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Version complète : Regards sur Marseille
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Pythéas a écrit :TDonc de Niolon à La Redonne (et même un peu plus loin, jusqu'à Gignac) en passant par Mejan, Figuieres, Pythéas a fait tous les rochers y compris et surtout celui des Anthenors! Autrefois, un coin à Loup, quand dés l'âge de 4 ans j'allais accompagner mon Provençal de Grand-Père avec sa bête à rames ( qui s'appelait Julia ) et son autre à moteur ( qui s'appelait Noémie )...
Parle de chez-moi s'il te plais!...Tu me fais un immense plaisir !

Là bas aussi vous avez des loups. Brrrr.....Wacko
Manolito a écrit :Là bas aussi vous avez des loups. Brrrr.....Wacko

Vi et on a même des panthères ;) Bye1
Le texte est prêt Pytheas, mais avec des photos que tu vas forcemment reconnaitre, ;) la balade sera plus belle.
Pour le moment je suis ennuyé pour héberger mes photos, j'ai du mal a créer une page perso Blush si quelqu'un peut m'aider en ce sens je lui suis reconnaissant. Cheers
Par ici
[email="pixie@opiom.net"]pixie@opiom.net[/email]
Merci a Pixie pour les photos
Alors voila, il était une fois le petit train bleu de la cote bleue pour une randonnée bleue....tu métonnes. :D

Amis amoureux de la nature, treckeurs de tous poils ou simples randonneurs du dimanche. Voici une petite escapade réalisée le week end dernier dans les calanques marseillaises.
Nous connaissons quasiment tous, soit de renommées soit pour les avoir un jour faites, les calanques entre Marseille et Cassis.
Celle dont il est question aujourd’hui est carrément à l’opposée, sur la Cote Bleue exactement, entre la petite calanque de la Redonne et celle de Niolon. Deux petits ports enclavés ou en cet automne qui a des allures d’été indien il fait bon se la couler, recevoir famille ou amis, dans ces quelques maisons isolées sous les pins ou dans ces « petits cabanons pas plus grand qu’un mouchoirs de poche comme dit la chanson, mais qui ont des allures de maisons de villégiature.
Deux petites calanques ou il y fait bon aller faire trempette dans une eau turquoise à 22° en ce mois d’ octobre 2004. (Je me souviens tout minot, d' être allé a la Redonne, dans un deuche familliale à 10 dedans....)
Le sentiers des douaniers ? puisque c’est de lui qu’il s’agit, doit avoir des petits frères partout en France. Ce genre de sentier était destinés a traquer les divers contrebandiers et ils fleurissent sur le littoral et en montagne. Qu’ils soient aménagés ou laissés en l’état originel c’est toujours un plaisir de les arpenter. Celui que j’ai eu le plaisir de parcourir, pas plus tard que dimanche dernier a été aménagé pour la balade. Quelques passages assez difficiles ont été équipés de mains courantes pour éviter la chute….pour les plus chanceux dans la grande bleue, pour les moins….sur la roche. Rassurez vous, ce sentier, qui bien qu’assez sportif avec ses nombreuses montées et descentes (et pour cause) est très agréable a arpenter pour des marcheurs bien chaussés qui devront crapahuter. Entre ciel et mer, pins et roches ocres ou blanches. Le sentier des douaniers et un véritable régal pour les yeux et aussi pour les narines, lorsque les fleurs et plantes méditerranéennes décident d’ouvrir leur pétales aux randonneurs pour peu que ceux-ci les respectent.
Si vous le voulez bien en route pour la balade. Suivons donc les traces de ces fameux douaniers.
Vous pouvez prendre le petit train bleu en gare St Charles, a celle de St Barthélémy, St Louis les Aygalades ou l’Estaque, mais nous avons choisi de le prendre à Niolon. A 11h36 nous embarquons pour Ensues la Redonne.
Une petite demi heure plus tard nous voici en gare de la Redonne. Nous descendons la longue pente qui nous mène sur le port.
Pour la première étape, il s’agit de rejoindre la calanque de Méjan en passant par celles des Figuières, qui sont toutes deux d’une même beauté, en plus petit encore. Nous longeons le port de la Redonne pour passer a droite du petit terrain de pétanque et pour attraper une petite route extrêmement pentue. Arrivée en haut du hameau nous avons une vue imprenable sur la calanque de la Redonne, coté large.
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Nous y rattrapons le sentier piétonnier. Sentier qui longe de superbes habitations sous les pins. Nous suivons au plus près la mer et y avons une vue extraordinaire.
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Au bout d’un demi heure de marche a flanc de falaise nous arrivons par des escaliers de bois au Cap des Figuières.
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Nous redescendons au creux de la calanque qu’il nous faut traverser. Le sentier du littoral est alors coupé car trop dangereux, nous sommes obligés de grimper des escaliers sur notre gauche, pour arriver dans un lotissement « d’anges heureux. »
Nous suivons le balisage jaune et nous traversons le centre des Figuières que nous traversons pour arriver à Méjan.
[Image: 1.jpg]
Calanque et petit port ou le bleu se mèle a la blacheur des pierres de la digue etde l'ocre des falaises. C’est là ! à 13 heures que nous décidons de faire une halte pour se restaurer et prendre un bain dans une eau limpide comme de l’eau de roche et a température idéale 22°.
Une heure et demi plus tard nous repartons, non sans avoir dégusté un petit café sur la terrasse du « Mange tout », ou il nous sera donné d’assister a une scène assez insolite:
Un motard équipé façon St Exupéry, tenue et casque de cuir qui a pour monture une vielle moto Peugeot couleur kaki, s’y reprend une fois, deux fois, trois fois, pour escalader la forte pente (environ 20%) et sortir de la calanque. Ses vaines tentatives avec sa moto poussive l’obligerons pour une dernière tentative a prendre 500 mètres d’élan. C’est sous des encouragements nourris (déclenchés par devinez qui ?) de l’assistance, qu’il lance sa moto plein gaz, prenant le virage a la corde et s’en va défier la pente. Arrivée au milieu de cette pente, la moto se remet a tousser et renonce une fois de plus, il s’évertue alors plus a ne pas la faire caler, saute a coté de sa monture en l’accompagnant ….a pieds, jusqu’au sommet en jouant de l’accélérateur. Une petit fait insolite qui n’a fait que rajouter au plaisir de ce dimanche.
Allez zou, on repart, nous prenons sur la gauche du petit port, en passant entre les filets de pèche, les flotteurs et un bateau accroché a une grue de mise a l’eau. Nous laissons une fois deplus le terrain de pétanque sur notre gauche et une maison style hollywoodien, avec nacelle monte charge extérieur, pour prendre le fameux sentier de douaniers ou sentier de l’Everine balisé de flèches noires.
[Image: 13.jpg]
Pour se rendre à Niolon il faudra environ deux heures, Nous gravissons les divers escaliers naturels ou aménagés, pont enjambant la voie ferrée, tunnels naturel [Image: 8.jpg]
ou dans la roche, cirques, canions paysage magnifique:
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Vous pouvez faire comme Téquila, vous baigner:
[Image: 4.jpg]
ou vous faire griller la peau, comme ces naturistes, pour lesquels je ne mets pas de photos en ligne, le paysage étant trop beau
[Image: 3.jpg]
pour vous le gacher avec ces peaux toutes plissées qui m'ai été donne de voir dimanche.

