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beepees a écrit :Pour les inconditionnels de J.Ellroy, du Dahlia Noir, voici un pavé monumental (580 pages lues en 3 jours) sur ce qui pourrait être une explication de ce fameux crime et aussi celui de la mère d'Ellroy... Passionnant!
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C'est un roman ou une enquête ?
Manolito a écrit :C'est un roman ou une enquête ?

Mieux que ça: l'auteur, ancien officier au LAPD, découvre des éléments à la mort de son père qui font de celui ci l'assassin probable du Dahlia Noir. C'est donc un roman d'investigation... J'ai d'ailleurs envoyé un mail à l'auteur à propos de son livre et pour quelques questions, il m'a gentiment répondu et annoncé qu'une suite était en préparation tant d'autres éléments étaient apparus après la parution de son livre aux US.
ça me cause bien ton truc , vais investir
zorglub a écrit :ça me cause bien ton truc , vais investir

Tu peux...
Merci
Moi je vais regarder à la bibliotheque pas trop de sous .....Par hasard t'aurais pas envoyé un mail à Ellroy pour savoir quand sortait la suite de American Death Trip ??Tongue
Manolito a écrit :Merci
Moi je vais regarder à la bibliotheque pas trop de sous .....Par hasard t'aurais pas envoyé un mail à Ellroy pour savoir quand sortait la suite de American Death Trip ??Tongue

Ah Ah... tu veux? Si je trouve son email je le fais, après tout je suis comme toi, j'attends... Son dernier, " destination morgue" je ne l'ai même pas acheté car c'était juste un recueil de nouvelles.
A se mettre sous la dents dès que possible :

[Image: 2267005867.08.LZZZZZZZ.jpg]
Yep, John Fante est un des plus grands écrivains que j'ai jamais lu. "Demande à la poussière" si tu as aimé celui-là est à lire aussi de toute urgence, comme tous ses livres en fait. ^^

Inspirateur du goût de l'écriture pour Chinaski-Bukowski entre autres...

:cowboy: Bandi-ni.
J'ai découvert Fante avec "mon chien stupide".
Je me mets ton livre sous la main pour une prochaine Vaudou Bowdown

Par contre, c'est plutot Kerouac qui m'a amené à Fante et non l'alcoolo de Bukowski Bye1

Le dernier que j'ai lu : "Les clochards célestes". Une initiation aux valeurs simples de la vie.

[Image: monchien.jpg] [Image: les_clochards_celestes.jpg]
Kerouac. Wub

Dans ta ligne de mire, Les souterrains, Les anges vagabonds. Ne loupes aucun des deux.

Enfin pour ceux qui veulent découvrir Kerouac pour presque rien, je pense que la nouvelle, "Le vagabond américain en voie de disparition", édition folio, est toujours disponible pour 2 euros seulement.

Toi être ami à moi maintenant, Paddy.Cool
Puisque les jeunes gens vont bientôt toucher leurs étrennes...Un conseil de lecture.

[Image: olive.jpg] Eduardo Mendoza

Il y avait longtemps que je n'avais pas ri à haute voix.
Depuis Dard peut-être!

"Choisir un psychopathe comme héros d'un roman est déjà en soi original, mais qu'il soit de surcroît le narrateur anonyme du récit, voilà qui étonne bien davantage. Si on ignore son identité, on ignore également les raisons qui ont causé son internement d'autant que la qualité de son écriture (vocabulaire riche voire précieux, complexité de la syntaxe, style grandiloquent) indique une culture non négligeable et une intelligence vive. C'est par ce regard "décalé" que nous sont donnés à connaître les événements mais aussi une description sans concession de l'Espagne des années 80. Un livre passionnant et amusant au ton résolument ironique."

