Le mercure, qui habituellement pour ce genre de rendez-vous s'agite vertigineusement,est en chute libre.
Faute à la température extérieure: mistral glacial.
Faute à 7 série lamentable de 7 défaites.
Faute à ce début de championnat laborieux et terne.
Faute à la proximité de cette double confrontation où le supporter olympien KO debout n'a guère de plaisir d'y retourner.
Et si cette défaite s'averait en définitive salutaire ?:nono1:
Imaginons que Letizi n'ai pas sorti cette balle de Peggy pendant le temps additionnel.
Où en serions nous , les commentaires auraient été tout différents de la part du staff voire de quelques supporters : Nous avons mis fin à cette série parisienne , c'est un bon point de pris , nous conservons l'écart avec notre rival etc, etc.
Cette cuisante défaite a paradoxalement rafraichi les idées.
Le message latent des supporters est enfin relayé par les dirigeants marseillais, ils n'avaient plus le choix.
Alors une victoire (indispensable car qualificative) ce soir doit avoir une saveur particulière celle d'un nouveau départ.
Des objectifs initiaux, seul le titre me parait encore illusoire, tout le reste est encore accessible.
Commençons par nous qualifier ce soir, mettons y la manière.
Lorsque l'on entame une réeducation, le plus important c'est la patience sinon c'est la rechute.
Le jeu doit se reconstruire ( se construire ? ) comme la ferveur des supporters doit se remobiliser.
Ca passe par un état d'esprit à la Monshipour, lucide et angélique en dehors de l'aire de jeu et impitoyable démon sur le pré.:boxe: