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Le problème étant que pour se spécialiser à la fac, il faut beaucoup d'années (5??) et quand tu arrives sur le marché du travail la différence entre un BTS par exemple et un bac +5 (fac) n'est pas énorme (je ne connais pas toutes les filières...) et si tu souhaites rentrer dans un secteur, par exemple l'immobilier, où il existe une convention collective qui prévoit une rémunération au départ en fonction du niveau d'étude, le choix est vite fait pour l'employeur...
Caligula a écrit :Par exemple?
Tout d'abord, je ne dis pas que les fonctionnaires sont des planqués ou des nantis.Pour les privilèges en voila quelques uns:
-emploi garanti à vie
-retraites:base de calcul:les 6 derniers mois de salaires dans le public, les 25 meilleures années dans le privé...
-les primes: elles représentent environ 15% du salaire annuel dans le public
Je pourrai aussi parler de l'absentéisme qui est beaucoup plus présent dans le public (les profs absents, on a tous connu ça non?), il y a aussi le fait que les fonctionnaires peuvent se mobiliser plus facilement dès qu'il y a une réforme en vue (cf allegre cité plus haut)...
Je suis à fond pour un service public de qualité, je pense juste que certaines inégalités n'ont plus lieu d'être c'est tout.Les gommer permettrait d'arrêter de voir des gens devenir fonctionnaires sans aucune motivation, juste parce qu'ils pensent trouver la planque.
o'gary a écrit :-retraites:base de calcul:les 6 derniers mois de salaires dans le public, les 25 meilleures années dans le privé...
-les primes: elles représentent environ 15% du salaire annuel dans le public
Petite précision : dans le calcul des retraites les primes ne rentrent pas en compte dans le public
mac-boulette a écrit :Le problème étant que pour se spécialiser à la fac, il faut beaucoup d'années (5??) et quand tu arrives sur le marché du travail la différence entre un BTS par exemple et un bac +5 (fac) n'est pas énorme (je ne connais pas toutes les filières...) et si tu souhaites rentrer dans un secteur, par exemple l'immobilier, où il existe une convention collective qui prévoit une rémunération au départ en fonction du niveau d'étude, le choix est vite fait pour l'employeur...
j'ai fait un bts tourisme:( et je conseille tout le monde de ne pas faire la même erreur que moi, on est mal payé, des horaires pas possibles, au début on trouve ça chouette de voyager mais après ça devient lassant, comme quoi à 28 ans il faut que je me recycle et trouver quelque chose que j'aime

o'gary a écrit :Tout d'abord, je ne dis pas que les fonctionnaires sont des planqués ou des nantis.Pour les privilèges en voila quelques uns:
-emploi garanti à vie
-retraites:base de calcul:les 6 derniers mois de salaires dans le public, les 25 meilleures années dans le privé...
-les primes: elles représentent environ 15% du salaire annuel dans le public
Je pourrai aussi parler de l'absentéisme qui est beaucoup plus présent dans le public (les profs absents, on a tous connu ça non?), il y a aussi le fait que les fonctionnaires peuvent se mobiliser plus facilement dès qu'il y a une réforme en vue (cf allegre cité plus haut)...
Je suis à fond pour un service public de qualité, je pense juste que certaines inégalités n'ont plus lieu d'être c'est tout.Les gommer permettrait d'arrêter de voir des gens devenir fonctionnaires sans aucune motivation, juste parce qu'ils pensent trouver la planque.
Et les salaires de bouse tu les oublis? Tu cites les avantages mais tu oublis le principale inconvénient: ma mére qui a 40 ans de carriére d'instit' derriére elle touchait en fin de carriére (juin dernier) 13000 fr net par mois.
Je trouve ça pas cher payé pour un boulot de ce type! Il y a peut être des avantages mais on peut pas dire que les salaires soient les mêmes que dans le privé, donc entre avantages et inconvénients ça balance....en gros je ne pense pas que les avantages des fonctionnaires soient immérités car ils le payent cash avec un salaire bcp moins élevé.
Moi j'ai fait une école de commerce et je peux vous dire que je le regrette car c un monde de bouse (le commerce en générale). Il ya trop de requins à mon gout et c trés malsain donc, comme je suis encore jeune, je vais me rèorienter rapidemment dans le vin (une vraie passion pour moi) et me tourner vers une activité plus manuelle.
Je soutien profondemment les artisans et les métiers manuelles qui sont trop mis de coté en France alors que ce sont des metiers fabuleux et ou on peut trés bien gagner sa vie.
