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Version complète : Monaco - OM...Le plus beau des combats
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Ah mon dieu, qu’est-ce que je suis bien !
Au chaud, lové sur ce doux canapé rouge à côté de celui que j’aime, le bonheur tout simplement. Je ne sais pas vous, mais moi c’est toujours dans ces moments de béatitudes que je me remémore le chemin parcouru, afin de ne jamais oublier d’où je viens.

Croyez-le ou pas, ma vie n’a pas toujours été ainsi.
Ma peau porte encore les stigmates du temps passé.
Abandonné dès mon plus jeune âge, j’ai dû apprendre à me débrouiller par moi-même. Je me revois errant seul dans les ruelles sombres afin d’éviter les « sent-bons ».
Peu d’entre eux osaient m’approcher, repoussés par l’odeur crasse qui émanait de moi.
C’était ma meilleure protection, mon arme la plus fidèle. Elle agissait telle une armure invisible, un champ de répulsion envers les attaques extérieures.
A cette époque, ma seule occupation était de survivre. Raser les murs, attendre, tapi dans l’ombre d’un conteneur mal refermé.
Attendre les sens en éveils la moindre opportunité pour me nourrir et atténuer enfin cette sempiternelle douleur qui me rongeait de l’intérieur.
Malheureusement pour moi, ou plutôt heureusement devrais-je dire avec le recul, j’étais incapable de me procurer de la nourriture autrement.
Incapable de chasser mes propres proies, de ma survie dépendait uniquement ma faculté à être au bon moment, au bon endroit.

C’est ainsi que ma vie prit une tournure bien particulière, c’était il y a sept ans de ça.
Le monde n’était plus celui que je connaissais, une chaleur lourde écrasait mes épaules, le goudron me brûlait, les rues étaient vides, désertées par les « sent-bons » et je sentais mes maigres force m’abandonner au fil de l’eau qui s’était tout simplement évaporer.
C’est ici à l’ombre d’une rue que je l’ai rencontré, en d’autres circonstances je ne me serais jamais laissé approcher mais assommé par la chaleur je n’avais plus la force de m’enfuir.
Il me prit dans ses bras, faisant fi de l’odeur pestilentielle et me ramena dans sa tanière.
Comme toute chose qui est nouvelle, nous avons eu besoin d’un temps d’adaptation.
J’ai dû apprendre un nouveau code de conduite.
Ce n’était pas simple tout ceci était tellement nouveau, tellement effrayant et en même temps tellement excitant.

Je crois que le plus dur à comprendre pour moi était que tout n’était pas comestible.
Trois romans (très bon, je les ai dévorés), deux paires de rideaux, une housse de canapé, trois chaises, un fax et dix-huit paires de pantoufles plus tard je compris que je devais faire la part des choses.
Je crois que le plus dur à comprendre pour lui était que le lever du soleil était un excellent moyen mnémotechnique pour ma détente matinale. 4687 coups de gueules, 65 crottes dont 5 dans ses pantoufles et 87 pipis plus tard il comprit la nécessité de se réveiller aux aurores.
Nous nous étions apprivoisés.

Me voici donc, après des années de galères, au chaud sur un canapé avec mon « sent- bon », mon ami, mon compagnon. Il me restait cependant un mystère que je n’avais pas résolu. Qu’est-ce que cette boîte lumineuse avait de si particulier pour le transformer à ce point ?
Étaient-ce les variations quasis épileptiques des images qui le chamboulaient ?
Étaient-ce le cri de ces bêtes féroces qui émanaient de cette étrange boite qui le tétanisait ?
Pourquoi s’infligeait-il pareil supplice ?
C’était toujours le même scénario qui se répétait, la même histoire qui se déroulait.

Premier chat pitre : le bruit strident à s’en faire vriller les tympans signe que quelqu’un est derrière la porte.
Un « sent-bon », un « sent-très-très-très-très-bon » devrais-je dire, apporte une galette aplatie dans laquelle on aurait emprisonné mille et une saveurs.

