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cetace a écrit :[Image: 51QV2EFQA7L._SS500_.jpg]

J'aime beaucoup les éditions Phebus
Une bien belle découverte que je viens de terminer Bye1

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paddy a écrit :Une bien belle découverte que je viens de terminer Bye1

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Ui pas mal, mais pas aussi bien que le livre de Cindy Crawforde. Sleep
Laugh
Godfather a écrit :J'aime beaucoup les éditions Phebus
BowdownEn tout cas, très belle couv !Bave
Hop , on fait remonter le topic.

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Un début parfois un peu confus , mais après c'est passionnant. Vraiment très instructif , j'ai appris beaucoup de choses sur l'Italie d'hier mais aussi d'aujourd'hui ( on voit d'où vient Berlusconi). L'auteure est italienne mais elle vit en France et écrit en français.

Citation :1959. Le film de Federico Fellini, La Dolce vita, fait scandale en Italie, dans un pays pudibond tenu par l’Église ; il remporte la Palme d’or à Cannes en 1960. Son succès signe le début d’une ère pleine de promesses et de libertés qui rompt avec les années de pauvreté de l’après-guerre.

1969. Une bombe explose à Milan et fait seize morts. C’est un massacre, le premier d’une longue série, qui voit le pays durablement endeuillé par les actes de terrorisme.

2010. Le prince Malo se confie au prêtre Saverio. À quatre-vingts ans passés, il sait qu’il ne lui reste que peu de temps à vivre. Sa confession porte sur son existence dissolue, celle d’une aristocratie décadente, et les secrets hautement politiques qu’il a tus jusque-là. Il est l’un des derniers témoins des années les plus glamour et les plus sombres de l’Italie.
Livre d’investigation construit comme un scénario de film avec flash-back et plans séquences, Dolce vita est le roman de l’Italie entre 1959 et 1979. Affaires de moeurs, scandales financiers, Brigades rouges, enlèvement et meurtre de Moro, mort du réalisateur et poète Pasolini, Cosa Nostra, Vatican… Toutes les grandes affaires qui ont traversé ce pays durant vingt ans sont évoquées ici. Les événements éclairés, les liens occultes mis au jour. Dans la trame du récit se détache peu à peu un fil de sang tissé entre Vatican, Loge maçonnique déviée P2 et Mafia, tandis que se dessine l’ombre d’une autre puissance, l’Amérique, à laquelle l’Italie doit sa libération et un nouveau, plus discret, asservissement.
Je suis content: JE viens de voir que Michel Folco a sorti le 4è tome de la saga des Tricotin.

meme le mal se fait bien
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Au début, il y eu Dieu et nous seuls pouvons. l'Extraordinaire aventure du bourreau Pibrac de Bellrocaille.
Puis vint Un loup est un loup et En avant comme avant.
(08-01-2011, 19:10)El chi a écrit : [ -> ]Je suis content: JE viens de voir que Michel Folco a sorti le 4è tome de la saga des Tricotin.

meme le mal se fait bien
[Image: 9782757810361.jpg]

Au début, il y eu Dieu et nous seuls pouvons. l'Extraordinaire aventure du bourreau Pibrac de Bellrocaille.
Puis vint Un loup est un loup et En avant comme avant.

Je pense que ça fait même un petit moment que c'est sorti...
Très bonne trouvaille que ces Folco il n'empêche, je suis tombé sur la quadrilogie il y a 3 mois, j'ai tout dévoré ! W00t
http://www.versunautremonde.com/index.html

j'ai fini la trilogie d'un autre monde. C'était bien sympathique. Un bon rythme, une intrigue simple et efficace dans un monde ou la nature reprend ses droits.
Sur le site pour le 3ème opus, ils parlent de

SPOILER=ON

de l'imminence d'une invasion des Cyniks.

SPOILER=OFF

Du coup je ne le lirai pas ... ça doit faire vraiment peur ! corse
Le livre est bourré de Cyniks Wub Mais ils ont pas le plus beau rôle Aanz
J'ai cru comprendre qu'il y aurait un nouveau cycle à venir. La conclusion des trois premiers bouquins m'a un peu laissé sur ma faim, j'espère donc effectivement qu'une suite va arriver.
Sur les sites, il parle de 7 tomes en tout.
Je vous c/c ici un article extrait du Monde, rédigé par une collègue marseillaise sur la situation ubuesque des bibliothèques de la ville. Cette collègue ne peut aujourd'hui s'exprimer que parce qu'elle est partie à la retraite. Pour rappel, les conservateurs en chef d'Etat cités dans cet article sont des denrées extrêmement rares aujourd'hui, on les bichonne en général, ce sont des puits de science qu'on ne peut se permettre de négliger ou de jeter.

