Pendant ma longue convalescence, j'ai beaucoup lu. Je me suis fait, notamment, l'intégral de John Connolly.
j'ai découvert là un maitre du polar noir avec un humour typiquement Irish et une galerie de personnages complexes et attachant et d'autres à vous glacer le sang.
John Connolly a vraiment l'art de vous mettre dans une ambiance glauque, son style onirique est une pure merveille. L'auteur nous dépeint un univers à la limite du fantastique. A lire absolument et dans l'ordre de préférence.
Le premier chapitre de la proie des ombres est



ou encore les passages dans son premier roman où il intercale les rapports de police circonstanciés avec des scènes de vie quotidienne



A découvrir si vous ne connaissez pas encore cet auteur.
Aussi lu "Le livre des choses perdues", très beau conte déjantée.

Je viens de finir la trilogie Arthurienne de Bernard Cornwell
![[Image: 9782877063166.jpg]](http://multimedia.fnac.com/multimedia/images_produits/grandes/6/6/1/9782877063166.jpg)
![[Image: 9782877063470.gif]](http://multimedia.fnac.com/multimedia/images_produits/grandes/0/7/4/9782877063470.gif)
JE crois que je n'ai jamais lu une telle oeuvre. Dans la même veine que Les Piliers de la Terre mais en mieux. Un pur plaisir de lecture
C'est l'histoire de Derfel, un moine qui sur la fin de sa vie raconte sa rencontre avec Arthur à un temps où les saxons voulait envahir l'Angleterre et où le christianisme venait chasser les anciens Dieux, que Merlin voulait faire revenir.
C'est écrit à merveille, les batailles sont superbements décrites (donc très dures), entre les murs de boucliers, les sorts jetés par les druides, les hommes crachant de toute part pour rejeter le mauvais sort.
LE début du Seigneur de l'hiver met du temps à se mettre en place, mais la suite va à mille à l'heure.
JE ne peut que vous le recommandez, le seul problème étant qu'ils n'existent que Le Seigneur de l'Hiver en format Poche les deux autres devant se commander au format pas poche.
Citation:
Posté par
Usual
Sinon, le plus beau roman que j'ai eu le loisir de lire depuis très longtemps :
![[Image: 9782879295916.jpg]](http://www.mollat.com/cache/couvertures/9782879295916.jpg)
Allégorie d'une fin du monde apocalyptique, un homme avec un enfant qui marchent sur une route, vers le sud. Pourquoi ? Comment ? Qui sont-ils ? Où sont les autres ?
Philosophique à souhait, certains des personnes de mon entourage n'ont pas pu "physiquement" le terminer tellement il prend au corps.
Citation:
Posté par
meumeu
Je plussoie pour "La route"
de Cormac McCarthy
on entre dedans, on vit avec
Citation:
Posté par
Gamba
Des mois que je voulais le lire, jamais eu le temps. Je viens de le terminer, c'est en effet un roman absolument prodigieux. Il m'a tellement pris aux tripes que je l'ai lu d'une traite, me sentant parfois proche du malaise tellement c'est intense et rempli de noirceur.
Un vrai chef d'oeuvre!
Citation:
Posté par
Mr.Grieves
Après lapocalypse - probablement aux USA, même si Mac Carthy ne donne pas trop dindices - (...) Et cest surtout une splendide réflexion sur la paternité. Magnifique bouquin.:incline:
Posté par
Tof ![[Image: viewpost.gif]](http://www.opiom.net/forums/images/opiOM2009/viewpost.gif)
Merci
infiniment à tous de m'avoir guidé vers ce choix. Sentiment ce matin qu'un jalon est posé quelque part en moi, ce livre ne me quittera plus.
Je l'ai terminé il y a une petite semaine et mon sentiment est mitigé, peut-être en raison des commentaires dithyrambiques le louant et sans doute aussi à cause de la noirceur du propos qui s'oppose à mon intime conviction résolument optimiste...
Le style suffocant de simplicité, une écriture brute mais un peu trop factuelle à mon goût noyée sous la cendre d'un trop profond désespoir pour cette parabole un peu trop longue...:smoke1:
cetace a écrit :Je l'ai terminé il y a une petite semaine et mon sentiment est mitigé, peut-être en raison des commentaires dithyrambiques le louant et sans doute aussi à cause de la noirceur du propos qui s'oppose à mon intime conviction résolument optimiste...
Le style suffocant de simplicité, une écriture brute mais un peu trop factuelle à mon goût noyée sous la cendre d'un trop profond désespoir pour cette parabole un peu trop longue...:smoke1:
Ça semble intéressant tout ça

Je ne parle pas de ton édito...

Je l'ai terminé il y a une petite semaine et mon sentiment est mitigé, peut-être en raison des commentaires dithyrambiques le louant et sans doute aussi à cause de la noirceur du propos qui s'oppose à mon intime conviction résolument optimiste...
Le style suffocant de simplicité, une écriture brute mais un peu trop factuelle à mon goût noyée sous la cendre d'un trop profond désespoir pour cette parabole un peu trop longue...:smoke1:[/quote]
Je suis d'accord. De plus la situation de départ, le père, le fils et l'apocalypse post-nucléaire, c'est un peu fort de café crème à la tarte, et le sentier un peu rebattu, enfin comme dirait l'autre, chacun sa route, chacun son chemin....
Je viens de finir "La ballade l'impossible" d'Haruki Murakami. C'est magnifique, j'en suis tout retourné. Je suis comme un con dans mon lit en y pensant...
Je crois que j'aime vraiment de plus en plus lire. Le plaisir de retrouver un roman que je suis en train de lire et que j'aime, le plaisir mêlé de déception quand je viens à finir un tel livre. J'adore.
Pour rendre la pareil aux Opiomanes qui postent dans ce topic et m'ont fait découvrir des livres, je vous conseille, si vous ne les avez pas lu, "Le maitre et Marguerite" de Boulgakov et "
L'art de la joie" de Goliarda Sapienza. Deux chef d'uvres de ma bibliothèque personnelle.
Et pour finir, j'avais bien aimé "Deadwood" de Pete Dexter, que quelqu'un avait conseillé en ces lieux. J'ai aussi lu "The Paperboy" du même auteur mais j'ai trouvé ça moins bien.
Et je vais me lancer dans Gatsby le Magnifique. C'est le livre préféré de Watanabe, le héro de "La balade de l'impossible". Un grand classique de la littérature américaine. Je vais voir ce que ça donne

papaver somniferum a écrit :Le plaisir de retrouver un roman que je suis en train de lire et que j'aime, le plaisir mêlé de déception quand je viens à finir un tel livre. J'adore.
Cette sensation de vide qui te saisit quand tu termines un livre passionnant...c'est tout à fait ça...parfois j'enchaîne illico avec le risque d'être déçu ou j'attends quelques jours dans une morne béatitude.
Merci pour les pistes littéraires, je les note dans ma liste.

cetace a écrit :Cette sensation de vide qui te saisit quand tu termines un livre passionnant...c'est tout à fait ça...parfois j'enchaîne illico avec le risque d'être déçu ou j'attends quelques jours dans une morne béatitude.
Merci pour les pistes littéraires, je les note dans ma liste.
Pareil pour moi, autant quand je lis un livre qui ne m' a pas plu, j' enchaîne aussitôt sur un autre. Autant quand c' était un bon bouquin j' ai peur que le suivant soit moins bon.
Dans les livres qui m' ont plus derniérement il y a "Verre Cassé" d' Alain Mabanckou, du même auteur "African Psycho" et "Memoires de Porc-épic". J' ai aussi bien aimé "Une éxecution ordinaire" de Marc Dugain.
papaver somniferum a écrit :Pour rendre la pareil aux Opiomanes qui postent dans ce topic et m'ont fait découvrir des livres, je vous conseille, si vous ne les avez pas lu, "Le maitre et Marguerite" de Boulgakov et "L'art de la joie" de Goliarda Sapienza. Deux chef d'uvres de ma bibliothèque personnelle.
Le Boulgakov je lai lu il y a fort longtemps et javais bien aimé - ça doit être un des premiers écrivains russes que jai du lire
Pour la petite anecdote, à l époque (je devais avoir 16/17 ans à tout casser) je lisais essentiellement des romans français et ricains. Jai attaqué les russes et le Bougalkov après avoir lu une interview de Mick Jagger ou il disait que Sympathy for the devil - une de mes chansons préférés chez les Stones - était directement inspiré du bouquin de Boulgakov ( Pilate, le diable, toussa toussa). Et je voulais voir ce qui avait pu tournebouler autant le Mick pour lui inspirer un chef d'oeuvre pareil...
Je viens de me prendre une belle grande claque livresque avec ça :
Je venais de re-lire "Les saisons de la nuit" quand est sorti ce roman. C'est une plume majeure que cet irlandais, qui nous emmène dans le New-York des années 70 avec un curé des bas-fonds, des ghettos, des putes et des tox', que l'on suit par le biais de son frère, le narrateur. Puissance de la relation fraternelle, incompréhensions mutuelles du "Comment vivre", avec en arrière-plan une société en chute libre, de la fin d'un âge d'or américain supplanté par une dérive totale des valeurs et codes. Le tout porté par une écriture limpide, des images plein les yeux, et une manière de nous faire partager la vie d'autrui de la plus belle des manières.
Un choc

Je viens de terminer "Les années perdues" de John Harvey, 5ème bouquin de la série du commissaire Charles Resnick.
Comme d'habitude, intrigue bien ficelée, on entre encore un peu plus dans le passé de notre chère flic pour en apprendre toujours un peu plus sur ses antécédents. Et on retrouve aussi avec plaisir tous les personnages qui gravitent en dehors et à l'intérieur du commissariat.
A propos de grande claque livresque...un style troublant et douloureux !
![[Image: Peace+1974.jpg]](http://bp1.blogger.com/_RratwXXr0mU/Rul8T90XXCI/AAAAAAAAAF8/Iq3T8zFOVvI/s320/Peace+1974.jpg)
Dis moi pas que c'est encore un polar en 10 tomes

Parce qu'il y a des chances que j'accroche comme pour Resnick
