opiOM.net

(où il y sera traité d'âne bâté, de pantoufles métaphysiques, d'une partie de cartes, d'un bain de siège, du régime spécial des retraites à base d'avocat sans vinaigrette et enfin de la coupe au bol)

Le pope est russe
“La belle cité du Nord ne tire pas son nom de son fondateur le tsar Pierre Ier, contrairement à la perception courante, mais de l'apôtre Pierre” (phrase gracieusement prêtée pour un conte rendu par wiki) celui-là même qui est l'ancêtre de notre Pape sur la route de la foi. Le souverain poncif sur lequel est bâtée, si José, notre église de façon plus ou moins orthodoxe, reposerait donc sans fondement sur un malencontreux malentendu, dû (tiens, y'a de l'écho ?) à l'accent des émules du Pope : “Pierre qui Russe n'harasse pas mule”, ou comme disait Henry Troyat (point trône en faux : allez, que six, c'est assez sans comment taire faire son Chamoulot ?): “Quand Aliocha n'est pas là le sourd y danse”, et on y danse sur le pont d'Avignon, on y danse tous en rond ! Pour y tester la vélocité du pape sans vélodrame par une partie de kart, je préfère citer le René Char en thèse de l'épique assaut de la grotte des demoiselles, que simuler, iconoclaste, du pope art en tongs par l'accro bardé Bob dont lard s'y panse pilote : l'Ave César, des deux mains, le pique à sieste… Mais trèfles de billevesées ! “Si à quatre, sans coup férir, tu laisses Karpin sur le carreau, à moi tu me fends la babouche en cœur !” En tous cas à cinq, avec un mort, on en revient au bridge : “si par hasard, sur le pont des arts, tu croises le vent…” (Pffuit ! Et ça va durer encore longtemps? A dormir debout, t'avais qu'à pas sous les ponts t'y fier !)

Au nom de la rose
Mais le nom de la Rosse, euh, de la Russe, n'a pas toujours été ainsi : entropique avant d'être sanctifié, il se dégrade en cancer tôt dans Petrograd, puis rétrograde enfreint, moteur on tourne, à Leningrad !
Tout ça pour que nos chères chèvres, de capricieuses ne soient pas ridicules après un premier moment de solitude il y a deux ans, et puissent enfin relaver l'affront (commençaient à sentir le bouc) en se remettant dans le bon bain : en effet, après lavement des fonds, on se sent plus léger dans un bain de siège à St Petersbourg, qu'avant un bain de sang au siège de Leningrad (et pendant ce temps là les nanas à Moscou rient).
Mais de l'histoire, faut pas penser qu'à ses musées, il y a aussi “l'opération coup du balai Kirov”, l'opéra si on veut se qualifier, car en cas de défaite des deux héros, pas de quart t'y es !

Penser à faire tourner l'épitaphe
Las, pour en arriver enfin au dernier vert pré carré, le stade ultime Petrovskyi. À tourner autour du siège en pot pourri de musique de chambre, quand la magie de l'apéro opère ses faunes en saints d'un désespoir en mal d'horreur, là où après guerre et paix terre se bourre du sang trop pur de nos biquettes sans défense. Quand Pierre est le loup blanc mieux vaut jouer l'attaque pour léviter débandade de morue, cruelle déconvenue. Mon empire pour un vampire quand l'heure de la retraite sonnera ? Pas grave… Puisque t'en as encore sous le pied, comme la palette qu'a Doucet, que la paix dalle te procure, l'enfer étant pavé de bonnes intentions. Continues ton travail, ô, cheval ! Je graverai donc d'office cette espitaphette qui fit tourner l'esthète tel le caduque Jeannot l'a peint —entre science et fiction on peut même en déduire qu'Arsène l'eût peint— sur la tombe du cas Dick :
“Moi, Advocaat là où diable tu iras, je gerrai… ou bien on dit j'irai ?
Mais assez zoné là ! Sale à deux sans l'écho laisse stérile et baise taux.
Si sans vie n'est Gerets, en saucière bien aimée, d'éternels regrets je repose !”
(inspiré d'une certaine Homélie Notomb)
Pour un peu, deux fois, de battre son chœur s'est arrêté.
:mf_popean
Car après la super coupe au Bolshoi qu'ont brossée les russes, pas question d'être à point épicez tout ça l'est… Quand le jeu de mot tarde, il disjoncte avant qu'il ne monte au nez, se dérobe et défile en aiguille. Il faut l'obole d'une vraie Bénédiction en dernier au mage, car seule la calife est jolie !

