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Version complète : Le mot à Moe
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boeuf mode a écrit :Capitaines

1 tapiOMca shura
2 Fadas de l'OM
3 Planete Mars'
4 Planète opiOM tétonflingué
5 OMlive
6 opiOM
7 OM.net
8 le phoceen l'élu
9 OMForum joeuf de paimboeuf
10 OMarseillais
11 OMDifféré
12 le phocedeux


Quel est donc cet affront envers mon capitaine ?
Le "T" de téton n'est pas en italique...

SACANDALEUX Dry
je serais le capitaine de planete pour cette saison ( sauf si en cours de saison il est decidé que je ne fait pas l'affaire Bye2)
zaetick a écrit :je serais le capitaine de planete pour cette saison ( sauf si en cours de saison il est decidé que je ne fait pas l'affaire Bye2)

Je ne vois pas pourquoi tu ne ferais pas l'affaire !!On croit en toi sur notre planète !
Capitaines

1 tapiOMca shura
2 Fadas de l'OM
3 Planete Mars' Zaetick
4 Planète opiOM Tétonflingué
5 OMlive
6 opiOM
7 OM.net dd59
8 le phoceen l'élu
9 OMForum joeuf de paimboeuf
10 OMarseillais
11 OMDifféré
12 le phocedeux Foune
pour les fadas roddy , excusez le retard on a toujours des ptits problemes d'election ,n'est se pas cyrs !Crazy
Ça s’est passé juste à l’instant où Moe sortait de la cellule de dégrisement où il était astreint à demeure jour et nuit depuis le triomphe contre les rhodaniens. Il avait tellement arrosé le doublé du sénef qu’il en avait oublié le terrible verdict de l’éthylotest. Vrai ! Devant les condés ébahis, il avait shooté dans le ballon au lieu de souffler dedans. Et il s’était mis alors à hurler goaaaaaaaaallllllllllllllllllllllllll quand le dit-ballon s’était écrasé sur la fiole du préposé à la maréchaussée. Il avait même fait la ola avec des péripatéticiennes qui tâchaient de traverser le quartier incognito. Peine perdue, elles avaient été embarqué avec le Baptiste. Tel était son p’tit nom. Note bien, c'était pas le mauvais bougre. Depuis sa naissance, il avait un bon fond, Baptiste Moe. Le problème c’est qu’on avait omis de le doter d’un couvercle…
Ça s’est passé à ce moment là très exactement. Un homme en roller arriva à grande vitesse sur la gauche de Baptiste, le bouscula franchement tout en lui fourrant dans une de ses fouilles un bout de papelard froissé. Le temps de réaliser la chose, le quidam était loin. Moe sortit alors le petit morceau de bristol et d’un œil torve commença à lire la missive . Elle émanait d’un certain Dark team « Le Phocéen » (sans doute un gars de la pègre avec un nom comme ça) et disait ceci :



DARK TEAM ou la folle équipée des supporters

L'escouade de l'ombre s'était donnée rendez-vous sous une pinède histoire d'évacuer par le fond un malaise profond. Et s'il y avait une chose que l'élu n'aimait pas, c'était l'idée de se faire bourrer le mou sans se bouger le train. Le lion de la Téranga n'avait jamais aussi bien représenté l'esprit de la nation OM qu'à ce moment-là. Il y avait là le ban et l'arrière-ban du dépit marseillais. Sans autre forme de préambule, il enclencha : « Une chose est sûre, on nous bourre le mou et ça ne date pas d'aujourd'hui ! »

Rien n'allait plus à l'OM. De discours en déclarations, nous ne considérions plus nos dirigeants que comme des bateleurs fourguant leurs breloques à des gogos à l'occasion de la kermesse paroissiale des mercatos ou, entre viande avariée et huile frelatée, on ne sait plus comment s'y prendre pour accommoder un bon plat de résistance. Les saisons passant, la bonne cuisine a fini par perdre sa substance. Bref, entre « stabilité », « équilibre », « patience » et aucun fond de roulement pour prétendre jouer sérieusement les premiers rôles dans le championnat et un peu sur le continent Europe, le réchauffement climatique a fini par avoir raison de notre bouffée d'oxygène : l'OM ! « Aucune audace à aucun niveau. Un seul mot d'ordre à la bouche : « les finances sont saines ». Le joli placebo !». L'élu était sur orbite.

