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Version complète : AJ Auxerre-Olympique de Marseille, l'Abbé-Deschamps à guichets fermiers
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[Image: paysage_neige_chateau_salins.jpg]



Un coup de lustre sur les souvenirs qui datent. Une bonne gorgée d'orgueil bien bouffi, le doigt qui mouline un nombril satisfait. Tout est là. Le parfum de l'idole vaincue, avec respect et léchée des yeux par tout une flanquée de santibelli venue la contempler comme un messie revenu dans la crèche. Mais même l'enfant Jésus n'en ferait pas un foin. Alors zou ! Sitôt triomphant dans sa qualification européenne, l'OM s'en va battre campagne du côté d'Auxerre...
Dans cette semaine d' Immaculée Conception, jouer Auxerre contre qui notre compteur de buts est resté vierge la saison passée, est-ce vraiment un hasard du calendrier pour venir enfanter une victoire. Avant de rencontrer le Lyon, gagnons dans l' Yonne.

Chaque foulée sur le gazon de l'Abbé Deschamps est l'occasion d'entrer en religion avec l'histoire et la statistique : l'OM de Deschamps n'a jamais marqué contre Auxerre. Cruel pied-de-nez à l'escouade pétaradante d'Érik Gerets, qui paradait perchée du haut de ses trois victoires et 8 buts marqués en trois matches de L1. Ironie du sort, c'est le 22 septembre 2007 qu'Albert Émon des Parpailloun hurlait ses dernières non-consignes. Le 25 le Belge débarquait comme un Corse n'ayant trouvé l'Italie. Et, bas du cigare au front, s'inclinait en 1/4 de finale Coupe de la Ligue, à l'Abbé-Deschamps (1-0). En attendant, on a beau bouffer d'optimisme, ce rendez-vous m'avait tout d'un plan foireux. Ou pas.
Allais-je encore alléger mon gueuleton hebdomadaire du samedi soir pour un plateau repas frugal et non équilibré, contenu comme contenant ?
Un rencard en Bourgogne mérite qu'on s'attarde sur les vertus régionales et l'instabilité du plateau télé n'est guère propice à lipper du Chablis.
Les dernières rencontres ayant été un brin indigestes, allais-je anticiper les agapes de fin d'année en ripaillant tel un enragé ou, me souvenant d'un fâcheux précédent m'ayant octroyé une sacrée crise de foie au moment de l'arrivée de l'enfant Jésus, ferais-je preuve d'une abstinence toute tactique histoire de ne point laisser ma part au chat lors du passage conjugué du foie gras et des huitres gratinées au champagne ?

En pleine interrogation je me demandais si j'allais encore perdre moults euros dans un pari foiré par un Brésilien aux cheveux courts lors d'un face à face sur une pelouse champêtre à moitié gelée ? Je reprends mon souffle après cette réflexion à voix haute sous l'oeil interrogateur de Jean-Etienne, mon spécieux responsable de service aux tempes grisonnantes. Pour tenter d'échapper à un interrogatoire indiscret sur l'utilisation de mon miséreux salaire, je recoiffe avec ostentation ma tignasse blonde vénitienne dont je savais l'animal jaloux.
Je fais mine de me replonger dans mon hideux fichier excel pendant qu'il tourne les talons en ronchonnant entre ses dents jaunies par 30 ans de Marlboro Light. Les 4 dernières heures à scruter des erreurs de saisies m'avaient fait divaguer, j'étais en plein rêve éveillé. Une gorgée de Vitel puisée dans mon sac pour me réveiller, et aussitôt que son pas frustré disparaît, je me connecte fébrilement sur mon site de paris et vérifie la côte. Soulagement, c'est jouable.

Si je reste modéré sur les sorties nocturnes la semaine prochaine, mon budget rachitique survivra sans soucis à une victoire auxerroise.

