Merci mama
Grosse présence et ça passe par un axe défensif au dessus de la normale.
Heinze exceptionnel malgré le fait qu'il n'ai aps joué un brin avec ces nouveaux partenaires. On le bombarde dans un premier match sans réel repère et il te fait un match de ouf. Une seule fois prit en défaut sur la tête d'Akrour au dessus.
Pas mal pour un début, avec Diawarra ça va nous changer de Zubar - Hilton, Zubar - Cana, Zubar - Rodriguez, ou encore Zubar - Zubar.
Bref un match de costaud qui a semblé faire paraitre des Grenoblois bien tendres.
Pourtant, Courtois, Dieuze, le golgot Kucokovic et surtout Ljuboja en feront souffrir d'autres.
Seul regret que j'évoquais durant les matches de préparation. le trio d'attaque
n'est pas complémentaire, mange des opportunités (que pour l'instant j'espère).
C'est pas 0-2 sur un but de Cheyrou à la 80ème, mais 0-4
Dommage
Sinon merci mama déjà et ensuite, comme ça pour le plaisir, le mien déjà c'est sur. ;)
« Ne me parle pas de Grenoble » disait Fernand Reynaud, en substance en 1968, « que des prétentieux que des sportifs.» dans un célèbre sketch ou il était plus question de faire de lhumour sur les marseillais que sur les Grenoblois. Ben moi justement jen ai parlé de Grenoble, je tenais à faire ce déplacement depuis que les isérois ont rejoint lélite du foot français.
Déjà la saison dernière, je my étais intéressé, mais javais été invité au match de Rugby France-Argentine au vélodrome au même moment. Donc cette année jai remis ça, une fois connu le calendrier de la L1. Jai tout fait pour avoir 4 places et les ai obtenues une semaine avant les trois coups. Je prépare la bagnole, la brique, jinsiste bien sur les vitres, la visibilité est hyper importante, je la vide de tout ce qui nest pas nécessaire à un tel déplacement et la remplis de ce qui lest ; La Provence des sports, France-Football, et des bouteilles deau. 13 heures je démarre, je récupère mon gendre son frangin, et un ami que jappelle affectueusement « mon » Dany. GPS réglé sur ladresse du stade des Alpes, mais à Grenoble est non à Turin. Jai connaissance dune artiste qui a réglé le sien sur un village provençal, mais qui a atterri dans le centre de la France dans un village du même nom. Nous voilà parti , en passant par Gap, le col Bayard, petite halte raffraîchissante à St Bonnet. Puis nous descendons sur Vizille, nous passons devant les stèles, nous nous rappelons quau bas de cette descente interminable, il y a deux ans, un bus a traversé le parapet est sest écrasé 20 mètres plus bas tuant des pèlerins polonais. (RIP) Nous avons fait une route paisible, admirant les paysages somptueux du Vercors et du Valgaudemar. Nous voici arrivés à Grenoble vers 17 heures. 31° la chaleur est étouffante. Nous cherchons une place pour garer, nous en trouvons une pas très loin du stade. Nous allons boire un petit coup, le serveur très sympa, quoi que beaucoup efféminé fait du rentre dedans avec humour, à mon beau-fils qui se prête au jeu. Il nous pronostique même une victoire Marseillaise 8-0, je vous disais quil avait beaucoup dhumour. On boit un coup, puis deux, on salut lentraîneur de Cassis-Carnoux défait la veille, qui était juste derrière nous puis on file trouver de quoi manger. Trouver, cest un bien grand mot, chercher oui mais trouver cest très dur, pas une baraque, pas un kiosque, pas de marchands ambulants comme on en voit tout autour du vélodrome, rien. Juste, une pizzeria, et quelques restos (deux ou trois). Si vous allez à Grenoble voir un match apportez de quoi béqueter y a rien autour du stade. Comme il ny avait pas cette effervescence vers les 17 heures comme on peut la voir aux alentours de Michelet à la même heure, le calme plat. Il est 19h30 cest un peu plus animé avec des maillots du GF38 et de lOM se croisant, sans se calculer, le tout dans une ambiance des plus calmes ce qui rétrospectivement nest pas plus mal. Nous décidons donc après avoir fait le tour du stade des Alpes et navoir rien trouvé à bouffer de revenir à cette pizzeria et dacheter deux pizzas cuites au four électrique (beurk). Numéros 107 y en a pour une demi heure dattente, je mapproche du pizzaïolo et insiste pour quil les fasse cuire un peu plus que ce que je vois sortir du four, à savoir une pâte blanche comme la neige qui ne doit pas manquer sur les sommets environnants et molle comme du chewing-gum. On sassoit sur un banc, on mange rapidos ces pizza, pipi, et on y va, le stade est juste derrière nous il est 20h15. Pas de queues interminables, nous grimpons les marches après la fouille traditionnelle, nous voici dans ce stade made in Japan. Coquette petite enceinte de 20-25 mille places nous sommes assez bien placé Entrée sud - Tribune sud - Escalier O - Rang 12 à 10 mètres de la pelouse et du banc olympien, très bonne visibilité. Les groupes de supporters marseillais, sur notre droite sont déjà installés, nous les avons entendu chanter «il phénoméno» de dehors. Il ne manque pas de mettre de lambiance, sauf que dans ce stade fermé, de là où nous sommes, il faut dire quon entend plus les ultras grenoblois sur notre gauche, nous en sommes plus près. Un moment donné je me retourne et qui vois-je à quelques rangs au dessus ? Lucho. Je mapproche de lui, bien quil lai vu, je montre en le tirant vers lui le maillot que je porte : celui de lArgentine et il minvite à masseoir à ses côtés pour faire la photo. Lentrée des joueurs sur le terrain se fait accompagnée de superbes tifos et là les marseillais lemportent haut la main. Pour revenir au début du CR les olympiens de l'humour n'en ont pas fait du tout. C'est même tout le contraire, un sérieux, qui refroidirait un glacier de la vallée de l'Isère. Le match vient tout juste de commencer sur une remise en touche de Taïwo, Mamadou récupère un ballon après dans un premier temps lavoir perdu, il met la panique chez les grenoblois dans la surface, les passe un à un et sen va tromper Viviani dun ballon dont je ne saurais dire sil est piqué ou cest Viviani qui se la met tout seul. En tous les cas deux minutes de jeu on mène 0-1 dans les virages grenoblois ce sont des sifflets qui fusent dont on ne sait dire sil sont pour les leurs ou pour lOM. En tous les cas nous voilà premiers buteurs, donc premiers leaders de la L1, meilleure attaque, meilleure défense. Nous avons ouvert cette saison de la meilleure façon qui soit. Le reste de la première période est une démonstration de la force qui devrait accompagner cette saison 2009-2010 : en effet lOM se balade, fait circuler les ballons que les grenoblois ne voient que très peu. Avec un peu plus de lucidité Mamadou Niang à lui tout seul pouvait finir le match à la mi-temps tellement il touche de ballons, mais ne lutilise pas toujours de la meilleure des manières. Brandao, Koné, Abriel, voire Taïwo sont souvent oubliés par le joueur fétiche de la demoiselle deux rangs devant moi qui ne manque pas de lui crier son amour. A la pause, 0-1 seulement, cest pas cher payé pour des Isérois complètement à la rue, 3 frappes, deux de Koné, une de Taïwo sur coup-franc nont pas les résultats escomptés, sans parler de la faute commise sur Cheyrou en pleine surface grenobloise. Je navais pas de stats devant les yeux mais en terme de possession de balle ça devait être assez phénoménal en faveur des olympiens. A la reprise Ljuboja puis Dieuze qui se signale par un tacle assez sévère sur Kaboré sont entrés. Il est vrai que lapport de lancien parisien, qui possède une jolie protection de balle, chamboule un peu les plans de nos joueurs. Sauf que derrière avec Diawarra et Heinze, nous avons du répondant en défense centrale. Néanmoins, dentrée Ljuboja, donne un bon ballon pour Courtois qui dune non moins bonne frappe met Mandanda à contribution. Mais hormis cela, plus sur un long centre et une tête au dessus dAkrour, Gabriel a brûlé lesprit de révolte du GF 38. Ce nest que sur un mauvais dégagement que nous pouvons assimiler à une mauvaise entente avec Heinze que Mandanda nous mettra en danger, le ballon passant à coté. La tribune, moi y compris a pensé au but gag de lannée. Heureusement il nen a rien été. LOM, après lheure et avant cet épisode, qui faillit sourire à Batlles avait repris son petit bonhomme de chemin et sans la maladresse de Brandao aurait pu largement doubler la mise. Cest Cheyrou, très affûté, promu capitaine à la sortie de Mamadou Niang qui clôt le débat. Sur un centre de Kaboré renvoyé par la défense, Cheyrou sur ce que lon appelle un second ballon se couche à merveille pour, dune volée non moins merveilleuse, envoyer les grenoblois à leurs chères études et assoir une victoire qui ne souffre aucune contestation. Les ultras grenoblois on beau traiter les leurs dans les tribunes où je suis, de suceurs de Marseillais, la messe est dite et de fort belle manière. La sortie du stade des Alpes se fait dans la tranquillité, la bande des quatre que nous sommes, discute du bon match que nous avons vécu, de la superbe journée en général que nous avons passée. Nous allons récupérer la voiture, reste le retour et les trois cents bornes à se taper ce coup-ci par lautoroute. Mon beau fils prend le volant, il est 23 h 30, on roule pépère, on écoute religieusement la radio, les commentaires sur les matches, satisfaits, ceux de Didier Deschamps. Je sommeille un peu à larrière, on fait une pause du coté de Montélimar, où lon rencontre des supporters Grenoblois. Tranquille jusqu à Lançon de Provence, je reprends le volant à mon beau fils qui a un coup de barre, je cale le régulateur de vitesse sur 130, on arrive à 3 heures je laisse tout le monde, je rentre une bonne douche et au dodo 3 h45. Je mendors plein dimages de belles choses que nous avons vues et que devrions voir encore cette saison ; je mendors le sourire aux lèvres et rêve de titres.