Citation :Source : http://www.lemonde.fr/idees/article/2011..._3232.html

Point de vue

Marseille gâche ses talents culturels

LEMONDE.FR | 20.01.11 | 09h17 • Mis à jour le 20.01.11 | 11h09

Il n'est plus possible de garder le silence. Il est plus que jamais nécessaire aujourd'hui de dénoncer la situation faite aux fonctionnaires en poste à Marseille dans le secteur culturel.
La démission forcée en décembre 2010 du directeur des bibliothèques de la ville, conservateur général d'Etat, est emblématique de cette situation, qui dure depuis des dizaines d'années, mais qui devient plus que préoccupante à l'approche de l'échéance de 2013, "Marseille-Provence capitale européenne de la culture". Ce directeur, responsable du livre et de la lecture pour les "manifestations 2013" avait initié de nombreux projets, désormais très incertains.
La "cogestion" exercée à la mairie par le syndicat Force ouvrière, qui fait ici la pluie et le beau temps pour les nominations, avancements, et même pour l'orientation de la politique municipale des personnels, a été décrite depuis longtemps par Michel Peraldi et Michel Samson dans leur livre Gouverner Marseille (réédition La Découverte-poche, Paris, 2006), tout spécialement dans le chapitre : "Force Ouvrière et la Mairie : les liaisons dangereuses".
Il y est indiqué que ce syndicat qui, à la mairie, est un "syndicat-maison", exerce sur les carrières des agents un pouvoir qui oblige le personnel, s'il ne veut pas stagner complètement, à se plier à ses volontés : il doit, soit adhérer, soit, au minimum, se taire. Rien ne doit filtrer au dehors sous peine de sanctions et d'intimidations, déguisées ou non.

Dans ces conditions, il n'est pas difficile pour ce syndicat d'être encore majoritaire à la ville de Marseille (même si, par extraordinaire, il ne l'est plus à la bibliothèque). Chacun comprend que l'on ne peut demander aux agents de pratiquer "l'héroïsme" au quotidien ou de sacrifier leur avancement uniquement par conscience. Et pourtant, beaucoup l'ont fait et le font encore.
De plus les "opposants" clairement repérés sont, à longueur d'année, constamment empêchés dans leur travail, humiliés dans leurs compétences, et finalement dans leur dignité. Cela, comme on peut le penser, crée un climat détestable et une atmosphère de travail nuisible à la santé psychologique des agents. On ne compte plus les dépressions, et, de manière générale, le personnel souffre d'une
fatigue nerveuse anormale.
Le conservateur général des bibliothèques, personnalité tout à fait reconnue dans la profession, en poste depuis septembre 2008, notamment pour préparer "Marseille-Provence 2013 capitale de la culture", avait proposé un nouvel organigramme des bibliothèques de la ville, validé dans un premier temps par sa hiérarchie administrative, et sur lequel le personnel avait travaillé pendant un an.

L'organigramme en question, sous la pression du "syndicat majoritaire" – qui avait déclaré ouvertement en réunion syndicale vouloir le départ du directeur – a été refusé par la ville. Le directeur a donc été contraint de partir, faute d'avoir les moyens de "gouverner". La sous-directrice de la bibliothèque de l'Alcazar, c'est-à dire de la bibliothèque municipale centrale inaugurée en 2004, a également donné sa démission (elle est conservatrice en chef d'Etat).

LES "PRATIQUES ORGANISATIONNELLES" DE LA VILLE

Ces derniers événements ne sont que la partie émergée de l'iceberg. Ils mettent en évidence les "pratiques organisationnelles" de la ville. Michel Peraldi et Michel Samson avaient observé dans leur ouvrage que les cadres de l'administration étaient recrutés en majorité par concours ou par un avancement interne justifié.

Ce n'est plus tout à fait le cas à la bibliothèque de Marseille à vocation régionale (BMVR) qui souffre d'une "fuite des cerveaux" : désormais il n'y a plus, sur un total de 300 agents environ, que six conservateurs territoriaux et plus aucun conservateur d'Etat. Les chefs de service sont souvent des "bibliothécaires" sous payés compte tenu de leurs responsabilités car ils font en réalité un travail
de conservateur.

La ville, lors de la construction de l'Alcazar (inauguré en 2004), avait fait un effort considérable en investissement et en personnel. En ce qui concerne le personnel, on assiste au contraire aujourd'hui à un désengagement massif, de la ville mais aussi de l'Etat, conformément aux économies de personnel partout appliquées actuellement.

Pour ouvrir l'Alcazar dans de bonnes conditions et à temps, le personnel s'était beaucoup impliqué. Trois ans à peine après l'inauguration de la nouvelle bibliothèque, unanimement saluée (5 000 entrées par jour), le directeur de l'époque, qui avait pourtant conduit sa réalisation, fut remercié.

La ville de Marseille a fait construire une bibliothèque municipale remarquable par son architecture extérieure et intérieure. Elle a fait renouveler entièrement son système d'informatisation et son catalogue informatique. Et pourtant…, le fonctionnement des bibliothèques de Marseille décrit plus haut n'est, hélas, qu'un exemple parmi d'autres de la "gouvernance marseillaise".

Quelle tristesse de voir, dans de telles conditions, des fonctionnaires dévoués s'échiner pour faire vivre, malgré tout, la culture à Marseille. Quelle tristesse de voir leurs carrières bloquées pour les plus "moraux" d'entre eux.

Marseille est, malgré ses difficultés, une ville pleine de vie, attirante, foisonnante de ressources et de talents qui ne demandent qu'à s'exprimer. Cela est particulièrement vrai dans le domaine culturel. Jusques à quand va-t-elle, par des "réflexes politiques" complètement périmés et datant de l'après guerre se suicider, gâchant les outils culturels dont elle avait su se doter, telle la bibliothèque
de Marseille à vocation régionale de l'Alcazar ?

Michèle Coulet, conservatrice en chef d'Etat à la Bibliothèque de Marseille, à la retraite depuis février 2010.
Ce n'est qu'un vulgaire copier/Coulet@PPDA

PS bien triste par ailleurs, j'avais connu le directeur d'avant 2008, il était très bien...mais tous les cerveaux ne sont pas partis, il reste encore Jean-Charles De Bono !
Marseille est gangrénée par FO Mf_death
FO le syndicat qu'il vous faut, c'est ce que je disais il y a quelques jours.
Je viens de terminer "Vide temporel", qui succède à "Vide qui songe" de Peter F. Hamilton, auteur de la saga "L'étoile de Pandore" ... Rock

On y retrouve le monde de cette précédente saga, quelques siècles plus tard avec des surprises assez savoureuses.

Méga problème: le 3ème et dernier volet n'a pas été encore traduit de l'anglais.

Je vais demander pour voir si ils prévoient une traduction dans les mois qui viennent.

Si jamais il n'y en a pas de prévue, je vais devoir me le procurer en anglais. C'est pas vraiment un problème technique, d'autant que je trouve la version française assez moyenne d'un point de vue grammaticale avec l'utilisation abusive et répétée d'expression comme "en revanche" ou "il s'en fut" ...

Je ne sais pas encore si c'est un problème de traduction, mais du coup, j'ai un peu peur du décalage avec ma perception de l'histoire telle que je l'ai lue en français, et ce dernier opus en anglais. Finalement j'aurais sans doute mieux fait de tout lire en anglais.

Quoiqu'il en soit, je trouve que la qualité narrative est au rendez-vous et les histoires captivantes.
je continue mon exploration dans les thriller glacés du nord (la grande mode du moment dirait-on).

Hiver de Mons Kallentoft

la vie d'une policière entre vie privée et travail. Avec un crime crapuleux comme tache de fond. j'ai vraiment bien accroché.
D'ailleurs, je viens d'enchainer sur la suite, Eté.

[Image: 25385798_5455350.jpg]
Je ne sais pas où poster ça.
Mais pour ceux qui auraient la chance de voir le Cirque Eloize (des canadiens mis en scène par un italien) passer dans leur région. Surtout ne loupez pas ça. Pour rien au monde (à part si l'Om est en demi de C1 ça va de soi).
Ce spectacle est une merveille. Mélange d'acrobatie, de théâtre et de poésie qu'on appelle le nouveau cirque . J'ai eu la chance d'avoir des places sur Paname.
Claque émotionnelle garantie et oeil qui pique à la sortie.
RAIN