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Version complète : Milan - OM, ou comment ne pas suivre un fil conducteur lors de l'écriture d'un édital
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"Depuis la Révolution Française, se développe une vicieuse tendance crétinatrice qui tend a faire considérer par tout un chacun, que les génies [...] sont des être humains plus ou moins semblables en tout point du restant du commun des mortels. Ceci est faux. Et ceci est faux, pour moi qui suis, à notre époque, le génie à la spiritualité la plus vaste, un véritable génie moderne, ceci est encore plus faux pour les génies qui incarnèrent le sommet de la Renaissance, tel Raphaël génie quasi divin.[...] Telles sont les raisons uniques et prodigieuses , mais strictement véridiques qui font que tout ce qui va suivre, du début à la fin (et sans que j'y sois pour rien) sera génial d'une façon ininterrompue et inéluctable, rien que par le seul fait qu'il s'agit du Journal fidèle de votre fidèle et humble serviteur."



C’était la phrase d’introduction de mon journal intime, à une époque révolue où je ne savais pas encore ce qu’était la cyprine ou les poils pubiens. C’est évidemment de moi, bien que la légende tente de démontrer que c’est l’œuvre d’un obscur gratte-papier dont l’Histoire n’a pas daigné retenir le nom.

Puis, comme l’OM face à Madrid, je me suis rendu compte que l’envie n’est pas suffisante, il faut du talent et surtout du travail. Et à 14 ans on préfère aller voler des cerises dans le jardin du voisin que de s’imprégner de littérature. La suite logique est qu’un beau jour on se rend soudain compte qu’on préfère lire un vieux FHM aux toilettes plutôt que quelques pages d’Ellroy. Dure prise de conscience.

Il s’est passé la même chose avec l’OM. On grandit en étant supporter du plus grand club du monde, puis sans s’en rendre compte ce n’est plus qu’un club de D2. Et la prise de conscience c’est le nombre croissant de saisons vierges de titres. Certes, on vit dans l’espoir de jours meilleurs, mais à chaque fois qu’on est proche de toucher au but l’OM réussit à nous décevoir, à briser ce petit rêve qu’on avait en début de saison. Après la défaite contre Sochaux en 2006, tout le monde était abattu et il a fallu que le grand cétacé sorte de son portefeuille les photos de ses filles pour nous remonter le moral, effet immédiat pour s’accrocher un sourire pour les deux heures d’autoroute à venir et mettre de côté le pénalty de Ronnie Z. et la défilade de Ribéry.

Cette capacité à se sublimer, avant de s’effondrer comme une petite vieille à l’annonce de l’arrêt de la diffusion de la Chance aux Chansons, c’est exactement ce qui s’est passé contre Milan au match aller. L’OM domine, l’OM joue bien, mais l’OM perd.

La goleada contre Zürich peut nous sauver, on aborde les deux derniers matchs avec une différence de but positive. Il suffit de ramener 4 points lors de ces deux matchs pour survivre en cette Ligue des Champignons dont on est à jamais les premiers. Facile à dire, difficile à faire, dur d’y croire réellement. Mais si les cuicuis de la Mère Cass se bougent le maffre avec la même envie qu’en mai 93, l’OM pourra accéder aux huitièmes et ainsi se faire allègrement défoncer la rondelle par Chelsea avec en bonus la vision d’horreur ultime, Didier Drogba marquant au Vélodrome. De toute façon Pepe el Brujo, aka iMerle qui nous manque d’ailleurs, a marabouté le Real donc bon hein, normalement on s’en sortira.

Mais j’ai confiance, j’ai même appelé mon ficus Lucho Gonzalez. Si les joueurs vont à San Siro en espérant seulement faire un résultat ils vont se faire tordre, alors que si ils ont confiance en leurs capacités, un résultat positif sera envisageable. L’espoir seul n’est pas suffisant, et ça ne s’applique pas qu’au football. Un participant du forum aux goûts vestimentaires atroces parlait de l’importance d’avoir confiance en soi avant d’attaquer une fille. Si tu pars en ayant espoir de tremper ton membre, ou en craignant la veste, tu vas prendre un billet retour direction DTC, dans ton célibat.

C’est pourquoi les rares moments où l’opposé se produit, quand les planètes s’alignent et qu’on se retrouve dans la situation de la proie il ne faut jamais hésiter. Bon, forcément si elle n’est pas potable on va éviter et prétexter un rencard à la piscine, mais dans tous les autres cas il faut foncer. Surtout quand elle est scandaleusement attirante. Un remord est plus digérable qu’un regret. J’ai vite zappé mes remords d’être un jour entré dans une maison close, alors que j’aurais eu des regrets de ne jamais avoir sniffé une ligne sur le ventre d’une mexicaine aux seins refaits. Car bizarrement les regrets s’incrustent plus profondément.

