[size=4]Revue de presse euphorique 
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Droits aux buts!
MARSEILLE - LA COROGNE : 5-1
Buts : Ribéry (5e), Meité (66e), Niang (74e, 90e) , Oruma (91e) pour l'OM. Andrade (8e) pour le Deportivo.
L'Olympique de Marseille vient de vivre un grand soir de Coupe d'Europe. Malmenés en championnat, éloignés de la Ligue des Champions, le club avait tout misé sur une finale de Coupe Intertoto pour lancer sa saison. Avec deux buts de retard, il fallait tout l'optimisme des 50.000 spectateurs du soir pour motiver les troupes. En dix minutes, le match a basculé dans la folie douce, puis plutôt rude.
Dès la cinquième minute, sur un coup franc à 35 mètres, Taïwo propulse un missile que Molina ne peut contrôler, Ribéry suit et ouvre la marque de l'intérieur du pied gauche. Euphorie. Puis douche froide immédiate. Sur un ballon qui traîne, Capdevila tire au but. Carasso repousse le ballon, mais une mésentente avec Lamouchi profite à Andrade qui égalise(8e). Marseille doit marquer trois fois et s'énerve. Ribéry et Duscher se frottent les tibias, se tirent la langue et se font expulser. L'ambiance devient franchement électrique. Munitis ne touche pas un ballon sans se faire descendre. C'est par l'intermédiaire de l'ancien international que le Deportivo fait douter l'OM. Les Phocéens tentent de faire le jeu grâce notamment à Oruma. Deux buts, trois cartons jaunes et deux rouges, c'est le tarif de la première période. Il y aura ration double en seconde période.
Le Depor à neuf et même à huit !
Revenus sur le terrain avec un quadrillage défensif plus stable, les Espagnols débutent bien la seconde période avant d'exploser dans les 25 dernières minutes. Sur un corner tiré de la droite, Koke se bat dans les airs et permet à Méïté, qui s'appuie sans scrupule sur le dos de Capdevila, de placer sa tête dans le but (66e). Le match va s'emballer définitivement. Lamouchi, qui a tout donné, sort et Batlles rentre. Capdevilla conteste une décision de l'arbitre, se fait expulser et laisse ses équipiers à neuf (72e) ! A un quart d'heure de la fin du match, sur un contre, Batlles sert Niang en profondeur. Molina va à sa rencontre et le ballon touche la poitrine de l'avant-centre pour entrer dans le but (74e). Sur ce, Munitis touché à la cheville, doit quitter le terrain pendant de longues minutes.
A huit, les défenseurs de La Corogne paniquent. L'OM tourne autour du pot et doit attendre une frappe enroulée dans la surface de Niang pour se libérer à la fin du temps réglementaire. Le but d'Oruma deux minutes plus tard couronne une soirée qui ravira les nostalgiques des grandes épopées phocéennes... Le sésame de la "petite" Coupe Intertoto (une place en Coupe UEFA aux côtés de Lens et Monaco, entre autres clubs français) a des vertus insoupçonnables.
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L'OM à la folie
Authentique exploit de l'Olympique de Marseille qui s'est qualifiée pour la Coupe de l'UEFA, mardi soir, en infligeant une correction à La Corogne (5-1) lors de la finale retour de la Coupe Intertoto. Face à une équipe espagnole réduite à neuf, les Marseillais, qui ont eux fini la rencontre à dix, ont inscrit quatre buts lors d'un seconde période de folie. Les Olympiens ont rejoint Lens qui avait dominé Cluj (3-1) un peu plus tôt.
Niang a signé un doublé.
Et si cette finale retour de Coupe Intertoto lançait enfin la saison marseillaise. Au fond du gouffre en championnat après seulement quatre journées disputées, les Olympiens ont réalisé un véritable exploit, mardi soir, pour obtenir leur billet en Coupe de l'UEFA. Dans un match aux multiples rebondissements, l'OM a su renverser la tendance du match aller perdu au Riazor 2 à 0, et livrer une énorme performance dans son antre du Vélodrome pour, au final, infliger une correction à La Corogne (5-1). Une gifle donnée à une équipe espagnole, habituée ces dernières années à jouer les premiers rôles sur la scène européenne, par des Marseillais qui n'ont paradoxalement plus gagner en championnat de France devant leur public depuis le 12 mars 2005...
Mardi soir, les 50 000 spectateurs marseillais qui avaient fait le déplacement en ont eu pour leur argent tellement le scénario de la rencontre s'est révélé rocambolesque. Tout d'abord, l'OM réalisait une entame parfaite puisqu'à peine le coup d'envoi donné, Ribéry, ouvrait la marque en reprenant un coup franc surpuissant de Taiwo mal repoussé par Molina (1-0, 4e). Malheureusement pour les Français, la suite de la première période n'a pas été aussi heureuse. Dans la foulée, les Galiciens profitaient d'une erreur de la défense marseillaise, fébrile en début de partie, pour égaliser. Auteur d'une jolie parade pour repousser une frappe de Pablo, Carasso manquait de communication avec Lamouchi pour dégager le ballon, et Jorge Andrade, qui rôdait, en profitait pour fusiller le gardien olympien à bout portant (1-1, 7e).
