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Version complète : L'O.M: LA MACHINE A DEJOUER
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chauvet a écrit :est ce pour autant que cela explique la défaillance de nos joueurs actuels au vél'???
il me parait clair qu'il y a tres peu de relations entre ces départs et le fait que depuis un certain nombre d'années il est tres difficile de réussir au vél.

le turn-over au mercato fait en regle générale manquer le début de saison, ce n'est pas le cas
la tolérance de la nouveauté passé les joueurs continuent à ne pas se trouver, mais surtout à faire des erreurs de gamins sur le terrain.
les signes en sont:
les passes faciles données à l'adversaire, dans base du fond de jeu la qualité de la passe est fondamentale.
la position de tir souvent forcée, en ce moment, nos attaquants ne se trouvent pas.
la réussite qui fuit, signe majeur du manque de' confiance ,contraté le joueur manquera l'impensable .ex le peno de MARLET. la passe en retrait de LIZA.

un club c'est au départ une double gestion. Financière et sportive... Que voudrait dire un club roulant sur l'or et pointant au classement avec le bonnet d'âne. Si Bouchet a réussi peu ou prou sa gestion financière, il daube assez fort sur le plan sportif. La place de troisième sous Perrin fut un miracle, cette année-là dirait cloclo, tous les cadors avaient des moyennes de points faméliques. La finale de l'UEFA relève de l'épopée du coeur version la caution Marseillaise... Pas d'un projet à long terme !
La preuve, on s'est séparé des pièces maîtresses du puzzle...

Bouchet a une vision trop cartésienne d'un club de football. c'est ce qui va le perdre à l'OM. Pas de charisme ni de projet fédérateur. Encore moins de folie !Se Calquer sur Pierre Mondy est une vraie connerie ! N'est pas Pierre Mondy qui veut et surtout on est pas à Lyon... un club qui joue bien mais qui fait vibrer trois pellos et deux tondus. A l'inverse de pas mal de monde, je dis : Faut pas suivre l'exemple !

Faut distilller du rêve, du jeu et de la passion ! Le supplément d'âmes, ce sont les supporters, rien de plus...
je suis d'accord pour Lyon Boeuf
Mais Bouchet c'est le Pierre Mondy du pauvre alors!
Si encore il faisait ça bien il ferait pas partir ses meilleurs joueurs, recrutraient ses futurs joueurs en ne leur mettant pas de pression à court terme, vendrait pas à perte et j'en passe...

Hormis dans son implication dans la ligue, Bouchet n'a rien d'un Pierre Mondy, on en serait pas là sinon Unsure

Bouchet il essai de faire du sous Tapie en disant le contraire publiquement pour bien brosser dans le sens du poil le supporter lambda Unsure
boeuf mode a écrit :Bouchet a une vision trop cartésienne d'un club de football. c'est ce qui va le perdre à l'OM. Pas de charisme ni de projet fédérateur. Encore moins de folie !Se Calquer sur Pierre Mondy est une vraie connerie ! N'est pas Pierre Mondy qui veut et surtout on est pas à Lyon... un club qui joue bien mais qui fait vibrer trois pellos et deux tondus. A l'inverse de pas mal de monde, je dis : Faut pas suivre l'exemple !

Faut distilller du rêve, du jeu et de la passion ! Le supplément d'âmes, ce sont les supporters, rien de plus...
Bah oui, l'exemple, pour Marseille, y'en a pas. Il faut se l'auto-créer...
Nil Sanyas a écrit :Bah oui, l'exemple, pour Marseille, y'en a pas. Il faut se l'auto-créer...

bah si ! Tapie a créé "l'exemple"... et c'est bien là le problème... :vod:
:lmfao:

Un autre alors corse
boeuf mode a écrit :un club c'est au départ une double gestion. Financière et sportive... Que voudrait dire un club roulant sur l'or et pointant au classement avec le bonnet d'âne. Si Bouchet a réussi peu ou prou sa gestion financière, il daube assez fort sur le plan sportif. La place de troisième sous Perrin fut un miracle, cette année-là dirait cloclo, tous les cadors avaient des moyennes de points faméliques. La finale de l'UEFA relève de l'épopée du coeur version la caution Marseillaise... Pas d'un projet à long terme !
La preuve, on s'est séparé des pièces maîtresses du puzzle...