C'est burlesque, drôlatique et économique collection de poche
Le Seuil - Points n°460-
Pour Paddy: j'ai lu avec interêt " Les compagnons de la grappe " de John Fante et j'ai tout de suite songé à Steinbeck et son "Tortilla flat".
[Image: arton56.jpg]

"Tortilla Flat est le premier roman qui a rendu célèbre Steinbeck, l’auteur des Raisins de la Colère. Il raconte ici l’histoire d’un groupe de paisanos, des marginaux habitants près de Monterey
Les Paisanos sont des métis : mi-mexicains, mi-indiens et mi-américains qui se sont installés sur les hauteurs de Monterey dans un bled nommé bizarrement Tortilla Flat. Les personnages sont très vrais, très purs et très innocents. Ils passent leurs journées et leurs soirées à trouver le sens philosophiques des potins du quartier.Leur deuxième grande occupation est d’obtenir par des moyens plus ou moins licites des gallons de vins à offrir aux amis (qui ne manqueront pas de partager). Dans cette ambiance de misère alcoolique, Steinbeck nous fait découvrir des héros très attachants et touchants, comme un contrepoids au rève américain. Ce roman est sans doute le plus comique de Steinbeck tant dans son style que dans les anecdotes racontées. Enfin comme toujours avec Steinbeck les critiques sont tendres et pleines d’amour pour ces marginaux pour qui la vie est bien plus importante que le travail. "

Dans la rubrique cinéma Boeuf pourrait nous parler de " Les Raisins de la colère " Magnifique adaptation de John Ford du Chef d'oeuvre de Steinbeck, à voir et à lire.;)
Puisque nous en sommes à la lecture, je ne peux que vous conseiller ce livre, que certains ont certainement lu:

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De la démocratie en amérique Tome II de Tocqueville.

C'est une véritable merveille. Outre le domaine politique auquel on adhère ou pas. C'est un homme visionnaire, qui décrit il y a un siècle et demi, tous les symptômes de notre démocratie actuelle, avec les problèmes de la religion, des institutions en place. De l'individualisme sectaire, au matérialisme des petites choses, en passant par le holisme, tout y est. Et nous n'avons plus qu'à rougir d'être devenus des hommes aussi prévisibles, presque 200 ans auparavant.
Avec une prose d'une richesse quasi incomparable, où les mots sont posés à leurs places exactes. Une maîtrise de la rhétorique sans pareille, et une objectivité parfois mise à mal par l'envie de l'être trop; Tocqueville est pour moi une véritable révélation littéraire. Car n'en déplaise aux amateurs du droit et de la philosophie, Tocqueville est avant tout un ECRIVAIN!
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Bon, c'est un peu à la mode mais moi ça m'a bien plût.
Pis ça
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C'est pas trop dur à lire, c'est écrit gros et ça me change des bouquins sur la peinture (bien qu'il y ait des liens discrets)
QUI A RAMENE DORUNTINE ?

Auteur : Ismaïl Kadaré
Type : Roman
Edition : Pocket


[Image: Inspis_2.JPG]




Entre roman et nouvelle, inspiré d'une légende albanaise, et traité à la manière d'un policier, hésitant entre thriller, intrigue policière et littérature fantastique, c'est encore un petit bijou que nous a écrit Ismaïl Kadaré.

Les plus cultivés y verront, paraît-t-il, des allusions à l'histoire politique et religieuse albanaise. Les autres, dont je fais partie, y trouveront simplement une pure merveille dans la lignée du " Horla " de Maupassant, de certaines nouvelles de Poe ou de Kafka. Pourtant Kadaré est bien de ce siècle, et si l'intrigue comme l'histoire sont sans âge (je n'ai même pas su déterminer à quelle époque l'action se passait, vraisemblablement au début du siècle ou actuellement dans une campagne reculée), l'auteur fait preuve du raisonnement scientifique propre à notre époque et en fait profiter son héros principal, un capitaine régional aux prises avec une énigme dérangeante.

La mère de Doruntine et huit de ses fils ne virent pas d'un bon ½il que la jeune fille se marie avec un étranger et parte aussi loin de son village natal. Si Constantin le plus jeune frère de la jeune fille n'avait pas promis de chercher Doruntine à chaque fois que la mère se languissait d'elle, il est certain que le mariage n'aurait pas eu lieu.
Trois ans plus tard, Doruntine est de retour dans son village, semant l'effroi dans la population. Elle prétend que Constantin est venu la chercher pour la ramener à sa mère... Seul problème : Constantin et ses huit frères sont morts à la guerre quelques semaines après les noces de leur s½ur, laissant la mère seule et personne pour honorer la Bessa (la promesse.)... Mais alors, qui a ramené Doruntine ?