J’étais en couple à ce moment, la miss en voyage à Madrid pour une conférence à la con sur les produits de beauté hors de prix que les riches ridées peuplant Marbella s’arracheront l’an prochain. Pas forcément un couple sérieux et avec une histoire forte, mais dans mon cas passer plus d’un mois avec la même fille est généralement une sorte d’exploit. J’approchais de mon record des 3 mois et demi et pourtant rien ne semblait annoncer la fin, je n’étais pas encore lassé.
J’avais rejoins mon petit groupe d’habituels fêtards dans un café-bar pijo de Puerto Banus. Déco tout en blanc, bar/cuisine au centre, une horde de jeunes filles fringuées comme des catins de palaces, les hommes en pantalon à pinces, chemise rentrée et petit pull noué sur les épaules. L’uniforme d’université d’été de l’UMP, avec le Pento et les pattes larges en prime. Je n’étais pas dans mon élément, je me sentais un peu mal à l’aise avec mon vieux jean et ma chemise noire délavée. Mais Porras avait insisté pour venir dans ce bar goûter les tapas, qui étaient selon son boss « exceptionnelles». Je ne voyais pas en quoi de la Pata Negra et du queso frito étaient exceptionnels en Espagne, mais le reste du groupe n’avait pas voulu m’écouter. Heureusement les prix atroces ont vite forcé tout le monde à changer d’air après la deuxième tournée de Moscatel. Hors de question de rentrer chez soi avant minuit, ce n'est pas quelque chose qui fait partie de la culture espagnole. Il fallait qu’on trouve un autre endroit pour faire la bringue, et en bon mercredi soir de mai il n’y avait que deux possibilités : soit le port et ses bars à touristes remplis de britons bourrés et de prostituées roumaines à 50€, soit un club en plein paseo maritimo qui accueille chaque semaine des groupes locaux. Angel étant plutôt contre dépenser plus de 7€ pour un demi Johnny Walker, on a pris une paire de taxis direction centre-ville.

Le taxi nous dépose devant l’entrée, il y a une queue de quatre kilomètres de long, je me dis qu’entrer va être pénible. Je viens dans ce bar plus de trois fois par semaine, on me connaît, je tente donc de tchatcher avec les vigiles pour gruger tout le monde et éviter de perdre une heure à fumer des clopes sans pouvoir les accompagner d’une bière. Bingo. L’ex de ma colloc’ nous fait passer pendant qu’une bande de petits cons qui attendent depuis des lustres juste devant l’entrée protestent.

Le bar est quasi blindé, je file difficilement aux toilettes acheter des clopes, le temps de revenir et de m’extirper de cet amas d’espagnols, la première tournée est déjà commandée. Je me contente d’une Heineken toute fraiche, la ventilation ne marchant qu’à moitié. Quand je me murge au rhum-cola j’ai des envies d’espace ou ne serait-ce que d’air frais, ce qui est difficilement conciliable avec quinze mètres carrés de piste de danse à plus de 30° dans lesquels il est impossible de tendre le bras sans éborgner quelqu’un. On se cale face à la scène en jouant des coudes et on dégage d’une table haute deux guiris. Le groupe qui joue ce soir est en plein revival de vieux tubes espagnols, je suis le seul du bar qui ne chante/gueule pas, je me contente de sauter en rythme pour ne pas paraître malpoli. La musique est bonne mais ne me parle pas, contrairement à l’ensemble des clients c’est la première fois que j’écoute chaque chanson. Chupi me donne le titre de chacune d’entre elles, je les marque dans mon téléphone histoire d’hadopiser le tout le lendemain et travailler ma culture paëlla.

Le groupe attaque des reprises internationales avec quelques morceaux de RHCP, Mendoza me propose de partir en chasse, je lui réponds quelque chose comme « vas te faire arracher les dents, je suis en couple » mais en bon wingman je lui indique du bout de ma cigarette un groupe d’une vingtaine d’années à ma droite, au comptoir. Elles sont plutôt attirantes et visiblement bourrées, notre cœur de cible habituel. Mendoza stoppe comme un chien d’arrêt et file engager la conversation. Je me concentre sur une reprise désastreuse de Otherside et sur mon fond de bière, la quatrième s’impatiente dans le frigo du bar. Je me dirige au comptoir et écarte délicatement par la taille une jolie petite brune qui me gêne le passage. On échange un sourire. Une fois la bière payée je m’allume une clope, et celle qui était quelques secondes auparavant un simple obstacle me taxe du feu. Comme des mouches devant un bel étron tout frais ses copines viennent en faire de même et je me transforme en distributeur de flamme. La petite brune me dit à l’oreille que je pourrais me faire un peu d’argent si je faisais payer.