ça y est je viens de trouver, (mes origines m'aidant un peu)je vais faire proxénète:mf_laughb
:jout1:
Perso, j'ai fait un Bac +5 Dess sur les machés financiers ... et après y avoir travaillé pendant 4 ans, je vends maintenant des assurances.
Je me suis surtout rendu compte que mes études ne m'avait rien appris, si ce n'est à réfléchir (on va dire que c'est déjà pas mal...

)... tout ce dont j'avais besoin sur les marchés, je l'ai appris au boulot sur le tas ou dans les bouquins.
Enfin j'ai bifurqué, et je ne m'en porte pas plus mal maintenant que je suis mon propre patron dans tous les cas...

« pragmatisme »...
Je me méfie des perversion de l’esprit incarnées par les dogmes, les idéologies et tout élément limitant le travail de la raison. Je ne peux pas me complaire des « ya qu’ a » et des faux cons (qui en sont souvent de vrais), les pleurnicheries des contemplatifs « bien pensants » m’irritent au plus haut point.
Coups de gueules ou coups de boules, il me semble de plus en plus difficile de communiquer, nous sommes les uns et les autres incapables de composer avec nos certitudes.
En parcourant l’actualité de la semaine, moi aussi, j’ai vu mon sang s’oxygéner plus que de raison, je ne sais pas par quoi commencer ! ah si peut être les chirurgiens, ces enfoirés de nantis, cajolés par Douste, injustice quand tu nous tiens... 15 ans que leurs barèmes n’avaient pas bougés, dans une société qui gave de gloire et d’argent, chanteurs d’un été, acteurs a minettes et sportifs boiteux, on s’indigne de la social reconnaissance vis à vis des ....... chirurgiens. Quand une société se montre ingrate, elle ne le fait pas à moitié au moins. C’est vrai que 15 ans d’étude, la responsabilité de la vie des gens, les semaines de 60 heures, ça ne vaudra jamais un beau passement de jambe, une réplique émouvante ou même une bouse estampillée « Star ac’ ». Quelle injustice !
Injustice comme le chômdu, chaque homme à le droit à sa part de dignité, c’est un fait, une société ne peut s’auto qualifier de « civilisée » qu’à cette unique condition... Mais travaillant dans un cabinet de recrutement depuis des lustres, force est de constater que l’homme n’est pas même égal devant la misère... combien de jeunes cons sont venus me demander frontalement de leur signer un document attestant l’efficience de leur recherche, ce n’est pas la majorité, mais c’est suffisamment important pour pourrir le système. Ces gens là ne piratent pas l’argent des riches, ils volent la misère ! c’est bien ce qu’il y a de pire !
Le manichéisme des analyses faites a ce sujet me dégoûte, nous avons deux camps, les cons qui prétendent que les chômeurs sont tous des feignasses, et les « bien pensants » qui prétendent que tout ça est marginal, qu’il ne faut pas en tenir compte, et que tous les chômeurs subissent une privation ! Ne peut on pas décider de favoriser ceux qui le méritent au détriment de ceux qui en profitent...
D’autre part, le débat qui anime le « sens de l’avis » depuis hier sur le choix des formations et des filières est intéressant. Je peux juste préciser que malgré le niveau de chômage, je ne parviens toujours pas à pourvoir l’ensemble de mes postes, sur pas mal de métiers nous sommes encore en pénurie de main d’oeuvre... et je ne vous parle pas de métiers ingrats ! je vous parle de compta, de finance, d’informatique etc...!!! et les salaires continuent à grimper.
Quand Ernesto nous lance un péremptoire « c’est le système capitaliste qu’il faut remettre en question », j’ai envie de lui faire quelques remarques.
Contrairement à ce qu’il pense, les fondamentaux du système ne sont pas dogmatiques, ils sont naturels, depuis les prémices de l’Histoire, la rareté d’un bien en définit sa valeur, donc la notion d’offre et de demande et donc de marché... tout autre système serait profondément liberticide puisqu’il impliquerait la contrainte et l’arbitraire. Si je prend l’exemple du marché du travail, la société actuelle a besoin d’un certain nombre de compétences diverses afin de fonctionner, allant des médecins aux ouvriers en passant par enseignants, juristes, plombiers etc etc. Si ce n’est pas le marché qui définit tout ça, comment fait on ? On laisse chacun décider librement ? on encadre les salaires en décidant arbitrairement qui vaut quoi ? tout le monde au même salaire ? je te prédis une immense bouse et une société bien bancale. L’Etat devrait aussi déterminer les potentiels de chacuns... quand et comment, faisable / pas faisable ? Brazil, l’administration omnipotente ! la dictature bureaucratique !!