Bouchet a une vision trop cartésienne d'un club de football. c'est ce qui va le perdre à l'OM. Pas de charisme ni de projet fédérateur. Encore moins de folie !Se Calquer sur Pierre Mondy est une vraie connerie ! N'est pas Pierre Mondy qui veut et surtout on est pas à Lyon... un club qui joue bien mais qui fait vibrer trois pellos et deux tondus. A l'inverse de pas mal de monde, je dis : Faut pas suivre l'exemple !

Faut distilller du rêve, du jeu et de la passion ! Le supplément d'âmes, ce sont les supporters, rien de plus...
:( excuse moi Boeuf mais
quel est le rapport avec mon post :fou:

Citation : Posté par chauvet
est ce pour autant que cela explique la défaillance de nos joueurs actuels au vél'???
il me parait clair qu'il y a tres peu de relations entre ces départs et le fait que depuis un certain nombre d'années il est tres difficile de réussir au vél.

le turn-over au mercato fait en regle générale manquer le début de saison, ce n'est pas le cas
la tolérance de la nouveauté passé les joueurs continuent à ne pas se trouver, mais surtout à faire des erreurs de gamins sur le terrain.
les signes en sont:
les passes faciles données à l'adversaire, dans base du fond de jeu la qualité de la passe est fondamentale.
la position de tir souvent forcée, en ce moment, nos attaquants ne se trouvent pas.
la réussite qui fuit, signe majeur du manque de' confiance ,contraté le joueur manquera l'impensable .ex le peno de MARLET. la passe en retrait de LIZA.
chauvet a écrit ::( excuse moi Boeuf mais
quel est le rapport avec mon post :fou:

bah je sais pas ! tu parles du pourquoi ça marche pas à l'OM ou de la reproduction du céphalopode en pensylvannie ? :hum:
chauvet a écrit :les hypothétiques erreurs de recrutements n'expliquent pas , la non réussite chronique des leaders voir la perte des moyens des joueurs au vél.
si je prend le cas CELESTINI à son niveau il avait réussit avant et fait d'ors et déjà un beau parcours en espagne.
comment ce joueur, peut il faire des exceptionelles saisons à Troyes et à LEVANTE et etre moyens dans sa premiere année à marseille et nul à caguer dans sa deuxieme?

a contrario, je ne dis pas que l'O.M manque de talent car:
qu'est ce que le talent et comment se révèle t il?
mais le terreau favorable à l'éclosion de talents est peu propice à marseille en comparaison d'AUXERE
qui selon ta définition jouerait donc sans aucun talent car composer de joueur essentiellemnt "moyen" ou du cru..


Un autre notion que tu engages c'est celle du collectif.
qu'est que le collectif pour toi et qui le génère t il?

Pour moi Celestini n'a jamais été plus qu'un honnete joueur de L1 comme il en faut à Marseille.....sur le banc comme un Koke ou un Bamogo, filer les clefs de l'attaque à ces gens là est suicidaire ils sont à fond en ce moment ils plafonnent à leur niveau point barre on ne peux pas leur en demander plus... individuellement certains sont meilleurs mais dans un collectif moyen voir trés moyen impossible de respecter les ambitions utopiques des dirigeants Ok

