(18-03-2011, 11:01)Olorin a écrit : [ -> ] (18-03-2011, 10:52)Usual a écrit : [ -> ]En complément de l'offre actuelle, c'est intéressant. Mais on bute toujours sur une valeur numérique, même à 5 euros la bande-dessinée, la valeur réelle d'une bande-dessinée se situe plus dans la conservation et la collection (donc physique) que dans le fait de la lire.
Je vais les contacter pour négocier des droits de consultation en bibliothèque, à voir si ils sont réceptifs ou si ils préfèrent rester dans un système marchand exclusif.
2 euro pour te faire une idée de la BD et par la suite l'acheter physiquement c'est quand même pas mal.
même si ça vient en complément de l'offre bibliothèque.
Perso je n'ai pas le temps de lire une BD physique, sauf dans le train (où j'ai 2 heures à tuer) mais c'est quand même volumineux à transporter les BD (puis ça s'abime facilement dans un sac à dos) alors que dans mon netbook je peux en mettre tant que je veux (et donc avoir du choix). Mais cela ne m'empêche pas d'acheter les BD qui me plaisent vraiment par la suite.
Oui et non
Il y a plusieurs éléments importants qui font une bande-dessinée : scénario, dessin, qualité du papier, encrage, format, reliure et sensation du toucher. Là, on ne garde que le scénario et le dessin.
Ensuite, économiquement, je ne pense pas que la demande explose pour compenser les lecteurs numériques. C'est à dire que beaucoup vont se contenter d'une version numérique peu rémunératrice, dans un contexte déjà extrêmement compliqué pour les auteurs. Sans critiquer pour critiquer, la marge des maisons d'édition restera proportionnellement la même, alors que les frais d'un auteur/dessinateur (temps, matériel, etc ...) resteront les mêmes, d'où un léger souci.
Personnellement, je lis en bibliothèque et achète ensuite. De temps en temps, je vais voir mon libraire BD préféré, je lui laisse carte blanche. Si la BD me plait après lecture, je l'achète, si elle ne me plait pas, je la lui rends et il me fait soit un avoir soit un remboursement.
Parce qu'il y a cet élément aussi, 2010 a été la première année de la décennie à voir une baisse des ventes de BD. Malgré ça, de nombreux libraires spécialisés ont survécu, mieux que les disquaires. Une offre numérique généralisée tuerait cette économie.
Pour illustrer les choses possibles, les auteurs de Bloc 109, Ronan Toulhoat et Vincent Brugeas, vont lancer une série intéressante, sous version numérique, chaque nouveau tome remplaçant le précédent en consultation, et le dernier tome en version papier avec réédition des précédents. En gros, susciter l'envie par le numérique et monétiser leur travail au final.