« Ça ne serait pas très gentleman, non ? Et puis je suis contre la non-assistance à personnes en danger. »

-C’est la crise, qu’elle répond en éclatant de rire, tous les coups sont permis pour se faire un peu d’argent. Et puis la bière est chère.

Elle dit ça en agitant son fond de bouteille, il va de soit que j’harponne alors le barman pour un refill. On trinque, et en souriant elle dévoile un diamant à côté de son incisive gauche. Curieux, je décide d’en savoir plus, c’est la première fois que j’ai la chance de discuter avec quelqu’un en ayant un. On papote cinq minutes de sa dentition, puis elle me laisse pour filer al baño. D’un coin de l’œil je l’observe alors qu’elle s’engouffre dans la foule. Petit jean moulant retroussé à mi-mollet, t-shirt noir laissant le dos nu et talons noirs fins. Coup de coude de Caña qui me regarde d’un air de dire « Bien joué compadre ». Je hausse les épaules, et lui dit que je ne suis pas intéressé. Il retourne à son rhum-fanta citron semblant ne pas comprendre pourquoi.

Le groupe attaque les reprises des Stones, on s’y croirait presque sans l’accent andalou et la tête de banquier du chanteur. Après Start Me Up la brune revient vers ses amies. J’attrape ma bière, je cul-sec la fin, et avant d’avoir eu le temps de dire « haydjan est poilu » on me tend sa remplaçante. La petite brune. Comme ça on est quitte, qu’elle me dit. Je lui réponds que pour l’être elle devra m’allumer.

« J’y travaille, j’y travaille… »

J’éclate de rire, on trinque. Pendant tout Gimme Shelter elle me pose des questions sur mon job, l’ambiance du bar, ou si ce sont mes amis les quatre qui sautent comme des pucelles le feraient devant Zac Effron. Je lui dis qu’il en manque un cinquième, celui qui a sa langue dans la l’œsophage d’une de ses amies. Elle est à court de clopes, on partage une Camel. Au fur et à mesure de la conversation je me rends compte qu’on n’est pas seulement en train de faire connaissance. Me sentant chassé pour la première fois depuis longtemps je me colle un sourire idiot. Quand une jolie fille a la gentillesse de s’intéresser à vous il est malpoli de refuser. Au bout d’un moment elle remarque mon accent français. Pour lui épargner un cours de géographie cévenole je dis que je viens de Marseille. Elle était en vacances juste à côté l’an dernier, à Cannes. Je ne relève même pas.

« Tu sais, avant au collège j’étais plutôt bonne, en français. Mais j’ai tout perdu, je ne sais plus que… »

Et elle me sort l’attirail habituel, je m’appelle, j’ai tel âge, un-deux-trois, ouh làlà et autres subtils lyrics de Lady Marmelade.

« C’est parce que tu pratique peu, si tu prenais des cours ou parlait avec quelqu’un tu progresserais. »

-Les cours ne m’intéressent pas. Et je n’avais jamais rencontré quelqu’un avec qui pratiquer…

J’allume une clope sans lui en proposer une, j’ai le sentiment qu’on va dans une direction glissante. Je réponds de l’air le plus désintéressé possible qu’il n’est jamais trop tard pour commencer.

« Il est quatre heures du matin, ce n’est pas trop tard pour toi j’espère ? »

Elle me dit ça en collant son entre-jambe à ma cuisse, difficile de faire plus subtil. On vient d’arriver à l’instant décisif. Je suis plus tendu que Di Biagio avant de tirer son pénalty en 98. Sauf qu’il n’y a ni gloire ni honte en perspective, juste une demi-heure de levrette à l’arrière d’une Clio. Ou pas, elle a peut-être une Corsa. Etant encore vaguement lucide je me rends compte que ce n'est pas forcément une bonne idée de continuer dans ce petit jeu. Je liste mentalement toutes les raisons qui font que ce serait un désastre, j’imagine l’embarras dans lequel je serais en face de la miss dans deux jours à son retour de Madrid, j’essaie de trouver une jolie phrase de sortie classieuse à cette situation dangereuse mais si peu désagréable. Ça a dû probablement durer une demi-seconde, mais j’ai l’impression d’y avoir passé un quart d’heure. Après m’être enfin convaincu que ce serait une erreur terrible d'y tremper les doigts, je me tourne vers elle près à lui débiter un inhabituel monologue d'homme fidèle. Mais au lieu de réussir à planter mon regard dans le sien, l’alcool me fait trébucher les yeux directement dans le creux de son décolleté. Je bloque un peu devant cette vision des plus accueillantes, et réussis au prix d’un effort désespéré à relever la tête. Elle me regarde droit dans les yeux en se mordillant la lèvre inférieure. Je jurerai qu’elle est en train de s’approcher en se mettant sur la pointe des pieds si elle n’était pas déjà en talons hauts. Peut-être est-ce moi qui me baisse.