Je le dis je le repete Bamogo, Koke, batlles, Fiorese c'est le quatuor le plus faible depuis 10 ans meme avec des piqures de chevaux dans l'oignon meme avec Capello et Fergusson réunis tu peux pas etre champion avec ça et meme dans un stade vide et sans pression....
Et meme si ce soir il vont exploser ce pauvre Cassard :paysan:
Essai de résumé de l'Énigme CHAUVET : pourquoi des joueurs présumés bons ou qui le sont déjouent quand ils arrivent à l'OM ?
1°) Le contexte actuel de l'OM génère un mauvais climat qui inhibe les joueurs.
2°) L'argent est la cause principale qui perturbe le monde du foot.
3°) Les joueurs recrutés n'auraient pas été très motivés pour venir jouer à l'OM, ils sont en attente.
3°) Depuis 10 ans, les dirigeants successifs ont tous un point commun : leur incompétence pour recruter des bons joueurs.
4°) Il y a un effet entraîneur, en 10 ans les deux fois où l'OM s'en sort bien c'est avec un entraîneur reconnu pour sa compétence dans le monde du foot.
5°) La vente de Drogba aurait déprimé l'entraîneur et certains joueurs venus jouer avec lui.
6°) Le Triumvirat ne forme pas vraiment une équipe.

REPONSES EN SUSPENS :
A°) Comment peut-on fabriquer, actuellement, du collectif ?
B°) Comment faire pour que les Dirigeants ne déjouent pas en annonçant n'importe quoi à n'importe qui (Cerise, Meilleure équipe, langue de bois en permanence...)
C°) Quel est ce fameux contexte marseillais, cette alchimie nord-sud qui pourrait aider des joueurs moyens à se transcender ?
D°) Qu'est-ce qu'un bon système de communication, il identifie qui et pourquoi ?
E°) Dans ce fameux contexte, la relation de pouvoir et d'économique entre les groupes et la direction ; est-ce un bien pour l'OM que les groupes de supporters conservent leurs avantages ? Cet enjeu est-il anodin dans les relations dirigeants/supporters ? Faut-il redéfinir droits et devoirs des uns et autres ?

Pour CETACE qui aime bien Groucho Marx, les soirées actuelles de l'OM me rappellent cette réplique de Groucho s'adressant à la dame de maison qui l'avait invité pour un repas où il s'y était énormément ennuyé. "J'ai passé une excellente soirée (en aparté : mais ce n'était pas celle-là).
La reponse a vos questions sont dans l'itw d'la caution Marseillaise dans la provence du jour.
boeuf mode a écrit :bah je sais pas ! tu parles du pourquoi ça marche pas à l'OM ou de la reproduction du céphalopode en pensylvannie ? :hum:
:pouce:
je te charie un peu mais il me semble que ta réponse n'a pas grand chose à voir avec le post auquel tu réponds.
enfin j'ai peut etre loupé un truc Blush
Lengatse a écrit :La reponse a vos questions sont dans l'itw d'la caution Marseillaise dans la provence du jour.
ben je peux pas la lireRanting
chauvet a écrit ::pouce:
je te charie un peu mais il me semble que ta réponse n'a pas grand chose à voir avec le post auquel tu réponds.
enfin j'ai peut etre loupé un truc Blush

oui sans aucun doute... mais on pourra s'en entretenir... Wacko
chauvet a écrit :ben je peux pas la lireRanting

Après la deuxième défaite en quatre jours contre le PSG, José la caution Marseillaise a présenté sa démission. Ce soir, pour recevoir Strasbourg en championnat dans un stade Vélodrome appelé à être déserté par une majorité de supporters, l'entraîneur marseillais soutenu par la majorité de ses joueurs sera à son poste, sur le banc. Déterminé à vaincre.
Comment en est-on arrivé à cette situation délicate en si peu de temps, avec des recrues d'un niveau unanimement reconnu ? Etait-ce prévisible ? Le mal se révèle-t-il profond ? Des fautes ont-elles été commises ? Quelle est la marge de manoeuvre du coach ? Quels sont les moyens de sortir de cette crise ? Avec sa franchise habituelle, José la caution Marseillaise a accepté de rompre le silence observé depuis le début de la semaine.

