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Version complète : Le relais des groupes
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iMerle a écrit :Il est le représentant de RLD qui se comporte enfin en patron.
L' homme de main, ou de poing, peut-être.

Après la "folle semaine", l' ambiance avait tendance à retomber, non?
Politique de la main tendue...ou du poing fermé ?Wicked
cetace a écrit :Politique de la main tendue...ou du poingt fermé ?Wicked
Vi.
Pas forcemment à l' attention des supporters et des groupes.
En premier lieu, à l' attention des "cadres", ceux qui pensent que le club leur appartient.
Je pense à Bouchet, et à son incroyable connerie, mettre sa femme à OmTV, alors que RLD lui avait déconseillé. Et le faire quand le patron tourne la tête.
Acariès, c' est peut-être éviter ce genre de tentation.

Au fait, avec cette histoire de Bouchet, on a peut-être l' explication de sa demande de démission de l' été dernier, qui avait beaucoup intrigué.
Kalamáta a écrit :Je vois mal Pape président: comment, si RLD avait pensé à lui pour le poste, aurait-il pu lui mettre Acariès dans les pattes? Et surtout sans le prévenir, puisque Diouf chante sur tous les toits qu'il a été mis au courant via les médias...corse

Je pense qu'il va gercler le Pape, le temps de trouver un nouveau commandeur pour le bateau olympien Whistling. RLD a dû penser que se séparer de la Triade infernale en 3 jours, ça aurait peut-être fait beaucoup Whip.

Que la vérité soit avec toi, je ferai une petite priére pour que notre voeux soit exhaussé.
commando fada a écrit :Que la vérité soit avec toi, je ferai une petite priére pour que notre voeux soit exhaussé.


:incline: Pape

AMEN...
Un peu de lecture...
SOUTH WINNERS
[Image: sw1.jpg]
Depuis le début de la saison, l'OM n'est guère brillant. Et malheureusement la constat est le même en tribune. La saison avait pourtant bien commencé avec des animations spectaculaires et des ambiances parfois chaotiques. Mais depuis quelques matchs, certaines personnes se conduisent en simples spectateurs.
Des supporters amorphes, sans passion, comme certains dirigeants aimeraient en voir dans tout le Vél' mais auxquels nous disons de rester à la maison dans leur canapé !
Etre abonné en Virage sud ce n'est pas simplement pour profiter d'un abonnement à un tarif défiant toute concurrence (ceci grâce au travail du SW...). C'est participer à l'animation de la tribune, chanter, encourager l'OM. C'est tout simplement être actif, participer 90 petites minutes à la vie de l'Olympique. Ca ne demande pas plus d'efforts que ça... C'est aussi simple que de lever une feuille de papier pour un tifo, d'agiter un drapeau . Puis de chanter, de pousser l'OM ou même de crier son mécontentement.
On a pu constater lors d'OM - Toulouse et surtout contre st Etienne (pourtant un "gros" match) que certaines personnes préféraient garder les mains dans les poches plutôt que de participer au tifo et à l'ambiance... Peut être faudrait-il que ces personnes voient les efforts et le temps que nécessite la préparation d'un tel spectacle...
Même si le noyau du groupe ne lâche rien, les chants ont du mal à se propager au-delà du bloc central. Les résultats de l'OM n'explique pas tout. A nous de faire en sorte que le Virage Sud ne devienne pas une tribune de "morts" semblable à tant d'autres de l'hexagone !!!
WINNERS FAMILY
Le local ne cesse de se transformer, toujours dans le but d'améliorer l'accueil et la convivialité dans notre association. Ainsi, une cuisinière a vu le jour, ce qui a permis d'organiser déjà deux repas où plus de 80 gremlins se sont retrouvés autours d'une bonne daube provençale ou l'alouettes préparées par notre talentueux cuistot Thierry.
Un tournoi de contrée a également été organisé et a permis à la Winners Family de se retrouver dans la bonne humeur.
PHOTOS
Du 1er au 31 octobre, dans le cadre de la "Fête de la photo", s'est tenue à Aix en Pce une expo photo par Yannick Gallène sur le supporters marseillais. Une nouvelle exposition qui récompense l'énorme travail effectué depuis plusieurs saisons par Yannick au sein de notre Virage.
DES KDO POUR LES MINOTS
Cette année le groupe participe à l'opération "1 KDO pour 1 Minot" mise en place par les internautes des "Fous de l'OhAiMe". Vous aurez toutes les informations concernant cette action dans la page "Infos" et on attend vos jouets au local...
VISITE
On salue remercie les supporters d'Hambourg qui sont venus nous rendre visite à plusieurs reprises au Local dans le cadre d'une campagne de sensibilisation contre le racisme. Une petite déception malgré tout : ne pas avoir pu les inviter pour OM - St Etienne, ces derniers repartant vers leur lointaine Allemagne ce jour-là.
@ INTERNET @
Une nouvelle rubrique a vu le jour, intitulée "Revue de presse" où l'on diffuse toutes les déclarations (et il y en a !) de notre cher président sur les supporters dans la presse. Comme on ne veut pas s'énerver, on dira que c'est un bon bêtisier. Tout comme pour les autres rubriques, son contenu est amené à être mis à jour régulièrement. D plus, le rubrique "Hors stade" a été améliorée et complétée et toute l'actualité du SW est toujours présente, quasiment au quotidien, sur le www.sw87.com. Enfin le site a atteint les 197.000 connexions (dont 60.000 venues de l'étranger) depuis mai !