Le jeune capitaine et le lecteur en sortiront ébranlés ; le premier de son enquête, le second de sa lecture.
Citation :[Image: arton56.jpg]

"Tortilla Flat est le premier roman qui a rendu célèbre Steinbeck, l’auteur des Raisins de la Colère. Il raconte ici l’histoire d’un groupe de paisanos, des marginaux habitants près de Monterey
Les Paisanos sont des métis : mi-mexicains, mi-indiens et mi-américains qui se sont installés sur les hauteurs de Monterey dans un bled nommé bizarrement Tortilla Flat. Les personnages sont très vrais, très purs et très innocents. Ils passent leurs journées et leurs soirées à trouver le sens philosophiques des potins du quartier.Leur deuxième grande occupation est d’obtenir par des moyens plus ou moins licites des gallons de vins à offrir aux amis (qui ne manqueront pas de partager). Dans cette ambiance de misère alcoolique, Steinbeck nous fait découvrir des héros très attachants et touchants, comme un contrepoids au rève américain. Ce roman est sans doute le plus comique de Steinbeck tant dans son style que dans les anecdotes racontées. Enfin comme toujours avec Steinbeck les critiques sont tendres et pleines d’amour pour ces marginaux pour qui la vie est bien plus importante que le travail. "

Dans la rubrique cinéma Boeuf pourrait nous parler de " Les Raisins de la colère " Magnifique adaptation de John Ford du Chef d'oeuvre de Steinbeck, à voir et à lire.;)



Steinbeck, "Des souris et des hommes". Clap
Bouricao a écrit :Steinbeck, "Des souris et des hommes". Clap
Ca pourrait être le titre d'un topic d'OpiOM consacré aux cliqueurs fous.:fou:
cetace a écrit :Ca pourrait être le titre d'un topic d'OpiOM consacré aux cliqueurs fous.:fou:
Clap
Avec en illustration...

[Image: souris0ue.png]
[Image: 2264034262.08.LZZZZZZZ.jpg]Un roman "coup de poing" qui débute comme un polar, avec un humour proche de la parodie, puis se développe en une exploration du mâle américain. Sur le ton inimitable qui est le sien, Norman Mailer nous livre quelques réflexions aussi personnelles que paradoxales sur le thème : en amour, qui sont les "vrais durs" ? En 1987, Norman Mailer a adapté et réalisé Les vrais durs ne dansent pas, avec Isabella Rossellini et Ryan O’Neal.
Je vous le recommande :y:

et aussi toujours dans mon cycle Mendoza...

[Image: 2020333066.08.LZZZZZZZ.jpg]Empruntant la formule policière, l'écrivain fait éclater la formule romanesque et promène à Barcelone une improbable histoire aux protagonistes hauts en couleurs et douleurs, tout cela avec une irrésistible drôlerie à la fois provoquée et provocante. -- Services Documentaires Multimédia
J'ai quand même préféré" Le labyrinthe aux olives"du même auteur mais celui-ci est à lire.
Dany a écrit :[Image: 2709624931.08.MZZZZZZZ.jpg]
Bon, c'est un peu à la mode mais moi ça m'a bien plût.
Pis ça

C'est pas trop dur à lire, c'est écrit gros et ça me change des bouquins sur la peinture (bien qu'il y ait des liens discrets)

Ouais! je te sens un peu réservé. Moi aussi, L'idée de base est bonne, mais je trouve son "traitement" un peu élémentaire, voire primaire ( en 4° techno Dan Brown)).34
Il semble avoir voulu faire plutôt un scenario de film; il y a réussi d'ailleurs.
Quoique, Tom Hanks, dans le rôle principal, il doit faire un peu vieillissant non?

J'ai rien contre les vieux, au contraire.