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Version complète : Chelsea - OM, passer un cap ou comment éviter une gifle
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[SIZE=2]Edito is a dirty job but somebody got to do it. NDLR[/SIZE]

[SIZE=4]Prise de chou. Pour ma rentrée éditoriale, je me propose pour le Match contre Chelsea. Le gros bousin Champions League et tout. Cynik me fait jurer de ne pas commettre un pavé et que cette escapade en terre britannique n’entraîne pas in extenso un effet de Manche. Être ou ne pas être Shakespeare n’est pas la question. Le grand Cétacé me rappelle qu’il ne serait pas superflu de muscler mon jeu de mots en termes plus footballistiques cette fois. Le bon parrain Espi me dit de faire au mieux, il me sait déjà perdu pour le foot. Birdy s’en fout, pourvu que je mette le bar très haut et aussi des bas qui vont de soie. Caveman me suggère un édito dédaléen en mode escalier de Penrose… Tentant, mais je ne me sens pas les ailes d’un héros. J’ai plutôt la plume cireuse et je crains de mener le slalom à la faute d’Icare. Anté me dit un truc très intelligent, mais non moins labyrinthique et je perds le fil. [/SIZE]
C’est là, qu’on frappe à ma porte.
Tous mes comparses virtuels s’évanouissent sur l’horizon émeraude d’un Océan tourmenté. L’image de mon fond d’écran. Une photo de votre serviteur prise par Pénélope lors de notre dernier voyage en amoureux à Cape Town. Le passage obligé de tout visiteur du Sud de l’Afrique. Je prends appui sur une pancarte en rondins façon ranch et sous moi, gravé dans le bois verni, l’inscription mythique:
CAPE OF GOOD HOPE - THE MOST SOUTH-WESTEN POINT OF THE AFRICAN CONTINENT.
Le cliché qui tue. Je pose fièrement dos à l’Océan moutonneux avec la super latitude, entouré de Japonais enjoués sous leur bob Fujinon et un ticheurte très original à l’effigie de Mandela (Marchandé 350 rands au bazar des enculades à touristes).
En y regardant de plus près, je touche le fond de mon fond d’écran.
J’ai l’air constipé, au trou du cul du monde, entouré de jaunes amis rieurs, tels des smileys benêts. Je me vois à l’Ouest et au bout du rouleau terrestre.
Ça y est, je digresse.
Je tente vivement de fermer les vannes pas drôles au courant d’air de nostalgie qui claque les joues aux souvenirs et pique un peu les yeux. L’œil du baleineau sort de la vague pour me rappeler que l’écume des jours a aussi la blancheur d’une ligne de but. Je culpabilise et me remets au travail.
Chelsea VS OM… Revenons à nos biquettes. Où en étais-je ? Au beau milieu de nulle part, c’est bien ça le drame. Pourquoi ai-je accepté de me coller à cet édito ?
On frappe à ma porte.
Comment écrire un topo footballistiquement pertinent, senti et plein d’humour ? Que dirait Espi sur le sujet ? Et les autres ? Au secours les copains, je suis sec. Par quoi commencer bon sang de bois?
Je me retrouve disqualifié telle la poule devant un couteau, le pied de Brandao devant le but, Le chameau devant la mer à boire, un prépubaire devant les lolos blancs de Scarlett Johansson. Je me tâte. En vain.
Je fais un plan sur un post-it en losange puis je le plie en 4 et en 3, deux fois. Après forcément il est trop petit pour que je puisse écrire quoique ce soit dessus. J’en fais une boulette. Ça ne doit pas être la bonne tactique et me voilà pas plus avancé. Tout en balançant le post-it d’une chiquenaude dans le pot à crayons, je me demande comment se pencher sans concession sur le niveau de jeu réel de notre OM 2010-2011 qui ne semble pas plus prêt que moi à affronter le lion bleu ?
On frappe toujours à ma porte.
Je songe à fouiller les archives d’Opiom, la période de l’avant Liverpool OM de janvier 2008 par exemple, on devait en être au même stade du doute. Je choisis un vieux post de Frana. Oui c’est bon ça, du Frana. Je réalise un copier- coller en loucedé, je change les noms, Gerets par Deschamps et p’ti vélo de Libourne par l’international Mathieu Valbuéna… Ni vu, ni connu je t’embrouille.
On frappe à ma porte donc.
Je veux bien ne pas digresser, mais je ne peux décemment me concentrer avec un potin pareil. Je sursois à mes envies d’imposture présidentielle et me dirige vers la porte de mon logis qui risque de péter un gond sous les coups de boutoir répétés de l’importun.
J’ouvre.
Au risque de vous décevoir, c’est un homme.
Bouli, un voisin.