- José, que s'est-il exactement passé dans les vestiaires, mercredi soir, après le match ?

"J'ai demandé à Pape Diouf et à Christophe Bouchet de me remplacer. J'étais dans un tel état de honte ! En fait, j'étais dans le même état que le public marseillais. Je viens du même endroit que lui et j'ai la même fibre que lui.
"Je pensais que cette décision était plus logique, aussi bien pour moi que pour le club.
Mais à partir du moment où j'ai dit cela, beaucoup de joueurs s'y sont opposés.
"Dimanche, je reverrai Pape et Christophe pour évoquer mon avenir. Aujourd'hui, j'ai trop envie de me battre et de ne pas laisser tomber."

- Quand avez-vous pris la décision de démissionner ?

"Dans le couloir du Parc des Princes. Le match à Paris m'a flingué. Je ne veux plus vivre avec ce sentiment de honte. Je ne veux pas me sentir mal à l'aise avec ma conscience. J'ai peur de parler à mes voisins, de croiser le regard des gens dans la rue. Ça ne vient pas d'eux mais de moi. Je me sens sale de ne pas donner le bonheur que les Marseillais attendent.

"Si mercredi en Coupe, on s'était qualifié, j'aurais quand même présenté ma démission.
Dans ma tête, on aurait alors "purgé" Paris et je serais parti la tête haute.
"Je le répète souvent, mais je suis issu des quartiers. Je suis devenu ce que je suis grâce à l'OM.
J'étais parti pour avoir une vie de bouse, j'ai eu la chance d'écrire une page du club qui a marqué les esprits et je suis redevable."

- Est-ce la première fois que vous voulez partir, ou plutôt retourner au centre de formation ?

"Non. Après la finale de Göteborg, je voulais arrêter. Une personne m'a demandé de rester. Vous savez laquelle ? Didier Drogba. Il m'a rejoint à un anniversaire, il a discuté avec mon épouse, il a aussi trouvé les mots pour me convaincre. Nous étions trois dans la confidence.
"On a construit ensemble, m'a dit Didier, on continue donc le chemin ensemble". Vous comprendrez donc que, lorsqu'il est parti, je me suis senti orphelin."

- N'avez-vous pas commis une erreur en ne mettant pas tout votre poids pour le retenir ?

"Sans doute. Toutefois, on ne peut rien reprocher à personne sur son transfert. Didier était mal à l'aise, mais il s'est posé lui aussi la question de son départ. Les conditions de Chelsea étaient telles que cette issue était devenue inéluctable.
"En revanche, on peut peut-être nous reprocher de ne pas avoir recruté un autre "monstre".

- Avec le montant du transfert de Drogba, était-ce donc impossible ?

"Je ne sais pas. J'avais établi une liste de cinq joueurs et il m'a été répondu que ce n'était pas réalisable. Ensuite, on nous a proposé Peguy Luyindula qui, à la base, n'était pas transférable.
Mais je savais que c'était un bon joueur, international, champion de France et meilleur buteur de son club.
"Aujourd'hui, certains font toujours croire que je ne voulais pas de lui, simplement parce qu'il ne figurait pas sur cette liste de base. Ça plombe Peguy qui en souffre et ça plombe l'entraîneur. Il y a mille choses de ce type."

- Ces derniers jours, l'attitude solidaire du groupe vous a-t-elle surpris ?

"Les joueurs ne font pas bloc avec toi parce que tu es leur copain. S'ils ne prennent pas de plaisir, si tu n'as pas de compétences, si tes entraînements sont nuls, ils s'en rendent compte. "Je ne fais peut-être pas l'unanimité et cela serait d'ailleurs suspect. Des joueurs m'ont dit : "On a commencé le projet avec toi. Si tu t'en vas, on s'en va." Aucun ne peut dire que je n'ai pas été honnête avec lui.
Je n'ai bafoué aucune dignité, j'ai été respectueux de tous.
"Ces moments difficiles seront peut-être les moments forts de la saison. "

- Est-il normal que des joueurs attendent deux mois avant de mettre les pieds dans le centre de Marseille ?

