Manolito a écrit :Des histoires avec des flics, c'est comme tout ya des cons comme des pas cons, des butés et des compréhensifs, des qui vont se faire des ptits bourges qu'écoutent la musique trop fort et des qui te braquent la torche dans la gueule à 4h du mat' sur un parking en te disant "ben elle est pas grosse la boulette, mais elle à bien servi...et ya pas eu que ça !" pasque tu tiens à peine debout et que t'as les yeux explosés et qui finissent en te disant "bon ben j'ai vu qu'il ya des duvets derriere, que le copain il habite en face, vous dormez avant de repartir. Bonne soirée messieurs"...La vie quoi...
Mais laissez moi mes vahinés 
Elles t'attendent Mano...
"J'aimerais tellement qu'il soit là pour me prendre dans ses bras..."
"-Papa noël, tu peux m'apporter un Mano s'il te plait, j'ai été très très sage cette année...
-Mais bien sur ma chérie, il sera là bientôt."
"Alors il faut prendre des forces"
"Se faire toute propre."
"Moi, je vais laver mon string..."
"...Et moi mes aisselles."
"Mais qu'est-ce qu'il fait bon sang?"
"Ah, Cà y est! Je le vois!... Hmmm. Qu'est-ce qu'il est beau!"
"Il faut lui apporter des fleurs... du poisson..."
"Cueillir quelques fruits... Oups! Je crois que je suis perdu ici toute seule"
"Et l'on va enfin pouvoir passer aux choses sérieuses..."
![[Image: ph2_164.jpg]](http://polynesiefrancaise.free.fr/images/ph2_164.jpg)
Pinaise, y'a de la place chez vous ? :mf_dribbl
:( Sorry, c'est parti en coroñes mes p'ti bricolages...
kdom93 a écrit :Au tribunal pour consommation de rap
Voici l'histoire édifiante des rapports ordinaires entre la police et les adolescents dans ce pays. L'action commence en juin dernier. Cinq garçons de troisième, âgés de 14 à 16 ans, heureux de la fin des cours, passent chez une amie boire un Coca et écouter de la musique. Les fenêtres sont ouvertes. Le son est sûrement * trop * fort. Aucun voisin ne se plaint, il est 16 heures et c'est le début de l'été. Mais le commissariat du IVe arrondissement de Paris ouvre sur le trottoir d'en face...
Cinq agents montent immédiatement au troisième, sonnent à la porte, entrent * puisqu'on leur ouvre *, déplacent livres et bibelots, éventrent les cigarettes, sans mandat de perquisition, et ne trouvent évidemment rien. Puis ils relèvent l'adresse et l'identité de nos six naïfs qui les donnent avec confiance. Ils partent alors, non sans avoir fait éteindre l'horrible musique. J'oubliais, c'était du rap français en vente plus que libre: le groupe 113.
L'incident est clos, croyez-vous. Nous l'avons cru aussi. Pas du tout. Un mois plus tard, nous recevons deux procès-verbaux roses, pour «tapage injurieux» et «tapage pouvant nuire à la santé de l'homme» (sic !) Fautes d'orthographe, erreurs de procédure : l'affaire semble si ridicule qu'elle ne nous inquiète guère. Erreur, une fois encore. A l'automne, arrivent chez les six jeunes les convocations au tribunal, portées par huissier (et la Justice est en manque de budget, paraît-il !).
Le 14 décembre, audience devant le juge de proximité. Les mineurs sont entendus un par un, à huis clos. Notre fils passe en premier. La juge lui refuse la relaxe, malgré le néant absolu du dossier (pas de plainte, au contraire un témoignage des voisins contestant le tapage), et accompagne sa décision d'un cours de morale. Même chose pour le deuxième. Puis elle relaxera les autres : décisions prises au petit bonheur la chance, qui accentuent l'incompréhension des six adolescents.
Mon fils Tibère, âgé de 14 ans, et son copain sont donc fichés comme délinquants et la menace d'une «récidive» pèsera sur eux pendant quatre ans. Pour avoir écouté du rap à 16 h 30 en été, sans plainte du voisinage, ils sont «connus des services de police» et ont été jugés et condamnés. Comme Tibère ne s'est toujours pas mis à Lorie, ni aux Choristes, on peut craindre qu'un incident ne se reproduise : il sera alors directement déféré devant le juge des mineurs. La future loi prévoyant que le procureur n'aura plus besoin d'être saisi pour ce type de délits, on peut penser que les condamnations pour écoute de rap vont pleuvoir.
La Bastille et ses bobos, un élève de 14 ans en seconde au lycée Voltaire : on est loin des cités, semble-t-il. Mais une police paranoïaque et une justice d'abattage, auxiliaire de police, ont partout la même «vertu» pédagogique : je connais au moins un enfant gâté de Paris qui sait aujourd'hui ce que savent de naissance ceux qui vivent de l'autre côté du périphérique (et qui en meurent parfois) : quand tu vois les flics, cours, mon frère, cours.
Anouk Grégroire et Yves Colombel
http://www.liberation.fr/page.php?Article=346463

impressionant!!
mais en meme temps bien flippant quand meme!
punaise mais que les policiers foutent rien, ça m'etonne pas plus que ça mais la justice? elle a vraiment pas autre chose à foutre???