Un type ventripotent engoncé dans un polo H&M rayé, où pendouille une croix de baptême offerte par sa mémé. Aujourd’hui, il porte un Bermuda de type militaire, une toile aux motifs camouflage orange et vert fluo (espérance de vie au front ainsi accoutré : 30 secondes). Une vraie tête de vainqueur ce Bouli: teint de sacristain, lèvres minces et nez enluminé, regard transparent de veau hilare, le sourcil fourni et le golfe clairsemé, néanmoins il arbore sur sa nuque charnue une queue-de-rat décolorée en blond Waddle, vestige de son adolescence 90’. Sinon, le gars est chanteur hors classe de Karaoké, doté d’une voix de baryton basse tombée d’on ne sait où.
Dieu ne pouvait pas tout rater non plus.
Voilà vous connaissez Bouli, mon voisin du dessous donc. Depuis peu il monte voir tous les Matchs de l’OM avec moi. Ce n’est pas à proprement parler un grand amateur de foot à la télé ni un supporter phocéen acharné. L’amour du club et tout il s’en contre carre un poil, il n’a pas vraiment la passion du maillot, ou bien c’est du beach-volley féminin, si vous voyez bien où il place l’amour-passion le Bouli.
Non, son intérêt pour les matchs de l’OM est ailleurs. Il s’agit dans un premier temps d’éviter le bruit assourdissant de mes sauts intempestifs sur le plancher qui font dangereusement osciller le lustre de son salon à chaque occase, chaque but marqué, manqué, encaissé sans parler des décisions arbitrales et du coaching. Le tout cumulé cela revient le temps du match à habiter au-dessous du pré carré d’un kangourou en rut. L’autre raison et non la moindre est de vider méthodiquement mon frigo de sa réserve de bière. Bouli aime beaucoup mes seaux de Knaki Ball aussi. Le parasite dans toute sa splendeur.
Comment dire, c’est le genre de type à taper l’incruste avec la facilité d’un pou déboulant dans un cours préparatoire.
Un vrai pique-assiette de la ligue des champions du monde. Remarquez qu’il n’oublie jamais d’apporter sa contribution au plateau télé, c’est-à-dire un décapsuleur et douze prospectus de vendeurs de pizzas qui livrent dans la demi-heure.
Mais il est plutôt sympa le Bouli. Toujours d’humeur égale et Fidèle au poste.
Ce qui me change de l’autre … Pénélope saleté .
Qui plus est il m’est devenu impossible de le rembarrer depuis qu’il m’a ramassé tout amoché, quasi mort sur le trottoir et conduit aux urgences, les lèvres en foie de veau après un bal masqué qui avait salement tourné à la danse (c’est bon certains ici connaissent déjà l’histoire, me rappelle gentiment Cynik).
Je lui dois une fière chandelle et la plus belle fellation d’infirmière qu’un fracturé des côtes n’ait pu rêver sans rire.
-Salut Poulet, c’est Bouli, dit-il avec la voix de Barry White.
Sans blague. Il a bien fait de préciser pour peu, je lui claquais la porte au pif.
-T’es en avance. J’ai pas encore acheté les bières ! lançai-je terrorisé à l’idée qu’il se rabatte sur mon stock de vins de garde.
-Rien à voir., me dit-il en forçant la porte et en se dirigeant direct sur le canapé qui n’en demandait pas tant.
-Bouli, j’ai du travail, un édito pour Opiom.
Ah oui je ne vous ai pas dit, il connaît Opiom, il s’est inscrit sur lui aussi, mais par charité chrétienne je ne vous dévoilerai pas son identité d’opiomane. Au début il croyait que c’était un site de rencontre. C’est son dada à Bouli, l’amour en ligne.
Il a un peu déchanté jusqu’à ce qu’il découvre le topic «… c’est mieux qu’on reste ami ». Il adore. Il est devenu un inconditionnel des posts de l’Eléphanteau. Faut dire que pour Bouli un éléphant, ça trompe énormément.
-Je dois écrire un truc Bouli et franchement…
-Ça tombe bien !, me coupa-t-il.
Bouli m’explique en finissant un vieux paquet de chips au bacon qui traînait depuis huit jours sur la table basse.
Je vous passe les détails (Cynik approuve).
En gros, le gros Bouli avait levé une petite sur un site de rencontre. La description corporelle de Eve2(chezEve) semblait en accord avec ses canons de beauté féminine et son desiderata pressant d’horizontale. Le hic est que la pseudo susnommée n’avait pas mis de photo et qu’il était bien placé pour savoir qu’on peut tricher sur les contours chiffrés de sa sangle abdominale, lui qui arborait sous le pseudo Piqueniqueur2010 les mensurations alléchantes de Souleymane Diawara.
En fait, la photo de Eve2(chezEve) était disponible sur demande.
-Où est le problème donc ?, m’enquis-je
-Le problème c’est qu’elle n’a pas répondu à ma demande., ajouta-t-il