Faites bien attention de ne jamais emprunter la voie ferrée, d’une part, vous occulteriez des décors splendides et ensuite c’est extrêmement dangereux, qui plus est dans les tunnels ferrovières, dont un est long de presque un kilomètre et il n’y pas beaucoup de place pour vous plaquez contre les murs dans le cas de l’arrivée subite d’un train. Il serait très dommage en prenant ses "raccourcis" de ne pas avoir la vue sur l’île de l’Everine et son phare,
[Image: 11.jpg]
ainsi que sur la presqu’île du Moulon, tout comme vous occulteriez la calanque du Jonquier:
[Image: 9.jpg]
qui est une pure merveille. Vous arrivez enfin au cap Niolon en descendant dans un cirque, en passant par un tunnel dans lequel il n’est pas nécessaire d’être équipé d’une lampe torche:
[Image: 10.jpg]
vous passez sous le viaduc, remontez la colline et vous arrivez en gare de Niolon.
Voilà la balade est a présent terminée, j'espère qu'elle vous a plus.

Je n'ai pas pu m'empêcehr d'avoir une pensée pour ceux qui au péril de leur vie tente de préserver ces sites si extraordinaires.
[Image: 7.jpg]
Bonne balade, a vous.
Marseille et ses alentours me manquaient déjà, mais alors là je ressens un très très gros vide. Vivement que j'y retourne !!

Très belles photos !! Ca me rappelle quelques unes de mes ballades et quelques baignades sur la Côte bleue !!
La classe deep, merci mille fois :mf_farmer
Merci Deep, tu ne peux pas savoir combien ce mot est faible, par rapport à la joie que tu me procures, ça fait un bon moment que je lis et relis ton texte, j’ai envie de quoter chaque mots, tant ton périple me concerne, tu es sur mes terres, enfin celles qui furent les miennes et qui sont à tous, depuis cette pente de La Redonne que je dévalais tout enfant avec une bicyclette sans freins, sans roulements et aux roues pleines pour aller me fracasser sur la jetée du port ou la réserve (à poissons) du restaurant de la calanque, " petit !!! Tu va te tuer un jour !!! " était devenu mon deuxième nom…Jusqu’aux premiers patins volés aux jeunes filles en fleurs du bal du 14 juillet de Figuière ou de Méjean…Dieu que la vie était douce entre mes Grands-Parents, galériens de la vie mais qui possédaient le luxe de vivre dans cet écrin paradisiaque.
Pythéas a écrit :cet écrin paradisiaque.
c'est vraiment le terme qui convient. ;)
quand est ce qu'on organise une journée opiOMan sur ces magnifiques terres ? Wub

