revenir13 a écrit :Tu lis devant ton écran,
tu lis sur une table,
tu lis au café,
tu lis au lit,
tu lis à la plage,
tu lis dans le métro, par dessus l'épaule de ton voisin,
Tu lis à l'envers sur le bureau de ton interlocuteur,
tu lis aux chiottes :545:
Tu lis des bon romans,
tu lis des daubes,
tu lis des grands textes,
tu lis ce que tu trouves,
tu lis ce que tu cherches,
tu lis parfois en pensant à autre chose :545: again !
tu lis parfois en comprenant autre chose
tu lis tellement que forcément économiquement si tout le monde lisait pareil et la même chose ce serait bien mieux.
Tu entends de la musique dans ton radio-réveil
Tu écoutes les informations en prenant ta douche
Tu subis la musique des portables des jeunes dans le tram
Tu as de la musique sur ton ordinateur de boulot
Tu en as aussi dans ton Ipod
Tu écoutes des tubes mielleux en faisant la queue dans ton supermarché
Tu en écoutes dans ta voiture
Tu mets un CD dans ta platine en rentrant chez toi
Etc ...
Citation :Henri Gobard avait créé la notion de gallo-ricains en 68 dans sa "Guerre culturelle"...
Celle-ci s'est plus propagée par d'autres médias tels que cinéma et musique la lecture résiste encore et c'est tant mieux !
Pour une seule et unique raison, c'est que la lecture n'était pas courtisée par les nouvelles technologies. C'est le cas aujourd'hui, et elle se retrouve autant en danger que la musique ou le cinéma.
Citation :à cet égard le monde numérique cher à Nicholas Negroponte n'a pas produit que des catastrophes : des sites comme http://www.ebooksgratuits.com/ ou http://abu.cnam.fr/BIB/index.html permettent de redécouvrir sans difficulté des titres que même certaines bibliothèques n'ont plus. 
Evidemment, il restera toujours des maquis de résistance. Mais bien que les statistiques de téléchargement ne soient pas ridicules, ça ne pèse pas lourd dans une industrie qui se veut le plus rapidement possible rentable.
J'ai vérifié par curiosité, j'ai tous les documents des stats de ton site dans mes rayonnages
Ca n'enlève pas la valeur inestimable des ouvrages épuisés ou qui ont mystérieusement disparu au fil des ans et que ce genre d'initiative peuvent faire revivre. Mais ça reste rarissime. C'est un peu comme l'excuse "bootlegs" ou vinyles non-réédités qu'on trouve sur des plateformes de téléchargement. La valeur d'un objet s'obtient aussi par sa rareté, le dupliquer le rendra accessible mais paradoxalement beaucoup moins intéressant "historiquement".
Citation :
Des communautés comme eBay également. Bien sûr il y a les bouquinistes, mais tout le monde a-t-il le privilège de vivre dans une grande ville ? :paysan:
Des bouquinistes, ça ne court pas les rues des villes aujourd'hui.
Citation :Au fond, cette offre numérique est paradoxalement une alternative au "tout culturel" à la CARREFOUR ou AUCHAN ! très bien illustrés ci dessous ! 
La révolution Nasper utilisait le même argument. Les industriels mettent le temps à prendre le virage, mais ils ont l'expérience Cinéma & Musique pour se lancer à plein dans la littérature numérique en marchant sur les petites initiatives d'offre culturelle "alternative".
Le buisness n'aime pas l'alternatif
Citation :Dans cette dernière partie tu éclaires une révolution majeure : les lecteurs prennent progressivement le pouvoir, car ils ont les infos à leur disposition : reste aux marchands d'être les plus malins : donc de proposer des compromis intelligents.
Dans le domaine musical par ex, entre un Amazon qui ne t'offre que des échantillons de 30 s et musicME qui te laisse écouter tout le morceau le consommateur fait son choix... 
Je ne vois pas en quoi les lecteurs prennent le pouvoir
Ils subissent les desideratas de ce qu'on leur montre et de qu'on leur dit de lire. Archive.org avait déjà commencé un gros travail de récupération de textes tombés dans le droit public, ça n'a pratiquement aucun impact sur les pratiques de lecture.
90% des lecteurs ne cherchent pas ce qu'ils vont lire, ils suivent le mouvement. C'est là le plus grand danger, et c'est exactement ce qui s'est passé au début des années 2000 pour la musique. Le seul atout du livre, c'est la difficulté de le transposer dans les technologies actuelles.
MusicMe ou Amazon, ce sera la même chose quand la rentabilité deviendra indispensable
