cabotdelaceze a écrit :;) Seb, je dois te remercier et il n'y a aucune ironie dans mes propos. Que tu ne me lises pas ne me dérange pas du tout. Comme dit l'autre truffe insolente à la télé, on ne peut pas plaire à tout le monde.
En revanche ton avatar m'a interpellé (quelque part) et, plongeant dans un de mes grimoires, j'ai découvert l'existence de John Maynard Keynes et de sa théorie de la probabilité.
Ayant toujours eu horreur de la mathématique (1 sur 20 au bac, coef 3 et je me vante de l'avoir eu quand même !) j'ignorais jusqu'au nom de cet honorable citoyen britannique.
Grâce à toi me voilà un peu moins inculte. Mais de là à dire que je vais me mettre à aimer les maths, faut pas déconner non plus ! Non plus...:allvert:
Keynes est effectivement un économiste comme l'a précisé Nil Sanyas, et honnêtement, l'économie j'adore ça, s'il y'a vraiment quelques chose que je prend plaisir a lire, c'est, de manière générale, les analyses économiques ou encore parfois ce qui touche a la géopolitique, finalement je lis pour apprendre.
Mais en dehors de ça, je ne supporte pas de lire, je ne prends aucun plaisir, pire cela m'énerve, parceque j'en trouve pas l'utilité, je n'ai jamais lu les bouquins qu'on me demandait de lire, sauf un : une saison blanche et sèche de Brink.
Ensuite, j'accepte toutes les critiques sur le fait que puisse être fainéant parceque c'est vrais également...
Sans vouloir faire de la philosophie à deux balles, c'est ça qui est bien dans ce forum (pardon, M. Pixie, sur ce site) qui est à l'image de la vie ou de l'équipe de France multi-raciale de 98. Chacun peut s'y nourrir des différences de l'autre...
Que te répondre ? Avec l'amour, l'amitié et le foot, la lecture m'a donné les meilleurs moments de ma vie. J'ai énormément lu, aujourd'hui un peu moins à cause de cette punaise de télé devant laquelle je passe beaucoup trop de temps quand je ne travaille pas. Mais, même maintenant, chaque fois que j'ai un problème grave, un chagrin, c'est dans la lecture que je me réfugie et que j'essaie de panser mes plaies.
Je ne vais pas essayer de te convaincre. Chacun va vers ce qui l'attire.
Mais je reste convaincu tout de même que rien n'est jamais incompatible.
Quand j'étais jeune, je me suis heurté à un certain ostracisme des intellos bornés de l'époque, qui pensaient que si on aimait le sport on était un con. Les choses ont bien évolué de ce côté là et maintenant le foot est même très à la mode chez ceux qui se disent intelligents. Mais ça n'a pas toujours été le cas, loin s'en faut. Et pourtant, pourquoi ne pourrait-on pas aimer à la fois la littérature et le foot ?
Tiens, voilà un bon sujet pour l'une de mes prochaînes digressions dans un chapitre à venir de "Il était une fois dans l'ouest de Marseille" ...que tu ne liras pas et tu as bien raison ! Il ne faut surtout pas s'emmerder à faire des choses que l'on n'aime pas !
En revanche, ce serait super sympa si tu pouvais enlever ta pancarte, là, avec l'écusson de ton club préféré. Au début c'était drôle et de bonne guerre, maintenant ça devient un peu lourd.....
cabotdelaceze a écrit :En revanche, ce serait super sympa si tu pouvais enlever ta pancarte, là, avec l'écusson de ton club préféré. Au début c'était drôle et de bonne guerre, maintenant ça devient un peu lourd.....
:up:
Arf, c'est que je l'aime bien, mais je vais l'enlever...
On est que lundi c'est trop tot :D
Bon sinon, rien que sur internet déjà je lis beaucoup (en anglais notamment), par contre il faut que cela m'intéresse donc France Football, article de l'excellent Courrier International ou meme tout simplement les éditos de boeufs mode et ceux des autres, aucun problème:bienjoué:
C'est vrai que lire un truc inintéressant, c'est difficile (et tu lis lentement en plus).