-Ah ?, m’étonnais-je tout en m’asseyant à mon bureau.
-C’est pas bon ça !, dit-il avec l’air contrarié d’un Dédé sans défense.
-Mais tu lui as écrit quoi au juste à comment tu l’appelles ?, demandai-je évasivement tout en rassemblant des notes éparses.
-Eve2(chez Eve).
Je ris sous cape de ce pseudo à coucher dehors et avec la terre entière. Sauf Bouli.
-J’ai dit que j’aimerais faire des enfants avec elle. Plein d’enfants…, poursuivit Bouli tout en ramassant les miettes de Chips tombées entre les poils du tapis avec son pouce.
-Tu plaisantes ?, me gaussai-je derechef.
- Ben Non
- Faire Des enfants… Comment ça ?, m’étonnai-je.
-Avec ma quéquette!
Je pivote d’un quart de tour vers lui.
-Tu n’as pas écrit ça Bouli?
-Ben si ! J’ai préféré préciser. J’voulais pas qu’elle croive que je veux adopter des petits chinetoques ou d’autres nains malheureux venus de la terre que je sais même pas où c’est. Mon truc c’est l’amour à plat et tonique, tu vois ou pas ?
-Je vois…, dis-je en joignant stoïquement mes mains contre la pointe de mon nez et en refaisant le quart de tour inverse qui me ramenait à mon ordi.
-Tu crois que tu peux rattraper le coup ?
-Hein quoi ?, répondis-je mollement. Pour tout avouer, j’écoutai plus trop Bouli, j’avais trouvé une formule marrante pour l’édito de Chelsea et je me proposais de la noter sur un post-it.
-Tu pourrais lui écrire à ma place.
-Hein quoi ?, sursautais-je, perdant du même coup tout stoïcisme, mon post-it et le fil de ma pensée éditoriale.
Bouli ne lâchait pas l’affaire :
-Oui, Un joli truc bien torché avec des fleurs et des anges comme sur le papier peint de Mémé. Ça doit être une meuf du genre délicat, tu vois ou pas ? Une meuf, en mode romantique, qui aime les jolies phrases écrites à la plume rose avec des mots qui chatouillent.
-T’es dingo ou bien… Je n’écrierai pas de phrase rose, pas de mot bleu.
-Bonne idée le bleu aussi. Des jolis mots de pigeons bleus qui roucoulent sinon comment veux-tu que je l’en…
-Non je te dis. Et en plus je ne sais pas faire ça.
-Tu plaisantes et les textes que t’écris sur Opiom, les éditos et tout… c’est pareil.
Je les ai tous lus et j’ai bien kiffé ton style pour parler d’amour pour toujours.
-Bouli, la vérité est que tu n’as lu aucun de mes éditos. Tu serais du genre à poster :
« Il a l’air trop super l’édital, je le lirai en rentrant du boulot »
-Et alors … ?
-Alors… Alors t’as pas de boulot.
-Je les ai tous commencés au moins une fois. Je jure sur la tête de Mémé.
-Justement si tu avais continué, tu saurais que tout ce que j’ai écrit à propos d’amour a mal fini.
Et dans le style bien torché, on est plus dans le ton des graffitis déprimants d’un mur de chiotte que dans le rose
amarante des chérubins du papier peint de mémé… Tu vois ou pas ?
Sur ce, j’ai un Edito à finir (s’impatiente Cétacé).
-Non pas du rose marrant, du rose qui fait mouiller les filles… Enfin les yeux. Enfin tu vois quoi.
-A plus Bouli !, m’impatientai-je
-Mais punaise t’es Fly ou pas, celui avec des plumes dans les doigts… Superfly, flagorna-t- il en entonnant le morceau de légende de Curtis Mayfield.
Il a une belle voix ce con de Bouli. Je t’en foutrai de la plume aux doigts…Commençait à me courir. La brosse à reluire mes ailes, ça ne marche pas.
-Je t’ai sauvé la vie. Tu peux me sauver un coup non ?
Quel crevard ce Bouli.
-T’as même pas la reconnaissante du ventre!, ajouta-t-il sans ciller.
La flatterie, ça ne marche pas. La culpabilité, si. Je restai coi. Je levais le nez au plafond implorant un Dieu de circonstance. Un qui me débarrasserait du boulet Bouli.
-Ok marché conclu, reprit-il, je vais chercher les bières pendant que t’écris mon petit mail d’amoureux.
Fait court steuplé!, m’asséna-t-il en guise de coup de grâce. (Cynik te remercie)
J’ai un édito de la mort à écrire et comme si ça ne suffisait pas une lettre d’Amour pour Eve2ChezEve que je ne connais ni d’Adam. Je me retourne vers mon ordi, l’œil las et la tête dans les mains. Je retombe face à l’horizon de mon fond d’écran du bout du monde, au confluent des deux océans et je crus voir, à travers les flots agités, l’écume de rage que creva une dorsale de mammifère marin. Le plus gros de la création.
Bouli n’avait pas franchi le seuil de chez moi qu’il me tapait 20 euros pour les bières, puis 20 autres pour les Knakis Balls. La reconnaissance de son ventre était au moins assurée.

