Usual a écrit :Shutter Island Dennis Lehane
ça c'est une rouquinerie multirécidiviste mais on pourrait le "quoter" tous les jours
Sinon, je me suis fait mon petit polar-thriller qui vient du nord lors de mes vacances
Fiche ici
j'ai loupé son premier roman, je vais y remédier. Et le 3ème sort d'ici la fin de l'année.
Tofinou a écrit :C'est étonnant car je vois plus dans ton travail des fiches de lecture que des "critiques".
Je m'attendais à trouver ton avis, une forme quelconque de notation. As-tu aimé ? Détesté ? :smoke1:
En tout cas, ni sortie en salle ni BD ne me feront plonger : le Shutter Island me fut bien trop précieux pour le voir tritouillé par un autre que Lehanne
PS : Tu ingurgites beaucoup d'ouvrages par semaine ? Combien en moyenne ? (je sens poindre ma honte...) :fou:
J'en fais pas mal d'autres où je m'autorise la subjectivité, mais là, c'était une présentation devant une 100aine de personneset mon avis ne les intéressait pas plus que ça. Je leur ai donné malgré tout, mais pas à l'écrit.
Mon métier n'est pas la littérature, mais la musique mais je travaille entouré de professionnels du livre. Ca facilite l'accès aux oeuvres. J'en lis environ 3 par semaine. Mes goûts et mes couleurs m'orientent pas mal dernièrement vers le roman policier qui a connu un succès important ces dernières années, mais je ne peux pas me limiter à ça.
Pour Shutter Island, je pense que tu fais une erreur en ne lisant pas l'adaptation de De Metter. C'est un chef d'oeuvre de la bande-dessinée, même si je n'aime pas le format Casterman / Rivage Noir
paddy a écrit :Sinon, je me suis fait mon petit polar-thriller qui vient du nord lors de mes vacances Fiche ici
j'ai loupé son premier roman, je vais y remédier. Et le 3ème sort d'ici la fin de l'année.
J'ai rapidement causé de
La Princesse de glace il y a deux pages : ayant lu comme toi le Prédicateur depuis, je le trouve meilleur et patienterai donc sereinement jusqu'à la sortie du
Tailleur de pierre :smoke1: C'est pas mauvais tout de même !
Tofinou a écrit :J'ai rapidement causé de La Princesse de glace il y a deux pages : ayant lu comme toi le Prédicateur depuis, je le trouve meilleur et patienterai donc sereinement jusqu'à la sortie du Tailleur de pierre :smoke1: C'est pas mauvais tout de même !
Sauf que d'après ce que j'ai compris, ces bouquins ont un lien (vague ?) entre eux et mettent en scène non pas le flic du prédicateur mais sa nana romancière ! (enceinte dans le prédicateur).
Donc j'aimerais bien comprendre les subtilités qui m'ont échappées en lisant quand même le premier volet
paddy a écrit :Sauf que d'après ce que j'ai compris, ces bouquins ont un lien (vague ?) entre eux et mettent en scène non pas le flic du prédicateur mais sa nana romancière ! (enceinte dans le prédicateur).
Donc j'aimerais bien comprendre les subtilités qui m'ont échappées en lisant quand même le premier volet
Le lien est franchement ténu mais le premier n'est pas à jeter pour autant. Juste que le second me paraît plus solide. Après c'est aussi une question d'atmosphère, de paysages, de goût quoi ;)
En revanche je déconseillerais de se goinfrer Millenium ET les Läckberg dans la foulée : un truc à détester le saumon ça !
My 2 cents pour indiquer que les bouquins dont j'avais parlé l'été dernier ont été traduits en français:
Par contre, c'est sûr que ça fait pas "intello"...
Pour ceux qui aiment la Fantasy, j'ai bien apprécié
Mistborn (en cours de traduction)
Et dans le genre "Fantastique", j'ai enfin lu Anansi Boys de Neil Gaiman: une merveille. Celui-ci a été traduit.
Usual a écrit :J'en fais pas mal d'autres où je m'autorise la subjectivité, mais là, c'était une présentation devant une 100aine de personnes et mon avis ne les intéressait pas plus que ça. Je leur ai donné malgré tout, mais pas à l'écrit.
Mon métier n'est pas la littérature, mais la musique mais je travaille entouré de professionnels du livre. Ca facilite l'accès aux oeuvres. J'en lis environ 3 par semaine. Mes goûts et mes couleurs m'orientent pas mal dernièrement vers le roman policier qui a connu un succès important ces dernières années, mais je ne peux pas me limiter à ça.
Pour Shutter Island, je pense que tu fais une erreur en ne lisant pas l'adaptation de De Metter. C'est un chef d'oeuvre de la bande-dessinée, même si je n'aime pas le format Casterman / Rivage Noir
Ah ouais quand même ! T'es Bernard Pivot en fait
Concernant, le polar, évidemment il y en a pléthore et de plus en plus, mais j'espère que tu as eu l'occasion de frayer du côté d'Amila (même si ce n'est pas récent loin s'en faut).
Et le
London Express de Peter Loughran !