Une dernière demi-heure à couper le souffle
Puis, deux minutes plus tard, après un début de bagarre générale au centre du terrain, l'arbitre de la rencontre, M. Ivanov, voyait rouge et renvoyait aux vestiaires Ribéry et Duscher (9e). Si les hommes de Jean Fernandez se créaient quelques occasion par la suite, les deux formations rentraient aux vestiaires sur un score de parité qui contraignait l'OM a marquer par trois fois lors des quarante cinq dernières minutes, condition sine qua none pour accéder à la Coupe de l'UEFA. De retour sur le pré après le quart d'heure de repos, l'OM poussait et se créait un bon paquet d'occasions sans pour autant concrétiser. Jusqu'au moment où Meite profitait d'un corner pour catapulté le ballon de la tête dans la lucarne gauche de Molina et ainsi redonner espoir à un public qui sentait que tout pouvait encore arriver (2-1, 65e). D'autant plus que La Corogne allait terminer la rencontre à neuf après l'expulsion de Capdevilla (70e).
Puis la réussite se tournait vers les Olympiens lorsque sur un dégagement du portier espagnol, pressé par Niang, le ballon rebondissait sur le Sénégalais pour finir sa course dans les buts vides (3-1, 73e). Restait alors un quart d'heure à Marseille pour arracher sa qualification. Et ce fut chose faite quand Niang, d'une belle frappe du droit, trompait Molina pour la deuxième fois de la soirée (4-1, 87e). Le Vélodrome pouvait chavirer. D'autant que pour parachever le succès, Oruma, au terme d'un joli slalom dans la défense adverse, trouvait le petit filet des buts galiciens pour le cinquième but olympien (5-1, 90e). Un dénouement incroyable pour une équipe marseillaise qui a eu le mérite de toujours y croire dans cette rencontre. Son parcours en Coupe Intertoto, qui lui a coûté des plumes en ce début de championnat, se termine en apothéose et va redonner confiance à un groupe miné par ses récentes piètres performances en championnat.
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Si
Lens a acquis logiquement sa qualification pour la Coupe de l'UEFA en dominant Cluj en finale retour de la Coupe Intertoto (3-1, 1-1 à l'aller),
Marseille a réalisé une performance marquante, mardi, dans un Vélodrome incandescent en écrasant La Corogne (5-1). Battu en Espagne à l'aller (2-0), bloqué à 1-1 à la mi-temps, l'OM a inscrit trois buts dans le dernier quart d'heure de jeu, dont deux par Mamadou Niang.
Marseille-La Corogne : 5-1 (0-2)
Le temps d'une soirée, le Vélodrome a retrouvé la ferveur des grandes soirées européennes, dans le bon comme dans le mauvais sens du terme. Certes, les coups bas ont succédé aux provocations, sur le terrain comme dans le couloir menant aux vestiaires à la mi-temps. L'arbitre a d'ailleurs sorti le carton rouge à trois reprises. Mais l'équipe de Jean Fernandez, très décevante en L1, s'est ressaisie au moment adéquat, jetant toutes ses forces en attaque en fin de match.
L'OM a ouvert la marque dès la 4e minute, grâce à une reprise de Ribéry après que le gardien du Betis ait relâché un coup franc puissant de Taiwo. Mais le bonheur fût de courte durée. Quatre minutes plus tard, Jorge Andrade a repris un ballon également mal contrôlé par Carrasso. Duscher et Ribéry ont ensuite été exclus pour une altercation dégénérant en bagarre avant la fin du premier quart d'heure (12e). D'une mi-temps à l'autre, l'apreté du combat ne s'est pas démentie, Capdevila étant exlu pour une faute sur Oruma (71e). Six minutes plus tôt, Méïté, de la tête, a mis La Corogne un peu plus sous pression. La délivrance est venue de Niang, grâce à deux buts aux 79e et 88e minutes. Wilson Oruma a clôt le score (90e).
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L’OM et Lens à l’unisson
Tandis que Lens se qualifiait sans trop de difficulté à Bollaert (3-1), L’OM vivait l’une de ces grandes soirées au Vélodrome, écrasant La Corogne 5-1 au terme d’un match fou. Suffisant pour rejoindre la Coupe de l’UEFA…
La folie marseillaise
Il fallait secouer d’entrée les Galiciens pour espérer s’ouvrir les portes de la coupe UEFA après la défaite 2-0 au Riazor et les Marseillais ont parfaitement répondu à l’appel. Taiwo catapultait un coup franc plein axe que Molina ne pouvait que repousser sur Ribéry qui trompait le portier espagnol (1-0, 4e). Et si Andrade égalisait dans la foulée (1-1, 8e), si Ribéry était expulsé en compagnie de Duscher, l’OM ne lâchait rien. Meïté relançait les siens de la tête sur corner (2-1, 65e), lançant ainsi la vague phocéenne : Capdevila expulsé, les espaces s’ouvraient devant les Marseillais survoltés. Niang profitait alors d’un contre favorable pour marquer de la poitrine dans la but vide (3-1, 73e). Ambiance de feu au Vélodrome qui poussait ses hommes comme jamais. Et c’est Niang qui délivrait les siens en enroulant parfaitement un ballon qui traînait dans la surface espagnole (4-1, 88e). Oruma clôturait la marque d’une frappe croisée du droit qui libérait le banc marseillais (5-1, 90e). L’OM rejoint l’UEFA...