10 ANS !

OM - Toulouse fut l'occasion de fêter le 10ème anniversaire du SW Saint-Quentin, dont la fidélité et la passion ne sont plus à démontrer, même à plus de 900 kilomètres de la cité phocéenne. Un tifo spécial fut organisé ainsi qu'une soirée au Local dans une ambiance, pour preuve la photo ci-dessous.

[Image: sw2.jpg]
Pour montrer que les groupes de supporters ne font pas que faire perdre ou gagner l'équipe Unsure , voici les résultats (avec photos) de l'opération "1kdo pour 1minot" trouvé sur ohaime.com :

"RECORD BATTU !

Grâce aux très nombreuses personnes qui ont offert des cadeaux et des jouets et avec le soutien énorme des South Winners et des Dodger's, Les FoUs Zé LeS FoLlEs de l'OhAiMe et Solidarité Familiale ont pu offrir à plus de 500 enfants de 200 familles un Noël 2004 de toute beauté. Tous les enfants sont repartis avec des jouets et des cadeaux par dizaines.

Merci à tous ! Rendez-vous en 2005 pour faire encore mieux !




[Image: DSCF0320.JPG]
... [Image: DSCF0321.JPG]
...
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[Image: DSCF0336.JPG]
... [Image: DSCF0338.JPG]
ohaime.com et opiom.net mes deux sources olympiennes:ball:
Sab51 a écrit :Pour montrer que les groupes de supporters ne font pas que faire perdre ou gagner l'équipe Unsure , voici les résultats (avec photos) de l'opération "1kdo pour 1minot" trouvé sur ohaime.com
Dommage que chauvet manque ça :paysan:

Blague à part, des gens font vivre le stade et s'implique dans le caritatif.
Tout celà dans la pure tradition du bénévolat bien sûr.

Je n'ai qu'un mot : respect Bowdown
heureuse initiative que j'avais relayée ici à l'époque... :paysan: sans grand répondant de la part des opiOMastres... Wicked http://www.opiom.net/forums/showthread.php?t=1831
boeuf mode a écrit :heureuse initiative que j'avais relayée ici à l'époque... :paysan: sans grand répondant de la part des opiOMastres... Wicked http://www.opiom.net/forums/showthread.php?t=1831
Fichtre, il est vide ton topic boeuf Doctor

ça manquait surement de photos Happy

Des fois, une bonne lecture d'un topic sans mettre forcément une réponse vaut mieux qu'un mot posé à la va vite et qui parle pour rien dire :smoke1:
Sab51 a écrit :[Image: DSCF0338.JPG]

Il est tout mimi Franky avec la barbe...

:punk1:
boeuf mode a écrit :heureuse initiative que j'avais relayée ici à l'époque... :paysan: sans grand répondant de la part des opiOMastres... Wicked http://www.opiom.net/forums/showthread.php?t=1831

Je n'étais pas encore sur le forum à ce moment là mais je trouve ça dingue que personne n'ai répondu Ohmy ... juste un post ne serais-ce que pour dire son soutien... A ta place je l'aurais fait remonter sans cesse jusqu'à ce que quelqu'un le voit...
Sab51 a écrit :Je n'étais pas encore sur le forum à ce moment là mais je trouve ça dingue que personne n'ai répondu Ohmy ... juste un post ne serais-ce que pour dire son soutien... A ta place je l'aurais fait remonter sans cesse jusqu'à ce que quelqu'un le voit...
C'est ce que j'explique plus haut.

C'est pas parce que personne ne répond que personne ne l'a lu.
Et c'est pas parce que tu n'as pas laissé un p'tit mot que tu ne prends pas acte de l'écrit :napo:
nikoairways a écrit :ohaime.com et opiom.net mes deux sources olympiennes:ball:
Virez la mention inutile :ange:
paddy a écrit :C'est ce que j'explique plus haut.

C'est pas parce que personne ne répond que personne ne l'a lu.
Et c'est pas parce que tu n'as pas laissé un p'tit mot que tu ne prends pas acte de l'écrit :napo:

Mais là il n'y a rien de rien et je trouve ça surprenant, je me doute bien qu'il a quand même du être lu... Désolée si je me suis mal exprimée 34 ...
Voici quelques extraits du Révolution Orange n°114, fanzine des SW :