Message pour EVE2CHEZEVE / Le soleil fondit dans la mer d’huile comme un jaune d’œuf dans une poêle à frire, grésillant de mille gouttes d’or qui tressautaient sur l’écume amarante. L’homme se décida à saisir la main de la belle auréolée de lumière, vu que le blanc d’oeuf avait pris et donnait à l’horizon gluant une clarté aveuglante. Cette main de femme délicate, il la souleva lentement, infiniment et alors qu’il la portait à ses lèvres, avec la même précaution que l’on extirpe un oisillon d’un nid tombé, la belle s’envola d’entre ses doigts, laissant une plume d’ange dans l’encre de la nuit.
La plaisanterie ne fut plus très amarante et lui resta méchamment en travers. Pas loin de la côte flottante. L’homme sentit une boule de solitude tel un œuf durci faire l’ascenseur dans sa gorge nouée et comprit pourquoi cet organe s’appelait pomme d’Adam.
…
Après ils se marièrent et ils eurent plein d’enfants.
PS : Nous savons le début et la fin, je reste suspendu aux trois points gagnants qui nous séparent du bonheur d’enfin vous re-connaître en un jardin secret./ Signé PiQUENiQUEUR 2010

Je l’avais le mail d’amour de Bouli pour l’autre grognasse. Et en plus, je l’avais bien niqué le PiqueNiqueur.
Je lui avais refourgué un mail envoyé à Pénélope et resté à jamais sans réponse.… Pénélope saleté
Un Copier-Coller des familles. Pour le contexte je me suis juste fendu d’un rajout sur le thème des enfants et un Post-Scriptum à la sauce mord-moi le nœud rose. Le tour était joué. 5 minutes montre en main.
Pour l’avoir déjà testé, je doutais grandement de l’efficacité aphrodisiaque de cet écrit et de la suite positive qu’il pouvait induire. Mais bon, Bouli était reparti ravi avec son mail sous le bras, un saut de saucisses et un pack de bière de l’autre .
Je pouvais enfin me remettre à ce satané édito.
Chelsea… Pour ainsi dire le bout du monde de la planète Football, pense-je en fixant mon fond d’écran… Et pour atteindre le bout du monde, se hisser en pôle, les enfants de Phocéa doivent se rappeler les temps anciens lorsque, cabotant de ports en ports, ils colonisaient l’Europe à coup de poutre, déchaussaient les Rangers et trépanaient de la Milanaise à l’envi. Il leur faut à nouveau larguer les amarres et prendre l’amère décision de franchir un cap. Que dis-je un cap… On frappe à ma porte.
Minute.
Je retrouve mon post-it et relis tant bien que mal.