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Questions pour un Champix [/SIZE]auxquelles vous n'allez pas échapper (fumeux, désolé !)
(ou la danse du balai sur fond de chaises musicales, le fakeur sonnant toujours deux fois…)

Au talent d'Achille d'Eric : l'OM une fois ! (droit dans ses buts)
CC : Adepte de la danseuse pour gravir les montagnes russes ?
EG : La barbe ! Pour rester dans le bain, autonome, faut savoir changer de baquet : dans la légende, il était une fois Marseille un port épique : qui s'y frotte s'y pique…
CC : Pourtant, dans les travées du Vel', certains capos chantent déjà “Eric, fais Noureev, hé”!
EG : Pourrait changer de me braquer, non ? Pour aviser juste, faut y régler sa mire à défaut d'avoir creusé le grand écart. Quand y'a pas de lézard chat vint, noir comme la suie et le chaos pixien. Donc tant que risques j'essuie, Eric gai reste… Et puis pour être au Zénith, faut certes aller au KIrov, mais surtout pas sans balai !
CC : Alors plutôt valse ou tectonik ?
EG : En bal lent, croyez-en mon expérience de technicien de surface, faut sans traîner, changer de rythme si le break est fait !

A Pape (et à ses saints) : l'homme de foi… (droit dans ses mules)
CC : En quête de rachat, comptez-vous sur ce match pour tâcher d'éclaircir les idées noires ?
PD : Un bon entretien ne sert pas à blanchir l'agent sale. Déjà que certains torchons rêvaient de nous ranger du côté des soviets, ils mériteraient un bon coup de balai, à l'ancienne, sous le tapis va s'en dire, tant les ronds sales enterrent l'élan. Je déclamerai juste “Mignonne, allons voir si la la Russe, qui ce matin était en Suisse…” paraphrasant ainsi de Ronsard si la rousse y est.

A l'Advocaat du siège (et à ses sœurs) : homme de peu deux fois en crise… (déchaussé au moine)
CC : Sous votre baguette magique, une plaidoirie à deux balles ?
DA : No comment ! Pour ma défense, je ne serai pas sur le banc des accusés : j'ai été interdit de siège à Leningrad…
CC : Pourtant, au journal belge Le Soir, vous avez avoué être candidat pour succéder à René Vandereycken à la tête des Diables rouges. Le choix des belges, question de goût ou de couleur ?
DA : De colère ! Déjà qu'Eric ne me fait pas de quartier avec l'Orange, pour pas me faire avoir, comme par chez nous on dit à bleu le rouge vaut vert ! Pour le rester à mon âge, faut déjà penser à préparer ma retraite de Russie…

:biker_h4h....:meuh



:incline:

Merci Antécris

... à vrai dire, pas trop compris la référence à Nana Mosconi, histoire de rester dans le grand bain peut-être ?

Rassurez-vous lorsqu'on s'adresse à lui en vrai, il s'exprime tout à fait normalement...:ange:
Là, on a dépassé le stade Oural...:lol:

Merci l'hermétique pour cet édito ...

Pas tout compris, mais c'est :40tf:
Merci Antecris

il est dingue cet édito, quel travail... Je sais même pas si en le relisant encore pendant 1/2heure (ce que je viens de faire) j'aurais la moitié des jeux de mot. J'en reviens toujours pas :choque:

Li fou un peu lui non mais ça fait maré comme dirait Cobl.

Un édito d'antecris, c'est justement un jeu de poupées russes. Il faut faire, défaire, refaire, redéfaire...
Il faut même penser à vérifier derrière voire sous l'écran si le sens d'un mot ne s'y est pas caché.
En tout cas, l'Antecris il se cache pas.

:y:

Haaaa depuis le temps que j'attendais un édito d'Antécris

Un bon mot d'Antecris, c'est comme le bleu de l'horizon : on s'y noie, on s'y perd, mais on s'y régale

ENORME édito, pour un match qui j'espère le sera tout autant

boeuf mode a écrit ::y:

Un ton en dessous du Couperet, mais zer interessant...Même si je préfère la serie Dortmunder

keyser a écrit : Un ton en dessous du Couperet, mais zer interessant...Même si je préfère la serie Dortmunder

Je suis fan aussi

Tiens, y a lui dont l'aventure pourrait tourner court.
Il ferait pas tache sur notre banc ...
Et en EDF, il sent le souffle chaud de Mossieur Djib sur sa fragile nuque, et ça lui plait pas du tout ....

Quelqu'un a la clé du cryptage?

keyser a écrit : Un ton en dessous du Couperet, mais zer interessant...Même si je préfère la serie Dortmunder

KodiaK a écrit :Je suis fan aussi

Mais en fait l'hanté christ est vraiment mon jumeau... même jour, même mois, même année, caïman même heure.
Sinon de Weslake, j'aime beaucoup aussi Adios Shéhérazade, l'histoire très drôle d'un écrivain de romans pornos ! :paysan:

antecris a écrit :Car après la super coupe au Bolshoi qu'ont brossée les russes, pas question d'être à point épicez tout ça l'est… Quand le jeu de mot tarde, il disjoncte avant qu'il ne monte au nez, se dérobe et défile en aiguille. Il faut l'obole d'une vraie Bénédiction en dernier au mage, car seule la calife est jolie !

Rien que dans ces 4 lignes c'est la folie; mais j'ai compris
Pour le reste je vais chercher Robert Langdon.
Merci antecris. la qualif sera belle 1-1 et puis c'est tout.
:D

iMerle a écrit : Merci Antécris

... à vrai dire, pas trop compris la référence à Nana Mosconi, histoire de rester dans le grand bain peut-être ?

Oups ! :322mr:Comme deux vieux glaçons qui fondent, “ce soir, nous irons danser, sans culoootte, sans pantalon”, Eric casa raille que j'ai confondu avec Nana Mouscouri… désolé, c'est ballot et le jeu de mot tombe à l'eau
(j'ai la méflanche qui moire):Beep

bon tu me rassures ...

ça va pour le premier, mais un édito c' est sérieux, une référence, je sais que tu ne commettras plus ce genre d' erreur !

Alors là mes enfants.. attendez-vous à apprendre quelques anecdotes aussi croustillantes que pertinentes avant d'aborder le match de jeudi.

Dans La Provence du jour, le journaliste Thierry Muratelle nous fait partager le voyage en avion des Olympiens en route vers St-Petersbourg.



- Au deuxième rang, sur le siège près du couloir, Eric Gerets s'est laissé tenté par un coussin.

- Il est revenu vers son siège, a posé sa tête sur l'oreiller et a certainement réfléchi à l'organisation pour la deuxième manche de son huitième de finale.

- Autant profiter de 3h10 de vol pour se détendre afin d'avoir les idées claires.
Mais point de révélations, ce n'est qu'aujourd'hui que le coach livrera le résultat de sa réflexion.

- Hier, l'OM est arrivé à Saint-Pétersbourg au terme d'une journée débutée de façon ordinaire.

- Au bout du compte, décollage à 14h35 au lieu de 13h30. Ainsi coule la vie d'un déplacement européen.

- Stéphane Saliu, l'intendant, avait pensé à tout. Les formulaires ont été remplis pendant le vol afin de ne pas perdre de temps à la douane.

- Dehors, la température est clémente : 4º. "Ce doit être déjà l'été", s'amuse Alain Soultanian, le kiné.


- Sur le tarmac, Dominique Cuperly observe les joueurs : "Ziani est en manches courtes, il veut être malade ? Ah, Bonnart a un col roulé. J'espère qu'il a sa parka dans le sac."

- Pendant la vérification des passeports, une caméra russe est scotchée sur une baie vitrée attenante. Le journaliste local s'agite. Les joueurs sont de l'autre côté et il ne peut filmer comme il l'entend.

- Le hall où la délégation arrive ressemble à un petit salon où sont installés deux tapis roulants. Le personnel y jette les bagages sans ménagement.

- L'OM est accueilli par un petit feu d'artifice, déclenché par deux gamins cachés derrière une voiture. La scène amuse. La police ne bronche pas.

- Josip Skoblar est retenu à la douane : "Ils n'ont pas voulu me laisse passer car je suis Croate, dit l'Aigle des Dalmates une fois libéré. J'ai portant un visa légal. Ce doit être un malentendu." Ou une façon toute particulière de souhaiter la bienvenue. Le match retour a déjà commencé. Dès l'aéroport.






:blondblush1:

Quand investigation rime avec avion