CA SE PASSE COMME CA A L'OLYMPIQUE DE MAGUELONE


« Marseille, la loi des seconds couteaux », tel était le titre bien pompeux d’un article paru dans Le Nouvel Obs et dans lequel Christophe Bouchet, alors journaliste spécialisé dans l’automobile, crachait toute sa haine des supporters marseillais accusés de tous les maux du club. C’était en mai 1999. Plus de cinq années plus tard, la rengaine est toujours la même. Sauf qu’entre temps Bouchet est passé par la case OM. Arrivé en avril 2002, il est parti, ou plutôt s’est fait viré pour le plus grand soulagement de tout le monde. Et s’il est parti, c’est grâce aux supporters parisiens : « je n’avais pas envie de vivre ce que j’ai vécu depuis l’attaque du bus à Paris. » Comme quoi… La faute aussi à « des esprits malins qui voudraient faire de putschs en permanence ». Et puis il devait aussi « se protéger et protéger les siens de tout ce qui a été dit », oubliant de préciser qu’il a lui-même placé ses proches en première ligne. Son salaire de 90.000 euros mensuels (soit 20 fois plus que ce qu’il gagnait avant) et le Porshe Cayenne payé par le club (journaliste, il devait les essayer, maintenant il peut les acheter ) ne lui suffisaient pas, alors il a placé sa femme à la tête de la télé du club pour un salaire de 15.000 euros par mois. Pas étonnant que le site internet du club ait mis du temps à relayer la démission de Bouchet.
Pas un mot par contre sur son double discours incessant et sur ses multiples provocations faites aux supporters. Comment appeler autrement le discours tenu tout au long de l’inter-saison ? Malgré les belles promesses (« Flamini et Drogba sont les piliers de la future équipe olympienne »), les meilleurs joueurs sont partis (Flamini, Mériem et surtout Drogba) et ont été remplacés par des joueurs qui n’avaient de ronflant que le nom (Pedretti, Lizarazu, Luyindula) ou carrément indésirables (Fiorèse, la « cerise parisienne »). L’équipe 2004-2005 était en place ; seul problème, elle ne fait rêver personne.
Mais qu’importe, Bouchet s’occupait déjà des tribunes en annonçant une hausse du prix des abonnements pour la saison prochaine (deux ans seulement après la dernière augmentation). Ceci après avoir mis en place un système de carte à puce visant à obtenir le listing des supporters assimilés à de vulgaires clients. Si l’OM n’a pas obtenu de titres sous la présidence de Bouchet, il a fait le plein de nouveaux clients grâce au lancement d’une ligne téléphonique surtaxée, l’adoption d’un nouveau logo malgré l’opposition des supporters et le lancement d’un troisième maillot jaune et noir, bien loin des couleurs olympiennes. Tout cela ne suffisait pas au bonheur de Bouchet, il lui fallait aussi s’attaquer aux supporters qui osent se faire entendre et animer un Vélodrome qu’il aurait voulu beaucoup plus calme. Pas étonnant donc que Bouchet déclare qu’il ne faille pas « confondre les dirigeants des groupes de supporters d’une part et les supporters de l’OM d’autre part. Ce sont deux populations assez différentes. Les responsables de groupes poursuivent parfois des buts assez éloignés du soutien à leur équipe. Je ne prends pas cela personnellement puisqu’ils sont historiquement dans un processus de déstabilisation quasi-permanente de l’équipe dirigeante. » Il avait tellement bien compris la situation qu’il proposait à ces mêmes groupes de supporters d’installer des publicités à la place des bâches dans les Virages. Encore plus fort, il avait pris l’initiative d’annoncer et d’organiser un grand tifo publicitaire sur tout le stade, animation qui n’aura finalement pas lieu… Au lieu d’essayer de bâtir un projet sportif, oubliant que l’OM était tout simplement un club de foot, Bouchet a cru pouvoir imposer sa vision d’un OM simple marque dont l’objectif est faire des bénéfices. Dommage, il fallait gagner des titres ! Bouchet - qui a réussi l’exploit de réunir tous les groupes de supporters contre lui, mais aussi les spectateurs, la presse, Gaudin et Dreyfus contre lui – s’est fait viré. Il est parti « pour mener une politique de stabilité et de continuité », n’ayant pas peur du ridicule jusqu’à la fin. Parti, mais pas tout à fait, puisqu’il conserve 10% de la holding Eric Soccer qui gère l’OM (Dreyfus possédant le reste). Et puisqu’il faut de la “continuité”, Bouchet va continuer à gérer certains dossiers comme la nouvelle structure marketing et la négociation des droits télé (dans laquelle Bouchet se fait le principal adversaire du “collectivisme” à la française, rien que ça). Autant de bonnes raisons pour rester vigilants donc…
Le président olympien ne fut pas le premier à partir. Quelques jours avant lui, la caution Marseillaise avait jeté l’éponge, dégoûté après la défaite de ses joueurs à Ajaccio. Il avait déjà proposé sa démission après la double défaite face à Paris mais Diouf avait refusé. Et la caution Marseillaise avait le soutien de ses joueurs. Et c’est certainement pour mieux lui prouver ce soutien que les joueurs ont préféré faire un “non match” à Ajaccio. Cette pitoyable défaite fut celle de trop et cette fois-ci la démission d’la caution Marseillaise fut acceptée. Même si son amour du club ne peut pas être remis en cause, peut-être manquait-il d’expérience pour entraîner un club si particulier.
Des dirigeants médiatiquement exposés, il ne reste que Diouf, l’homme qui est capable d’endormir tout le monde lors d’un interview (il ne serait d’ailleurs pas étonnant que Chirac l’appelle pour remplacer ). Il parait que c’est le futur homme fort de l’OM et qu’on peut lui faire confiance alors attendons de voir ce qu’il propose et espérons qu’il fasse mieux que lors du premier mercato.
Et puis il reste les joueurs… Pour beaucoup, on se demande ce qu’ils font à l’OM. Incapables de réagir quand il le faut (OM-Psg en coupe, Ajaccio-OM), tout juste bons à répéter qu’ils sont troisièmes au classement en oubliant de préciser la bienveillance des arbitres et la médiocrité des adversaires. Troisièmes au classement, ça montre bien le niveau du championnat et ça fait peur… Avec les objectifs de début de saison, l’OM devrait être loin devant ou au pire au coude à coude avec Lyon (qui joue la C1 pendant que les olympiens regardent la télé). “Troisièmes donc tout va bien”, c’est nier l’absence de jeu et les difficultés à remporter des matchs contre des adversaires beaucoup plus faibles. Rien de bien encourageant avant d’affronter Auxerre et surtout Lyon la semaine prochaine.



