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Quand ma gorge est encombrée et que l'animal grossi et enfle de plus en plus c'est généralement là que je lâche un gros renard

un topic avec beaucoup de vécu !

sinon, après deux années d'attente, j'ai craqué, pour le PRS 700


superbe bestiau, tactile, fluide, idéal pour lire les textes libres de droits, les grands classiques... un vrai bonheur !

Pinaise c'est cher ce truc

Hellborg a écrit :Pinaise c'est cher ce truc

2 packs europe et demi

Autant acheter les bouquins papier

Hellborg a écrit :Pinaise c'est cher ce truc

De quoi se payer au moins une cinquantaine de livres de poche...
Je comprends que l'outil puisse être intéressant pour des ouvrages techniques ou des textes courts sur lesquels on doit bosser mais pour des romans:

Lire un roman, ça doit rester quelque chose de sensuel: le grain du papier, l'odeur de l'encre et du papier, surtout après plusieurs années, celle de la colle, etc.
Rien de romantique dans un gadget en métal. Boycott.

revenir13 a écrit :un topic avec beaucoup de vécu !

sinon, après deux années d'attente, j'ai craqué, pour le PRS 700

superbe bestiau, tactile, fluide, idéal pour lire les textes libres de droits, les grands classiques... un vrai bonheur !

Nos yeux te remercient de tester ces outils qui ne sortent que pour expérimenter des Buisness Plan en rôdage avec des qualités médiocres

Le débat a lieu depuis plusieurs années dans le monde de la bibliothéconomie, et les rares expérimentations testées sont toutes des échecs.

A ça plusieurs raisons :
-le coût prohibitif d'un tel appareil. On pourrait arguer qu'un roman, c'est 20 euros. En bibliothèque, c'est gratuit pour la plupart. A part pour les collectionneurs, les achats de romans sont épisodiques. Là, on va assister au même phénomène que pour la musique,à savoir des téléchargements en masse, des lecteurs en diagonale, des disques durs plein à craquer d'oeuvres qui ne seront jamais consultés.
-Les limites techniques. La qualité d'affichage s'améliore mais restera toujours inférieure à une vision directe sur du papier.
-Le livre objet sacré. On oppose une gadgétisation à outrance d'un domaine qui ne l'a jamais connu. Lire est un plaisir, parce qu'on a un objet en main, qu'on peut le peser et le sous-peser, le laisser trainer sur la table basse du salon et le récupérer alors qu'on n'y pensait plus, la sensation tactile du papier étant toujours un plus. Face à ça, on a un gadget (j'insiste) qu'on utilisera comme une Game Boy, dans lequel on lira des bandes-dessinées vignettes par vignettes, ou dans lequel on commencera un ouvrage sans jamais le terminer, parce qu'on l'aura tout simplement oublié dans le dossier du fond de l'arborescence.

On en a acheté en bibliothèque. Testé par le personnel (pas toujours réticent d'ailleurs), puis par le public. Echec total, et pour certains définitif.

Usual a écrit :Lire est un plaisir, parce qu'on a un objet en main, qu'on peut le peser et le sous-peser, le laisser trainer sur la table basse du salon et le récupérer alors qu'on n'y pensait plus, la sensation tactile du papier étant toujours un plus.

:happy2: C'est tout à fait mon sentiment...et encore tu n'as pas évoqué le marque page, objet fétiche compagnon de lecture.

Hellborg a écrit :Pinaise c'est cher ce truc

Il l'a obtenu grâce aux gains du vainqueur du loto-école !

cetace a écrit ::happy2: C'est tout à fait mon sentiment...et encore tu n'as pas évoqué le marque page, objet fétiche compagnon de lecture.

Et ces gens qui marque la page en pliant un de ses coins

Blasphème!!!!!!

J'en été sûr ! grosse marade, camarades !
J'ai juste posté, non pas pour argumenter, après tout chacun "baise les textes" comme y veut, mais plutôt pour témoigner et éventuellement rectifier quelques idées reçues.

Le prix tout d'abord, je l'ai payé 201 € ! Ebay c'est pas fait pour les chiens
Le produit est cher, à ce prix là bien moins.

Tout dépend de l'utilisation. Et du volume...
Côté plaisir, polysensualité, etc. passées les 5 mn de prise en main la jouissance de la propreté de l'objet, sa ligne, sa finesse d'affichage, franchement : très plaisant.

Fatigue visuelle inexistante, des heures de lecture sans sur-éclairer, très confortable.

Et surtout, c'était le premier critère : pouvoir lire des gros pavés sans avoir "à porter" 600 g (ou plus pour les vielles éditions).

Et puis, l'un n'empêche pas l'autre, bibliothèques et libraires ne sont pas pour autant éliminées de l'acte de lire.

En conclusion, produit nomade ou produit pour gros lecteurs :happy2:

A votre service pour plus de précisions

Usual a écrit :[...] On oppose une gadgétisation à outrance d'un domaine qui ne l'a jamais connu. [...] est un plaisir, parce qu'on a un objet en main, qu'on peut le peser et le sous-peser, le laisser trainer sur la table basse du salon et le récupérer alors qu'on n'y pensait plus, la sensation tactile[...] étant toujours un plus. Face à ça, on a un gadget (j'insiste) qu'on utilisera comme une Game Boy,[...]

à bravo !

Usual a écrit :Nos yeux te remercient de tester ces outils qui ne sortent que pour expérimenter des Buisness Plan en rôdage avec des qualités médiocres

Le débat a lieu depuis plusieurs années dans le monde de la bibliothéconomie, et les rares expérimentations testées sont toutes des échecs.

A ça plusieurs raisons :
-le coût prohibitif d'un tel appareil. On pourrait arguer qu'un roman, c'est 20 euros. En bibliothèque, c'est gratuit pour la plupart. A part pour les collectionneurs, les achats de romans sont épisodiques. Là, on va assister au même phénomène que pour la musique,à savoir des téléchargements en masse, des lecteurs en diagonale, des disques durs plein à craquer d'oeuvres qui ne seront jamais consultés.
-Les limites techniques. La qualité d'affichage s'améliore mais restera toujours inférieure à une vision directe sur du papier.
-Le livre objet sacré. On oppose une gadgétisation à outrance d'un domaine qui ne l'a jamais connu. Lire est un plaisir, parce qu'on a un objet en main, qu'on peut le peser et le sous-peser, le laisser trainer sur la table basse du salon et le récupérer alors qu'on n'y pensait plus, la sensation tactile du papier étant toujours un plus. Face à ça, on a un gadget (j'insiste) qu'on utilisera comme une Game Boy, dans lequel on lira des bandes-dessinées vignettes par vignettes, ou dans lequel on commencera un ouvrage sans jamais le terminer, parce qu'on l'aura tout simplement oublié dans le dossier du fond de l'arborescence.

On en a acheté en bibliothèque. Testé par le personnel (pas toujours réticent d'ailleurs), puis par le public. Echec total, et pour certains définitif.

Ce serait marrant de compter le nombre de fois où ce débat a eu lieu ici même :happy2:
Sur le fond, je suis d'accord avec toi sur l'objet-livre mais sincèrement, tous les points que tu abordes sont discutables si considérés dans le temps, et même dans un futur proche (coût, limites techniques, etc.)

Quant à ton dernier point, et tu le sais mieux que moi, combien de fois a-t-on entendu le même argument pour les disques vinyles ? Même si je crois moi aussi au disque/livre comme objet d'art à part entière et à l'expérience quasiment intime qu'on développe avec lui (toucher, vue, odeur), je ne crois pas que cela empêchera le moins du monde le développement des eBooks, comme le MP3 et sa musique dématérialisée ont su émerger sans aucun problème.

Ceci dit, je ne crois pas que dans le cas du livre cela pose un vrai problème. Comme le dit Revenir, tout dépendra de l'utilisation que l'on veut en faire. A mes yeux, ebook et livre-papier ne sont pas incompatibles loin de là

Usual a écrit :Nos yeux te remercient de tester ces outils qui ne sortent que pour expérimenter des Buisness Plan en rôdage avec des qualités médiocres

Le débat a lieu depuis plusieurs années dans le monde de la bibliothéconomie, et les rares expérimentations testées sont toutes des échecs.

A ça plusieurs raisons :
-le coût prohibitif d'un tel appareil. On pourrait arguer qu'un roman, c'est 20 euros. En bibliothèque, c'est gratuit pour la plupart. A part pour les collectionneurs, les achats de romans sont épisodiques. Là, on va assister au même phénomène que pour la musique,à savoir des téléchargements en masse, des lecteurs en diagonale, des disques durs plein à craquer d'oeuvres qui ne seront jamais consultés.
-Les limites techniques. La qualité d'affichage s'améliore mais restera toujours inférieure à une vision directe sur du papier.
-Le livre objet sacré. On oppose une gadgétisation à outrance d'un domaine qui ne l'a jamais connu. Lire est un plaisir, parce qu'on a un objet en main, qu'on peut le peser et le sous-peser, le laisser trainer sur la table basse du salon et le récupérer alors qu'on n'y pensait plus, la sensation tactile du papier étant toujours un plus. Face à ça, on a un gadget (j'insiste) qu'on utilisera comme une Game Boy, dans lequel on lira des bandes-dessinées vignettes par vignettes, ou dans lequel on commencera un ouvrage sans jamais le terminer, parce qu'on l'aura tout simplement oublié dans le dossier du fond de l'arborescence.

On en a acheté en bibliothèque. Testé par le personnel (pas toujours réticent d'ailleurs), puis par le public. Echec total, et pour certains définitif.

L'aspect le plus intéressant de ce que tu dis est que tu as raison !
Cette tautologie pour adhérer à un constat : le "monde de la lecture", autrement dit une intelligentsia dont seule une faible partie fréquente réellement le texte, ne peut concevoir qu'il n'existe pas une mais une infinité de lectures. En effet ce n’est pas de lecture mais c'est de lecteurs qu'il faudrait parler… et là, crois-moi sur parole, les mesures statistiques sont effarantes (cette affirmation s'appuie sur plus de 20 000 personnes adultes (d'un CSP élevé) testées sur 10ans).

Alors, pour revenir aux Reader (Sony, Kindle ou Cybook), que cet objet ne soit pas adapté à la clientèle de masse en France, OK, c’est indéniable.
Mais cela n'en condamne pas pour autant le produit, si ce n'est son business plan, inexistant ou presque chez nous.

La comparaison avec la game boy est juste, voir comment le PRS 700 n'est pas (ou peu) sorti en France, alors qu'il éliminait 95% des erreurs du PRS 500 et 505... Sony avait compris qu'on ne va pas à l'encontre de certitudes culturelles. Voir comment la FNAC solde sans mentionner le n° du modèle ces vieux 505 solde d'une campagne désastreuse de ces derniers mois.

A voir le PRS 600 (hybride du 700) mais avec un écran plus petit : donc non conçu en priorité pour la lecture...

Je n'ai pas suivi les débats antérieurs, l'objet en lui même ne me transporte pas loin s'en faut, mais je voudrais juste signifier combien le tir de barrage que Revenir reçoit me choque alors qu'il a juste fait part d'une acquisition qui lui fait plaisir

On ne peut plus se réjouir et faire profiter les potos ? C'est quoi le 'blème là ?

Et puis crotte, moi il y a une question qui m'intéresse vraiment :

Revenir, peut-on sur ta machine masquer la pagination ? Parce que ce serait à mes yeux un élément très positif : quand on est dans un polar (au hasard...), et qu'on sent à la main qu'il ne reste que quelques pages, hé ben ça change tout ! Alors que si on n'avait plus se repère, je suis sûr que parfois ça renforcerait encore le plaisir

cetace a écrit ::happy2: C'est tout à fait mon sentiment...et encore tu n'as pas évoqué le marque page, objet fétiche compagnon de lecture.

La tranche de jambon[email]@d.boon[/email]

cetace a écrit :Il l'a obtenu grâce aux gains du vainqueur du loto-école !

intégralement reversée au diocèse :langue:

Xaviergravelaine a écrit :Et ces gens qui marque la page en pliant un de ses coins

Blasphème!!!!!!

Sur le PRS 700 tu tapes deux fois en haut et la page se corne !

Jeroemba a écrit :De quoi se payer au moins une cinquantaine de livres de poche...
Je comprends que l'outil puisse être intéressant pour des ouvrages techniques ou des textes courts sur lesquels on doit bosser mais pour des romans:

Lire un roman, ça doit rester quelque chose de sensuel: le grain du papier, l'odeur de l'encre et du papier, surtout après plusieurs années, celle de la colle, etc.
Rien de romantique dans un gadget en métal. Boycott.

Comment partager pas cette vision de Kulture imposée ?

Vos critiques sur le lecteur de livres électroniques sont logiques mais manquent de recul et d'analyse de fond (je m'explique).

Tout d'abord, en aucun cas je ne vois ça comme remplaçant total du livre. Je le vois comme un très bon complément (notamment pour les magazines et les journaux). C'est déjà une différence fondamentale.

Ensuite, critiquer les lecteurs de livres électroniques sur le plan technique me semble bizarre, plus encore quand on parle de "débats qui durent des années". Zêtes gentils, mais entre la Gameboy première version et la dernière PSP, vous voyez pas une différence ? Hey, la technologie, ça évolue !!!!!!! Les ebooks ne sont pas encore parfaits, mais 'tain, ils ont déjà fait un sacré bond depuis 5 ans, et d'ici 2014 (les cinq prochaines années), ça va faire mal !

Déjà, rien que l'année prochaine, de nouveaux produits vont sortir, et à mon avis, ils vont pas être minables :smoke1:

Perso, je suis pas prêt d'y passer, non seulement à cause du prix (y'a du mieux, mais c'est encore trop onéreux à mon goût), mais aussi en terme d'utilité... je lis beaucoup, mais surtout des articles en particulier, pas des livres et encore moins des magazines, point que je déplore d'ailleurs, mais j'ai pas le temps...

Par contre, une sorte de Tablette PC tactile où l'on peut de son lit aller sur Internet, voir des vidéos, des films, écouter sa musique, et évidemment, faire usage d'ebook, ça j'aimerai beaucoup

Bon, y'a Archos qui va lancer un truc bientôt, mais je ne sais pas si ce sera parfait (par contre, son prix sera bas). Et y'a aussi Apple peut-être bientôt...

Cela fait près de 10 ans que j'attends que ce punaise de marché des Tablet PC explose. Car d'ici à aujourd'hui, les défauts étaient nombreux (pire que pour l'ebook), avec des prix de malade pour des qualités franchement discutables. Mais là, grâce à l'explosion des smartphones tactiles, les prix s'écroulent. Avec une bonne connexion Wi-Fi, l'accéléromètre, des écrans multi-touch, et des systèmes d'exploitation "léger" (linux/android, iPhone OS, voire Windows 7), y'a aujourd'hui moyen de faire des petites bombes à des prix légers (pas 2000 euros comme à une époque...).

J'ai hâte

(je garderai et continuerai quand même à étoffer tous mes livres et ma collection de 1650 mangas hein :happy2: )

Tofinou a écrit :Et puis crotte, moi il y a une question qui m'intéresse vraiment :

Revenir, peut-on sur ta machine masquer la pagination ? Parce que ce serait à mes yeux un élément très positif : quand on est dans un polar (au hasard...), et qu'on sent à la main qu'il ne reste que quelques pages, hé ben ça change tout ! Alors que si on n'avait plus se repère, je suis sûr que parfois ça renforcerait encore le plaisir

la pagination est en bas, je ne sais pas si elle se squeeze... Mais si sur la fin tu veux qu'il en reste plus, tu passe en XXL et ça décuple le nombre de pages restantes !

Tofinou a écrit :Et puis crotte, moi il y a une question qui m'intéresse vraiment :

Revenir, peut-on sur ta machine masquer la pagination ? Parce que ce serait à mes yeux un élément très positif : quand on est dans un polar (au hasard...), et qu'on sent à la main qu'il ne reste que quelques pages, hé ben ça change tout ! Alors que si on n'avait plus se repère, je suis sûr que parfois ça renforcerait encore le plaisir

C'est une sacré bonne remarque, vrai que pour certains livres, la sensation serait assez incroyable

revenir13 a écrit :Comment partager pas cette vision de Kulture imposée ?

Moi pas comprendre :blondblush1: Tu voulais que je rajoute un "pour moi"?

Nil Sanyas a écrit :(...)

J'ai hâte

(je garderai et continuerai quand même à étoffer tous mes livres et ma collection de 1650 mangas hein :happy2: )

rien que sur cette partie : avec 6 bibliothèques externes fréquentées, un livre sur 15 parmi les lus d'acheté ensuite en moyenne, 5000 bouquins à la maison (5 bibliothèques quand même) le PRS me permet de m'enrichir de quelques centaines (soyons modeste au départ) de bouquins (A CONSERVER) sans pour autant rajouter encore et encore des étagères... et là c'est un argument de poids.

D'accord sur la partie parlant des améliorations, il y en a eu et de sacrées : celles liées à l'écran tactile étant majeures. Passer le doigt sur "la feuille" de verre pour tourner la page, respecte la gestuelle livresque...
et en plus efficace car pas besoin de salive !