"Aujourd'hui, quand on engage un joueur, on a tendance à lui retenir une maison hors de Marseille, à l'éloigner d'un contexte dans lequel on le replonge brutalement le jour du match. On le protège, on le sur-protège... Il faut arrêter. Venir à l'OM, c'est connaître tous les paramètres,l'environnement..."

- Est-ce vraiment le contexte qui les freine ?

"Tout part de là et tout le monde en est coupable. Nous avons commencé la saison un peu plombés. Pas mal de joueurs sont venus à l'OM avec l'idée que Didier Drogba restait au club. Et on l'a vendu, pour des raisons logiques. Ces joueurs-là pensaient peut-être qu'avec Didier, ils auraient moins de poids sur les épaules."

- La tunique de I'OM pèse-t-elle donc si lourd ?

"Depuis que j'ai pris mes fonctions,je me demande pourquoi autant de grands joueurs et d'entraîneurs n'ont pas réussi à Marseille.
Aujourd'hui, on peut dire qu'la caution Marseillaise n'a pas le niveau.
Mais les autres ? Ivic, Braga, Clemente, Casoni, Courbis, Perrin... pas un n'a tenu plus de vingt mois.
"Le passé du club nous rattrape tous. On est en perpétuelle comparaison avec l'histoire.

Comment expliquer qu'après avoir quitté l'OM par la petite porte, Pires ait explosé à Arsenal, Makelele soit devenu un cadre du Real Madrid, Luccin poursuive une belle carrière en Espagne, Marcelinho soit devenu une vedette en Allemagne... Il y a des tas d'exemples comme ceux-là. Pourquoi ?

- On ne peut quand même pas imaginer que le poids du passé de l'OM soit plus lourd que celui du Real ?

"Non. Mais, ici, il y a en plus le poids de l'impatience. Le seul joueur qui ait "explosé" à Marseille depuis dix ans, c'est Drogba."

- Pourquoi ?

"Question de mental."

- Avez-vous bien expliqué le contexte aux nouvelles recrues ?

"Tous en étaient conscients. Ce sont des garçons intelligents, pas des tricheurs. Ils ont tous la volonté de faire de l'OM un grand club. En dehors du terrain, ils sont tous intéressants et lucides.
Mais ils sont tributaires du passé et de la gloire de l'OM. Il faut pourtant se rendre à l'évidence. Aujourd'hui, ce n'est plus le grand club d'hier. On repart de zéro. Il faut reconstruire, ça prend du temps, et on n'en a pas."

- La saison dernière, avec un buteur (Drogba), un jeune marseillais (Flamini alias "pas de figure" alias "pas de figure"), des joueurs de devoir (Dos Santos), on pensait que cette construction était en marche. Et tous sont partis. Il n'y a encore plus de repères...

"La gestion n'a peut-être pas été faite comme il fallait."

- Il est donc logique que les gens ne parviennent pas s'identifier à un club en perpétuel mouvement...

"Les gens se sont reconnus en Tapie parce qu'il avait une culture de la gagne. Aujourd'hui, cette culture a disparu."

- Pouvez-vous préciser ?

"A Paris, dans les yeux de nos adversaires, j'ai vu la haine, la rage de vaincre.
Et ils vont loin dans le raisonnement. Imaginez qu'ils ont interdit à leurs joueurs et à leur staff de nous serrer la main, nous dire bonjour. Ils ont mis à pied deux kinés, coupables d'être allés boire une bière avec Heinze et Fiorèse.
"Sans pousser autant à l'extrême, c'est cette rage que je veux revoir chez nous, à tous les niveaux du club. Je regrette de pas pouvoir jouer ces matches.
"L'impact physique, l'engagement, on l'a eu contre Monnaco et Paris au Vélodrome. Mais c'est trop irrégulier."