BREVES


LA FRANCE A PEUR !
Trop, c’est trop ! Alors le journal l’Equipe qui n’a jamais peur de bousculer les idées reçues et qui a consacré sa couverture et 2 pleines pages de son édition du 16 novembre à la violence dans les stades ! Le quotidien cite plusieurs faits “graves” : attaque du bus de l’OM aux abords du Parc, banderoles contre Fiorèse, agression raciste contre 2 joueurs bastiais et… grève des supporters marseillais ! Bien sûr, ça fait trembler dans son fauteuil le lecteur moyen mais ça montre surtout combien le fantasme collectif de l’insécurité a de beaux jours devant lui. Les stades n’ont jamais été aussi sécurisés et il n’y a jamais eu si peu d’actes “violents”. D’ailleurs l’Equipe est bien incapable de sortir des chiffres allant dans le sens de son argumentation. Alors forcément, quelques incidents mineurs dans un axe de temps rapproché et toute la population a peur. Et ce n’est pas prêt de s’arrêter puisque le moindre geste des supporters est considéré comme répréhensible. L’Equipe place ainsi notre grève lors d’OM-Strasbourg dans la liste des “troubles”… Et dans le prochain numéro, un dossier sur ces démonstrations violentes (voir insurrectionnelles) que sont les tifos ?
Concernant le racisme, la LFP a également réagi en faisant porter des t-shirts par les joueurs « contre la violence » et « contre le racisme ». Ironie du sort, les joueurs bastiais n’ont jamais reçu ces t-shirts… Un réveil bien tardif pour des anti-racistes de salon se donnant bonne conscience entre 2 opérations marketing. De notre côté, on préfère combattre le fascisme sous toutes ses formes et au quotidien. Une union des supporters contre le racisme aurait d’ailleurs beaucoup plus d’impact…
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SARKOSHOW
L’élection annoncée de Sarkozy à la tête de l’UMP s’est concrétisée dimanche 28 novembre par un show à l’américaine (comme toute sa politique d’ailleurs) qui aurait coûté au moins 5 millions d’euros ! Quand on voit ça, c’est vrai que finalement Bouchet était un brave mec ! 5 millions pour fêter une élection dans un parti ça aurait pu financer :
- un sacré paquet de matraques et de flash-ball pour la police de france,
- quelques jours de vacances à Chirac,
- 4 années de salaires à Cristanval,
Et plus sérieusement,
- une maison de retraite avec clim’ intégrée,
- des millions de repas chauds pour les déshérités,
- pas mal de logements pour les sans-logis,
- des millions de cadeaux pour les enfants sans noêl, etc, etc…
Tout cet argent dépensé à des fins personnelles est de l’argent public, les partis politiques étant financés par des fonds publics. Alors quand certains ruminent sans cesse contre le principe de nos cotisations à chaque début de saison, ils feraient mieux de contester les véritables vols d’argent public.
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HASTA LA VICTORIA SIEMPRE


Dans son édition du samedi 4 décembre 2004¸l’Equipe Magazine consacrait un reportage à Lucarelli, joueur de Livourne revenu évoluer dans le club de son c½ur au nom de certaines valeurs. Un exemple dont feraient bien de s’inspirer certains joueurs…
Voici l’article dans son intégralité :

LUCARELLI, LE « CHE » DU CALCIO
L’attaquant italien Cristiano Lucarelli n’a jamais caché ses convictions communistes, tant comme supporteur de Livourne, en Serie A.

