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Version complète : Les clubs ont la cote
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ça sent pas bon ce truc n'empeche !

C'est vrai que ça fait peur, il est loin le temps du sport populaire :choque:

tiens parmis vous, je vois qu'il y a des connaisseurs, existe-t-il un club en europe ou dans le monde, qui ressort grandi qu'une mise en bourse ? (sur le moyen voir long terme j'entends)
captain olorin a écrit :ça sent pas bon ce truc n'empeche !

C'est vrai que ça fait peur, il est loin le temps du sport populaire :choque:

tiens parmis vous, je vois qu'il y a des connaisseurs, existe-t-il un club en europe ou dans le monde, qui ressort grandi qu'une mise en bourse ? (sur le moyen voir long terme j'entends)
un article de la tribune interessant :
[Image: latribunefr200.gif]
Le 21/05/2003 [Image: blank.gif]
Les clubs de foot proches du carton rouge en Bourse

Les aléas des championnats, des recettes assises sur les droits télé et des bilans tendus expliquent les déboires boursiers des clubs cotés. Mais le divorce entre le stade et le marché n'est pas encore définitif.


Le football a beau être le sport le plus populaire du monde, les marchés financiers restent hermétiques à ses charmes. Ils ont pourtant failli se laisser tenter. [Image: latribunefr200.gif]

[EMAIL="information@latribune.fr"][/EMAIL]

Lorsque, dans les années 90, de nombreux clubs européens sont entrés en Bourse, certains ont cru trouver la poule aux oeufs d'or. Arrosés abondamment par les droits audiovisuels, les clubs cotés étaient promis au plus bel avenir. On en est loin aujourd'hui.

En novembre dernier, le cabinet Bourse Finance Sport (BFS) soldait l'échec du football en Bourse : un secteur "peu attractif pour les investisseurs", où la totalité des titres, à l'exception de ceux de Manchester United, se traînent sous leurs cours d'introduction. Certes, comme le note le président de l'Olympique lyonnais, Jean-Michel Pierre Mondy, ce triste bilan est lié aux conditions du marché. "Je ne considère pas que le football se soit plus mal comporté que de nombreux autres secteurs, pourtant considérés comme plus attractifs", souligne-t-il. Il est vrai que l'indice européen Bloomberg Eurokick, qui regroupe les 37 clubs cotés en Europe, a surperformé depuis un an l'Euro Stoxx 50 de 8 %. Mieux même, depuis le début de l'année, l'indice footballistique fait mieux que l'indice phare paneuropéen de plus de 11 %. Mais cette performance est-elle suffisante pour compenser les risques et la volatilité liés au secteur ?

"Modèle fou." Le premier aléa est évidemment sportif. Car les revenus des clubs, qu'ils soient issus des droits audiovisuels, des droits d'entrée dans les stades ou des ventes de produits dérivés, dépendent étroitement des performances sportives des équipes. Or ces performances restent évidemment incertaines : l'histoire du football est pleine d'exemples de "Goliath" battus par des "David" en dépit de toute logique. "Les investisseurs n'ont pas une visibilité suffisante sur les revenus des clubs", conclut ainsi Georges Ducel, conseiller pour le fonds Olympe de Tocqueville Finance, orienté vers les valeurs du sport.

Cet aléa sportif n'est en rien compensé par de solides bilans. L'inflation des salaires depuis la fin des années 90 a bâti un modèle de croissance très dépendant des droits audiovisuels. "Un modèle fou", selon Georges Ducel, qui a amené les clubs, même les plus modestes, à s'endetter massivement. Le ratio dettes sur fonds propres des groupes atteint ainsi 588 % à la Juventus de Turin et 860 % à Newcastle. Mais aujourd'hui, si les salaires des joueurs restent élevés, les revenus audiovisuels, dans la foulée des faillites de Kirch et ITV, ont reculé. Aussi la plupart des clubs ont-ils affiché, en 2002, des pertes abyssales. Et comme la pertinence économique de la valeur d'un joueur est très délicate à évaluer, comme le note Georges Ducel, les investisseurs préfèrent rester à l'écart de sociétés difficilement valorisables.

Et cette désaffection s'entretient elle-même. Peu liquides (32 des 37 clubs ont un montant quotidien moyen de transaction de leur titre en Bourse inférieur à 50.000 euros depuis janvier), ces titres n'en sont que plus volatils et amplifient les déceptions qu'ils suscitent auprès des investisseurs. Pour sortir de ce cercle vicieux, certains groupes, comme Enic, propriétaire de Tottenham et de plusieurs autres clubs européens, ont lancé un projet de retrait de la cote. La question de la pertinence de la cotation pour les clubs se poserait-elle ?

Ce serait oublier qu'il existe une véritable évolution, notamment sur les bilans. Plusieurs petits clubs anglais ont ainsi réduit considérablement leurs coûts, en baissant les salaires ou en vendant des joueurs. D'autres ont joué la transparence en dépréciant la valeur de certains transferts dans leurs comptes. Force est donc de constater certains effets bénéfiques de la cotation. Pour preuve, aucun club coté n'a connu les affres de la cessation de paiement, alors que de nombreux clubs non cotés disparaissent chaque saison.

Le succès de Manchester United. Surtout, faire le deuil des clubs en Bourse serait oublier le succès de Manchester United (MU), la référence du secteur. Avec une capitalisation de 371 millions de livres, un cours multiplié par 10 depuis 1991 et des profits régulièrement positifs, la cotation du club anglais est un succès indéniable. Une réussite qu'il doit à ses 53 millions de fans dans le monde, selon le club britannique lui-même. "Cette base est essentielle pour la réussite boursière des clubs, mais elle est rare", indique un analyste londonien. Mais MU s'appuie également sur la recherche de revenus plus stables, notamment grâce à un partenariat avec Nike.

Du coup, il reste des candidats à la Bourse parmi les clubs européens, en Espagne avec le FC Valence et en Belgique avec le Standard de Liège. "C'est encore un peu tôt", estime Georges Ducel. Il faudra auparavant, selon lui, que "les clubs présentent des objectifs raisonnables et progressifs alliés à une gestion saine". Alors on pourra les valoriser sur des bases claires et les investisseurs pourraient retrouver le chemin des stades.
Pierre Mondy serait serait vraiment le dernier des konos à croire qu'il peut faire avec Lyon ce qui a été fait avec MU.

J'attends de voir ça avec impatience !!
Merci Keyser

Et le cas de Glazer pourrait donc se reproduire dans petit club Français. Perso quand je vois MU maintenant je ne dirais pas que c'est une réussite. Financière peut etre mais surement pas sportive...
Attention, l'article date de 2003, depuis pas mal de choses ont pu évoluer...et principalement, au sujet de MU qui est loin, sur le plan sportif de dominer le foot comme il pouvait le faire dans les années 2000...

edit
et hop..le cours de l'action de MU, sachant, que ce club n'est vraiment pas représentatif ....
[Image: TR34-1]
Fanfarlo a écrit :Quand Canal + aura fusionné avec TPS et qu'ils refuseront de lacher les 600 M€ prévus, ils vont nous dire que les clubs sont obligés pour survivre de rentrer en bourse, d'où le nouveau stade d'encravatés, d'où l'augmentation des places, d'où ma volonté de supporter Cassis Carnoux à partir de maintenant.

Dans mes bras, Fanfarlo !Yahoo

[Image: mw8c5u.jpg]

[Image: mw8cb8.jpg]
Mais force est de constater, que meme s'il en est encore loin, en particularité en terme de notoriété international, le modèle économique de l'OL, est celui, en France qui s'approche le plus de celui de MU...et s'il existe au moins un club, à qui on peut prédire un succés à long terme sur le marché financier, c'est probablement l'OL.
l'OL n'est pas du tout aduler dans le monde entier, même dans leur région les gens prefère l'ASSE, je doute qu'ils connaissent le succé de MU sur le marché financier, rien que pour cela. MU est quand même un des club qui connait le plus de supporter dans le monde entier.
keyser a écrit :Attention, l'article date de 2003, depuis pas mal de choses ont pu évoluer...et principalement, au sujet de MU qui est loin, sur le plan sportif de dominer le foot comme il pouvait le faire dans les années 2000...