Deuxième chat pitre : l’odeur.
A l’instar de mes anciennes techniques pour me protéger des autres, il va accentuer son odeur en s’affublant d’une vieille toile bleu et blanche qui n’a pas dû être toilettée depuis 17 ans.
De quoi a-t-il peur ?

Troisième chat pitre : son pouls s’accélère. Il ne tient plus en place, fait des allers-retours vers une autre boite lumineuse sur laquelle il va tapoter frénétiquement dans un cliquetis assourdissant.

Quatrième chat pitre : la démence.
Tantôt debout sur le canapé hurlant, boisson amère à la main, tantôt à genou devant cette boite priant tous les saints pour un sacrifice de chèvre. Tantôt prostré, son front enfoncé dans ses genoux, secrétant une eau salée qui coule le long de ses mollets que je m’efforce de nettoyer.

Cinquième chat pitre : Le retour à la réalité.
Le pouls ralentit mais l’excitation demeure.

Ça peut durer 5 minutes comme ça peut durer toute la nuit.
Mais il s’effectue toujours au rythme des cliquetis plus ou moins soutenus de la deuxième boite lumineuse.
Effrayant n’est-ce pas ?
Il devenait urgent d’agir. Je lui devais bien ça après tout ce qu’il avait fait pour moi.
Il m’a libéré de ma misérable vie, je vais le libérer de l’emprise de cette boîte.
Mon instinct me dictait d’agir vite, les cliquetis se faisaient de plus en plus fréquents, la grande mascarade approchait à grand pas.
Dès le lendemain, je profite de sa longue absence journalière pour mettre mon plan à exécution.
Je me place devant la boîte endormie qui n’émet aucun son, aucune lumière.
Babines retroussés, je me fends d’un grognement sourd pour l’intimider. Aucune réaction, elle n’est pas effrayée, elle veut m’impressionner, me narguer !
Je bondis sur elle pour lui asséner des coups de pattes, de griffes.
Elle est coriace !!!
Mes coups semblent n’avoir aucun impact sur ce démon… je la contourne, attrape sa queue et la mord frénétiquement.
Mauvaise idée… une vibration parcourt tout mon corps, je sens mes poils se dresser de tout leur long, mes muscles se tétanisent. Ne pas céder, ne pas céder, se battre jusqu’au bout. Je tire d’un coup sec (on appelle ça la méthode Pénélope) je sens la bête faiblir, mes muscles se détendent, mes poils se recouchent, ma victoire et proche...il ne me reste plus qu’à achever la bête.
Méthodique, mes deux pattes sur son dos, j’entreprends d’enfoncer mes crocs dans cette carcasse inerte à la carapace aussi dure que les containers contre lesquels j’avais l’habitude de me cacher durant ma période sombre. La bataille est rude, je prends donc mon temps pour l’achever et apprécier chaque craquement de carcasse broyée dans mes mâchoires puissantes.
Mon ami sera fier de moi…sur cette agréable pensée que je m’endors sur ma victime en signe de victoire et de domination.
Mes oreilles se dressent. Je l’entends, il arrive enfin.
Je me place sur ma proie, assis, les oreilles dressées, la queue battant au rythme d’un orchestre Wagnérien. La porte s’ouvre, comme souvent il parle tout seul.
-Ok Fly, pas de problème tu peux passer à la maison voir le match. Je commande les pizzas, tu amènes la bière. On va les poutrer ces ambassadeurs du Rocher !
Stupéfait devant ce spectacle, un court instant tétanisé, il assimile lentement la situation, partagé entre colère et désespoir ses yeux hagards parcourent la pièce...mais l’émotion de se sentir libre est trop forte, ses jambes ne le porte plus…et comme moi tantôt, il s’endort sur les restes fumants et funestes de la bête…blotti contre lui je me rendors à mon tour bercé par le sentiment du devoir accompli, le plus beau de tous mes combats…


Caveman

Mon copain Caveman étant retenu à un concours de dressage de chiennes, une de ses nombreuses spécialités, j'ai endossé son costume pour vous faire parvenir son édito digne des plus belles chroniques d'Hervé Mathoux ...