UN, deux, trois… Livourne. Avec Cristiano Lucarelli, on peut facilement paraphraser Ernesto Guevara qui exhortait les « anti-impérialistes » des années 60 à « créer un, deux, trois Vietnam ». Aujourd’hui, le « Che » et sa barbe fleurie ont été imprimés sur des millions de tee-shirts à travers le monde. Lucarelli en portait un, sous son maillot de l’équipe d’Italie Espoirs, quand, en 1997, il inscrivit un des six buts des Transalpins face à la Moldavie. Ce match éliminatoire du Championnat d’Europ se déroulait à l’Ardenza, le stade de Livourne. Le poing levé, Cristiano Lucarelli se dirigea alors vers le virage nord et releva son maillot pour présenter l’effigie du leader cubain à ses supporters en délire.
Cette image, dépassant elle aussi la réalité, a fait le tour de son (plus petit) monde. Cristiano Lucarelli, attaquant, buteur né en 1975 à Livourne, est ainsi devenu « le footballeur communiste ». Ce cliché le poursuit encore, et il faut dire qu’il y met du sien pour l’entretenir. Pas plus tard que fin novembre, la commission d’appel de la Fédération italienne a confirmé l’amende de 30000 euros qui lui avait été infligée pour avoir déclaré : « Ils veulent nous faire redescendre pour des raison politiques, parce que nous sommes de gauche. L’an dernier, les quatre équipes (Pérouse, Modène, Empoli et Ancône) dont les supporters exposaient l’image du Che Guevara en tribunes ont été rétrogradées en Serie B. Maintenant, c’est notre tour ! » L’accusation lancée à Gênes le 3 octobre, au soir de la 5e journée de la Serie A, après une nouvelle défaite (0-2) face à la Sampdoria, a fait grand bruit. Parmi le tollé soulevé, notons la réaction d’Adriano Galliani, vice-président du Milan AC, président de la Ligue italienne et, par ailleurs, bras droit de Silvio Berlusconi, chef du gouvernement (de droite) et président du Milan AC : « C’est la chose la plus grave que j’ai entendue depuis que je suis dans le football… » Peu de voix se sont élevées en soutien du capitaine de Livourne. On n’en a que mieux entendu celle de Marcello Lippi, le sélectionneur national, affirmant que « Cristiano s’est laissé emporter, mais ses idées sont respectables… ». Ses idées, Cristiano Lucarelli ne fait pas que les émettre, parfois trop bruyamment ou maladroitement, il les transforme en actes. Elles ont été condensées dans un livre écrit en collaboration avec Carlo Pallavicino, son agent et confident, intitulé Le milliard (de lires), vous pouvez vous le garder. On y découvre le cheminement qui l’a conduit à renoncer au salaire doré réservé à tout attaquant de son calibre pour rejoindre le club de son c½ur, celui de sa ville natale, l’aider à retrouver la Serie A quittée depuis 1949, et y parvenir. Quand il menace, au printemps 2002, de rompre son contrat (courant jusqu’en 2006) avec le Torino, le monde du football italien est interloqué. Lucarelli apparaît pour certains comme un illuminé prêchant cette croyance désuète de « l’amour du amillot ». Pour d’autres, c’est un lâche incapable d’affronter le stress engendré par « le plus beau championnat du monde » (le Calcio). Mais rien n’y fait : après cinq saisons en Serie A (Atalanta, Lecce, Torino) et une Liga espagnole (Valence), il franchit son rubicon en signant pour l’Association Sportive Livournaise, alors en Serie B, et en assurant vouloir y terminer sa carrière.
Quarante et un matches et vingt-neuf buts plus tard, le pari de l’attaquant fou est gagné. Livourne retrouve l’élite après cinquante-cinq ans de purgatoire (Serie B) ou d’enfer (Serie C). La liesse qui embrasse le port toscan est à la mesure de l’exploit. Cristiano Lucarelli n’est pas le seul artisan de ce retour au firmament, mais il en est plus que le héros, le symbole d’un phénomène qui interpelle l’Italie. Le pays est gouverné par une coalition de droite, mais si un « village » résiste, c’est bien Livourne. Ce n’est sans doute pas un hasard si, en 1921, le Parti communiste italien y a été fondé. Depuis, le port toscan s’est forgé l’image du bastion qui partage, scrutin après scrutin, la majorité de ses suffrages entre les communistes modérés (devenus démocrates de gauche) et ceux qui sont resté fidèles au dogme. Nulle part comme à Livourne, on ne trouve autant d’opposants à Forza Italia, le parti ultralibéral fondé par Berlusconi. Et nulle part, on n’en trouve autant que dans les tribunes de L’Ardenza.
Pendant longtemps, trop longtemps, Cristiano Lucarelli a participé aux rencontres de l’AS Livourne dans le virage nord, là où se rassemblent les « Brigades autonomes livournaises » (BAL), dont il fut membre fondateur. Dès que son emploi du temps de footballeur professionnel le lui permettait, il filait chez lui, ou ailleurs, pour soutenir les « Amarantes » au milieu de ses amis. Il porte aujourd’hui le numéro 99, comme l’année de fondations des « BAL », dont plus de trois cents membres sont aujourd’hui interdits de stade en application de la loi contre les violences et les slogans racistes ou politiques dans les enceintes sportives. Mais, quoi qu’il advienne et même si cela coûte cher au club, il ne se passe pas un match de l’AS Livourne sans que fuse le slogan « Berlusconi, pezzo du merda » (« Berlusconi, tas de bouse »).
Ils ont pu le hurler, à plus de dix mille gorges déployées, le 11 septembre dernier. Ce jour là, Livourne a retrouvé la Serie A au stade San Siro, face au Milan AC de Berlusconi. Et autant que la performance sportive (2-2, doublé de Cristiano Lucarelli) sur la pelouse des champions en titre, celle des supporters « amarante » a alimenté les gazettes. Après ce départ en fanfare, Livourne a peiné, dégringolant aux dernières places avant de se ressaisir, le 24 octobre, lors de la 7e journée. Ce jour là, Livourne a renoué avec son histoire, en remportant sa première victoire (1-0, but de Lucarelli) en Serie A depuis 1949.
Les Amarantes ont ensuite enchaîné les succès pour remonter dans la première moitié du classement. Avec, la plupart du temps, la même image de son buteur le poing brandi vers les « BAL ». « Hasta la victoria siempre », semble crier Cristiano Lucarelli, héros de la révolution livournaise…

Par Christian Jaurena, à Livourne.
[Image: lucarelli.jpg]

Et pendant ce temps là, Fabrice Fiorèse était élu « Ballon de plomb 2004 » par le magazine « Les Cahiers du foot ». Une distinction méritée, obtenue haut la main, qui vient récompenser le plus mauvais footballeur de l’année (par opposition au ballon d’or). Toutes nos félicitations donc et on espère maintenant être invités pour le remise de la récompense…



Le reste du fanzine, c'est ici...
Un peu de pub...


