Rip.
A noter que c'était fini depuis un moment et que le proprio s'est barré en laissant le tout à moitié en ruine, avec notamment l'amiante que contenait sa bicoque à l'air libre.
Les voisins qui surplombent étaient ravis.
Ne reste plus qu'à mettre un coup de pelleteuse à "l'abri côtié" (oui "côtié", ne me demandez pas pourquoi), et hop.
Je ne sais pas pourquoi ils n'ont pas commencé par celui-là, qui doit bouffer facilement 1/3 de la plage des Phocéens.
En plus, c'est hors de prix et c'est très quelconque

L'abri côtié ? J'étais allé une fois avant le changement de propriétaires, c'était moyen moyen (restaurant de poisson). Là rien qu'au vu de la déco et de la carte (je ne l'ai pas vue depuis un moment, au début c'était beaucoup... des pâtes), tu as compris où tu mets les pieds. Donc je plussoie ton post.
Dédé il pouvait y avoir un côté "populaire", même si ce n'était pas donné pour des pizzas.
Bah dédé c'était un peu le folklore, tu venais en famille ou avec les amis le soir pour prendre le bain, en passant tu commandais ta pizza et tu attendais en barbotant que ton nom soit hurlé au micro pour aller la récupérer.
Ca faisait partie des trucs un peu unique qui faisait la spécificité de Marseille. J'avais amené des amies belges elle avait adoré le concept du crieur de pizza.
Tout ce qui est populaire et accessible à tous disparait peu à peu
La quatre fromages de Josiane !!
Ambiance sur la plage pour ceux qui ne connaissaient pas

Marseille devrait l'avoir chaque année d'office.
Je suis allé boire un coup dans le café-restaurant du musée Regards de Provence au J4. Le lieu est très joli, assez cosy, déco en bois et très belle vue sur le port de commerce et la rade nord. Le mucem de Ricciotti apparaitrait presque comme une verrue vu de là, qui cache la vue sur le Pharo et l'entrée du Vieux Port, m'enfin on ne le dira pas, Rudy est tellement une staaar.
Bon là ça avait dû être le coup de bourre le dimanche, ce n'était pas nickel. Les boissons sont servies à la canette. Les prix sont normaux. Concernant le resto il semble que tout soit à la carte, pas donné. Deux vieilles rombières botoxées se plaignaient de la qualité du dessert qu'elles avaient pris. Mais bon.
Le lieu vaut le coup. Je ne trouve pas de photo valable sur le web.
Le musée est sympa, tu l'as visité ?
Non je ne l'ai pas visité.
Je l'ai vu hier au large, un 4 mats. Il a l'air magnifique !!!
Sinon, au niveau de la digue du prophète, une espèce de plateforme avec grue. Je sais pas ce qu'ils foutent.
(23-04-2013, 15:22)Mazargues a écrit : [ -> ]La barge a même un petit nom : Attila.
Tiens , ça me fait penser à une ex.
(23-04-2013, 15:14)Mazargues a écrit : [ -> ]
Photo Hervé Raynaud
A part le Ponant, tous ces bateaux de croisières flanqués de voiles décoratives par dessus sont des grosses daubes.
Jamais un rafiot de ce genre n'a vraiment et uniquement navigué à la voile.
Qu'ils les mettent à la sortie du port pour faire genre et faire plaisir aux passagers sur fond de Vangelis pendant que les moteurs tournent à plein régime, oui. Le reste c'est que de la frime.
Bref j'aime pas.