Léon Camé, l'homme protée.
Caveman Mf_cupid
L'éditorialiste porte bonheur ?
En espérant que ton chat ne sera pas noir après son début d'électrocution...Laugh
De la subjectivité de la partie de ballon rond, où comment Fly se voir couper les ailes

Super, et que ça relance ! Happy

je sens le 0-1, match sombre et combat stratégique.
but de M'Bia
Après un pareil édito, dégagement stratosphérique de Steve, gardien lobé, Yahooet but......
Clap
C'est l'allégorie de la caverne avec cette fois un homme sans chaîne, Cave nous sort de sa plume une très belle boite à image qui sent le coup de patte sur la prise du rocher,
...et chat, ce serait bon pour la tension
mon petit Léon.Bowdown

SleepPS-Ah bon On annule pour le match de ce soir...Ta télé a implosé...???
Tout en raccrochant, je me disais qu'il inventerait n'importe quoi pour un rendez-vous galant. Après réflexion de mon smiley à la bouche en biais, je m'en allais vérifier l'alibi de Pénélope pour ce soir...
Ce soir on poutre mais en plus facile et avec la manière !!!
Point de vue cabot, c'est ça qu'est beau Bowdown

Ce soir, il faudra museler Néné, dresser Perez, et donner les coups de queue qui vont bien Doctor
Je vais attaquer l apéro maintenant si c'est pas un signe
Ouais un signe que tu prends toujours n'importe quel prétexte pour te mettre une musette...Prop
Tu y seras mon beau révolutionnaire ?
Léon c'est un malin, il pique les éditos des autres :lol:

Bon match les pioupious... Le reste je vais me concentrer sur la guinness et accessoirement le VI nations, je pense qu'il me restera peu d'attention pour cette rencontre Tongue
Bravo Caveman et merci Léon!Clap

La compo pour ce soir : Mandanda - Bonnart, Diawara, Mbia, Taiwo - Cissé, Lucho, Cheyrou - Valbuena, Ben Arfa, Niang.

Match très difficile en perspective, Nenê peut faire la différence à tout moment, et ils ont une véritable équipe de bouchers... On est supérieurs techniquement, va falloir confisquer le ballon histoire d'éviter de se faire peur. Et on doit absolument leur faire payer la défaite de l'aller!

Allez l'OM!Bounce
Au contraire,j'aurai dit "prenons les à leur propre jeu" et attendons les dans nos 30 mètres.Ils sont incapables de faire le jeu.
Godfather a écrit :Au contraire,j'aurai dit "prenons les à leur propre jeu" et attendons les dans nos 30 mètres.Ils sont incapables de faire le jeu.

Exactement .... Jouons en contre plutôt que l'inverse ....
Mais vu la pretention de DD et de cette équipe j'y crois pas trp ...
Ruffier a un Mandanda dans chaque gant. Bye2
Espigoulien a écrit :Ruffier a un Mandanda dans chaque gant. Bye2

Je suis d'accord. Après néné c'est l'homme en forme ...
Espigoulien a écrit :Ruffier a un Mandanda dans chaque gant. Bye2

Faut pas pousser, il a fait quelques étincelles mais jamais sur la durée. Il les a en peau de pêche les 3/4 du temps Dry
Usual a écrit :Faut pas pousser, il a fait quelques étincelles mais jamais sur la durée. Il les a en peau de pêche les 3/4 du temps Dry

Je ne suis pas d'accord d'ailleurs leur victoire à Paris est du grâce à ruffier et depuis il ne s'est pas arrêté
lesudenforce a écrit :Je ne suis pas d'accord d'ailleurs leur victoire à Paris est du grâce à ruffier et depuis il ne s'est pas arrêté

Il a fait un match depuis Paris Vghgbg
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