Nil Sanyas a écrit :On est que lundi c'est trop tot :D
Bon sinon, rien que sur internet déjà je lis beaucoup (en anglais notamment), par contre il faut que cela m'intéresse donc France Football, article de l'excellent Courrier International ou meme tout simplement les éditos de boeufs mode et ceux des autres, aucun problème:bienjoué:
C'est vrai que lire un truc inintéressant, c'est difficile (et tu lis lentement en plus).
si tu veux je te passe du nietzsche tu verras que la lecture après plus simple et plus intéressante tu l'apprécies grave.
moi je me suis lancé dans le dernier livre de Harry Potter super mais plus de 800 pages
Nietzche, Hegel et compagnie, c'est illisible, on dirait qu'ils ne veulent pas qu'on puisse les comprendre, c'est même plus de la lecture, c'est de la traduction, ils parlent pas le même language que moi...
Ca dépend les traductions.
J'aime profondément la littérature mais je ne lis quasiment jamais
J'aime le cinéma, mais j'y vais 1 fois par an
J'aime la musique mais je n'achète presque pas de disques. (mais je pratique)
Les écrans d'informatiques me crèvent les yeux, mais les éditos du bovidé, de Campana et les nouveaux du cabot de la 16, je ne peux m'en passer, je suis souvent mort de rire tout seul devant mon ordi, même si je ne comprends pas toutes les nuances, les jeux de mots (faites gaffe les mecs, trop de jeux de mot, tue...).
PS: les femmes ont trouvé leur Elie semoun: Carla Bruni :enlair:
Au fait, il me semble que l'ami Bouvier, reprenant le langage marseillais, dit que "L'estrangé du dedans" = Français et "L'Estrangé du dehors"= les autres, Chinois, américain etc... non?
Donc cet "Estrangé du dehors" que le capitaine arrange de sa blague est peut-être canadiens, en tout cas francophone mais pas "français".
Le cabot, j'attends ton wouah wouah.
P'tit Ange a écrit :si tu veux je te passe du nietzsche tu verras que la lecture après plus simple et plus intéressante tu l'apprécies grave.
moi je me suis lancé dans le dernier livre de Harry Potter super mais plus de 800 pages
J'ai lu les deux et trois (ils trainaient par là), c'est sympa mais simpliste je trouve. Enfin du moins c'est que des reprises de faits connus et déjà utilisés auparavant.
Pour un enfant qui découvre ça va, mais pour moi... :fâché:
Sinon le dernier c'est 900 pages mais écrit très gros donc bon faut pas déconner. Ca en vaut 400 pour un livre normal.
Lis toute la série des Dune de Franck Herbert tu vas voir :D C'est du lourd (surtout à partir du Messie de Dune, c'est une tuerie).
Nil Sanyas a écrit :J'ai lu les deux et trois (ils trainaient par là), c'est sympa mais simpliste je trouve. Enfin du moins c'est que des reprises de faits connus et déjà utilisés auparavant.
Pour un enfant qui découvre ça va, mais pour moi... :fâché:
Sinon le dernier c'est 900 pages mais écrit très gros donc bon faut pas déconner. Ca en vaut 400 pour un livre normal.
Lis toute la série des Dune de Franck Herbert tu vas voir :D C'est du lourd (surtout à partir du Messie de Dune, c'est une tuerie).
Ouais ok c'est 900 pages mais j'aime bien et en plus la lecture c'est terrible pour l'orthographe. ;)
enfin sinon après chacun son type de lecture
Felow a écrit :Au fait, il me semble que l'ami Bouvier, reprenant le langage marseillais, dit que "L'estrangé du dedans" = Français et "L'Estrangé du dehors"= les autres, Chinois, américain etc... non?
Donc cet "Estrangé du dehors" que le capitaine arrange de sa blague est peut-être canadiens, en tout cas francophone mais pas "français".
Le cabot, j'attends ton wouah wouah.
Dear Old Felow,
Que je t'explique: il y a les cabots ouah-ouah et puis les cabots poissons de rivière, dont je fais partie.