Si on en vient à poster des courriers parus dans Libération...
desolé ca m'a fait marrer quand je l'ai lu,
le prochain je le mettrais dans "joke of the day" alors, ou alors je mettrais pas la source...
keyser a écrit :Si on en vient à poster des courriers parus dans Libération...
Libé, le Figaro, Papeete hebdo... Tout ça n'est qu'une question d'affinités


Quand le Bloc identitaire s'invite au Banquet de la solidarité...
Une soupe populaire pratiquant la discrimination suscite l'émoi à Nice
[SIZE=-2][/url] NICE (AFP) - Une soupe populaire avec du porc servie aux SDF de Nice par une association d'extrême droite provoque l'émoi du milieu caritatif local, qui dénonce une initiative "discriminatoire", tandis que les pouvoirs publics se disent pour l'instant impuissants.
Depuis trois semaines, chaque mercredi soir, devant l'église Lympia sur le port, une dizaine de militants de l'association Soulidarietà, proche du groupuscule nationaliste Bloc identitaire, distribue aux sans-abri une soupe incorporant du porc, excluant de fait ceux de confession musulmane ou juive.
"Nous tenons à incorporer du lard dans cette soupe populaire parce que nous vivons en France, pays dans lequel le cochon a toujours tenu une place prépondérante dans l'alimentation traditionnelle de ses habitants", explique un tract diffusé par l'association, qui a installé sa camionnette juste à côté d'une soupe diocésaine.
Pour le Dr Noël Ayrault, adjoint au maire de Nice chargé de la santé et de l'action humanitaire, la mairie est impuissante: "Ils ont des comportements discriminatoires et provocateurs mais on attend qu'il y ait une infraction", explique-t-il. Il reconnaît pourtant que l'association n'a pas déposé de demande d'autorisation administrative.
"J'ai dialogué avec eux pour leur dire qu'on doit aider toute personne indigente, quelle que soit sa race ou sa [url=http://fr.fc.yahoo.com/r/religion.html]religion", ajoute-t-il.
Pour Bruno Dubouloz, président d'Intersecours Nice, qui regroupe une quarantaine d'associations d'entraide, il s'agit là d'un tri xénophobe inacceptable.
"Comme il y a discrimination et que cela se passe sur un espace public, nous avons saisi l'Etat et la ville de Nice. Il leur appartient de réagir", a-t-il affirmé.
Mais, comme la mairie, la préfecture des Alpes-Maritimes dit ne rien pouvoir faire: "Aucune loi n'interdit de distribuer de l'aide alimentaire aux gens dans le besoin. Nous sommes conscients que la soupe exclut des malheureux pour leur religion. Mais tant qu'il n'y a pas d'obligation pour les SDF de la prendre ni de trouble à l'ordre public, nous ne pouvons pas intervenir", indique-t-on au cabinet du préfet.
"Nous sommes extrêmement vigilants", ajoute-t-on cependant. "Il y a des rondes régulières de la police. Au moindre trouble, nous interviendrions".
Chaque mercredi soir, un cordon de policiers sépare la camionnette de la "soupe au lard" de celles des autres organisations caritatives et de quelques manifestants de gauche situés sur la chaussée d'en face.
"Nous essayons de faire barrage en essayant de distribuer à tout le monde une soupe +universelle+. Les forces de l'ordre sont présentes, sinon ça dégénèrerait certainement", raconte Marilyne Trabucatti, directrice du Secours Populaire de Nice.
Les "identitaires" n'en sont pas à leur coup d'essai. La préfecture de Paris, sur demande du conseil municipal de la capitale, avait interdit en janvier une distribution de "soupe au lard", au motif que le Bloc identitaire ne disposait pas d'autorisation administrative.
Noël Ayrault affirme avoir proposé à la préfecture de porter plainte pour "incitation à la haine raciale" à partir du tract diffusé par l'association Soulidarietà.
Intitulé "Soupe du Port-Soupe au Porc", on peut notamment y lire que si les SDF européens ne vont plus dans les centres d'hébergement, c'est parce qu'ils y subissent "la haine, la violence et le raket (sic) des immigrés!".
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Douce france, cher pays de mon enfance...:(
Merci Kr1Deg1, effrayant mais ce qui me choque dans cette histoire c'est que sois disant il n'y a rien faire, que tant qu'ils n'ont pas fait de "fautes", ils ne sont pas répréhensibles alors qu'il existe un arsenal de lois contre la discrimination raciale à condition de bien vouloir se donner la peine de les utiliser contre ces pourris.
J'ai vu un reportage dans le vrai journal il y a quelques semaines sur le même sujet, sauf que c'était à Paris avec deux ex-membres du MNR...
:vod:
KodiaK a écrit :Merci Kr1Deg1, effrayant mais ce qui me choque dans cette histoire c'est que sois disant il n'y a rien faire, que tant qu'ils n'ont pas fait de "fautes", ils ne sont pas répréhensibles alors qu'il existe un arsenal de lois contre la discrimination raciale à condition de bien vouloir se donner la peine de les utiliser contre ces pourris.
Disons que ça ne froisse pas la municipalité plus que ça, à mon sens!! Cette pseudo solidarité répugnante a eu lieu dans d'autres régions, mais les autorités ont utilisé les moyens que tu cites, pas chez moi...Trois semaines que ça durent et rien n'a bougé