- Quelle est la différer avec la saison dernière ?

"Il y avait un projet global autour de Drogba. Tout le monde bossait et lui, il finissait."

- Avez-vous senti la crise venir ?

"Non. Je ne l'ai pas vue arriver. A Nice, il y a eu un malaise. Dans notre gestion interne, on aurait pu dire aux joueurs qu'ils avaient réalisé une bonne perf. Mais à l'OM, on est dans une telle logique d'exigence, qu'on leur a fait part de notre mécontentement. Ils venaient d'obtenir un match nul à l'extérieur et ils n'ont pas compris. Nous avons commis une erreur."

- Vous avez réclamé un "tueur". Mais quand on mène 2 à 0 devant son public et qu'on perd...

(Il coupe) " Tu rentres dans un système où tu te sens obligé de donner toujours plus."

- Ils voulaient marquer un troisième but !

"Ils voulaient tuer le match. On s'est laissé enflammer, on s'est exposé. L'ambiance du stade était merveilleuse, européenne.

Je me suis surpris moi-même à calmer les mecs, mais dans la folie, l'euphorie, plus personne ne t'entend. Toutes les bases et les données tactiques explosent. C'est dans ces moments-là que l'entraîneur a besoin de leaders sur le terrain, capables de recadrer l'équipe."

- Que manque-t-il principalement à votre équipe ?

"Individuellement, ils ont du talent. Mais il y a un manque de complicité dans le jeu. Humainement, ce sont des joueurs extraordinaires et je voudrais les voir sur le terrain comme ils sont au-dehors. Solidaires et généreux. Ils n'ont pas encore compris qu'on était tous sur le même bateau, actuellement dans des eaux agitées.

Pour retrouver des eaux calmes, il va falloir que tout le monde rame avec la même force, un mental égal. Les joueurs doivent se persuader que le salut ne peut être que collectif. Tu vis ensemble, tu meurs ensemble.
S'ils comprennent ça, on fera de belles choses. Je voudrais voir des lions, même sur le banc de touche."

- Et vous ?

"Moi, j'ai envie d'essayer de me battre. J'ai pensé réellement être la clé du problème. Je ne supporterai pas longtemps cette situation, je ne veux pas vivre avec ce sentiment de honte, me sentir mal à l'aise avec ma conscience."

- Qu'allez-vous dire à votre groupe avant d'affronter Strasbourg ?

"Aujourd'hui, il faut mettre les états d'âme de côté. Qu'a-t-on à perdre ? Le public ne peut pas être plus déçu, l'entraîneur a présenté sa démission et les joueurs sont montés au créneau.

Si vraiment, ils ont envie d'être autour de moi, comme ils le prétendent, et je le crois, alors je vais leur dire : "Aidez-moi, aidez-moi à gagner des matches."

Si tel n'est pas le cas, je prendrai mes responsabilités et le club sera obligé de faire avec..."

Un grand merci a teton pour l'itv
Solon a écrit :Essai de résumé de l'Énigme CHAUVET : pourquoi des joueurs présumés bons ou qui le sont déjouent quand ils arrivent à l'OM ?
1°) Le contexte actuel de l'OM génère un mauvais climat qui inhibe les joueurs.
2°) L'argent est la cause principale qui perturbe le monde du foot.
3°) Les joueurs recrutés n'auraient pas été très motivés pour venir jouer à l'OM, ils sont en attente.
3°) Depuis 10 ans, les dirigeants successifs ont tous un point commun : leur incompétence pour recruter des bons joueurs.
4°) Il y a un effet entraîneur, en 10 ans les deux fois où l'OM s'en sort bien c'est avec un entraîneur reconnu pour sa compétence dans le monde du foot.
5°) La vente de Drogba aurait déprimé l'entraîneur et certains joueurs venus jouer avec lui.
6°) Le Triumvirat ne forme pas vraiment une équipe.

