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Nil Sanyas a écrit :Oui enfin, les vendeurs de disques qui touchent plus que les auteurs eux-mêmes, mouais...

J'ai toujours trouvé leur utilité limité perso...

Ce ne sont que des intermédiaires qui gonflaient les prix de 30 %...

Certes, certains sont des passionnés et apportent une valeur ajoutée directe à leurs clients.

Les autres n'ont fait ça que pour le fric. Leur disparition va pas m'émouvoir plus que ça...

Et sur l'itunes store, quel pourcentage pour Apple?
Je ne connais pas les pourcentages (10 % ?), mais Apple fait sa thune sur les iPod principalement, pas iTunes.

Puis sur iTunes, tu trouves des millions de titres. Ton vendeur, je doute qu'il avait plus de 10 000 titres dans son magasin... (à Perpignan, t'imagines pas comme je galérais pour trouver quoi que ce soit, obligé à chaque fois de commander, heureusement, est arrivé la Fnac ensuite...).
Bon, bah déjà, ça fait plaisir de voir autant de réactions sur ce sujet Cool

Ce n'était pas une critique ouverte sur les lecteurs ou sur tel ou tel livre électronique. Je disais juste que ce n'est pas adapté (et je ne pense pas que ce soit adaptable) aux "gros" lecteurs.

On l'utilise à mon boulot pour les ouvrages techniques, scolaires voire pour certains mangas.

Un roman, c'est tout de même autre chose qu'une suite d'informations, ça implique beaucoup d'autres sensations.

Quand on voit les téléchargements illégaux les plus importants, on peut être rassuré quant à l'objet :

1. Kamasutra
2. Adobe Photoshop secrets
3. The complete idiot’s guide to amazing sex
4. The lost notebooks of Leonardo da Vinci
5. Solar house. A guide for the solar designer
6. Before pornography. Erotic writing in early modern England
7. Twilight (la série complète)
8. How to get anyone to say yes. The science of influence
9. Nude photography. The art and the craft
10. Fix it. How to do all those little repair jobs around the home
Source : Livres téléchargés via la plateforme Bittorent ( http://www.livreshebdo.fr/numerique/actu.../3403.aspx )

Nil Sanyas a écrit :Ui, même si je trouve que les deux cas sont bien différents. L'électronique dans les voitures empêchent surtout de bidouiller soi-même son véhicule en cas de panne, ici, pour le livre, déjà, je doute fort que l'électronique remplace totalement le marché, donc cela ne me semble déjà pas comparable :smoke1:

Bémol. Internet en lui-même a sabré une grosse partie de l'édition spécialisée. Qui vient encore chercher un livre de médecine quand il a Doctissimo ? Qui vient encore chercher des livres de photographies (pourtant, c'est souvent magnifiquement édité) quand il peut les voir sur Flickr ? Qui va s'attarder sur des recueils de poésie quand on peut faire une recherche sur "Poésie Verlaine Essentiel" ?

Les éditeurs spécialisés coulent, ferment et n'y peuvent rien. Tout comme les labels musicaux (même Frémeaux a failli disparaitre ...), les disquaires (il n'en subsiste que les plus acharnés qui peuvent se le permettre, et ils sont rares), on compte les fermetures de librairies, et on espère les ouvertures.

Et là, on touche à une partie importante : le conseil de professionnels. Internet est un amalgame énorme d'informations, à trier. Peu savent le faire correctement. Au final, entre le bouche à oreille mailistique et les campagnes de publicité (ou bourrage de crâne) des gros éditeurs, on se retouve avec une linéarité dans les choix de lecture :

1- «Les Hommes qui n'aimaient pas les femmes», de Stieg Larsson
2- «Titeuf. Le sens de la vie», de Zep
3- «Parce que je t'aime», de Guillaume Musso

4- «La Consolante», d'Anna Gavalda

5- «Toutes ces choses qu'on ne s'est pas dites», de Marc Levy
6- «Les Enfants de la liberté», de Marc Levy
7- «La Fille qui rêvait d'un bidon d'essence», de Stieg Larsson
8- «La Reine dans le palais des courants d'air», de Stieg Larsson
9- «Les Yeux jaunes des crocodiles», de Katherine Pancol

10- «Un lieu incertain», de Fred Varga
Source : ISPOS - Année 2008

Vous remarquerez que ce sont les ouvrages qui sont en tête de gondole de la FNAC qui sont les plus vendus. Produits marketés au maximum.

Jeroemba a écrit :Tutafé: on peut aussi comparer avec la musique. A partir du moment où le support a été numérisé, le piratage a été accéléré puis le téléchargement (légal ou non) est devenu la norme. Les magasins de disque ont disparu un à un, pour finir avec un marché de quelques grosses enseignes aux rayons pareils à une peau de chagrin.

Ce qu'on a perdu? Les pochettes tout d'abord, qui étaient des oeuvres à part entière. Le contact avec les vendeurs de disque passionnés. (http://www.newwavehooker.com/2009/05/ce-...isque.html )
Alors certes on a toujours le choix mais il devient de plus en plus cher...

Et réduit ... :)
Nil Sanyas a écrit :Je ne connais pas les pourcentages (10 % ?), mais Apple fait sa thune sur les iPod principalement, pas iTunes.

Puis sur iTunes, tu trouves des millions de titres. Ton vendeur, je doute qu'il avait plus de 10 000 titres dans son magasin... (à Perpignan, t'imagines pas comme je galérais pour trouver quoi que ce soit, obligé à chaque fois de commander, heureusement, est arrivé la Fnac ensuite...).

D'après ce que j'ai pu trouver, ce serait de l'ordre de 30% également (infos qui demandent à etre vérifiées et croisées: http://www.itespresso.fr/litunes-store-p...22605.html). 30% de commission et à-priori pas beaucoup plus de 3 personnes pour faire fonctionner le store français, contre plusieurs centaines de disquaires auparavant. C'est un peu con, non?
En même temps, les tarifs sont pas comparables tu en conviendras :Pixie (surtout pour un single)

Usual : pour moi, la photo, c'est comme les livres. Sur papier, ça n'a rien à voir avec l'écran. J'ai même envie de dire que c'est encore "pire" pour les photos, l'importance de la qualité et du touché est bien plus grande.
Nil Sanyas a écrit :En même temps, les tarifs sont pas comparables tu en conviendras :Pixie (surtout pour un single)

Usual : pour moi, la photo, c'est comme les livres. Sur papier, ça n'a rien à voir avec l'écran. J'ai même envie de dire que c'est encore "pire" pour les photos, l'importance de la qualité et du touché est bien plus grande.

Prêts de livres de voyage et de photographie sur un an : -20% avec cette remarque sensationnelle d'une lectrice "Quand on pourra zoomer sur les livres, hein" ... Désespérant :hum:
Les prêts suivent-ils les ventes ?

Moi j'aime bien les livres de photos, certains sont super beaux Love2

(la plupart sont pas donnés par contre Dry )
Nil Sanyas a écrit :Ui, même si je trouve que les deux cas sont bien différents. L'électronique dans les voitures empêchent surtout de bidouiller soi-même son véhicule en cas de panne, ici, pour le livre, déjà, je doute fort que l'électronique remplace totalement le marché, donc cela ne me semble déjà pas comparable :smoke1:
La comparaison aurait pu se faire dans d'autres domaines, l'électro-ménager par exemple, je me place plus sur le plan "philosophique", la robotisation à outrance phagocyte la créativité de l'être humain, mais c'est le propre de la société de consommation, j'avais vu récemment un reportage à la TV( avec Antoine de Maximy) dans un pays d'Amérique du Sud où un nouvel artisanat local inventif fleurissait sur la chape de pauvreté qui tentait de les submerger.
Avons-nous la même réactivité devant ce prêt à consommer dont on nous abreuve inlassablement ?
Nil Sanyas a écrit :Les prêts suivent-ils les ventes ?

Moi j'aime bien les livres de photos, certains sont super beaux Love2

(la plupart sont pas donnés par contre Dry )

Les prêts suivent en général les ventes, avec un décalage. Pour exemple, Millenium sort de plus en plus en bibliothèque alors que les ventes stagnent. Lorsqu'un auteur est mis en avant par sa maison d'édition dans des émissions radio ou télé (voire juste dans Télérama ...), il est immédiatement dans notre Top 10. Par contre, les auteurs qui font la couv' de Lire, ils ne trouvent pas beaucoup preneurs ...

L'avantage qu'on a, c'est qu'on connait nos lecteurs, sans généraliser, on peut rapidement deviner quel type d'ouvrage la personne va apprécier. Du coup, le conseil personnalisé marche à plein.

@Cétacé : On a la réactivité du bulot, rien ne sert de réfléchir, d'autres le font à notre place. Cool
cetace a écrit :La comparaison aurait pu se faire dans d'autres domaines, l'électro-ménager par exemple, je me place plus sur le plan "philosophique", la robotisation à outrance phagocyte la créativité de l'être humain, mais c'est le propre de la société de consommation, j'avais vu récemment un reportage à la TV( avec Antoine de Maximy) dans un pays d'Amérique du Sud où un nouvel artisanat local inventif fleurissait sur la chape de pauvreté qui tentait de les submerger.
Avons-nous la même réactivité devant ce prêt à consommer dont on nous abreuve inlassablement ?
oh l'électronique et les logiciels ça fait aussi bosser des gens, certains très bien sous tout rapport Whistling Et y'a aussi de la créativité là dedans...
Sinon faut regarder sur C+ les docs sur la récup dans les nouveaux explorateurs. L'autre jour sur Madagascar, c'était énorme
Usual a écrit :Bon, bah déjà, ça fait plaisir de voir autant de réactions sur ce sujet Cool

Ce n'était pas une critique ouverte sur les lecteurs ou sur tel ou tel livre électronique. Je disais juste que ce n'est pas adapté (et je ne pense pas que ce soit adaptable) aux "gros" lecteurs.

On l'utilise à mon boulot pour les ouvrages techniques, scolaires voire pour certains mangas.

Un roman, c'est tout de même autre chose qu'une suite d'informations, ça implique beaucoup d'autres sensations.

Tu lis devant ton écran,
tu lis sur une table,
tu lis au café,
tu lis au lit,
tu lis à la plage,
tu lis dans le métro, par dessus l'épaule de ton voisin,
Tu lis à l'envers sur le bureau de ton interlocuteur,
tu lis aux chiottes :545:

Tu lis des bon romans,
tu lis des daubes,
tu lis des grands textes,
tu lis ce que tu trouves,
tu lis ce que tu cherches,

tu lis parfois en pensant à autre chose :545: again !
tu lis parfois en comprenant autre chose

tu lis tellement que forcément économiquement si tout le monde lisait pareil et la même chose ce serait bien mieux.

Henri Gobard avait créé la notion de gallo-ricains en 68 dans sa "Guerre culturelle"...

Celle-ci s'est plus propagée par d'autres médias tels que cinéma et musique la lecture résiste encore et c'est tant mieux ! à cet égard le monde numérique cher à Nicholas Negroponte n'a pas produit que des catastrophes : des sites comme http://www.ebooksgratuits.com/ ou http://abu.cnam.fr/BIB/index.html permettent de redécouvrir sans difficulté des titres que même certaines bibliothèques n'ont plus. 59dp

Des communautés comme eBay également. Bien sûr il y a les bouquinistes, mais tout le monde a-t-il le privilège de vivre dans une grande ville ? :paysan:

Au fond, cette offre numérique est paradoxalement une alternative au "tout culturel" à la CARREFOUR ou AUCHAN ! très bien illustrés ci dessous ! Clap

Usual a écrit :Quand on voit les téléchargements illégaux les plus importants, on peut être rassuré quant à l'objet :

1. Kamasutra
2. Adobe Photoshop secrets
3. The complete idiot’s guide to amazing sex
4. The lost notebooks of Leonardo da Vinci
5. Solar house. A guide for the solar designer
6. Before pornography. Erotic writing in early modern England
7. Twilight (la série complète)
8. How to get anyone to say yes. The science of influence
9. Nude photography. The art and the craft
10. Fix it. How to do all those little repair jobs around the home
Source : Livres téléchargés via la plateforme Bittorent ( http://www.livreshebdo.fr/numerique/actu.../3403.aspx )

autre statistique qui ré-équilibre un peu Blink

Usual a écrit :Bémol. Internet en lui-même a sabré une grosse partie de l'édition spécialisée. Qui vient encore chercher un livre de médecine quand il a Doctissimo ? Qui vient encore chercher des livres de photographies (pourtant, c'est souvent magnifiquement édité) quand il peut les voir sur Flickr ? Qui va s'attarder sur des recueils de poésie quand on peut faire une recherche sur "Poésie Verlaine Essentiel" ?

Les éditeurs spécialisés coulent, ferment et n'y peuvent rien. Tout comme les labels musicaux (même Frémeaux a failli disparaitre ...), les disquaires (il n'en subsiste que les plus acharnés qui peuvent se le permettre, et ils sont rares), on compte les fermetures de librairies, et on espère les ouvertures.

Et là, on touche à une partie importante : le conseil de professionnels. Internet est un amalgame énorme d'informations, à trier. Peu savent le faire correctement. Au final, entre le bouche à oreille mailistique et les campagnes de publicité (ou bourrage de crâne) des gros éditeurs, on se retouve avec une linéarité dans les choix de lecture :

1- «Les Hommes qui n'aimaient pas les femmes», de Stieg Larsson
2- «Titeuf. Le sens de la vie», de Zep
3- «Parce que je t'aime», de Guillaume Musso

4- «La Consolante», d'Anna Gavalda

5- «Toutes ces choses qu'on ne s'est pas dites», de Marc Levy
6- «Les Enfants de la liberté», de Marc Levy
7- «La Fille qui rêvait d'un bidon d'essence», de Stieg Larsson
8- «La Reine dans le palais des courants d'air», de Stieg Larsson
9- «Les Yeux jaunes des crocodiles», de Katherine Pancol

10- «Un lieu incertain», de Fred Varga
Source : ISPOS - Année 2008

Vous remarquerez que ce sont les ouvrages qui sont en tête de gondole de la FNAC qui sont les plus vendus. Produits marketés au maximum.



Et réduit ... :)

Dans cette dernière partie tu éclaires une révolution majeure : les lecteurs prennent progressivement le pouvoir, car ils ont les infos à leur disposition : reste aux marchands d'être les plus malins : donc de proposer des compromis intelligents.
Dans le domaine musical par ex, entre un Amazon qui ne t'offre que des échantillons de 30 s et musicME qui te laisse écouter tout le morceau le consommateur fait son choix... Bowdown
revenir13 a écrit :Tu lis devant ton écran,
tu lis sur une table,
tu lis au café,
tu lis au lit,
tu lis à la plage,
tu lis dans le métro, par dessus l'épaule de ton voisin,
Tu lis à l'envers sur le bureau de ton interlocuteur,
tu lis aux chiottes :545:

Tu lis des bon romans,
tu lis des daubes,
tu lis des grands textes,
tu lis ce que tu trouves,
tu lis ce que tu cherches,

tu lis parfois en pensant à autre chose :545: again !
tu lis parfois en comprenant autre chose

tu lis tellement que forcément économiquement si tout le monde lisait pareil et la même chose ce serait bien mieux.

Tu entends de la musique dans ton radio-réveil
Tu écoutes les informations en prenant ta douche
Tu subis la musique des portables des jeunes dans le tram
Tu as de la musique sur ton ordinateur de boulot
Tu en as aussi dans ton Ipod
Tu écoutes des tubes mielleux en faisant la queue dans ton supermarché
Tu en écoutes dans ta voiture
Tu mets un CD dans ta platine en rentrant chez toi
Etc ...

Citation :Henri Gobard avait créé la notion de gallo-ricains en 68 dans sa "Guerre culturelle"...

Celle-ci s'est plus propagée par d'autres médias tels que cinéma et musique la lecture résiste encore et c'est tant mieux !

Pour une seule et unique raison, c'est que la lecture n'était pas courtisée par les nouvelles technologies. C'est le cas aujourd'hui, et elle se retrouve autant en danger que la musique ou le cinéma.

Citation :à cet égard le monde numérique cher à Nicholas Negroponte n'a pas produit que des catastrophes : des sites comme http://www.ebooksgratuits.com/ ou http://abu.cnam.fr/BIB/index.html permettent de redécouvrir sans difficulté des titres que même certaines bibliothèques n'ont plus. 59dp

Evidemment, il restera toujours des maquis de résistance. Mais bien que les statistiques de téléchargement ne soient pas ridicules, ça ne pèse pas lourd dans une industrie qui se veut le plus rapidement possible rentable.

J'ai vérifié par curiosité, j'ai tous les documents des stats de ton site dans mes rayonnages Sleep

Ca n'enlève pas la valeur inestimable des ouvrages épuisés ou qui ont mystérieusement disparu au fil des ans et que ce genre d'initiative peuvent faire revivre. Mais ça reste rarissime. C'est un peu comme l'excuse "bootlegs" ou vinyles non-réédités qu'on trouve sur des plateformes de téléchargement. La valeur d'un objet s'obtient aussi par sa rareté, le dupliquer le rendra accessible mais paradoxalement beaucoup moins intéressant "historiquement".

Citation :
Des communautés comme eBay également. Bien sûr il y a les bouquinistes, mais tout le monde a-t-il le privilège de vivre dans une grande ville ? :paysan:

Des bouquinistes, ça ne court pas les rues des villes aujourd'hui.

Citation :Au fond, cette offre numérique est paradoxalement une alternative au "tout culturel" à la CARREFOUR ou AUCHAN ! très bien illustrés ci dessous ! Clap

La révolution Nasper utilisait le même argument. Les industriels mettent le temps à prendre le virage, mais ils ont l'expérience Cinéma & Musique pour se lancer à plein dans la littérature numérique en marchant sur les petites initiatives d'offre culturelle "alternative".

Le buisness n'aime pas l'alternatif Happy

Citation :Dans cette dernière partie tu éclaires une révolution majeure : les lecteurs prennent progressivement le pouvoir, car ils ont les infos à leur disposition : reste aux marchands d'être les plus malins : donc de proposer des compromis intelligents.
Dans le domaine musical par ex, entre un Amazon qui ne t'offre que des échantillons de 30 s et musicME qui te laisse écouter tout le morceau le consommateur fait son choix... Bowdown

Je ne vois pas en quoi les lecteurs prennent le pouvoir Dry

Ils subissent les desideratas de ce qu'on leur montre et de qu'on leur dit de lire. Archive.org avait déjà commencé un gros travail de récupération de textes tombés dans le droit public, ça n'a pratiquement aucun impact sur les pratiques de lecture.

90% des lecteurs ne cherchent pas ce qu'ils vont lire, ils suivent le mouvement. C'est là le plus grand danger, et c'est exactement ce qui s'est passé au début des années 2000 pour la musique. Le seul atout du livre, c'est la difficulté de le transposer dans les technologies actuelles.

MusicMe ou Amazon, ce sera la même chose quand la rentabilité deviendra indispensable Sleep
La musique et le cinéma ne sont pas en danger. Ils doivent juste s'adapter. Les entrées en salles n'ont jamais été aussi fortes. Même chose pour les concerts. En gros, les gens sortent plus. C'est une si mauvaise chose ? Vghgbg (ok, le CD morfle, comme le DVD, mais ça, c'est qu'une petite partie du business... sauf pour les maisons de disque, très (trop) dépendante du CD).
Nil Sanyas a écrit :La musique et le cinéma ne sont pas en danger. Ils doivent juste s'adapter. Les entrées en salles n'ont jamais été aussi fortes. Même chose pour les concerts. En gros, les gens sortent plus. C'est une si mauvaise chose ? Vghgbg (ok, le CD morfle, comme le DVD, mais ça, c'est qu'une petite partie du business... sauf pour les maisons de disque, très (trop) dépendante du CD).

Pour la musique, la situation est quand même beaucoup plus contrastée. Si à terme il n'y a plus de maisons de disques, c'est la promotion des artistes qui en pâtira. Or, si les concerts font le plein, c'est parce qu'on connait les artistes grâce à la promotion qui a été faite...
Jeroemba a écrit :Pour la musique, la situation est quand même beaucoup plus contrastée. Si à terme il n'y a plus de maisons de disques, c'est la promotion des artistes qui en pâtira. Or, si les concerts font le plein, c'est parce qu'on connait les artistes grâce à la promotion qui a été faite...
Pas que, pas que, la promotion au niveau de la fréquence radiophonique et télévisuelle ne concerne qu'une infime partie de la production musicale.
Tout le reste se fait :
par le bouche à oreille
par internet (telechargement, streaming, blog et autre social)
par connaissance du produit
melannemesis a écrit :Tout le reste se fait :
par le bouche à oreille
et de main à oreille pour les polyphonies corses ![Image: drapeauc.gif]
:lol::lol::lol:

la paghjella y'a que ça de vrai parbleuClapClapClap
Usual a écrit :Je ne vois pas en quoi les lecteurs prennent le pouvoir Dry

90% des lecteurs ne cherchent pas ce qu'ils vont lire, ils suivent le mouvement. C'est là le plus grand danger, et c'est exactement ce qui s'est passé au début des années 2000 pour la musique.
Parce que c'était différent avant 2000? Tu veux qu'on parle des plus gros vendeurs de disques des années 80-90? Tu peux t'en prendre aux radios, à MTV ..etc... c'est une chose. Mais je ne vois pas le rapport avec l'arrivée d'internet et du mp3. Sleep

Alors qu'au contraire, ces dernières années, l'offre n'a jamais été aussi diversifiée pour l'amateur de musique lambda comme moi. Bye1

Et pour les livres c'est pareil, comme le montrent tes chiffres, les gens n'ont pas attendu le livre numérique pour acheter de la bouse... Sleep
Et les écrivains vont faire des concerts? Sleep
Remarque il y a bien Houellebecq...
Bave
Le lecteur ebook, je sais pas si ça fait lire, mais en tous cas, ça fait parler et parfois même écrire ! Spoton