Merci a Pixie pour les photos
Alors voila, il était une fois
le petit train bleu de
la cote bleue pour une randonnée bleue....tu métonnes. :D
Amis amoureux de la nature, treckeurs de tous poils ou simples randonneurs du dimanche. Voici une petite escapade réalisée le week end dernier dans les calanques marseillaises.
Nous connaissons quasiment tous, soit de renommées soit pour les avoir un jour faites, les calanques entre Marseille et Cassis.
Celle dont il est question aujourd’hui est carrément à l’opposée, sur la Cote Bleue exactement, entre la petite calanque de la Redonne et celle de Niolon. Deux petits ports enclavés ou en cet automne qui a des allures d’été indien il fait bon se la couler, recevoir famille ou amis, dans ces quelques maisons isolées sous les pins ou dans ces
« petits cabanons pas plus grand qu’un mouchoirs de poche comme dit la chanson, mais qui ont des allures de maisons de villégiature.
Deux petites calanques ou il y fait bon aller faire trempette dans une eau turquoise à 22° en ce mois d’ octobre 2004. (Je me souviens tout minot, d' être allé a la Redonne, dans un deuche familliale à 10 dedans....)
Le sentiers des douaniers ? puisque c’est de lui qu’il s’agit, doit avoir des petits frères partout en France. Ce genre de sentier était destinés a traquer les divers contrebandiers et ils fleurissent sur le littoral et en montagne. Qu’ils soient aménagés ou laissés en l’état originel c’est toujours un plaisir de les arpenter. Celui que j’ai eu le plaisir de parcourir, pas plus tard que dimanche dernier a été aménagé pour la balade. Quelques passages assez difficiles ont été équipés de mains courantes pour éviter la chute….pour les plus chanceux dans la grande bleue, pour les moins….sur la roche. Rassurez vous, ce sentier, qui bien qu’assez sportif avec ses nombreuses montées et descentes (et pour cause) est très agréable a arpenter pour des marcheurs bien chaussés qui devront crapahuter. Entre ciel et mer, pins et roches ocres ou blanches. Le sentier des douaniers et un véritable régal pour les yeux et aussi pour les narines, lorsque les fleurs et plantes méditerranéennes décident d’ouvrir leur pétales aux randonneurs pour peu que ceux-ci les respectent.
Si vous le voulez bien en route pour la balade. Suivons donc les traces de ces fameux douaniers.
Vous pouvez prendre
le petit train bleu en gare St Charles, a celle de St Barthélémy, St Louis les Aygalades ou l’Estaque, mais nous avons choisi de le prendre à Niolon. A 11h36 nous embarquons pour Ensues la Redonne.
Une petite demi heure plus tard nous voici en gare de la Redonne. Nous descendons la longue pente qui nous mène sur le port.
Pour la première étape, il s’agit de rejoindre la calanque de Méjan en passant par celles des Figuières, qui sont toutes deux d’une même beauté, en plus petit encore. Nous longeons le port de la Redonne pour passer a droite du petit terrain de pétanque et pour attraper une petite route extrêmement pentue. Arrivée en haut du hameau nous avons une vue imprenable sur la calanque de la Redonne, coté large.
Nous y rattrapons le sentier piétonnier. Sentier qui longe de superbes habitations sous les pins. Nous suivons au plus près la mer et y avons une vue extraordinaire.
Au bout d’un demi heure de marche a flanc de falaise nous arrivons par des escaliers de bois au Cap des Figuières.
Nous redescendons au creux de la calanque qu’il nous faut traverser. Le sentier du littoral est alors coupé car trop dangereux, nous sommes obligés de grimper des escaliers sur notre gauche, pour arriver dans un lotissement
« d’anges heureux. »
Nous suivons le balisage jaune et nous traversons le centre des Figuières que nous traversons pour arriver à Méjan.
Calanque et petit port ou le bleu se mèle a la blacheur des pierres de la digue etde l'ocre des falaises. C’est là ! à 13 heures que nous décidons de faire une halte pour se restaurer et prendre un bain dans une eau limpide comme de l’eau de roche et a température idéale 22°.
Une heure et demi plus tard nous repartons, non sans avoir dégusté un petit café sur la terrasse du
« Mange tout », ou il nous sera donné d’assister a une scène assez insolite:
Un motard équipé façon St Exupéry, tenue et casque de cuir qui a pour monture une vielle moto Peugeot couleur kaki, s’y reprend une fois, deux fois, trois fois, pour escalader la forte pente (environ 20%) et sortir de la calanque. Ses vaines tentatives avec sa moto poussive l’obligerons pour une dernière tentative a prendre 500 mètres d’élan. C’est sous des encouragements nourris (déclenchés par devinez qui ?) de l’assistance, qu’il lance sa moto plein gaz, prenant le virage a la corde et s’en va défier la pente. Arrivée au milieu de cette pente, la moto se remet a tousser et renonce une fois de plus, il s’évertue alors plus a ne pas la faire caler, saute a coté de sa monture en l’accompagnant ….a pieds, jusqu’au sommet en jouant de l’accélérateur. Une petit fait insolite qui n’a fait que rajouter au plaisir de ce dimanche.
Allez zou, on repart, nous prenons sur la gauche du petit port, en passant entre les filets de pèche, les flotteurs et un bateau accroché a une grue de mise a l’eau. Nous laissons une fois deplus le terrain de pétanque sur notre gauche et une maison style hollywoodien, avec nacelle monte charge extérieur, pour prendre le fameux sentier de douaniers ou sentier de l’Everine balisé de flèches noires.
Pour se rendre à Niolon il faudra environ deux heures, Nous gravissons les divers escaliers naturels ou aménagés, pont enjambant la voie ferrée, tunnels naturel
ou dans la roche, cirques, canions paysage magnifique:
Vous pouvez faire comme Téquila, vous baigner:
ou vous faire griller la peau, comme ces naturistes, pour lesquels je ne mets pas de photos en ligne, le paysage étant trop beau
pour vous le gacher avec ces peaux toutes plissées qui m'ai été donne de voir dimanche.
Faites bien attention de ne jamais emprunter la voie ferrée, d’une part, vous occulteriez des décors splendides et ensuite c’est extrêmement dangereux, qui plus est dans les tunnels ferrovières, dont un est long de presque un kilomètre et il n’y pas beaucoup de place pour vous plaquez contre les murs dans le cas de l’arrivée subite d’un train. Il serait très dommage en prenant ses "raccourcis" de ne pas avoir la vue sur l’île de l’Everine et son phare,
ainsi que sur la presqu’île du Moulon, tout comme vous occulteriez la calanque du Jonquier:
qui est une pure merveille. Vous arrivez enfin au cap Niolon en descendant dans un cirque, en passant par un tunnel dans lequel il n’est pas nécessaire d’être équipé d’une lampe torche:
vous passez sous le viaduc, remontez la colline et vous arrivez en gare de Niolon.
Voilà la balade est a présent terminée, j'espère qu'elle vous a plus.
Je n'ai pas pu m'empêcehr d'avoir une pensée pour ceux qui au péril de leur vie tente de préserver ces sites si extraordinaires.
Bonne balade, a vous.