Équipes probables :
FC Barcelone: Valdés; Belletti, Puyol, Márquez, Van Bronckhorst, Edmilson, Iniesta, Deco, Giuly, Ronaldinho et Eto'o.
AC Milan: Dida; Cafú, Nesta, Kaladze, Serginho; Gattuso, Pirlo, Seedord; Kaká; Shevchenko et Inzaghi.
Arbitre: Markus Merk (Allemagne).
http://www.fcbarcelonaclan.com/news,rona...,3261.html
Ronaldinho, c'est ton soir!
La victoire, si elle arrive, sera l'oeuvre de toute l'équipe. Mais s'il y en a un qu'il sait gagner ce type de match, c'est Ronnie...
Tous les yeux du monde du football seront rivés cette nuit sur le Camp Nou. Pour beaucoup ce ne sera pas le match du siècle, mais pour le FC Barcelone si, parcequ'il se joue le fait d'être ou de ne pas être dans sa cinquième finale de Coupe d'Europe, assurément la compétition la plus prestigieuse du Vieux Continent.
Un Barça-Milan est un des meilleurs duels dont on peut être témoin de nos jours, par l'histoire des deux clubs, par les joueurs qu'il y aura sur le terrain de jeu et pour l'enjeu représenté par ce match : être à Paris le 17 mai. Le Barça a toutpen sa faveur. Il joue à la maison, devant son public qui l'encouragera jusqu'à l'exténuation, il commence avec l'avantage d'avoir gagné 0-1 à l'aller à San Siro et, compte dans ses rangs l'indiscutable meilleur joueur du monde : Ronaldinho.
Ronaldinho peut montrer ce soir qu'il est le meilleur joueur du monde
L'astre de Porto Alegre, qui dépasse déja David Beckham en revenus (salaire plus contrats publicitaires), est toujours l'arme secrète, le facteur incontrôlé, parce que s'il veut, si c'est sa nuit -bien qu'il lui suffise simplement d'un moment, d'un instant- il n'existe pas de tactique collective ni de marquage à l'homme qui puisse l'arrêter. Comme cela est arrivé à Milan la semaine passée, où il a sorti de sa manche une passe orgueilleuse en profondeur que Giuly a transformé en but et tout le travail dessiné dans l'ardoise par Ancelotti a été anéanti à cause de la créativité infinie de Ronaldinho. Après, au contrecoup, le poteau a évité le deuxième but et que l'éliminatoire semble définitivement jugé en Italie.
Ces coups de classe, de talent, ne sont pas la fleur d'un jour. Ce sont des coups communs dans le 'livre de style' de Ronnie.
Préparé pour un autre récital
Il est clair que Ronaldinho seul ne pourrait pas avoir gagné tous les matchs du Barça, mais il y en a eu quelques-uns pour lesquels oui, sa magie a été déterminante pour le triomphe de l'équipe. La grande vertu de Ronnie est que sa magie augmente dans ce type de rencontres. Quand il y a le plus d'enjeu, quand il y a autant de nerfs et d'adrénaline courant dans les veines, il se prépare mieux. Il l'a démontré dans les trois saisons qu'il a joué à Barcelone, mais c'est quelque chose qu'il faisait déjà en temps voulu quand il jouait au Gremio de Porto Alegre, au Paris Saint Germain ou en sélection brésilienne. Depuis très jeune il a su transformer la pression en résultat, la responsabilité en spectacle.
Les matchs qu'il a disputés devant le Reial Madrid ou Chelsea sont encore dans notre esprit. Comme le dit le défenseur central et capitaine de l'équipe londonienne, Terry, "Ronaldinho, quand il est bien, on ne peut l'arrêter que par des coups". Parfois, cela ne suffit même pas. Le Barça a un grand rendez-vous cette nuit. Et le meilleur du monde s'habille d'azulgrana.
Source :
Sport.es
Vers la 5ème finale !
Berne, Seville, Londres, Athènes et ... Paris ? C'est le souhait des supporters et d'une équipe qui a le plus 'faim de titres'.
Le Barça s'est mis en tête de continuer à battre des records et l'objectif d'arriver à la cinquième finale dans la compétition maximale continentale a été fixé. L'équipe passe par un excellent moment de forme et de résultats et veut en profiter pour continuer à écrire des pages historiques, de façon consécutive. Si la saison passée la Liga est tombée, on peut déja compter cette année la Supercoupe d'Espagne et la revalidation du titre d'ici les prochains matchs. La Champion's serait donc la cerise sur le gateau pour une saison qui s'écrirait en lettres d'or dans les résumés de l'entité.
Rattraper le déficit
Depuis qu'il arracha la Coupe d'Europe en 1955 (la compétition a changé de nom en 1992 et est devenu la ligue des champions), le FC Barcelone a pu passer quatre finales et seule une de celles ci a eu une couleur blaugrana. Cela fait donc pour le moment 1-3. Arriver à la finale du 17 mai prochain, et la gagner, signifierait équilibrer la balance des derniers rendez-vous. L'objectif, est donc de pouvoir remonter à 2-3 dans le compteur personnel de l'équipe catalane dans le palmarès des finales de la Coupe d'Europe.