La nuit tombe, ma journée s'achève, je file au comptoir expurger par l'anis ma journée. Arrivé au dit lieu, en pleine interrogation je considérais le Duc de bourgogne. Il avait le teint écarlate des piliers de bar, évoquant le ballon comme d’autres la terre des ancêtres ; son Duffle-Coat en alpaga râpé à l’émeri des matières nobles et ses mains sans callosité laissait imaginer un passé parmi la haute, la couperose de ses joues creusées, le bord humide de ses paupières grises, ses cheveux longs épars et jaunis comme une crinière de lion usagé trahissaient une lente descente de l’échelle des illusions.
Il se prenait de bec avec un groupe de branleurs qui payait sa tournée, l’équipe froissée sur le zinc passait de main en main, le foot du café faisait son commerce sur fond de polémiques tenaces comme les neiges éternelles des sommets de l’inutile… Ah, la Brandade prise de chou reprit de plus belle Deschamps!
En gros, inefficacité chronique, et pied carré versus Mentalité indiscutable et utilité avérée.
L’assemblée des coudes levés tenait le crachoir, le ton monta en volutes incertaines comme le sang alcoolisé aux hémisphères cérébrales des nuits d’après rasade. Les sous verre albicélestes collaient au pied des ballons flottants du grand duc.
Le fait qu'il fasse rire me dérange, et me blesse, surenchérissait-t-il… Oui je suis snob et peut m'importe la besogne et la sueur, j'ai l'avant-centre chatouilleux et l'égo en manque de but reluisant, oui je suis snob et le ridicule me tue parfois. Il en appelait à l’esthétisation du poste, à la figure de style et de proue du vaisseau de l’OM conquérant, au tueur de surface, au bombardier de lucarne, au perforateur de filet... au Goal héros, qui rend une pointe d'attaque aussi aiguisée qu'une flèche apache.
Je veux vivre au dessus de mes moyens au risque de la reprise de volée. Tant pis si je dois retomber en enfer sous les dettes de jeu, je n'en peux plus de la purge du purgatoire, je voudrais un But d’un flambant neuf consumé en chapelet de syllabes dans un micro brésilien, et pas un but de labeur d'un micro brésilien.
Je voudrais sentir mon coeur soulevé par une décharge de miel. Je voudrais voir réinventer le Droit au But suprême. Celui de jouir.
Son ballon porté au pinacle resta suspendu un instant aux bouffées de rires avant de se crasher sur le zinc du bar, vide d’essence. Un autre par pitié. OM-Auxerre, moi, à boire.



La Question existentielle
Puisqu'on parle de l'Yonne...
Pourquoi Émile Louis aurait-il mieux fait que Domenech ?
- Parce qu'avec lui, personne ne serait descendu du bus...
Victoire impérative...
Bel Clapédito mr le caméleon
ClapNous reste plus qu'à mêler “on” ! Et là, on voit bien aqwa Oc! sert…
bel édito Spoton

merki Bowdown
Merci Léon, la présence de ton édito Mf_cupidest une excellente nouvelle surtout conjuguée à l'absence de Pedretti...Doctor
Mf_cupid
On va les chignoler Sleep
Mf_cupid Tu l'as dit Léon. Fait soif de poutre...
Oh mon beau Léon !

Un édito tout en turpitudes et en revers liftés, comme je les aime Mf_cupid

Je découvre que Pédretti manquera sur le champ, pas mécontent. Entention toutefois à la vitesse de leurs attaquants et à leur Valbuéna du nord-est Sleep

Ce soir je devrais voir le metch, on chignole !
Merci Léon, pour cet édito qui annonce la couleur. Clap
Merci LéonClap.
Que ses joueurs, marquent enfin à l' Abbé pour voire sourire Deschamps.
Et sinon ça y est, Drogba est passé, et ce match ypuduku ?
C'est vrai que cet édito tout en touché de balle mérite plus d'enthousiasme!!! Spoton

Brahmapoutrons!!! :fumi-opio
Merci Léon Bowdown

Ce match ne soulève pas les passions ... jusqu'à ce qu'on le perde :happy2:
Bounce Merci !!!
Aaaaaaah Léon dit...

antecris a écrit :ClapNous reste plus qu'à mêler “on” ! Et là, on voit bien aqwa Oc! sert…

Ui c'est beaucoup mieux quand on le lit que quand il n'y a paddock. Vghgbg
BRANDAO
A. AYEW

REMY
VALBUENA

CISSE LUCHO
HEINZE DIAWARA MBIA KABORE mandanda
ui,compo en escalierSleep
Retour au 4-2-1-3 avec Valbu en meneur !
merci leon roi de bayonne

cette compo sans cheyrou , ça sent un jeu visqueux à venir , une purge suppo séeLaugh

et lucho - cissé en récup face aux vifs argent de bourgogne , c'est passoire à gros tami:lol:

aîa caramba
victoire du psg et de lille à l'extérieur, on doit gagner ce soir...

je le sens bien ce match de toute façon !

Aux aaaaaaaaaaaaaaaaarmes

edith: Santa2
Lille c'est un hold up à 11 contre 10...Doctor
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