Je suis donc un cyprinidé téléostéen (sans rapport avec l'illustre Cyprien qui porta d'inoubliable façon (!) le maillot blanc naguère), ainsi nommé à cause de ma grosse tête (au sens propre bien sûr pas au sens figuré, bien qu'un cabotin ait évidemment une haute idée de lui), le mot cabot étant directement dérivé du latin caput (tête).
Pour ce qui est de l'expression "estrangèou du dehors" je l'ai toujours entendue dans ma famille (fixée en Provence depuis des générations) et autour de moi. Je l'ai retrouvée dans Pagnol (il faudra que je relève où exactement pour t'envoyer le passage un de ces quatre) ce qui semble l'authentifier. Et elle était bien employée dans le sens usité par le Capitaine (Vrai ou faux ?).
C'est ainsi que les paysans, jadis, appelaient tous ceux qui n'étaient pas de leurs villages. Pour les "étrangers" du Nord, il y avait aussi le terme "Franchiments" dont je ne sais pas s'il était dérivé du mot "Français" ou du terme "franchir, franchissement" car il désignait en gros tous les gens vivant au Nord de la Loire.
"Estrangèou du dehors" en fait, est une forme doublement fautive. C'est un pléonasme, d'une part (mais ce type de redondance était assez fréquent dans le langage populaire pour accentuer l'effet) et d'autre part, l'expression est composée d'un mot provençal et d'un mot français car "dehors" se dit bien "foro" en Provençal.
Mon édition du Bouvier est assez ancienne. Elle ne mentionne pas le mot estrangeou (peut-être y a-t-il eu des corrections dans une version postérieure, encore que l'auteur ait disparu il y a déjà pas mal d'années...?).
Le dico marseillais (Armogathe et Kasbarian) lui, nous dit que "les étrangers du dehors ne sont plus aujourd'hui les voyageurs découvrant la ville mais les diverses populations immigrées de la ville" ce qui constitue une interprétation assez subjective. De façon générale d'ailleurs, ce 2e ouvrage est plus "marseillais" et moins "provençal" que le Bouvier que, personnellement, je préfère et trouve beaucoup plus près de la tradition orale.
Mais pour moi (et pour le capitaine) un estrangèou du dehors reste "un qui n'est pas de cette ville".
Ni plusss ni moinsss,
Adessias, garçon et grand merci pour tes compliments. :langur2:
Felow a écrit :Ca dépend les traductions.
J'aime profondément la littérature mais je ne lis quasiment jamais
J'aime le cinéma, mais j'y vais 1 fois par an
J'aime la musique mais je n'achète presque pas de disques. (mais je pratique)
Les écrans d'informatiques me crèvent les yeux, mais les éditos du bovidé, de Campana et les nouveaux du cabot de la 16, je ne peux m'en passer, je suis souvent mort de rire tout seul devant mon ordi, même si je ne comprends pas toutes les nuances, les jeux de mots (faites gaffe les mecs, trop de jeux de mot, tue...).
PS: les femmes ont trouvé leur Elie semoun: Carla Bruni :enlair:
le but de la manoeuvre est effectivement de faire marrer cher felow ! quand ça marche, on est content ! ;)
Felow a écrit :Au fait, il me semble que l'ami Bouvier, reprenant le langage marseillais, dit que "L'estrangé du dedans" = Français et "L'Estrangé du dehors"= les autres, Chinois, américain etc... non?
Donc cet "Estrangé du dehors" que le capitaine arrange de sa blague est peut-être canadiens, en tout cas francophone mais pas "français".
Le cabot, j'attends ton wouah wouah.
Oups, ça y est, Felow, j'ai trouvé dans Pagnol le passage que je cherchais. C'est dans Jean de Florette, presque au début du livre.
"
Six mois plus tôt, un "étranger du dehors" était venu un jour s'installer au village des Ombrées, de l'autre côté de la colline.
Il arrivait on ne savait d'où, mais certainement du Nord, car il avait cet accent ridicule qui supprime les "e" muets comme dans les chansons de Paris, et de plus, il ne quittait jamais un grand chapeau noir parce qu'il avait peur du soleil."
C'est cet étranger, ce Simeon, que Pique - Bouffigue va tuer parce que l'autre lui dérobait ses pièges....
Jean de Florette (et le volume qui le suit, Manon des Sources), pour moi, c'est le vrai chef d'oeuvre de Pagnol. Plus fort que les Souvenirs d'Enfance.
Le plus étonnant, c'est qu'il l'a écrit dix ans après avoir fait son film (plus ou moins raté) qui n'était qu'une sorte d'ébauche de l'intrigue, bien plus fouillée dans le bouquin. Et Berri aussi en a tiré des films magnifiques, en respectant parfaitement l'esprit de l'auteur.
boeuf mode a écrit :le but de la manoeuvre est effectivement de faire marrer cher felow ! quand ça marche, on est content ! ;)
A la première lecture, j'ai lu (...)faire marrer CE felow... :bienjoué:
Je connaissais pas le Cabot "pescadou".
Alors le quartier où j'habitait : "LA CABOT" c'est pour le poisson, et pas le toutou...fichtre.
Je pensais que c'était un cabot (chien) qui était aller s'implanter vers la Calade pour y faire sa Crotte, d'où le nom du quartier "Les Crottes"...
Felow a écrit :A la première lecture, j'ai lu (...)faire marrer CE felow... :bienjoué:
Je connaissais pas le Cabot "pescadou".
Alors le quartier où j'habitait : "LA CABOT" c'est pour le poisson, et pas le toutou...fichtre.
Je pensais que c'était un cabot (chien) qui était aller s'implanter vers la Calade pour y faire sa Crotte, d'où le nom du quartier "Les Crottes"...
Ton hypothèse LE CABOT - LES CROTTES, bien qu'un peu glissante, aurait pu tenir la route. Mais en fait, le quartier du Cabot n'a rien à voir avec le poisson (exclusivement de rivière), ni avec le chien.
Dans son incontournable bouquin (Evocation du vieux Marseille, Editions de Minuit) le grand historien de la Provence, André Bouyala d'Arnaud, nous donne la réponse:
"Quartier rural devenu résidentiel, de formation récente.
Cabot, en provençal, signifie
hutte en pierres sèches."
De même le quartier du Merlan n'a rien à voir avec le poisson : le lieu appartenait jadis à un nommé Morlan...
Sale temps pour les poissons !
cabotdelaceze a écrit :Ton hypothèse LE CABOT - LES CROTTES, bien qu'un peu glissante, aurait pu tenir la route. Mais en fait, le quartier du Cabot n'a rien à voir avec le poisson (exclusivement de rivière), ni avec le chien.
Dans son incontournable bouquin (Evocation du vieux Marseille, Editions de Minuit) le grand historien de la Provence, André Bouyala d'Arnaud, nous donne la réponse:
"Quartier rural devenu résidentiel, de formation récente. Cabot, en provençal, signifie hutte en pierres sèches."
De même le quartier du Merlan n'a rien à voir avec le poisson : le lieu appartenait jadis à un nommé Morlan...
Sale temps pour les poissons !
D'autant qu'en Bourgogne il reste des centaines de vestige de "cabottes", huttes en pierres sèches que l'on retrouve au sommet des collines dans les forêts... En effet, il y a quelques siècles les vignes étaient en haut des collines et non pas à flanc de côteaux comme maintenant.
Ces huttes servaient d'abris, d'endroits de repos etc...
Donc le mot est loin d'être provençal.
beepees a écrit :D'autant qu'en Bourgogne il reste des centaines de vestige de "cabottes", huttes en pierres sèches que l'on retrouve au sommet des collines dans les forêts... En effet, il y a quelques siècles les vignes étaient en haut des collines et non pas à flanc de côteaux comme maintenant.
Ces huttes servaient d'abris, d'endroits de repos etc...
Donc le mot est loin d'être provençal.
Bah, j'ai pas dit ça non plus...
;)
Bon au fait Cabot c'est pour quand la suite car la tu te fais attendre on veut savoir la suite le plus vite possible

cabotdelaceze a écrit :Bah, j'ai pas dit ça non plus...
;)
Bah, j'ai jamais dit que tu avais dit ça, non plus... non plus..! :enplace: