Bombardier a écrit :Et dans cette affaire les français ont agis comme...des français en prenant de haut les autorités espagnoles, avec un sentiment de supériorité ,en leur expliquant ce qu'elle devaient faire. En laissant sous-entendre que la police espagnole est brutale et incompétente, que la justice espagnole est indigne d'un pays démocratique etc...On a créé une situation où les espagnols se sont raidis, ont voulu affirmer leur autorité et se sont enfermés dans une forme de nationalisme qui a conduit à la décision judiciaire que l'on connait, on a obligé les autorités espagnoles à prendre la défense de leur police et de leur justice, ce qui est tout à fait normale, et au final, on en a fait une affaire politique. On a mis la justice espagnole dans une situation où elle ne pouvait pas prendre une autre décision que celle-là.
Si je te comprends bien, les français ont agi comme...des français en prenant de haut les autorités espagnoles, avec un sentiment de supériorité
Et la justice espagnole nous a donc donné raison en montrant qu'elle était indigne d'un pays démocratique.
Finalement on avait donc raison.
Bombardier a écrit :LE bouquet a été de choisir maître Collard pour défendre Santos, là encore on a privilégié l'aspect médiatique à l'aspect juridique, cet avocat étant bien plus à l'aise devant les caméras que devant des juges. JE pense que l'intérêt de Santos aurait été de prendre un avocat plus discret et parlant couramment espagnol.
Depuis son deuxième jour d'incarcération, l'avocat de Santos se nomme Me Erlantz Ibarrondo-Merino et il est espagnol.
Collard n'est apparu qu'après le 41ème jour d'incarcération à l'appel de la famille ou des médias français, c'est d'ailleurs pas bien clair.
Collard n'était d'ailleurs pas présent lors du procès.
Bombardier a écrit :Cette affaire est entrée dans une dimension qu'elle ne méritait pas du simple fait qu'il y a eu une sur-réaction dés le lendemain de l'arrestation de Santos.
Je suis une nouvelle fois pas d'accord.
La dimension donnée à cette affaire n'est pas le fait des médias ou institutions françaises, puisqu'ils sont tous restés muets pendant plusieurs semaines.
La sur-réaction a été crée par les médias et dirigeants espagnols et uniquement par eux:
Alfredo Pérez Rubalcaba, Ministre de l'Intérieur du Gouvernement Espagnol :
- "Ce qu'il verra, ce sont des « soi-disant » supporters de l'OM en train de balancer des sièges sur des membres de la guardia civil "
- "qui ne pouvait tolérer qu'une banderole incitant à la violence soit présente dans le stade"
Soledad Mestre, déléguée du gouvernement :
"la police, contrairement à ce qu'affirment l'UEFA et l'OM, avait réagi de façon "correcte" et "mesurée" face aux agressions des supporteurs "Ultras" du club phocéen."
Le ministre de l'Industrie, Miguel Sebastien, a dit pour sa part qu'il soutenait "à mort" l'Atletico, victime selon lui d'une "agression énormément injuste" de l'UEFA.
As : "Marseille ville sans loi"
Marca : "Platini nous a mis un autre but, il a agit avec préméditation contre l'Atletico"
El Pais : " il existe un axe franco-anglais contre le sport espagnol"