Quand je pense qu’on a vendu notre flambant neuf pour des Drogbas de laine. Mouais… Poubelle.
Drogba ! Comment t’oublier ? Tu hantes nos souvenirs. Tu es l’éternel regret. Tu es l’éternel retour. L’Olympie à l’unisson vibrait encore de tes envolées que tu t’es envolé vers le nouveau monde où tu fais beaucoup d’euros. Pourtant, tu nous as laissé des trémolos sur ta voie. Dur les trémolos, te voilà devenu l’enchanteur des Blues…
On frappe toujours à ma porte, et mon chambranle.
-Oui j’arrive., criai-je en direction de l’entrée
Fais caguer Bouli… bouse, j’étais lancé. Malgré l’œil du Cétacé réprobateur qui regardait vers Caen (me signifiant un label de déchéance éditoriale si je continue à faire l’andouille qui vire à la Knaki), il faut que j’aille ouvrir.
J’ouvre et je prends une claque d’entrée. Une bonne, vous pouvez me croire. Une qui marque la joue et les esprits. Une de ces gifles en allez retour que seul les femmes en pétard peuvent donner.
- Tu me reconnais… ?
Tu parles. Pénélope se tient devant moi, la main encore levée.
-Eve2chezEve c’est moi, me lança-t-elle.
Ah bouse !, pensais-je en massant ma joue endolorie. En plus de la tarte, j’ai droit au regard qui tue. Le double effet pas cool. Ses yeux sont pareils à un canon à glace qui me transperce de part en part. Je me figure telle une cible de foire, je sens mon cœur en plâtre exploser sous les balles.
C’est pas bon ça.
Je vais pour articuler un mot. Lui expliquer. Le copier-coller du mail, Bouli, PiqueNiqueur, l’édito… Et en fond d’écran, le bout du monde perdu. Je peux tout expliquer.
-… Tu veux toujours me faire plein d’enfants ?

Bien sûr que je pourrais tout expliquer.
Tout.
Sauf l’inexplicable. Je n’essaie même pas. Pénélope alias Eve2chez Eve n’est pas la première venue.
Ses yeux canons aux reflets d’océan tourmenté finissent par cracher leurs dernières douilles de rage, et au moment où sa colère expurgée allait se transformer en tristesse… Elle détourne son regard soudain teinté d’amarante.
Pénélope alias Eve2chezEve fait volte-face. Je suis incapable du moindre geste pour la retenir. Mon cerveau passe en mode stroboscopique. J’imprime chaque image d’elle comme on profite des derniers instants de soleil couchant au bout du monde... Volte-face de la belle et sa tignasse flambe sous l’ampoule du plafonnier. Ses boucles se soulèvent et pareilles aux spires d’un ressort cassé, rebondissent sur ses épaules au fur et à mesure qu’elle dévale l’escalier. Ce colimaçon qui avale mon amour, mon ange.
Mon ange pas marrant avec des doigts au bout des plumes.