Le système pyramidal jouant à fond la montre, le supporter supporte l'insupportable, mais plus personne n'est dupe, y compris les plus insouciants, ceux qui, après une énième cuite, suite à une énième contre-performance, nous reviennent aussi joyeux que Barbara Cartland dans sa bonbonnière, lançant à la cantonade des slogans à 0,5 centimes d'euros.

Après s'être exprimé, l'élu se carra dans un profond mutisme. Inhabituel chez lui. Au jeu de bouillotte on appelle ça doubler la mise.L'élu était notre chef naturel. Il attendait l'effet « électrochoc », l'esprit tourné vers un futur improbable, cherchant dans la course du mistral de quoi rincer une pupille désabusée.

Autour du campement improvisé, l'odeur de la garrigue agissant comme un soporifique, les autres membres de l'escouade gardaient un silence pesant.Nadal, le regard aussi acéré que le bras gauche de son homologue le tennisman, fixa l'assemblée et se décida à envoyer un retour gagnant dont il a le secret : « De toute façon, nous sommes cons comme des bûches ! Cela fait combien de temps qu'on tire sur les dirigeants ? Si l'OM avait autant de titres que nous des tirs de roquettes sur sa direction, aucune équipe au monde ne pourrait jamais égaler le palmarès. Attention, je ne dis pas que nos dirigeants sont des saints, loin de là !... C'est bien beau de tirer à hue et à dia, encore faut-il savoir contre qui on tire. Pour moi, c'est clair, je tire d'abord sur les chèvres qui portent le maillot de l'OM, sur les tire-au-flanc de l'effectif qui ne pensent qu'à leur petite gueule d'enfants pourris-gâtés. Point ! »

Après quoi Nadal se servit une rasade de chouchen que le druide Poly avait fait atterrir dans la garrigue, histoire de souder les liens distendus entre les différents cercles de supporters déçus par le déclin.L'heure était grave. Caen, pourtant promu à rejoindre la L2 la saison prochaine dépasse l'OM au classement au terme de la 9ème journée avec un match de retard. Une vraie cagade !

La tension était vive. L'aveugle voit des éléphants roses sur les fils et les éthyliques cherchent dans le dépit des raisons valables pour remettre ça.« C'est d'une plastogénie que que ces branques ont besoin ! Au moins ils auront l'illusion d'avoir un certain talent... » Florentino est un esthète et n'a jamais considéré son équipe que comme le mélange fondamental d'une fluidité artistique et la touche d'énergie propre à rendre compact un bloc qui prend l'eau de toutes parts depuis de très nombreuses années. A force d'être patient, il est devenu philosophe, mais pas bête. Il connaît son équipe sur le bout des doigts. Inutile de lui raconter des bobards sur le recrutement de telle starlette pour remplacer « avantageusement » le départ d'une grosse pointure. Flo est né dans la soupe marseillaise et, les yeux fermés, est capable d'identifier la patte du cuistot qui a composé le repas.

La réunion prenant des allures de veillée funèbre, tout le monde respirant l'odeur de la poussière avec un air de défaite dans les gencives, Daxter, le bouledogue mal léché de la team, le genre quoi qu'il arrive, j'aboie, prit la parole pour libérer une bile chronique : « De toute manière, je l'ai toujours dit, il faut commencer par virer l'entraîneur, l'envoyer en CFA ou ailleurs, je m'en fous, mais on le vire et on se prend un vrai mec à poigne qui se fait respecter. Marre des dirigeants ! Tous dehors ! Marre de ce recrutement à la noie ! Au mercato d'hiver, on vire les divas et on se prend des mecs qui mouillent le maillot... »

Jusque là silencieux, père Poly prit la parole afin d'apaiser des esprits chauffés à blanc par la frustration. C'était le plus expérimenté des druides. Druide dissident, un jour, il avait quitté sa forêt profonde, sa communauté, pour, disait-il, « chercher dans les couleurs ciel et blanc la substance d'un élixir atteignant en intensité cette voie royale dont parlent certains oracles » : « Autrefois, lors du premier mois de l'année celtique, le mois de samonios pour tout dire, l'équivalent du mois de novembre dans le jeune calendrier chrétien, nous nous réunissions dans la forêt de Brocéliande pour procéder au recrutement de jeunes magiciens afin de perpétuer une lignée dont la conduite serait irréprochable à tous points de vue. Parfois, il arrivait que...»