[Image: loto.jpg]
Comme d'hab, quelques extraits de "Révolution Orange"...


EDITO


Puisque c’est encore la période, on va commencer par souhaiter à toutes et tous une bonne et heureuse année 2005. C’est également le moment des bonnes résolutions, alors pour ceux qui manqueraient d’imagination lorsqu’il faut énoncer ces résolutions, voici quelques exemples : venir à tous-les matchs à domicile y compris les “petits matchs” (pour la coupe il faudra attendre la toute fin d’année), faire des déplacements et ne pas se contenter d’aller flamber au Parc ou à Geoffroy Guichard, passer régulièrement au Local, etc…
Du côté de l’OM, les bonnes résolutions ont vite été oubliées avec une pitoyable élimination en coupe de France, dès le 1er tour (enfin, heureusement que les clubs de L1 n’entrent dans la compétition que pour les 32èmes de finale). Après une élimination en Coupe de la ligue par une équipe de CFA (l’équipe réserve du Psg), c’est le 17ème de L2 qui est venu s’imposé au Vélodrome… Puis le déplacement à Lille nous a redonné le sourire avec une victoire face au 2ème de L1. Malgré tout, cette victoire nous laisse plutôt dubitatifs : comment une même équipe peut elle se faire humilier à domicile par une faible équipe de L2 et 3 jours plus tard s’imposer sur le terrain du deuxième de L1 ? A croire que les joueurs se foutent vraiment de nous. Et malgré de nombreux changements au sein du club, l’OM est parti pour vivre une fin de saison au même rythme que les 6 premiers mois. Alors plutôt que de s’enflammer après la victoire à Lille, on attend une confirmation dès ce soir face à Nice. Les joueurs sont face à leurs responsabilités et doivent maintenant s’imposer au Vélodrome. Il faudra bien cela pour enflammer un stade dans lequel l’OM ne fait plus rêver ses supporters (depuis l’arrivée de Troussier, l’OM est allé chercher 2 victoires à l’extérieur mais a enchaîné les défaites à domicile). Prochain déplacement à Metz, son stade St Symphorien, ses fachos qui tentent de se remontrer… C’est un samedi à 17h15 alors pas d’excuses !

Bouchet (ex président olympien) et Francis Graille (président du Psg) se joignent à nous pour vous souhaiter une bonne année 2005 ! La classe ! (Précisons qu’il s’agit d’une photo non truquée parue dans « Le Monde2 »).

[Image: edito2.jpg]






SOLIDARITE


Le 26 décembre, la terre s’est mise à trembler au large de l’Asie du sud est. Un séisme d’une rare violence qui a entraîné un Tsunami (raz-de-marée) dévastateur. Touchant des pays peu préparés à de telles situations, cette catastrophe laisse derrière elle un terrible bilan avec plus de 159.000 morts (chiffre qui ne cesse d’augmenter) dont plus de 100.000 pour la seule Indonésie. La puissance de cette “vague” était telle qu’elle a atteint la côte orientale de l’Afrique (300 morts en Somalie). Au-delà des images de touristes ayant perdu leurs appareils photo ou téléphones portables, le Tsunami a bouleversé la vie des populations locales en emportant de nombreuses vies humaines et détruisant les habitations et équipement précaires. Après le passage de la vague, seuls restaient de nombreux débris, obligeant les survivants à se réfugier dans les montagnes.
Relayé par de nombreuses images diffusées dans les médias, le raz-de-marée a suscité une mobilisation internationale sans précédent. Les civils ont spontanément envoyé des dons aux ONG (organisations non gouvernementales venant en aide aux populations en difficulté et parfois déjà présentes sur le terrain avant la catastrophe). Les besoins sont énormes puisqu’il faut venir en aide aux populations touchées puis surtout aider à la reconstruction des régions sinistrées en leur offrant les moyens nécessaires.
Ce soir, l’OM et les marseillais participent à cet élan de générosité grâce à une collecte de dons qui seront reversés à l’association « Enfants du Monde » dont le siège est à Marseille et qui est déjà présente dans une région de l’Inde très touchée par le Tsunami (précisément à Pondichery). L’argent récolté servira à la construction de petits forages d’eau dans plusieurs villages et à la reconstruction d’écoles, voire à la création d’un orphelinat. Une action nécessaire qui devra se prolonger dans le temps, quand les médias auront trouvé d’autres images sensationnelles à diffuser. Etre solidaires, c’est aider au développement de ces pays et ne pas contribuer à leur exploitation économique. Une lourde tâche à laquelle vont s’atteler certaines ONG mais également et surtout les populations locales. Cette question du développement concerne particulièrement les enfants dans une région où trop peu d’entre eux peuvent aller à l’école alors que les autres sont exploités par de grandes sociétés ou le tourisme sexuel.