Épilogue

Bouli est installé de tout son large sur le canapé. Je suis recroquevillé et meurtri à l’autre bout, cerné de fatigue, de bières et de saucisses en seaux. Nous attendons le début du match.
Serons-nous cap ? J’ai bonne espérance mais à l’instar de l’escalope posée sur ma mâchoire rougie, la rumeur montant de Stamford Bridge me glace le sang.
C'est nul je suis même pas cité Sleep
J'ai tout lu (bien que n'étant pas non plus cité Dry), et j'ai fort apprécié. Ok

Moi je dis que sur un malentendu... :lpouletda
Je crois que plus on cite mon nom dans un édito, plus la qualité de celui-ci est grand. Fly le démontre brillamment avec celui ci Mf_cupid
Me suis régalé l'ami Fly !Mf_cupid

C'est qui Bouli alors ??Laugh
:incline:Merci FlyMf_cupid.
Drogba suspenduSpoton, Mais voire Anelka se faire démonter par Souleymane Mbia Bave.


Citation :
[SIZE=4]-Bouli, la vérité est que tu n’as lu aucun de mes éditos. Tu serais du genre à poster :
« Il a l’air trop super l’édital, je le lirai en rentrant du boulot »
:hum:[/SIZE]
Les malheurs implacables s'abattant sur Fly sont les prémices parfaites du match ou plutôt de l'enterrement de mardi prochain.Doctor
Magnifique Mf_cupid
Je suis très très fan de ton style d'écriture, limite jaloux tiens en fait.
Mais encore une fois, pourvu que ce ne soit pas une histoire vraie. Pénélope saleté .
Bowdown Encore un belle prouesse qui vous donne des ailes.
Merci Fly, comme l'elephant la qualité de ta prose me laisse rêveur Mf_cupid
Quand Fly s'envole, c'est tout Opiom qui s'enivre de son phrasé orthographorgasmique !!! (C'est pas du Nougaro mais ça pourrait.)
Outch !

belle claque également pour le lecteur
Prends garde, à force de ne pas satisfaire cétacé dans l'exigence minimale de ballon rond, tu coures au devant de graves dissolutions.

Des plumes au bout des bois au doigts au bout des plumes Mf_cupid

Cynik Cynik ? ses congés lui ont servi à faire le tour des opiomanes cet été... ?
La tournée des grands ducs et le serrage de paluches sont quasi toujours annonciateurs d'une future prise de pouvoir "démocratique", via les urnes, entention M. Frana


Questions sans intérêt :
Bouli est-il en bois ? Bave
Si Pénélope a des boucles, pénau-loupe a t'elle débloque ?
Mf_cupidUn régal. Sur ton canapé, j'imagine déjà la tête à Bouli, qui comme Munich a fait un beau voyage. Sinon question prétendant, avec la Bouli mie, il a les yeux plus grand que le ventre, à moi ça me fait penser à ma rente car avec Bouli, Mick j'ai guère et “Pierre qui mousse n'harasse pas moule…” Et puis Pénélope pourra toujours faire tapisserie avec les liens d'aimer tisser, un mail à l'envers un mail à l'endroit…Vghgbg
Elephant Bird a écrit :Mais encore une fois, pourvu que ce ne soit pas une histoire vraie.

Impossible que ce soit vrai, un type aussi raffiné ne peut pas se nourrir de knaki ball.
Rhôôô l'excuse pourrite qu'il nous sort pour pas voir écrit l'édito Vghgbg

En tout cas je me suis régalé Mf_cupid, ce qui me rassure c'est que c'est pas moi Bouli car généralement j'attends d'être au boulot pour lire les édito :happy2:

Et sinon, la Penelope elle explique pas ce qu'elle fout sur un site de rencontre, la saleté Dry
Merci Fly Spoton

On va les chignoler, ca ne va pas faire un pli Doctor
On va se faire enterrer Bye2
Tutafé. Et bien comme il faut.

Et je m'en moquerais complètement si on avait fait le job contre Moscou, ça aurait été un match bonus. Là ben on a obligation de faire un résultat, donc on va se vautrer.
La cote est à X 9,50 pour une victoire de l'OM Gateux
haydjan a écrit :La cote est à X 9,50 pour une victoire de l'OM Gateux

Bounce y'a des ronds à se faire, dommage que je sois pas joueur Tongue
Si j'étais joueur je jouerai 20€ sur l'OM. Doctor

Mais je ne le suis pas. Et c'est pas plus mal. Surtout que pour le coup, c'est difficile à justifier Spoton

Mais j'y crois !
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