La première occasion a été une mauvaise expérience. Le Barça, bien que tenant une superbe équipe et luttant de toutes ses forces, n'a pas pu réussir à cause du facteur malchance. Toute la presse internationale a reconnu que la Coupe aurait dû voyager à Barcelone, mais l'a fait à Lisbonne. Le Benfica fut le grand bénéficiaire de cette dramatique finale pour les intérêts du club catalan.
Vingt-cinq ans après, le rattrapage à Séville. Tout laissait penser au triomphe du Barça devant une équipe, le Steaua, qui avait très peu de poids dans le football européen. Mais une fois encore la malchance, maintenant dans les tirs au buts, ont privé l'équipe de la gloire européenne.
En 1992, le Barça a enfin réglé son compte avec la compétition. L'histoire, connue de tout le monde, est de celles qui jamais ne s'effaceront de la rétine de ceux qui ont eu l'occasion de la vivre ou de la suivre sur le petit écran.
Deux ans après, en 1994, trois jours après avoir fêté une Liga gagnée avec le style "Hitchcock" (remontée contre le FC Séville au Camp Nou et match nul du Depor face à Valence au Riazor avec un penalty manqué à la dernière minute par l'équipe locale), le Barça a été balayé sans palliatifs par un Milan qui, comme l'a dit Johan Cruyff, "jouait à 200%"
1961: La malchance s'est liée aux Catalans
Tout le monde a reconnu que l'équipe d'Orizaola méritait plus de lever la Coupe d'Europe que celle de Gutmann, mais l'infortune (quatre ballons ont touché les poteaux du portier portugais) s'est liée avec les Catalans, qui ont joué avec Ramallets, Foncho, Gensana, Gràcia, Vergés, Garay, Kubala, Kocsis, Evaristo, Suárez et Czibor.
Kocsis a marqué le 0-1(m. 20), Aguas a égalisé(m. 30), Ramallets s'est marqué un but contre son camp(m. 31), Coluna a mis le 3-1 (min. 55) et enfin Czibor (m. 75) a fermé le compteur (3-2).
1986: Le but n'a pas voulu venir, même aux penalties
La deuxième finale disputée par l'équipe catalane a aussi été propice. Le Barça, dirigé alors par Terry Venables, est venu au Ramón Sánchez Pizjuán avec la conviction de s'enlever l'épine de l'année 1961, mais il n'en a pas été ainsi. Le temps réglementaire s'est fini par un match nul à 0-0, de même à la prolongation. Finalement, les penalties (2-0 pour le Steaua) ont donné le triomphe aux Roumains. Urruti, Gerardo, Migueli, Julio Alberto, Víctor, Alexanko, Carrasco, Schuster (Moratalla 85'), Pedraza, Archibald (Pichi 110') et Marcos ont joué.
1992: Koeman a soldé une dette historique
C'était la minute 21 de la prolongation quand une faute d'Invernizzi hors de la surface, qui en plus de renverser Eusebio a retenu le ballon, a été sanctionnée par l'arbitre Allemand Aron Schmidhuber. La position était idéale pour qu'un spécialiste comme Koeman frappe. Ainsi il l'a fait. Stoichkov a dévié le ballon pour Bakero, qui a arrêté le ballon avec la semelle. C'est alors qu'est apparue la frappe du droit gagnante du Hollandais, qui a incrusté le ballon au fond du filet de Pagliuca. Ç'a été le délire. À Londres, à Barcelone et en n'importe quel endroit où le sentiment barcelonista vivait. Les héros de cette nuit du 20 mai 1992 ont été Zubizarreta, Nando, Ferrer, Koeman, Juan Carlos, Bakero, Salinas (Goikoetxea 65'), Stoichkov, Laudrup, Guardiola (Alexanko 112') et Eusebio. Sur le banc son restés sans pouvoir intervenir Busquets, Nadal et Begiristain. Le Barça, après 31 longues années, avait soldé une dette historique avec la Coupe de l'Europe.
1994: Dure punition pour la Dream Team
Le train de la dream team qu'avait armé Cruyff s'est arrêté à Athènes. Là, à cette station, sont descendus plusieurs composants de cette équipe qui avait enchaîné quatre Liga consécutives (record dans l'histoire du club) et avait donné la première Coupe d'Europe à l'entité. Ce fut une finale très dure pour les champions, qui ont reçu toute une correction de la part de Milan. Zubizarreta, Ferrer, Guardiola, Koeman, Nadal, Bakero, Sergi (Quique 72'), Stoichkov, Amor, Romario et Txiki (Eusebio 45') ont participé.
Source :
Sport.es