Le contact de son diamant me procure une miraculeuse prise de conscience et lève le voile lubrique de l’alcool. Je lui prends la taille et l’écarte doucement. Je réussi à lui dire enfin que je suis en couple, elle fait la moue et cherche dans la foule celle qui pourrait être sa rivale. Je lui dis qu’elle n’est pas là ce soir, elle m’agrippe les épaules et repart pour le second round. Entre deux assauts je lui dis ce que j’aurais dû dire depuis un bon moment, que je ne suis ni disponible, ni intéressé. Du moins pas ce soir. Elle s’écarte, visiblement peu ravie. Je lui sors une superbe phrase bateau, que ce n’est pas à cause d’elle, qu’en d’autres circonstances ça aurait terminé différemment, blablabla. Elle sourit du coin de la bouche et me tend une carte de visite, « Pour quand tu changeras d’avis… » Une bise sur la joue et elle fond dans la foule. Je retrouve mes esprits, me tourne vers Porras et lui fait signe qu’il est peut-être temps d’y aller. Lui et les autres ont l’air fracassés, ils me suivent sans broncher, même Mendoza et son suçon dans le cou. En attendant le taxi je fais promettre à cet aréopage de loques humaines de ne jamais parler de cette soirée à qui de droit, bien que je ne sois pas sûr que dans leur état ils aient calculé grand chose.


Pour la petite histoire, j’ai logiquement appelé la petite brune quelques semaines plus tard quand je me suis trouvé disponible, mais forcément c’était trop tard, elle commençait à sortir avec un gars. Mauvais timing qu’elle a dit…

Et on terminera sur cet echec, pour que cet edito ait un vrai rapport avec le match. Car il serait peut-être temps que l’OM montre enfin son vrai potentiel, un mauvais timing entrainerait des regrets en cette Ligue des Champions. Ca, c'est fait, d'un coup je viens de faire le lien entre l'introduction et la fin du texte et je peux enfin vous laisser tripatouiller en paix le topic du match où les plus footeux d’entre nous posteront des compos d’équipes et autre « NNNIIIIIAAAAANNNNNGGGGGGG !!!!!!! (+ 18 divers smileys bondissants)», le tout ayant un vrai rapport avec le foot, l’OM et la Champion’s League.


Fanbird, out.
Clap J'adore !

Citation :Fanbird, out.

Happy
Ce mec est un malade Clap
Si le match est au niveau de cet édito, on va en planter cinq aux milanais. Love2Love2Love2
Clap splendide .
Je viens de comprendre qui était le mec du forum stigmatisé pour ses goûts vestimentaires Fuck

Pour le diamant dentaire, ça m'a toujours laissé pensif. Ça fait à la fois vulgaire et sexy. Bref tout ce qui me plait Doctor
ClapClap

Le parallele est bien trouvé avec le match contre Milan tout le long j'ai cru que la poutre serai enfin là
Citation :« Il est quatre heures du matin, ce n’est pas trop tard pour toi j’espère ? »

Elle me dit ça en collant son entre-jambe à ma cuisse, difficile de faire plus subtil.
Semi-molle rien que d'y penser... c'est beau. Quel talent de conteur! Bounce
Love2

J'ai eu peur au début, je croyais que tu allais parler de foot... Vghgbg
Bowdown
punaise j'ai tout lu

j'espere qu'on va pas etre comme cette jeune fille, essayer de marquer et finir par se taper un Dida de feu:helpsmili
Celui-là, je vais me le garder au chaud pour demain matin :smoke1:
Encore un echec ... Bye2
Il est même pas cool ton édito ... jusqu'au bout j'y ai cru ... c't'arnaque !
Mais bon, finalement, c'est loin d'être un hors sujet ... compte tenu de ce qu'on vit avec l'OM depuis trop d'années ... Crying
Clap

Quand je lis ça je me dis vivement Milan sans Raymonde
la coupe derrière l'oreille,
siroter un Limoncello au goût d'aisselles épilées ou habiter sous le bras d'une transalpine consolante.
Cet édito, comment dire... dense comme une biographie de Claude Levi Strauss*, mais bien plus aérien ! Doctor

Un régal Clap

* [SIZE="1"]celle de Denis Bertholet est par ailleurs fort seyante ![/SIZE] :happy2:
Ce mec est devenu un véritable dépravé depuis que je lui ai montré les photos de mes filles...si j'avais su...il suffisait que je lui montre une photo de ma femme et, va savoir, il serait peut-être séminariste à cette heure...Doctor
Hahaha Clap Superbe Edito
Clap
Pas d'internet, mais Word fonctionne ! Mf_cupid
:lol:
Comme bird en fin de soirée, va falloir que l'OM reprenne les choses en main.
Clapbravo Fan bird!
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