Enfin, il ne faut oublier les autres populations qui souffrent ailleurs dans le monde et ont cruellement besoin de l’aide internationale (Afrique dont principalement le Darfour et le Soudan, la Palestine). Là aussi, les ONG ont besoin des dons pour pouvoir agir.
Et sans aller bien loin, tout simplement chez nous en France, un des pays les plus riches au monde, des milliers de personnes dorment dans la rue, meurent encore de froid l’hiver, abandonnés de tous… De simples gestes suffisent souvent à leur apporter un peu de réconfort. Evitons de détourner le regard et agissons sans attendre que les autres le fassent à notre place.




REPRESSION


A la veille de Noël, la LFP et les clubs se sont offert un beau cadeau avec dans le rôle du père noël (qui est une ordure) plusieurs ministres. L’objet de toutes les attentions : la lutte contre l’insécurité dans les stades. Puisqu’ils vous le disent que les stades ne sont pas sûrs, croyez-les. Les chiffres des infractions constatées ont beau être en diminution, l’insécurité serait plus que jamais insupportable. Alors les présidents de club et Thiriez sont allés voir leurs amis du gouvernement et le tour était joué : les “hooligans” n’ont qu’à bien se tenir !
Après Alliot-Marie, Pasqua et Sarkozy (que des grands démocrates reconnus), c’est Villepin, l’actuel ministre de l’intérieur qui s’est attaqué au problème, aidé par le garde des sceaux (Perben) et du ministre des sports (Lamour) : une fine équipe. Au passage, on peut trouver dommage qu’Allio-Marie (actuellement ministre de la défense) n’est pas été conviée. Il faut dire que l’affaire est de taille, il s’agit de contrôler ces « fous furieux qui empêchent les familles de venir assister à un spectacle populaire et qui transforment une fête en cauchemar » selon Lamour. C’est vrai qu’il s’y connaît en spectacles populaires… Les médias suivaient déjà le mouvement en dénonçant « la violence qui gangrène actuellement le championnat de France » (Le Monde) ou carrément le « terrorisme supporter » (l’Equipe) !
Après les différentes mesures annoncées, Thiriez était plutôt satisfait : « C'est la première fois qu'un Garde des Sceaux porte un tel intérêt à nos problèmes de sécurité dans les stades. Cela dit, et je le répète, il faut augmenter le nombre d'interpellations et ne plus hésiter à prononcer des interdictions de stades strictes avec obligation de pointer au commissariat les soirs de match. Certains individus sont parfaitement connus et identifiés, désignés même comme très dangereux et on les laisse entrer au stade ! Ce gouvernement semble bien décidé à nous aider. La violence est globalement en diminution dans les stades, mais nous ne devons pas baisser notre garde. Je suis pour une tolérance zéro. On a fait beaucoup au niveau des clubs mais là nous sommes en bout de route. Il faut que la police et la justice nous aident. Et cela commence par une augmentation des interpellations soit à la sortie des stades, soit plus tard s'il y a identification. » Ca résume assez bien l’opinion des dirigeants et l’objectif a le mérite d’être clair : plus d’interpel-lations et d’interdictions de stade.
programme des mesures annoncées par les ministres :
- Des interdictions de stade préventives, c’est à dire sans aucun procès, sur simple avis des autorités.
- Pointage systématique au commissariat pour les interdits de stade.
- Fouille systématique des cars de supporters aux péages des autoroutes.
- Renforcement du rôle des stadiers.
- Infiltrations des renseignements généraux dans les tribunes.
- Renforcement de la vidéosurveillance.
- Mise en place d’un « guide méthodologique contre les infractions dans les enceintes sportives » incitant les magistrats à plus d’efficacité.
Certaines mesures existaient déjà : les stadiers fouillent les spectateurs, les RG sont présents dans toutes les tribunes… Quelques mesures exceptionnelles, habituellement promulguées en situation de guerre quand l’état de droit n’est plus qu’un lointain souvenir, comme les interdiction de stades préventives et donc forcément arbitraires. Et puis il y a ce qui n’est pas écrit comme la volonté de ficher tous les supporters, de mettre ce fichier à la disposition de la police et des clubs, et donc de contrôler les déplacements. La liberté de circulation est elle aussi bien loin… La LFP avait déjà devancé la justice en annonçant en modifiant la réglementation de la sécurité dans les enceintes sportives. Celle-ci dresse la liste des objets interdits (pour résumer l’esprit, tout est interdit !) dont les « banderoles, insignes, badges, tract ou tout autre support dont l’objet est d’être vus par des tiers à des fins politiques, idéologiques ou philosophiques ». Au nom de la lutte contre le racisme, la ligue interdit toutes les banderoles, y compris celles défendant l’anti-racisme ! Certains de nos étendards anti-fachos ont d’ailleurs déjà été saisis par la police… La liberté d’expression est donc rangée au placard d’autant plus que l’appréciation des banderoles autorisées ou non est à la charge de la police. Les dirigeants des clubs et de la ligue auront également leur mot à dire.