Père Poly fut interrompu brutalement par Yankee : « Ecoute Poly, ton histoire est bien sympa et tout et tout, mais nous on s'en branle de ta forêt. Nous ce qu'on veut c'est que l'OM s'en sorte et des remèdes je n'en vois aucun pour le moment. Daxter est bien gentil aussi. Tu crois que virer l'entraîneur va changer quelque chose à l'état d'esprit ? Quand ça va pas bien ou carrément mal, hop, on vire l'entraîneur. Quant au recrutement, hormis le couac Moussilou, dans l'ensemble, ça se tient. D'ailleurs, si je me souviens bien, t'as perdu des paris là-dessus, non ? Il faut que les joueurs se bougent sur le terrain, c'est tout ! » Assisse, sirotant son chouchen, les jambes croisées en position yoga, Yankee était très remontée. Le verbe à fleur d'épiderme elle distillait une dialectique très efficace. La tension était palpable.
Père Poly ayant vu d'autres, resta impassible. Il dégustait de son breuvage celte, humant l'odeur de la garrigue comme un jeune adolescent faisant des cabrioles sous les frondaisons de Brocéliande, il clignait un oeil complice en direction du lion de la Téranga, le Pape des oufs, l'élu : « Il faut que les lignes arrêtent de se portabler pour se trouver. On serre le tout, on presse à tous les étages et Liverpool dégage ! »Il faut dire que, contre toute attente, à Anfield, pas de problème, ça l'a fait : 2000 supporters marseillais dans la demeure de 40 000, ils savent se faire entendre partout, et l'OM, déjouant les pronostics, pratiquant un foot honorable, peut ourdir chez les celtes de l'autre côté de la Manche un morceau d'histoire hexagonale qu'aucune autre équipe française n'a jamais pu écrire.

Comment penser en voyant cette équipe sur le terrain qu'il s'agit de la même qui se traîne chez les relégables de L 1 à l'amorce de la 10ème journée ?« Je propose des banderoles contre Ani... Contre RLD. Je propose une grève générale des supporters. C'est bien beau de dire qu'on a besoin des supporters si c'est juste pour faire avaler les couleuvres... L'équipe se fout les mains dans les poches et c'est encore à nous de jouer le rôle du 12ème homme. Ils nous roulent dans la farine depuis des années. L'OM est la risée du pays et nous avec. Grève générale des supporters ! Marre de tout ça ! » Tieu² est de tempérament sanguin. Bon joueur, mauvais perdant, il râle tout le temps, tape du poing sur la table et s'engueule avec tout ce qui bouge en défaveur de l'OM. Pour lui, à chaque saison l'OM se doit d'être champion. Si tel n'est pas le cas : aïe, aïe, aïe ! Sa sale humeur éclabousse l'assemblée. Si cela dépendait de lui, à chaque défaite, l'OM aurait une nouvelle équipe et un nouvel entraîneur.

Encore une fois Yankee coupa net : « Pas question pour moi de faire grève ni de brandir des banderoles qui servent à rien. A la rigueur, je dis bien à la rigueur, une pancarte contre RLD. Qu'il arrête de diriger l'équipe en dilettante, c'est tout ! »
Poly profita pour donner de l'organe : « Tout à l'heure, avant que Yankee ne vienne interrompre impétueusement un propos qui se voulait analogique et non point ennuyeux, constructif et non point révolutionnaire, mon esprit ourdissait une trame dont la lumière a des concomitances flagrantes avec la crise que traverse notre équipe à l'heure actuelle... »

« Il faut que tu arrêtes le chouchen, Poly ! Sérieux, je comprends rien à ton charabia », coupa Assenzio. Assenzio est de loin le supporter le plus discret de la team. Jamais un mot plus haut qu'un autre. Discret dans sa passion, il ne se fait pas piéger par l'envolée lyrique ni par les compositions virtuelles dont le supporter lambda est friand, ni par les choix tactiques imaginés dans telle ou telle circonstance. Pour lui, le milieu en losange, le 4-3-3, le 4-4-2, le 4-2-3-1, c'est du chinetoque mal assimilé. Assenzio considère une équipe à la valeur ajoutée : le boulot de chacun, plus l'effort que ce chacun doit fournir sur le terrain pour aider son coéquipier en difficulté afin de mettre en évidence l'esprit conquérant d'une équipe. Quand il parle, on l'écoute. Il ajouta pour conclure : « Après les deux prestations de l'OM en Champions League, contre Besiktas et Liverpool et le match catastrophique contre Sainté en L 1, j'ai le sentiment que certains joueurs utilisent la vitrine de l'OM pour des transferts annoncés. On dirait qu'ils sont là juste pour ça. Qu'il s'agisse d'Emon à qui on doit reconnaître un certain courage pour avoir osé l'aventure (par défaut certes) ou de n'importe quel autre technicien le problème reste le même : les joueurs. Du coup, l'entraîneur devient le lampiste de notre déception. C'est pas juste, je trouve. »

