opiOM.net

Les prémices sont-ils toujours de bon augure
Quel avant-goût hostile l’avenir préfigure ?

Le futur on le fait
On ne le subit pas
Pour quérir un trophée
Évitons les appâts.

Et du récent passé
Comme riche bagage
Parole de cétacé
Décodons le langage.

A l’été 2009
L’OM en plein bouillon
De Bob on était veuf
Le staff en plein brouillon.

Pape Diouf éconduit
Geretz sous d’autres cieux
Profond dans son réduit
Keyser un brin soucieux.

Un nouvel entraineur
L’effectif chamboulé
Des rivaux ricaneurs
Une tribune éboulée.

Les prémices sont-ils toujours de bon augure
Quel avant-goût hostile l’avenir préfigure ?

Un départ chaotique
Quelques atermoiements
Les éternels sceptiques
Puis vint le firmament.

Fini l’hypothétique
On toucha le palpable
Le vécu, l’authentique
Et on en fut capable.

Les jeunes encore puceaux
De butins et de titres
Frétillaient du museau
Les autres faisaient les pitres.

On défilait joyeux
Tout autour du Vieux Port
Des minots aux aïeux
Dans un commun transport.

L’osmose était totale
Le crédit au zénith
Au plus haut le mental
Pastis à l’eau bénite.

Les prémices sont-ils toujours de bon augure
Quel avant-goût hostile l’avenir préfigure ?

A l’été 2010
L’OM en plein brouillon
Repart comme jadis
Dans des états couillons.

Comme un gagnant heureux
Qui touche le gros lot
Montrons-nous généreux
Les primes coulent à flot.

On ne partage plus
La communication
Se limite au salut
Et creuse le sillon.

On ne se presse pas
Fort du nouveau statut
Repus d’un bon repas
On en devient obtus.

Nos bijoux de famille
Ont des désirs d’ailleurs
Dans leurs jambes ça fourmille
Le sénef s’tire ailleurs.

Les prémices sont-ils toujours de bon augure
Quel avant-goût hostile l’avenir préfigure ?

Mais cet aveuglement
N’est bien que passager
L’étoile au firmament
On ne peut l’exiger.

Et le grantatakan
Sème la zizanie
On est battu par Caen
Désastreuse avanie.

Les cadres font des toiles
Se posent des questions
Filantes les étoiles
Où est le postillon ?

Les brides se détendent
Fini le mors aux dents
Faut que le coche entende
C’est lui le commandant.

Défendre ses opinions
Si on n’est pas buté
Pour le bien du fanion
Faut se montrer futé.

Les prémices sont-ils toujours de bon augure
Quel avant-goût hostile l’avenir préfigure ?

On recrute français
Misant sur l’avenir
Si l’on doit dépenser
Autant bien rajeunir.

Rassurant les anciens
Prolongeant les jeunots
En y mettant du sien
En se montrant finaud.

Assez tergiversé
Faut relancer l’allure
Le cours faut inverser
Mettons de la voilure.

Retrouvons notre niaque
En attendant Gignac
Visons la gamme héros
Si on prend Gameiro
(Rayer l’option qui ne rime à rien )
Lavons cette infamie
A l’aide de Rémy.

Songeons aux lots riants
Aux trophées bien glanés
En punissant Lorient
Finissons de flâner.


Cétacé

cetace a écrit :
Songeons aux lots riants
Aux trophées bien glanés
En punissant Lorient
Finissons de flâner.

Cétacé

Boudiou, que j'aimerai savoir écrire comme ça.
Bravo cetace
effectivement, finis de flâner, aller zou, écrasons Lorient et le béliqueux papa Gourcuff

Cetace

Punissons les

Voilà je ne ferais plus de poème de la saison, il faut laisser ça à l'expert

Merci le mammifère

C'est bien mieux que le topic à 20 pages, 3 petits-suissides et 4 enflammades par jour. Et bien plus calme.

super bravo l'artiste

Est-ce que la rumeur Gameiro ne serait pas pour déstabiliser leur attaque ?

M'enfin spagrav ça nous permet de rêve un peu plus

Edit> le match est à 19h, je pourrais pas le voir

l'an dernier je m'y étais essayé à Lorient......l'orient, tu parles, une couffe.

mais cette année avec le baleineau on est parrés......3-0 que je dis.......

merci cetacé,

brandao a dit qu'il allait marquer , c'est bon on va poutrer.

cetace a écrit :Les prémices sont-ils toujours de bon augure
Quel avant-goût hostile l’avenir préfigure ?

Merci Cetace, quel talent.


Bon samedi on va pas se faire emmerder par les Bretons quand même. Alors, sont biens gentils avec leur bolée de cidre mais ils retournent souffler dans leur biniou et manger leurs crépes, nous on a championnat à conserver.

caveman a écrit : Voilà je ne ferais plus de poème de la saison, il faut laisser ça à l'expert

Ouais moi j'apprends et je me suis, depuis, fadé le manuel du parfait petit proseur


Cétacé, quel subtil mélange de gravité et d'entrain, le tout à base de jolis mots... t'as pensé à te mettre au slam ?

Bravo

En route pour le réveil !

cetace a écrit :

Le futur on le fait
On ne le subit pas
Pour quérir un trophée
Évitons les appâts.
Cétacé

Quoi de mieux que de beaux vers en guise d'appâts.

Cher maître ce n'est assez...

Je me risque à me hisser à vos chevilles
tel un chien dans un jeu de quilles

Car de vos rimes riches
Ô jamais vous ne nous lassez.
A l'instar de blanches miches
où nous aimons croquer

Mais Gardons un peu de dentier
Car déjà le temps presse
Et ardemment sauter l'entrée
Pour mâcher Lorient express.

caveman a écrit : Voilà je ne ferais plus de poème de la saison, il faut laisser ça à l'expert

Pareil.
Je dirais même aux experts, Fly... (on attend toujours ta présentation d' ailleurs)

papaver a écrit :Fly et Cétacé, à quand un edito à 4 mains ??

Eh, dîtes Ho ! L'organe vocal est plus à même que le palmaire !

un plaisir de vous lire.

Avec un edito pareil si on ne poutre pas ...
Merci Cétacé

Merci, ô grand maître de l'hallali, devin !:incline:
Ou comment repartir vers des errances toujours recommencées après un succès d'année tout en héritant d'une succession en déshérence. Esclave héritée sort toute nue du puits sans fond d'investissement en réminiscence d'anathème ? Pour sortir du trou, et faire ses gammes “héro”, la direction de l'Orient n'a pas d'échéances de nationalité ni des cadences si l'ambre rouille en oxydant tel un vieux fossile à l'auspice, à l'haruspice déçu pour recycler Deschamps : le risque étant à puiser contre Levant à trop fort jet, de retrouver Dassier trempé !

cetace a écrit :

Assez tergiversé
Faut relancer l’allure
Le cours faut inverser
Mettons de la voilure.

Ca part de là les gars!!! Cétacé,

Que la poutre soit!