05-12-2025, 17:40
Il y a des nuits où le football ressemble à une affaire classée d’avance.
Et puis il y a celles… où tout dérape.
Vendredi soir, quelque part dans le Nord, sous le vent glacé qui mord comme une lame mal affûtée, l’OM marche vers son destin. Pas en conquérant, non. En enquêteur obstiné, celui qui revient toujours sur une scène de crime où il s’est déjà fait planter six fois.
La Decathlon Arena — 50 000 témoins, aucun fiable — attend les Marseillais comme on attend un suspect qu’on veut voir trébucher.
Le LOSC, quatrième, joue les Dogues bien dressés : morsure tardive, gueule levée vers la lune, flair redoutable dans les arrêts de jeu. Une équipe qui frappe quand les autres baissent la garde. Une équipe qui n’a, récemment, laissé aucune chance à son visiteur phocéen.
Une bête noire. Littéralement.
De l’autre côté, l’OM avance en funambule.
Solide, oui.
Invaincu depuis plus d’un mois, oui.
Mais avec cette manie suicidaire de laisser une fenêtre entrouverte aux voleurs de points, comme Toulouse l’a rappelé la semaine dernière.
Ce soir, tout peut basculer. Soit Marseille regarde droit vers le sommet… soit il sent la respiration chaude de ses poursuivants lui monter dans le cou.
Le dossier posé devant Roberto De Zerbi est épais.
Des absents importants, Murillo et Aguerd retenus à l’infirmerie, une charnière bricolée, un milieu recomposé, et un trio offensif Greenwood–Aubameyang–Paixao prêt à servir de fil rouge à l’histoire.
En face, Igor Gomes, Weah, Mandi, Igamane ou Giroud… chacun affûtant sa plume pour écrire le chapitre final.
Et puis il y a Mbemba.
Le revenant.
L’homme au passé encore tiède, celui qu’on croyait classé.
Lui connaît la maison, les couloirs, les regards. Il joue ce soir avec le genre de motivation qui transforme un match de foot en procès personnel.
Dans les polars, ce genre de personnage ne revient jamais sans intention.
Le froid du Nord resserre les mâchoires, étouffe les cris, fige les indices.
Les Dogues arrivent confiants, le public enragé, le stade plein à craquer — un huis clos à ciel ouvert.
L’OM arrive méfiant mais affamé, décidé à ne plus laisser filer ce qu’il tient entre les doigts.
Deux équipes.
Deux trajectoires.
Deux vérités qui ne peuvent pas coexister.
Pendant 90 minutes, personne ne parle.
On court, on cogne, on doute, on soupçonne, on étouffe.
Chaque offensive ressemble à une course-poursuite.
Chaque tir, à un interrogatoire musclé.
Chaque arrêt de jeu, à un faux témoignage.
Et puis, dans une brèche, un interstice entre deux respirations, un ballon traîne… comme une preuve oubliée au mauvais endroit.
Paixao s’en empare. Greenwood peut surgir. Aubameyang rôde dans l’ombre.
Le stade retient son souffle.
La balle file.
La pelouse hurle.
Le Nord se glace.
Le Sud explose.
L’OM marque.
Peut-être.
Probablement.
Assez pour que l’enquête prenne un tournant inattendu, assez pour que la nuit bascule dans une autre vérité : celle d’une équipe qui refuse de mourrir dans l’obscurité.
Pas d’euphorie.
Juste la sensation d’avoir survécu.
Ce soir, l’OM n’a pas seulement joué.
Il a laissé une trace de poudre sur la scène de crime.
Et le championnat, soudain, a une toute autre gueule.
Les équipes probables :
Lille : Özer - Meunier, Ngoy, Mandi, Perraud ; Bentaleb - André, Mukau Correia, Haraldsson - Igamane (Giroud)
Marseille: Rulli - Weah, Pavard, Egan-Riley, Palmieri - Nadir, Højbjerg, Vermeeren - Greenwood, Paixao - Aubameyang
![[Image: LOSC-OM.png]](https://topfoot.com/wp-content/uploads/2025/12/LOSC-OM.png)
Et puis il y a celles… où tout dérape.
Vendredi soir, quelque part dans le Nord, sous le vent glacé qui mord comme une lame mal affûtée, l’OM marche vers son destin. Pas en conquérant, non. En enquêteur obstiné, celui qui revient toujours sur une scène de crime où il s’est déjà fait planter six fois.
La Decathlon Arena — 50 000 témoins, aucun fiable — attend les Marseillais comme on attend un suspect qu’on veut voir trébucher.
Le LOSC, quatrième, joue les Dogues bien dressés : morsure tardive, gueule levée vers la lune, flair redoutable dans les arrêts de jeu. Une équipe qui frappe quand les autres baissent la garde. Une équipe qui n’a, récemment, laissé aucune chance à son visiteur phocéen.
Une bête noire. Littéralement.
De l’autre côté, l’OM avance en funambule.
Solide, oui.
Invaincu depuis plus d’un mois, oui.
Mais avec cette manie suicidaire de laisser une fenêtre entrouverte aux voleurs de points, comme Toulouse l’a rappelé la semaine dernière.
Ce soir, tout peut basculer. Soit Marseille regarde droit vers le sommet… soit il sent la respiration chaude de ses poursuivants lui monter dans le cou.
Le dossier posé devant Roberto De Zerbi est épais.
Des absents importants, Murillo et Aguerd retenus à l’infirmerie, une charnière bricolée, un milieu recomposé, et un trio offensif Greenwood–Aubameyang–Paixao prêt à servir de fil rouge à l’histoire.
En face, Igor Gomes, Weah, Mandi, Igamane ou Giroud… chacun affûtant sa plume pour écrire le chapitre final.
Et puis il y a Mbemba.
Le revenant.
L’homme au passé encore tiède, celui qu’on croyait classé.
Lui connaît la maison, les couloirs, les regards. Il joue ce soir avec le genre de motivation qui transforme un match de foot en procès personnel.
Dans les polars, ce genre de personnage ne revient jamais sans intention.
Le froid du Nord resserre les mâchoires, étouffe les cris, fige les indices.
Les Dogues arrivent confiants, le public enragé, le stade plein à craquer — un huis clos à ciel ouvert.
L’OM arrive méfiant mais affamé, décidé à ne plus laisser filer ce qu’il tient entre les doigts.
Deux équipes.
Deux trajectoires.
Deux vérités qui ne peuvent pas coexister.
Pendant 90 minutes, personne ne parle.
On court, on cogne, on doute, on soupçonne, on étouffe.
Chaque offensive ressemble à une course-poursuite.
Chaque tir, à un interrogatoire musclé.
Chaque arrêt de jeu, à un faux témoignage.
Et puis, dans une brèche, un interstice entre deux respirations, un ballon traîne… comme une preuve oubliée au mauvais endroit.
Paixao s’en empare. Greenwood peut surgir. Aubameyang rôde dans l’ombre.
Le stade retient son souffle.
La balle file.
La pelouse hurle.
Le Nord se glace.
Le Sud explose.
L’OM marque.
Peut-être.
Probablement.
Assez pour que l’enquête prenne un tournant inattendu, assez pour que la nuit bascule dans une autre vérité : celle d’une équipe qui refuse de mourrir dans l’obscurité.
Pas d’euphorie.
Juste la sensation d’avoir survécu.
Ce soir, l’OM n’a pas seulement joué.
Il a laissé une trace de poudre sur la scène de crime.
Et le championnat, soudain, a une toute autre gueule.
Les équipes probables :
Lille : Özer - Meunier, Ngoy, Mandi, Perraud ; Bentaleb - André, Mukau Correia, Haraldsson - Igamane (Giroud)
Marseille: Rulli - Weah, Pavard, Egan-Riley, Palmieri - Nadir, Højbjerg, Vermeeren - Greenwood, Paixao - Aubameyang
![[Image: LOSC-OM.png]](https://topfoot.com/wp-content/uploads/2025/12/LOSC-OM.png)