Sortant de sa torpeur, Waddle, le bout en train de l'équipe, balança froidement : « Maintenant, il faut intégrer une donnée imprévue : le maintien ! » Par sa jovialité et son optimisme invétéré, Waddle illustre une certaine méthode Coué : quand ça va très mal, on se plante devant son miroir et même si on est moche comme un pou, on se trouve des raisons valables pour mettre à son avantage toute la beauté du monde. Son propos non seulement jette un froid dans la garrigue, mais stratifie un espoir déjà en berne : « Nous voulions voir les feux de la Sain-Jean, nous n'avons que les cendres refroidies par la pluie. Habituons-nous à cette idée dès maintenant pour ne pas tomber de trop haut à la fin de la saison en cherchant à sauver notre peau en L 1 contre Metz, Caen et autres invités surprises... Bien qu'avec l'OM tout soit possible, ça s'est déjà vu !»
Autour de notre feu de camp étroitement surveillé, les voitures formant un cercle, le lecteur CD de celle de Waddle passait en boucle Grand Corps Malade. Les paroles s'accrochaient aux frondaisons de la pinède comme des guirlandes poétiques qu'un Noël triste et précoce faisait légèrement trembler au-dessus de nos têtes.S'étant éloigné pour soulager une vessie qui criait au secours, OMaroc sifflait au pied d'un pin séculaire un plaisir prosaïque. « Ouf ! », lâcha-t-il, en logeant son instrument à l'intérieur de son froc. Puis, se tournant vers nous tous, il hurla : « Allez l'OM ! Ce Grand Corps Malade ! Moi, j'y crois. D'accord, nous sommes témoins du plus mauvais démarrage de l'OM depuis plus de vingt ans, mais tout ça va s'arranger. Je n'imagine pas l'OM en L 2 avec notre effectif... Une bonne série et, hop, tout le monde chante, chante, chante. A la vôtre ! »

De passage à Marseille, Craintdegun semblait en deuil de son équipe. Il écoutait les discours, donnant l'impression de se trouver ailleurs. Heureux de se retrouver parmi nous, il aurait souhaiter que les circonstances fussent autres. Le membre le plus capé de la team, le globe-trotter olympien, il a sur le ballon rond et sur l'OM en particulier une connaissance de bijoutier. A la première toux d'un joueur ou d'un dirigeant, il est en mesure de repérer le mal, s'il est grave ou simulé. Trop d'heures a écumer les stades, à regarder les matchs, en France et en Amérique Latine où il réside, à juger un joueur à la première prise de balle, sachant, de fait, s'il s'agit de grain ou de l'ivraie. Quand il parle foot, une étoile s'allume dans les ténèbres. Il murmura d'une voix à peine perceptible : « Même si l'âne vit plus longtemps que le loup, c'est ce dernier qui fascine le plus. » Il porta son verre de chouchen aux lèvres, but une gorgée et poursuivit : «Je suis triste et déçu quand je compare les résultats et la qualité de l'effectif marseillais. Je pense qu'il faut serrer les rangs. A rien ne sert de tirer dans tous les sens pour, au final, regretter de l'avoir fait. Protester pour montrer notre mécontentement, oui, ça peut servir à faire réagir les joueurs dans le bon sens. En réalité, cette équipe manque de préparation physique et a besoin d'être sécurisée au niveau de la tactique et du rôle de chacun dans un schéma bien défini. Une fois que tout cela sera bien en place (j'espère que ça ne tardera pas trop), cette équipe sera en mesure de surprendre plus d'un... »