REPONSES EN SUSPENS :
A°) Comment peut-on fabriquer, actuellement, du collectif ?
B°) Comment faire pour que les Dirigeants ne déjouent pas en annonçant n'importe quoi à n'importe qui (Cerise, Meilleure équipe, langue de bois en permanence...)
C°) Quel est ce fameux contexte marseillais, cette alchimie nord-sud qui pourrait aider des joueurs moyens à se transcender ?
D°) Qu'est-ce qu'un bon système de communication, il identifie qui et pourquoi ?
E°) Dans ce fameux contexte, la relation de pouvoir et d'économique entre les groupes et la direction ; est-ce un bien pour l'OM que les groupes de supporters conservent leurs avantages ? Cet enjeu est-il anodin dans les relations dirigeants/supporters ? Faut-il redéfinir droits et devoirs des uns et autres ?
.
voilà un excellent résumé:y:

dans lequel je peux entrer le post de Boeuf (en E/)Ok
mille excuses pour ma comprenette lente c'etait pas pour te chercher des poux. Sleep
merci LENGATSE pour ta copie:

bien à la relecture la caution Marseillaise n'est pas plus avancé que nous;

il a identifié les pourquoi s, comme le forum, mais il a du mal à s'affirmer dans le comment...Sleep

on va y revenirBye1
chauvet a écrit :voilà un excellent résumé:y:

dans lequel je peux entrer le post de Boeuf (en E/)Ok
mille excuses pour ma comprenette lente c'etait pas pour te chercher des poux. Sleep

sauf ton respect, je l'aurais mis également en A, B et D ! Cool
bon tu mets 2 photos, on le classe X, et on en parle plus!Biggrin2
Plus les étapes de cette saison s'égrennent, plus j'ai l'impression que le réel problème c'est Pape Diouf (sauf à remonter jusqu'à RLD)... Wicked

Le changement d'organigramme de cette saison a commencé en 2003 par la mise en évidence des incompétences surréalistes de Philppe Piola lors des années Perrin (cf. la diffusion sur Arte de scènes de négociations de transfert dignes des Pieds Nikelés...). Sick

Lors, Christophe Bouchet cherchait un cador du marché capable de réaliser des bons coups lors des transferts. Ainsi, gestion (contrainte RLD) et effectif (contrainte sportive) seraient respectées...

L'amont a été réalisé avec la vente de DD Wacko mais l'aval a débouché sur ce que l'on sait. No2

De plus, les petites phrases qui ont plombé l'ambiance : "la cerise" et "la meilleure équipe depuis dix ans" relèvent bien du domaine du manager sportif (même si la seconde a été prononcée par Ch. B., mais qui lui a vendue ? ).

A entendre Pape hier soir, avec son lyrisme hors sujet, je me demande si l'annonce de sa mise sur la touche ou de sa démission ne pourrait pas être la meilleure façon de se sortir de la crise. 34

L'interview d'la caution Marseillaise est pleine d'hônnèteté. Les paroles de Pape sonnent faux.
Bouchet fait son boulot, ou plutôt fait le boulot demandé par RLD. :D

On retombe dans le questionnement sur le type de stucture adaptée pour diriger un club de D1 sur le plan sportif. Un manager sportif entraineur ou la séparation des pouvoirs sur deux postes.
Bien sûr revenir, l'arrivée du Pape coïncide avec le grand chambardement ! on sent les tractations, les transferts, les commissions en loucedé ou pas, le commerce des anciens pensionnaires à tout va de l'écurie ex-vatican, en résumé, ça renifle fort le trafic !!! un peu comme sous tapie bis ! d'où un manque de cohérence, de continuité, de long terme... d'où une fracture essentielle entre le discours du Bouchet et la réalité papale... Wicked
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