merci deep pour la ballade, tout simplement un pur bonheur Ok
;) tout le plaisir est pour moi.
Cheers
En lisant ce joli récit de Deep j'ai songé ( peut-être est-ce cette fracture de l'espace temps la vision archaîque du motocycliste ? ) à Blaise Cendrars dans " l'homme foudroyé " fuyant la froideur parisienne il rejoint en 1927 au hasard un petit coin à l' est de Marseille avec sa chienne Volga et tombe sur La Redonne, il logera a l'Escayrol et devant le sublime paysage ne sera plus que contemplatif.:tumblewee
Il y a de pittoresques descriptions concernant la vie familière des autochtones.
En plus Blaise était un adepte de la fumerie, alors...

A découvrir pour les amoureux du site collection de poche Folio.Pencil
cetace a écrit :En lisant ce joli récit de Deep j'ai songé ( peut-être est-ce cette fracture de l'espace temps la vision archaîque du motocycliste ? ) à Blaise Cendrars dans " l'homme foudroyé " fuyant la froideur parisienne il rejoint en 1927 au hasard un petit coin à l' est de Marseille avec sa chienne Volga et tombe sur La Redonne, il logera a l'Escayrol et devant le sublime paysage ne sera plus que contemplatif.:tumblewee
Il y a de pittoresques descriptions concernant la vie familière des autochtones.
En plus Blaise était un adepte de la fumerie, alors...

A découvrir pour les amoureux du site collection de poche Folio.Pencil
Excellente information...Je m'y jette!
;)
Billet Historique

A la suite d’un décret du gouvernement provisoire fixant la durée de la journée de travail à dix heures pour Paris et à onze heures pour la province, une émeute éclatat à Marseille. Le 22 juin 1848, excités par de dangereux meneurs, plusieurs centaines d’ouvriers, descendus des hauteurs de Saint-Charles, envahirent les quartiers du centre et improvisèrent des barricades.
Les soldats réussirent à emporter celles des rues de Rome, de la Palud, et de la deuxième Calade ; mais sur les places Castellane*, des oeufs et de la République, les insurgés se maintinrent.
Au cours Saint-Louis plusieurs officiers et soldats, les capitaines Robuste et de Vulliers, le général Ménard Saint-Martin sont tués ou blessés. La garde nationale demeure hésitante, la situation reste critique.
Le lendemain, 23 juin, les garnisons d’Avignon et d’Aix étant arrivées au secours des troupes de l’ordre, la bataille recommença. Elle fut acharnée. Les unes après les autres les barricades furent emportées. A la place Castellane la résistance fut désespérée, mais la victoire resta à l’armée, et tous ceux des insurgés qui furent pris les armes à la main furent conduits au Château d’If.



Barricade de la place aux Oeufs

[Image: chrono10.jpg]

261 d’entre eux obtinrent des ordonnances de non-lieu, et la Cour d’assises de la Drôme acquitta les autres prisonniers. On en condamna quelques-uns à des peines, qui variaient entre un an de prison et la déportation. La répression fut donc relativement douce, mais, si la bourgeoisie l’emportait encore, la République était compromise, car elle perdait ses meilleurs défenseurs; les ouvriers, désormais haineux et hostiles. Ainsi s’expliquent les progrès de l’opinion bonapartiste et la marche ascendante vers le pouvoir absolu du prétendant Louis-Napoléon Bonaparte, nommé président de la République par cinq millions et demi de voix (10 décembre 1848).


*En 1848 elle ne portait pas encore ce nom, de plus l'obélisque de cette place, a été transportée à Mazargue au début du XXéme siécle (1913) et remplacée par l'actuelle, fontaine Cantini, voilà donc l'obélisque de Mazargue à la place Castellane

[Image: castellane1.jpg]
Mazargue :mf_dribbl j'y suis né.
quel bonheur ce PYTHEAS :pouce:
deepbluebdr a écrit :[Image: 4.jpg]

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ce chien à tout à fait la trogne d'un bouffeur de savate:boxe: Clap
mdr Franky :lmfao: mouais enfin si je peux dire, m'a bouffé mes mules et mes lunettes de soleil, ce couillon. Crying
chauvet a écrit :quel bonheur ce PYTHEAS :pouce:
je me joins a ce compliment un vrai bonheur, la découverte de Marseille par Pythéas Applause
Après cette escapade buccolique ( Wub ), on en revient à nos tristes perpectives citadines pour la Rue de la République dont degun nous parlait l'autre jour.

A Marseille, la Rue de la République résiste aux financiers - Le Monde

On peut y lire les mêmes craintes que formulaient certains d'entre nous, et on peut y voir l'attitude habituelle de Gaudin, qui se fout royalement des habitants actuels Mad1