KodiaK a écrit :Merci Kr1Deg1, effrayant mais ce qui me choque dans cette histoire c'est que sois disant il n'y a rien faire, que tant qu'ils n'ont pas fait de "fautes", ils ne sont pas répréhensibles alors qu'il existe un arsenal de lois contre la discrimination raciale à condition de bien vouloir se donner la peine de les utiliser contre ces pourris.
J'aimerais bien connaitre l'arsenal juridique qui permet d'interdir la distribution de soupe au lard ? faut arreter de croire que l'on peut tout régler par la loi, il faut que chacun retrouve une éthique personnelle.
Il existe des lois pour lutter contre la discrimination et c'est de ces lois dont je parle, maintenant "il faut que chacun retrouve l'Ethique personnelle" cela veut dire quoi ?
Tu crois que ces fachos ont une éthique personnelle? Je ne crois pas.
Alors je fais confiance aux lois de mon pays pour que ces gens rentre dans le rang et qu'elles défendent les notions de solidarité, fraternité qui se font s'y rare maintenant.
Sinon, la chasse au Sarko est toujours ouverte je vous le rappelle, grand article dans Libé. Allez ça fait quelques postes que rien ne lui a été chié dans ses bottes, un petit effort

RAI96 a écrit :Sinon, la chasse au Sarko est toujours ouverte je vous le rappelle, grand article dans Libé. Allez ça fait quelques postes que rien ne lui a été chié dans ses bottes, un petit effort 
Sarko et cette soupe au lard ça n'a rien a voir.
Par contre y en a pas marre de me saloper mon île ? ...Pas marre de se foutre sur la gueule par claviers interposés...?
KodiaK a écrit :Il existe des lois pour lutter contre la discrimination et c'est de ces lois dont je parle, maintenant "il faut que chacun retrouve l'Ethique personnelle" cela veut dire quoi ?
Tu crois que ces fachos ont une éthique personnelle? Je ne crois pas.
Alors je fais confiance aux lois de mon pays pour que ces gens rentre dans le rang et qu'elles défendent les notions de solidarité, fraternité qui se font s'y rare maintenant.
Je ne suis pas juriste, MAIS le jour où la loi interdira de distribuer de la soupe au lard (quelles qu'en soient les raisons), on aura fait un grand pas dans une certaine forme de dictature... maintenant pensez ce que vous voulez.
A croire que c'est a la loi de tout gérer, on ne va nulle part. C'est ce que je crois Kodiac, maintenant je me trompe surement. J'ai l'habitude puisque je ne me retrouve quasiment jamais dans le grand courant de la pensée unique. Beaucoup de gens surement beaucoup plus intelligents que moi m'explique jour apres jours que je suis une bille. C'est surement vrai

RAI96 a écrit :Je ne suis pas juriste, MAIS le jour où la loi interdira de distribuer de la soupe au lard (quelles qu'en soient les raisons), on aura fait un grand pas dans une certaine forme de dictature... maintenant pensez ce que vous voulez.
A croire que c'est a la loi de tout gérer, on ne va nulle part. C'est ce que je crois Kodiac, maintenant je me trompe surement. J'ai l'habitude puisque je ne me retrouve quasiment jamais dans le grand courant de la pensée unique. Beaucoup de gens surement beaucoup plus intelligents que moi m'explique jour apres jours que je suis une bille. C'est surement vrai
http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/Sar...IMINATIONS
On ne peut probablement pas sanctionner quelqu'un qui distribue de la soupe, mais sûrement punir pour ce qui est écrit dans les tracts distribués. Comme tu peux le voir sur le lien, il existe pas mal d'angles d'attaque pour sanctionner voir dissoudre les associations qui agissent de la sorte.
Après comme le dit si bien Kr1deg1, il faut que quelqu'un se donne la peine de porter plainte et de se constituer partie civil, un maire, le procureur, une association, etc.