Je l'ai mis pour la photo.
Le Phocéa a un Ponant dans chaque voile

Ui mais le phocéa était un punaise de vrai voilier de course.
...Et Toulonnais de surcroît!
Citation : Alain Colas
En 1976, le navigateur Alain Colas (recordman du tour du monde à la voile en solitaire de 1973 en 169 jours sur son Pen Duick IV « Manureva »), fait construire ce navire hors normes dessiné par l'architecte naval Michel Bigouin (créateur de Pen Duick IV et Pen Duick V) à l'Arsenal de Toulon. Il finance le tout via sa société Alain-Colas-Tahiti SA par une exceptionnelle capacité à solliciter des sponsors.
Le navire est construit dans l'enceinte de l'arsenal du Mourillon à Toulon3.
Bateau unique et révolutionnaire de 72 mètres de long, il est baptisé au départ Club Méditerranée, et comporte 1 000 m2 de voilure, 4 mâts de 30 mètres de haut. Il est doté d'équipements technologiques très avancés pour l'époque : décodeur météo, VHF et BLU, système de localisation par satellites SYLOSAT utilisant les 6 satellites de navigation américains TRANSIT (précision 100 à 200 m4). Ce bateau devant effectuer la Transat anglaise (transatlantique en solitaire) et le tour du monde en solitaire, il doit pouvoir être manœuvré par une seule personne : la manœuvre du bateau est entièrement assistée par un système piloté hydraulique.
Ce bateau à la pointe de la technologie d'alors est l'un des voiliers de course les plus grands et les plus rapides au monde, capable d'atteindre théoriquement une vitesse de pointe de 30 nœuds (soit 55 km/h).
Transat en solitaire 1976
Le 5 juin 1976, Alain Colas prend le départ de la cinquième Transat anglaise en solitaire, à Plymouth. Les jours suivants, cinq tempêtes se succèdent dans l'Atlantique nord, plusieurs bateaux coulent. Sur Club Méditerranée, elles provoquent la rupture des drisses, câbles tenant les voiles. Alain Colas décide une escale technique à Terre-Neuve, qui dure trente-six heures. Le 29 juin, il arrive à Newport à la seconde place, 7 heures et 28 minutes après Éric Tabarly.
En 1978, Alain Colas est porté disparu en mer le 16 novembre alors qu'il participe à la Route du Rhum sur son Pen Duick IV « Manureva ». Son épouse Teura Colas hérite alors de sa société et de ses bateaux laissés de nombreuses années à l'abandon à Tahiti.
Bernard Tapie
En 1982, l'homme d'affaires Bernard Tapie rachète Club Méditerranée et la société Alain-Colas-Tahiti SA de Teura Colas dont il fait une filiale de son groupe. Il rapatrie l'épave du bateau à Marseille depuis Tahiti où il le fait entièrement restaurer et transformer en yacht de luxe, tout en conservant son esprit sportif. Ainsi, seuls des matériaux légers sont utilisés pour aménager le Phocéa, qui reste très performant sous voile. Bernard Tapie veut faire du Phocéa le plus beau et le plus performant voilier du monde. La rénovation durera quatre ans, pour un coût de 68 millions de francs (10 millions d'euros). Le 23 mai 1987, à titre d'inauguration, il épouse Dominique Mialet-Damianos, d'origine grecque, à son bord en Grèce durant une cérémonie privée avec quelques amis, célébrée par un prêtre orthodoxe grec et effectue sa première croisière en Méditerranée à bord pour son voyage de noces.
En 1988, à sa deuxième tentative, Bernard Tapie bat le record de la traversée de l'Atlantique en monocoque avec ce bateau en juin5. Bernard Tapie est personnellement à bord pour la traversée en tant qu'armateur. Des passagers et une équipe de télévision sont invités à bord pour vivre cette traversée. Le navire est sous la responsabilité du commandant Jean-Luc Pinon, assisté de son second Pierre Gaillet et de deux barreurs chefs de quart, Frank Dambrin et François Prévot. C'est la première fois qu'un voilier monocoque traverse l'Atlantique à cette vitesse (4 jours de moins que le précédent record de Charly Barr qui datait de 1905). Ce record vaudra à Jean-Paul Jaud, qui réalisait les images de la traversée pour TF1, partenaire de la tentative diffusant tous les soirs des images de la traversée, un « coma tétanique », consistant à ne plus bouger de peur pendant plusieurs jours.[réf. nécessaire]
À la suite de sa mise en faillite de Bernard Tapie en 1996, le Phocéa est saisi par les liquidateurs judiciaires et revendu en 1997 pour 6 millions d'euros, prix en dessous de la valeur réelle du bateau, à Mouna Ayoub.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Phoc%C3%A9a_%28voilier%29
Le ponant reste un navire de croisière...mais capable de naviguer rien qu'à la voile (Je le sais, je l'ai barré

)
Veinard
M'enfin tu conviendras que la photo est jolie, et c'était l'objet de mon post

(23-04-2013, 16:24)Oc around ze clOc! a écrit : [ -> ]Le ponant reste un navire de croisière...mais capable de naviguer rien qu'à la voile (Je le sais, je l'ai barré
)
Bof...moi aussi !
![[Image: ponant.png]](http://img547.imageshack.us/img547/6199/ponant.png)