Craintdegun avait fini de parler. Le jour se levait. Nous ramassions les restes de notre campement improvisé et Assenzio proposa à tout le monde un petit déjeuner au « Bar de la Marine ». Tout le monde trouva l'idée excellente.Peu de temps après la Dark Team était attablée dans ce haut lieu pagnolesque, heureux de tartiner autre chose que des pensées négatives. Père Poly sortait d'une léthargie relative : « C'est donc ici le haut lieu des druides marseillais. Il me revient à la mémoire des faits déjà anciens... »« Vas-y Poly, nous t'écoutons, tu l'as bien mérité, l'interrompit Yankee. Poly la regarda l'air amusé et enchaîna : « Merci Yankee. Donc, disais-je, dans une autre vie pour ainsi dire, j'exerçais avec heur mes talents de télépathe hors des frontières autorisées par la communauté des druides à laquelle j'appartenais et avec laquelle ma dissidence se matérialisait de jour en jour, car je la jugeais peu audacieuse. Je me souviens d'un jour où, en pleine méditation, au milieu de la forêt, la voix étrange et cependant familière d'un druide belge (dissident lui aussi) se fit entendre comme le murmure d'un ruisseau s'élargissant et prenant de l'ampleur pour devenir peu un peu un fleuve puissant et tumultueux... »« Aboule, Poly ! », dit sans ménagement l'élu qui commençait à avoir les nerfs.« Vous êtes comme ce fleuve, jeunes amis, puissants et tumultueux, mais il vous faut apprendre la patience. Pour atteindre le degré supérieur en la matière, il faut beaucoup de travail et d'obstination. Voyons où en étais-je ? Oui, c'est cela. Ce druide belge dissident, Raymond de son prénom, possédant une science extraordinaire, avait choisi pour terre d'adoption Marseille. Nous télépathions souvent à propos de jeunes prodiges confirmés ou en devenir. Il y en avait un dont le nom revenait souvent. Un jeune magicien anglais, je crois. Le nom m'échappe à présent... Ce jeune homme faisait chavirer Marseille avec un bonheur indicible. Comment s'appelait-il déjà ? Zut !...

L'élu réclama l'attention de tout le monde et le silence se fit. Poly ruminait toujours dans son coin. S'éclaircissant la gorge, l'élu prit la parole pour une synthèse : « Mes amis, merci d'être venus. A défaut d'avoir des résultats, nous avons le mérite d'être solidaires dans la galère. Cette trêve tombe bien. J'espère que le nouvel entraîneur va réussir à remuer tout ça dans le sens de la marche. Rendez-vous au Vélodrome contre Lens. Tous derrière l'OM, c'est maintenant que tout le monde a besoin de tout le monde. Pour le bien de l'équipe. Personne ne dira jamais que les supporters marseillais ne sont pas à la hauteur où qu'ils ne sont là que lorsque l'équipe marche bien. Mais que les dirigeants ne s'y trompent pas, nous ne sommes pas des moutons qu'on envoie à la tonte en bêlant. Qu'ils tirent les enseignements qu'il faut d'ici le mercato d'hiver et qu'ils arrêtent de trop tirer sur la corde. Idem pour les joueurs. Evitons aussi le piège médiatique et son odeur malsaine quand il s'agit de l'OM. Derrière l'équipe et ce qu'elle représente il y a des hommes qui méritent autre chose que les restes putréfiés avec lesquels se sustentent les hyènes. Je voudrais finir par un extrait « Le bateau ivre » de Rimbaud parce qu'il résume bien notre déception et notre attente :« Je sais les yeux crevant en éclairs, et les tombesEt les ressacs et les courants : je sais le soir,L'Aube exaltée ainsi qu'un peuple de colombesEt j'ai vu quelquefois ce que l'homme a cru voir ! »Merci à vous tous. »Le soleil était déjà haut dans le ciel quand la team se sépara devant le port, chacun regagnant ses pénates, la tête pleine d'amitié et d'espoir.Poly et Craintdegun se fondaient dans l'animation du port cherchant, sans doute, dans les odeurs et dans le verbe la substance d'un espoir qui fuyait l'équipe de l'OM en ce début de saison 2007/2008. Pendant que Poly continuait de gesticuler, Craintdegun pointait son index en direction d'un horizon aléatoire.

Dark team « Le Phocéen »[Image: cochonsdark2rtb3.jpg]



Moe encore sous l’emprise du raisin fermenté eut du mal à saisir toutes les subtilités du long message. Il se dit que l’opiOMane assidu, lui, coach du dimanche de surcroît, en saisirait assurément toutes les nuances. Aussi dans un geste ultime, il le posta dans la fumerie… Crazy
Peut-être faudrait-il augmenter le taille de la police en italique afin d'apprécier à sa pleine mesure ce (long) joli texte...:mf_popean
cetace a écrit :Peut-être faudrait-il augmenter le taille de la police en italique afin d'apprécier à sa pleine mesure ce (long) joli texte...:mf_popean
Toi va falloir aller voir l'ancien patron des girondins ! et fissa... :Beep
Escroc !;)
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