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Version complète : Les clubs ont la cote
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et hop, OPA hostile des supporters sur leur club, passage forcé en cooperative avec les joueurs en auto-gestion...
C'est presque revolutionnaire la bourse alors ? Vghgbg
Pape serait sceptique au sujet de l'entrée des clubs en bourse...

http://www.boursorama.com/international/...ws=3241971
KodiaK a écrit ::nono1: L'entreprise que tu cites est une entreprise dont l'état est actionnaire par conséquent il est normal que l'état en tant qu'actionnaire contribue aux pertes comme aux bénéfices. Pour ce qui est des mairies et des régions il me semble qu'il y a une loi qui réglemente les subventions à destination des clubs sportifs constitués en société mais là c'est moins mon domaine.
En effet, les collectivité ont un pallier qui leur est imposé dans leur degré de participation financiere au sein des clubs pro.
En revanche ils peuvent se rattraper par d'autres biais de contournement: achats de billet à des fins sociales, loges, terrain etc...
Bein ouala...on y est.
Alors ...kikiva les poser sur la table, ses burnes, hein, ki ...mise à part notre ami, Pierre Mondy... ?
Y a que Pierre Mondy que ça inspire ?
Pierre Mondy : «Encore plus forte»

[Image: pts.gif]En seconde période contre Lille samedi (4-1), il avoue «avoir jubilé». Jean-Michel Pierre Mondy constate avec fierté la marque de son club et de son équipe à deux jours d'exporter son savoir faire à Bucarest, en Ligue des champions. S'il insiste sur la nécessaire remise en cause permanente de ses troupes, c'est parce qu'il sent l'équipe lyonnaise meilleure qu'elle n'a jamais été. Il a encore de grands projets pour elle avec, bientôt, la possibilité d'entrer en bourse. L'objectif : devenir aussi puissant que Chelsea, avec des comptes clairs.
[url=http://www.opiom.net/forums/][/url]
«Jean-Michel Pierre Mondy, Lyon a-t-il envoyé un message à tous ses concurrents contre Lille (4-1) ?
Le contexte était hautement dangereux. L'OL avait tout à perdre. On s'en est sorti magnifiquement, notamment sur le plan tactique. J'avais assisté à la causerie. Le déroulement du match a donné raison 100% à Gérard (Houllier). J'ai vu le scénario tel qu'il l'avait imaginé. Les joueurs ont su se rebeller avec beaucoup d'orgueil. On a alors trouvé les buteurs que la presse cherchait cet été. Cette équipe est talentueuse et a une ambition à revendre. Elle semble encore plus forte, plus efficace que les années précédentes, à condition de se remettre en cause à chaque match.

Il y avait un signe indien contre Lille...
A Lyon, on était plutôt bon contre Lille. Je me souviens notamment d'une victoire 3-0 (le 23 mai 2004). Les deux matches de l'an dernier se sont déroulés dans des circonstances particulières. C'est vrai que j'ai jubilé en seconde période. C'était une démonstration précise de ce que nous essayons de réaliser. Mais il faut rester les pieds sur terre et les premiers à devoir le faire sont les dirigeants du club.

Pensez-vous que vos rivaux vont pouvoir résister ?
Marseille marche avec un Franck Ribéry de très haut niveau, c'est une équipe à prendre en considération, tout comme Lens et probablement Paris qui ne peut pas rester là où il en est. Avec Bordeaux, cela fait suffisamment de compétiteurs pour que le Championnat soit équilibré. J'en suis ravi car on voit de bons matches.

Il était difficile de faire mieux avant le match de Ligue des champions à Bucarest...
Ce match sera un piège. Il ne faut pas imaginer que ce sera une partie de plaisir. Il faudra être plus fort que cette équipe, qui a gagné à Kiev (4-1), ce qui n'est pas donné à tout le monde. C'est un moyen de confirmer la victoire contre le Real Madrid (2-0), mais surtout de se projeter sur l'avenir. Si on perd, tout sera remis en cause. En cas de match nul, on sera sur la trajectoire qu'il nous faut. Et si on gagne, on se dirigera vers une qualification plus rapide que prévue.

Le projet qui vous tient actuellement à coeur est l'entrée en bourse. Comment comptez-vous vous y prendre ?
Le projet se différencie des autres par le fait que la valeur de l'action ne sera pas directement liée à la valeur sportive d'un match. Il sera lié à la performance dans le temps, à l'aspect inexorable de la performance. Comme dans toutes les activités, il y a des entreprises qui réussissent en bourse quand il y a de bons managers et d'autres qui ne réussissent pas parce que les managers sont moins bons, ou parce que ce n'est pas le moment. C'est une grande victoire de Jean-François Lamour. Je le remercie d'avoir convaincu le gouvernement.

Plusieurs exemples étrangers montrent que souvent, ça ne marche pas.
C'est une contre-vérité. Manchester United n'est plus coté parce que son propriétaire l'a sorti, tout simplement car ce club marchait trop bien. Dans le passé, ce secteur était assez aléatoire. Mais de manière très intelligente, Jean-François Lamour a su faire que la loi permette aux clubs de se diversifier et d'avoir non seulement des revenus liés au football, mais aussi à tous les secteurs d'activité. Depuis quatre ans, l'OL a développé une galaxie d'entreprises. On va vers une époque où la bourse va permettre de financer les meilleurs, de donner une chance aux plus petits contre les plus gros et de se concurrencer avec des clubs comme Chelsea, où l'argent est facile. L'argent sera alors juste. C'est un nouveau modèle. Je vais faire maintenant un travail pour convaincre les médias que ce n'est pas un traquenard et que les actionnaires petits porteurs ne seront pas spoliés. Au contraire. On va écrire des aventures formidables qui n'auraient pas été possibles sans la bourse. On va voir des investisseurs gagner de l'argent avec la bourse car elle a cette faculté à mettre les plus forts en évidence et donc les valoriser davantage.

Combien espérez-vous lever de fonds dans un premier temps ?
C'est trop tôt pour le dire. Mais si on prend le projet de stade, indépendamment des centres commerciaux, il va nous coûter de l'ordre de 250 millions d'euros. La bourse pourrait nous permettre d'en financer la moitié. C'est considérable. Ce stade, et tout ce qui va autour, va augmenter les revenus de l'OL de 40 à 50 millions d'euros par an. D'un côté, on a un investissement lourd financé par la bourse, donc gratuitement pour le club, et de l'autre celui-ci apporte des revenus qui vont pérenniser l'activité. C'est un jeu gagnant-gagnant. C'est pour cela que je suis très heureux et convaincu que c'est un pas immense franchi par le ministère des Sports, comme cela avait été fait précédemment sur la propriété des droits TV, sur les CDD et sur les droits d'image. On a un modèle que plus personne ne pourra contester en France, pour concurrencer nos rivaux européens, Chelsea et les autres.

A quel type d'actionnaires pensez-vous vous adresser ?
Les premiers intéressés seront, pour en avoir parlé avec des banquiers, des investisseurs institutionnels. Les gens pourront s'y intéresser mais non parce qu'ils sont fans d'un club, mais parce qu'ils sont actionnaires individuels et qu'ils s'intéressent à d'autres entreprises cotées en bourse. Sans être prétentieux, la bourse valorise les entreprises qui sont bien gérées. Ce qui fait la différence entre une action qui monte et une autre qui se casse la figure, ce n'est pas le secteur d'activité, c'est la manière de gérer. Dans le football, je peux citer six ou sept clubs bien gérés. Lille en fait partie. Avec l'effet de levier de la bourse, il va grandir bien plus vite. Pareil pour Lens ou Bordeaux, même si le gestionnaire, Jean-Louis Triaud, dit que ce n'est pas son problème. Mais M6 ne tiendra pas le même langage. A Paris ou Nantes, dont on parle beaucoup en ce moment, cela peut aussi amener une voie de sortie ou d'évolution.

Vous espérez donc ne pas partir seul.
Je suis convaincu que ce ne sera pas le cas.

Savez-vous quel établissement bancaire vous accompagnera ?
Oui, cela a été arrêté, mais cela reste confidentiel pour le moment. On sait précisément comment on va s'y prendre. Les établissements financiers et les avocats spécialisés dans la bourse, ont été choisis. On travaille actuellement d'arrache-pied sur le dossier qui va être présenté. Pour réussir une opération en bourse, il faut être à Paris, à Lyon et à Londres.»
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