Quant à ta BD, disons que le livre m'a fasciné ET que je préfère taper dans des oeuvres originales. :smoke1:
Kodiak a écrit :Déjà signalé en janvier
Tant que c'est du bon après tout ;)
Seul le silence est d'or, une pépite de polar... En plus c'est bien, même très bien écrit . Le titre anglais est magnifique "A quiet belief in Angels" ...
Je viens d'enchaîner deux livres en trois jours de
Gunnar Staalesen, un écrivain norvégien de polars particulièrement bien ficelés, j'en ai un troisième sous le coude...
et
Varg Veum, son héros déglingué de Bergen (je n'ai pas encore croisé Kalamata dans les deux premiers récits) est bien attachant...
Je recommande !
Le Loup dans la bergerie, je l'ai lu l'été dernier: excellent!!
Un vrai punching ball ce Varg Veum.
Usual a écrit :Sinon, le plus beau roman que j'ai eu le loisir de lire depuis très longtemps :
Allégorie d'une fin du monde apocalyptique, un homme avec un enfant qui marchent sur une route, vers le sud. Pourquoi ? Comment ? Qui sont-ils ? Où sont les autres ?
Philosophique à souhait, certains des personnes de mon entourage n'ont pas pu "physiquement" le terminer tellement il prend au corps.
Gamba a écrit :Des mois que je voulais le lire, jamais eu le temps. Je viens de le terminer, c'est en effet un roman absolument prodigieux. Il m'a tellement pris aux tripes que je l'ai lu d'une traite, me sentant parfois proche du malaise tellement c'est intense et rempli de noirceur.
Un vrai chef d'oeuvre!
Complètement la bourre mais ça ne mempêchera pas de pluzuner mes deux camarades.
Après lapocalypse - probablement aux USA, même si Mac Carthy ne donne pas trop dindices - un homme et son fils sempêchant mutuellement de mourir - poussent un chariot de supermarché vers la mer, luttant contre le froid, la faim, et quelques survivants supposés cannibales
.
Cest court, cest simple dans le style - voire sec comme un coup de trique par moment , mais ça touche à lessentiel.
Et cest surtout une splendide réflexion sur la paternité. Magnifique bouquin.:incline:
Après les pérégriniations dans le Paris du XIXe siècle, back to la fin du XXe, et la boxe. Sur
les conseils avisés de Mr. Grieves j'avais goûté à l'excellentissime recueil de nouvelles
La brûlure des cordes (dont est extrait "Million dollar baby"), et cette fois je reviens pour le roman du même auteur
Coup pour coup : formidable ! :echarpe-o
Mais quel tord boyaux (dans tous les sens du terme), que de coups reçus par le lecteur autant que les protagonistes ! Destins croisés, galères multiples dans un milieu qui s'en nourrit, rien ni personne n'est épargné mais quel souffle et quelle humanité
L'auteur, totalement baigné dans la boxe toute sa vie durant, et n'ayant produit que ces deux ouvrages (il décède à l'issu du roman), on retrouve des similitudes de l'un à l'autre. Aucune gêne pourtant et des moments inoubliables :smoke1:
Je viens de terminer...
Sans doute le meilleur des trois, une véritable découverte en ce qui me concerne.
Avec cette précision dans la narration, ce goût des images, cette qualité d'écriture qui ravissent le lecteur :
"Ces premiers jours d'été, exagérément chauds, ont quelque chose de spécial. La ville se remplit subitement de femmes enceintes. On pourrait croire qu'elles ont traversé tout l'hiver en se tenant courbées, dorlotant leur ventre qui grossit. Et tout à coup, quand l'été arrive, elles plaquent leurs paumes sur les reins, tournent le visage vers le soleil, étirent les muscles de leur dos, se vêtent de robes d'été amples et légères- et partent se dandiner en ville, leur énorme ventre en avant. L'été n'existe que par leur fertilité débordante. Sans celle-ci, il n'y aurait pas de mois de juin."
et plus loin pour décrire un réveil difficile suite à une soirée arrosée...
" La gueule de bois est un animal visqueux qui croît comme un champignon en vous. Le matin, au réveil, il est couché là, la gueule ouverte, et vous souffle son haleine fétide dans la bouche, en même temps qu'il agite sa queue écailleuse au plus profond de votre estomac. Votre gorge est encombrée, et vous savez pertinemment que l'animal va grossir et enfler de plus en plus, jusqu'à ce qu'il éclate dans le courant de l'après-midi, avant de rétrécir pour ne plus vous laisser qu'un goût faisandé sur le palais, et un voile de sable devant les yeux."
cetace a écrit :" La gueule de bois est un animal visqueux qui croît comme un champignon en vous. Le matin, au réveil, il est couché là, la gueule ouverte, et vous souffle son haleine fétide dans la bouche, en même temps qu'il agite sa queue écailleuse au plus profond de votre estomac. Votre gorge est encombrée, et vous savez pertinemment que l'animal va grossir et enfler de plus en plus, jusqu'à ce qu'il éclate dans le courant de l'après-midi, avant de rétrécir pour ne plus vous laisser qu'un goût faisandé sur le palais, et un voile de sable devant les yeux."
L'image est des plus vraies, joliment tournée