Le marché reste un non-système, il définit naturellement des équilibres, au lieu de contester le capitalisme, il me semble plus intéressant d’en pointer les dangers et de les encadrer.
A mon sens le troc était déjà une forme de capitalisme... Le mérite doit être récompensé, sans quoi il disparaîtra.
Dernière précision, je pense que notre société a besoin d’une grande réforme de l’enseignement afin de le rapprocher du monde professionnel et de reformer l’ANPE (je ne comprend toujours pas pourquoi mes clients me lâchent 25% du salaire brut d’un candidat en honoraire alors que l’ANPE est gratos).
RAI96 a écrit :« pragmatisme »...
Quand Ernesto nous lance un péremptoire « cest le système capitaliste quil faut remettre en question », jai envie de lui faire quelques remarques.
Contrairement à ce quil pense, les fondamentaux du système ne sont pas dogmatiques, ils sont naturels, depuis les prémices de lHistoire, la rareté dun bien en définit sa valeur, donc la notion doffre et de demande et donc de marché... tout autre système serait profondément liberticide puisquil impliquerait la contrainte et larbitraire. Si je prend lexemple du marché du travail, la société actuelle a besoin dun certain nombre de compétences diverses afin de fonctionner, allant des médecins aux ouvriers en passant par enseignants, juristes, plombiers etc etc. Si ce nest pas le marché qui définit tout ça, comment fait on ? On laisse chacun décider librement ? on encadre les salaires en décidant arbitrairement qui vaut quoi ? tout le monde au même salaire ? je te prédis une immense bouse et une société bien bancale. LEtat devrait aussi déterminer les potentiels de chacuns... quand et comment, faisable / pas faisable ? Brazil, ladministration omnipotente ! la dictature bureaucratique !!
Le marché reste un non-système, il définit naturellement des équilibres, au lieu de contester le capitalisme, il me semble plus intéressant den pointer les dangers et de les encadrer.
A mon sens le troc était déjà une forme de capitalisme... Le mérite doit être récompensé, sans quoi il disparaîtra.
Force est de constater que le capitalisme est à l'origine de beaucoup de misères aujourd'hui :
-si t'es puissant, tant mieux pour ta gueule, mais si ce n'est pas le cas tu peux t'acheter une corde.
L'état dont la vocation est de répartir les richesses ferait bien de réduire les inégalitées
Je dois être un indécrottable utopiste...
Alors le "bien-pensant" que je dois certainement être va te répondre simplement que ce n'est jamais noir, jamais blanc, mais bien souvent c'est la palette des gris que l'on a.
Après le salaire au mérite c'est une belle Arnaque selon moi, surtout ramené au public, et il ne faudrait pas tout assimiler à une histoire de fric, parce qu'en fait il est malheureusement là le problème, les gens ne te parlent plus de ton boulot, ils te demandent combien tu gagnes ou combien je pourrais gagner en faisant ce genre de métier
Pour ceux qui pensent que les fonctionnaires sont des planqués et des nantis bourrés aux as, effectivement c'est vrai, mais ils se trouvent dans des cabinets dorés ceux là.
Un maitre des écoles à l'heure actuelle est payé une misère, ils faut se farcir les minots, ça c'est normal remarquez bien, mais y'a aussi les parents qui sont de plus en plus revendicatifs, et je passe sur les problèmes de violence qui deviennent récurrents.
Quant aux profs que certains semblent vouloir décrire comme des privilégiés, tapez vous 1h de cours avec 30 tarés et vous allez comprendre votre douleur.
Après y'a des différences salariales, agrégés, certifiés, vacataires, à tout vouloir simplifier on en arrive à dire un peu n'importe quoi.
Personne ne voulait être fonctionnaire dans les années 50/60 on va dire, mal payé .
Alors personne ne vous empêche de passer les concours, mais dépêchez-vous les postes sont de moins en moins nombreux et les demandeurs sont légions.
Après l'absentéisme des profs, leurs avantages sociaux et patati et patata, c'est bon pour le folklore et les politiques, la réalité est vraiment tout autre, je connais trop bien le milieu enseignant pour ne l'apprécier que moyennement mais faut pas tout mélanger non plus.
Je ne cherche pas à faire le donneur de leçons ou essayer de vous vendre ma morale à 2 balles, je vous dis que sur bien des aspects c'est tellement plus facile de dire que les gens compétents ne sont pas sur le marché du travail ou alors qu'ils ne viennent pas sur ces métiers parce que trop durs ou pas assez lucratifs.
Quant aux fameuses réformes, celle de l'education est nécessaire à mes yeux mais vu les enjeux politiques qui se trament derrière, c'est un dossier très chaud.
Et les cabinets de placement et autres cellules de reclassement je ne veux même pas rentrer dans le sujet, avis personnel trop tranché et raison gardée je pense.
Quand à l'anpe, il est évident qu'il faille radier tous les chômeurs d'un coup, à titre informatif, les radiations s'opèrent à l'anpe, c'est un des moyens qu'utilisent les politiques (gauche/droite) pour limiter la casse, et quand on sait comment s'opère le calcul du nombre de chômeurs par mois, mais bon on va pas refaire le monde à coups de belles pensées.
Lisez et interprétez comme vous voulez, mais ne tomber pas dans le pourrissement de topic à cause d'avis divergents.
Moi ce que j'en dis c'est pour le bien de chacun et de la fumerie en particulier, parce que s'il faut arrêter le sens de l'avis pour des raisons de dérapages et d'insultes, je le ferai sans aucun remords.
Clarky a écrit :Quant aux profs que certains semblent vouloir décrire comme des privilégiés, tapez vous 1h de cours avec 30 tarés et vous allez comprendre votre douleur.
Quand tu sais y faire et que t'es un bon prof, ce n'est pas un problème...
Sinon, la question capitale de ce topic, c'est...
DANS QUEL SENS ON LA TOURNE CETTE

de vis ?!?!?!
Non, c'est pas ça la question ?
ppffiioouu, c'est raide comme topic, y a beaucoup a lire (et a dire visiblement) !
Moi qui n'ait pas le quart de vos connaissances (culturelles, politiques,...) et encore moins un avis sur tout ce qui nous entoure, je trouve tout de meme vos textes/interventions (pas que les tiens clarky) bourrés de banalités !
C'est clair que c'est bien mis en forme pour la plupart des protagonistes de ce topic, mais j'ai desfois l'impression de suivre une conversation de bar...
Clarky a écrit :Lisez et interprétez comme vous voulez, mais ne tomber pas dans le pourrissement de topic à cause d'avis divergents.
Moi ce que j'en dis c'est pour le bien de chacun et de la fumerie en particulier, parce que s'il faut arrêter le sens de l'avis pour des raisons de dérapages et d'insultes, je le ferai sans aucun remords.
Je ne vois aucun pourrissement de topic, et je pense au contraire qu'il est un peu le symbole du forum (d'ailleurs il a effrayé mon (grand) frere qui s'apprétait a faire le grand saut sur opiOM).
Allez clarky, pas de panique, et continue tes billets !
En plus, avec la répartie d'un Raï, ca fait de biens jolies joutes verbales !
PS : sur ce topic, je me sens un peu comme nil : cette foutue vis ne tourne ni dans un sens, ni dans l'autre !
Scred a écrit :Je ne vois aucun pourrissement de topic, et je pense au contraire qu'il est un peu le symbole du forum
Vi, tout pareil que Scred !
C'est d'ailleurs marrant, c'est le topic le plus polémique, avec des avis très divergents, mais contrairement à ce qu'on pourrait penser, y'a pas une insulte qui fuse.
Pour l'instant, tout va bien, tout le monde se répond avec courtoisie, c'est un très bon topic ! :y:
@Nil : logiquement, une vis se tourne dans le sens des aiguilles d'une montre, comme le temps qui passe. A noter donc le sublime jeu de mot méthaphorique entre "Le sens de la vie" et "le sens de la vis".
en même temps, si y'a que moi qui l'ai compris comme ça, pardon pour cette intervention post-sieste.
Scred a écrit :Je ne vois aucun pourrissement de topic, et je pense au contraire qu'il est un peu le symbole du forum (d'ailleurs il a effrayé mon (grand) frere qui s'apprétait a faire le grand saut sur opiOM).
Allez clarky, pas de panique, et continue tes billets !
En plus, avec la répartie d'un Raï, ca fait de biens jolies joutes verbales !
PS : sur ce topic, je me sens un peu comme nil : cette foutue vis ne tourne ni dans un sens, ni dans l'autre !
Ne t'inquiète pas Scred, y'a pas péril en la demeure, je dis surtout ça à titre préventif, parce que l'ambiance n'étant pas au beau fixe, je sais que ça peut partir en vrille pour trois fois rien.
Quant aux banalités ce ne sont que celles de la vie, et celles des comptoirs de troquets sont parfois plus enrichissantes que celles de la Jet set, avis tout personnel, et oui je pratique plus le bistrot du coin que les clubs privés.
Pour les joutes verbales avec RAI, si on veut se placer sur plan somme toute guerrier qui ne me plaît guère, je suis content de pouvoir les pratiquer, même si tout semble nous opposer, je ne ressens aucune haine animale qui me fera lui rentrer dans le lard parce qu'il a une interprétation qui diffère de la mienne.
Maintenant, pour la suite du sens, il s'agit d'une question d'enthousiasme et d'envie personnelle, alors qui vivra verra ce qu'il adviendra par la suite.
Le vice, seul celui-là n'a d'intérêt

Nil Sanyas a écrit :Quand tu sais y faire et que t'es un bon prof, ce n'est pas un problème...
Permet moi d'en douter. J'ai eu la chance de faire mes armes comme prof stagiaire dans un lycée de banlieue parisienne. Alors sans parler de moi qui ai à peu prés autant de pédagogie qu'Alain Juppé, et sachant que bien sur les jeunes inexperimentés sont envoyés dans les classes les plus difficiles pendant que les plus 'compétents' sont à Louis-le-grand. Je peux te dire que même pour les gens de bonne volonté (et il en faut), c'est plus que difficile d'enseigner dans ces conditions. Je ne citerai pas tous ceux qui ont été physiquement menacés (surtout les femmes). Et je ne reviendrai pas sur le bonheur de donner des cours de physique à des secondes ES qui savent pertinemment qu'ils abandonneront cette matiere à la fin de l'année. Il faut aussi se rendre compte que 20h de cours par semaine represente au moins le double à la maison à préparer et corriger. Tout çà bien entendu pour un salaire totalement sous-évalué.
Il ne faut pas s'étonner si ce genre de vocation tend à se raréfier, sachant que durant les dix prochaines années presque 50% des instituteurs et des professeurs vont partir en retraite, et que pendant ce temps là le nombre de places au capes ou à l'agreg continue de baisser. Je souhaite bonne chance à nos enfants, il va falloir s'habituer aux classes de 60 élèves et aux profs en arret maladie.
Sinon pour ceux qui parlent des priviléges de la fonction publique, c'est vrai qu'il y en a parfois (sécurité de l'emploi). Mais comme disait Lolo il faut voir aussi les à cotés, un salaire bien moindre que dans le privé et quasimment aucune perspective d'évolution. C'est normal de faire bac+8 et de gagner 3 à 4 fois moins qu'un gars qui sort d'une école d'ingé? (pour un niveau d'entrée équivalent). Je ne me plaint pas parce que je suis un des rares dans l'éducation nationale avec un statut de normalien. Mais çà me fait un peu rire quand on parle de privilèges...
M'enfin, çà ne reste qu'un petit probleme parmi tant d'autres.
Caligula a écrit :Permet moi d'en douter. J'ai eu la chance de faire mes armes comme prof stagiaire dans un lycée de banlieue parisienne. Alors sans parler de moi qui ai à peu prés autant de pédagogie qu'Alain Juppé, et sachant que bien sur les jeunes inexperimentés sont envoyés dans les classes les plus difficiles pendant que les plus 'compétents' sont à Louis-le-grand. Je peux te dire que même pour les gens de bonne volonté (et il en faut), c'est plus que difficile d'enseigner dans ces conditions. Je ne citerai pas tous ceux qui ont été physiquement menacés (surtout les femmes). Et je ne reviendrai pas sur le bonheur de donner des cours de physique à des secondes ES qui savent pertinemment qu'ils abandonneront cette matiere à la fin de l'année. Il faut aussi se rendre compte que 20h de cours par semaine represente au moins le double à la maison à préparer et corriger. Tout çà bien entendu pour un salaire totalement sous-évalué.
Ca fait 40h par semaine, et c'est bien peu quand on sait qu'il y en a qui bosse 60 ou 70 heures par semaine, sans vacances tous les deux mois.
100%OM a écrit :Ca fait 40h par semaine, et c'est bien peu quand on sait qu'il y en a qui bosse 60 ou 70 heures par semaine, sans vacances tous les deux mois.
voila un au moins qui a un avis bien tranché:mf_dribbl (contre les profs ou contre ceux qui bossent 60 à 70 heures???

)
homeralb a écrit :voila un au moins qui a un avis bien tranché:mf_dribbl (contre les profs ou contre ceux qui bossent 60 à 70 heures???
)
C'est juste que ça me fait rigoler de voir des profs toujours en grève pour des réductions d'heure de travail alors que d'autres travaillent bien plus avec certes un salaire plus élevé mais sans sécurité d'emploi et sans 4 mois de vacances par an. Et quand ces grèves menacent de faire sauter les épreuves du bac comme l'an dernier, je trouve ça inadmissible.
mais t'es toujours à l'école ,dis moi????

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