Avec cette mesure, on comprend mieux l’intention des dirigeants dans leur volonté de dénoncer une situation de violence extrême due aux supporters : il s’agit tout simplement de nous empêcher de s’opposer aux dérives libérales du football moderne. Alors que les dirigeants veulent installer de sages consommateurs dans les stades, seuls les supporters Ultra’ se font entendre. Face à notre opposition, les dirigeants ont choisi de jouer la carte du fantasme sécuritaire très à la mode ces dernières années en France. Puisque nous restons debout dans les tribunes, puisque nous n’achetons pas les 3 maillots du club chaque saison, puisque nous ne nous précipitons pas à la buvette à la mi-temps, puisque nous refusons les hausses des prix des places, puisque nous exprimons nos revendications, ils veulent nous chasser des stades ! Seule la rentabilité intéresse nos chers dirigeants. Les notions d’amour du maillot, de sport populaire ? Ils les ont déjà oubliées ! Puisque c’est justement ce que nous représentons, nous sommes désignés comme adversaires.
Face à cette offensive des dirigeants des clubs, de la ligue et des ministères, nous devons plus que jamais rester solidaires, unis et réfléchis dans nos actions afin que la riposte soit cinglante…

A titre d’exemple, voici le traitement réservé aux supporters parisiens pour un simple déplacement à Caen (article extrait du Parisien).

"LE PARISIEN" - 10/01/2005
A Caen, tolérance zéro pour les supporters
S'ILS VEULENT ASSISTER au match Caen - PSG, mercredi, les supporters parisiens devront acheter un billet auprès de leur club, contre présentation d'une pièce d'identité ainsi que de leur carte d'abonné. Les fraudeurs qui souhaiteraient ne pas se soumettre à ces conditions préalables devront faire preuve d'imagination pour franchir les barrages. En effet, soucieux d'avoir une parfaite « traçabilité » de ses supporters, le PSG a acheté à 8 ¤ pièce l'intégralité des 1 015 places de la tribune visiteurs et fournira aux forces de l'ordre la liste nominative des personnes ayant acheté un billet par la voix officielle.
Un contrôle strict sera effectué sur un péage. Chaque supporter parisien contrôlé et dont le nom ne figure pas sur cette liste devra rebrousser chemin. Ceux qui auront pu acheter un billet au guichet pour les tribunes latérales devront encore passer au travers d'un contrôle visuel effectué aux abords du stade. Plusieurs associations de supporters du PSG envisagent de porter plainte pour discrimination. Le match se jouera à guichets fermés et la vidéosurveillance sera inaugurée pour l'occasion, les forces de l'ordre passant de 60 à 250 hommes, et les stewards de 80 à 120 personnes.
M.L.C.
Le Parisien , lundi 10 janvier 2005


Le reste du fanzine, c'est ici...
Tout à fait, sans rentrer dans le sproblemes parisiens avec leurs dirigeants, il y a un probleme pas bien apparent mais qui est de plus en plus visible, on ne veut pas de mouvement ultra en France!

Il y a un vrai probleme, les parisiens paient aussi un peu leurs betises, ça explique qu'ils soient en ligne de mire et chez nous, on a eu d'autres chats à fouetter mais y'a un vrai probleme.
Je reviens pas sur les fumis, cat à priori tout le monde s'ne bat les coroñes mais ça commence comme ça , puis ça enlève des banderolles...
d'ailleurs, se faire interpeller pour un fumi c'est scandalleux et ça arrive de plus en plus souvent, puis c'est un tout, on sent un malaise, un manque de dialogue évident.

Effet pervers, notre système bien particulier nous protege plus ou moins des dérives parisiennes notement pour les matchs à l'extérieur.

L'exemple prit par les winners est tout à fait exacte, aux yeux de l'opinion public, on diabolise les ultras et plus directement on les marginalise du reste du public.
Les vieilles rancoeurs servent de prétexte, un fossé dangereux peut se creuser entre spectateur et ultras et c'est pas sain tout ça

On est certes protégé par ce que j'ai dis puls haut je pense et puis aussi grâce à notre spécificité marseillaise, ici le foot c'est une culture, ce qui est le cas nul part aiilleurs en France hormis St Etienne

Je crois qu'il faut en parler, on en parle pas assez, et sur le fond, je le redis je soutiens les parisiens pour ces raisons

deux articles interessants des cahiers à ce sujet.
http://www.cahiersdufootball.com/article...=1712&t=11

http://www.cahiersdufootball.com/article...=1713&t=11
Je sens que d'ici 6 mois ou un an, à cause de l'autre minable nazillon, les suporters de foot vont être considérés comme des néonazies à la venvole.

Comme les journalistes commencent à s'en donner à coeur joie avec leurs doumentaires imagés sur les poignées de crétins qui n'ont pas attendu le foot pour avoir le Q.I. d'une huitre; l'amalgame va être vite fait.

Avant les supporters étaient associés à des ignares, maintenant on ne pourra plus aller au stade sans qu'on nous colle un étiquette naziarde Shutup Mad1

Ces gens ne méritent pas toute la publicité qu'on leur fait. Il y a des lois qui condamnent ces états de faits, laissons les autorités compétentes régler ça dans le plus méprisant des silences; et n'offrons pas à ces gens la notoriété médiatique contreversée dont ils rêvent. :MooM: