Oc! a écrit :Oui, enfin à l'origine le communisme découle du marxisme...
Mais la notion de l'application des écrits de Marx par les bolchéviks étaient quelque peu...discutable...
Et on a plus vu la queue d'un marxiste...
Tout ca pour dire pour faire simple que le communisme n'a jamais été vraiment appliqué, au contraire du Bolchevisme...difficile donc le juger véritablement sur pièce...
Jamais ils n'ont pu, voulu, osé, servir le peuple...à partir de là trouvez moi tout les noms qui finissent en isme pour qualifier ce type de gouvernance, mais ce n'est en aucun cas du communisme.
Oc, j' espère que tu ne m'en voudras pas d'avoir raccourci ton post...
Je ne suis pas du tout d'accord avec ton analyse d'un marxisme dévoyé.
Le marxisme porte en lui même les prémices de se propre destruction. De quoi s'agit-il, à l'époque de la naissance de
l'ere pré-industrielle (n'oublions pas que Marx est mort en 1883), dans une société encore très rurale ? L' esclavage existe dans les pays modernes d'Europe, sans états d'âme, et en Russie on en est encore au temps des moujiks.
Il s'agit de la lutte des classes (exploiteur≠exploité), de la spoliation des classes possédantes, de nier la place de l'homme dans la société en ne l'appréciant que par sa valeur "travail": il parle aussi de l'hérédité des classes, dans le contexte du
capitalisme naissant de la deuxième poitié du XIX ème. Le communisme de Marx, c'est une société égalitaire mettant à bas salariat et capital (puisque l'un est interdépendant de l'autre). Le travailleur ne vaut que sa valeur de renouvellement, et le coût socialement nécessaire pour son remplacement !
Il prône le matérialisme et et aussi la disparition des frontières. Dès l'origine, le marxisme est donc impérialiste...
Même remis dans le contexte de l'époque, le marxisme est une hérésie contre le bon sens. Rien ne peut expliquer et encore moins justifier une telle dérive de la pensée.
C'est aussi la première version de Big Brother.
Une hérésie économique, mais aussi naturelle, parce que la nature a horreur du vide, ce qui explique en partie (et avec le goût du pouvoir et de ce qui va avec) le remplacement des "exploiteurs" par la nomenklatura !
Autre idée: le travailleur amène une plus-value au produit sur lequel il intervient. Il est donc en droit d'en demander le bénéfice...
La capitalisme serait un raisonnement à l'inverse, qui consiste à diminuer le coût du travail pour augmenter la plus value (Ford et ses usines de travail à la chaine par ex.), qui d'un coup ne sera régulé, comme on le verra plus tard, que par la loi de l'offre et la demande !
C'est là l'origine de la tromperie de millions de militants dans le monde, parce que ce type d'organisation n'est pas conforme aux lois naturelles et universellement répandues du comportement humain.
Comment imaginer que des travailleurs acceptent de ne valoir que leur valeur de remplacement, comment croire que certains ne tricheront pas dans l' accomplissement de leur tâche ?
En fait le marxisme est mort-né en ce qu'il prône l'égalitarisme à l' encontre de toute notion de justice, qui est une des aspirations les plus nobles du genre humain.
Alors que faudrait-il faire ?
Réguler le capitalisme qui intègre la notion de mérite, (même si elle n'en est pas le seul moteur), donc de justice. Sans celà on voit diminuer la capacité de production, à moins de faire comme les chinois qui traitent leurs ouvriers comme du bétail.
Deux obstacles: la spéculation (auto-financée et aussi financée par la rémunération du travail) et la mondialisation des échanges.
La nomenklatura est devenue économique et elle s'est emparée du pouvoir politique...
Elle fait quand même des concessions (conditions, durée et rémunération minimum du travail par ex). Mais le marché du travail est aussi soumis à la loi de l'offre et de la demande: plus le poste est difficile à pourvoir, plus la rémunération sera importante.
Et l'Etat est là (devrait être là ?) pour mettre de l'ordre. Une part importante des revenus (du travail, de la spéculation, de la rente etc) et de la consommation est prélevée pour assurer des services jugés socialement incontournables et essayer d'égaliser au mieux les chances devant la culture et l'enseignement, la santé, les problèmes de vieillesse lorsqu' on n'est plus productif etc.
Le vrai problème actuel est de savoir à combien mettre le montant des prélèvements sans décourager les producteurs et faire fuir les rentiers (je me souviens de Mitterand qui avait voulu taxer outrageusement les bateaux considérés de "luxe" et les avait fait tous quitter la côte d'azur pour se réfuguer en Italie), et de maitriser l'utilisation de ces masses monétaires, en combattant le gaspillage et la corruption.
(Désolé, je le referai plus...)