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et hop..le cours de l'action de MU, sachant, que ce club n'est vraiment pas représentatif ....
[Image: TR34-1]
Le club n'est peut-être pas représentatif, mais par contre les graphes ci-dessus sont représentatifs de ce qu'est la bourse, c'est-à-dire le chaos. Gateux

Absolument aucune corrélation entre résultats et évolution de l'action, comme toujours...
C'est probablement pour ça qu'il faut absolument rejeter cette affaire, ou laisser ceux qui en ont envie patauger dans leur monde, et les ignorer superbement (du moins, si c'est possible ... :vod: ).
Je n'abordais pas le profil popularité de l'OL, mais bien son modèle économique. Un club sain (en tous cas qui parait sain); dont le succés, pour le moment à l'échelle national, s'est construit, non pas grace à l'arrivée d'un mécène, ou par l'addiction de dettes abyssales, mais bien grace à un équilibre entre les exigences financières, et les attentes sportives.
Comme MU en son temps, l'OL refuse la fuite en avant des salaires, et l'achat de joueurs à des valeurs prohibitives. Pierre Mondy préfère constuire un socle financier, qui lui permettra de construire son propre stade, tout en maintenant une compétitivité hors norme en France, et puissante sur le plan international.
Pierre Mondy est à la tête, d'un club, qui potentiellement pourrait et sera être un des plus puissants au monde s'il réussi sa politique de diversification.
[Image: otro_evo_morales.jpg]
Il est tout a fait normal que les clubs puissent etre cotés. Rien n'a jamais justifié ce particularisme datant d'un autre temps (les clubs associatifs).

Justice est donc rendue.

Maintenant acheter des parts dans un club de foot, ca reste du grand nimporte quoi vu qu'il y en a pas un qui a des résultats satisfaisant.

Le petit supporter moyen se fera avoir par les autres un peu mieux renseignés...

Y a bien que Lyon qui peut pretendre à rentrer en bourse a l'heure actuelle, ils gagnent du fric de facon independante au secteur sportif, qui lui même se porte plutot pas mal...
keyser a écrit :Attention, l'article date de 2003, depuis pas mal de choses ont pu évoluer...et principalement, au sujet de MU qui est loin, sur le plan sportif de dominer le foot comme il pouvait le faire dans les années 2000...

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et hop..le cours de l'action de MU, sachant, que ce club n'est vraiment pas représentatif ....
[Image: TR34-1]

A ce propos, il me semblait qu'au moment du départ de Cantona du club, l'action en bourse de ManUtd avait diminuée de moitié dans la semaine qui a suivie.
Mouais, ça fait beaucoup de bruit tout ça, mais j'aimerais qu'on m'explique une chose.

Si cette loi permet l'entrée en bourse des club propriétaires de leur stade, quel club à part Auxerre est potentiellement bourso mettable ?
Espigoulien a écrit :Mouais, ça fait beaucoup de bruit tout ça, mais j'aimerais qu'on m'explique une chose.

Si cette loi permet l'entrée en bourse des club propriétaires de leur stade, quel club à part Auxerre est potentiellement bourso mettable ?

Auxerre et Lens il me semble
ToxPolyCarb a écrit :Auxerre et Lens il me semble


Mouais... Déjà je vois mal Lens ou encore pire Auxerre entrer en bourse.

En France, aucun club à part peut-être Lyon ne peut se le permettre. Ce serait débile. Perso, je ne serais jamais assez stupide pour acheter des actions Lens ou Auxerre !

En gros on fait une loi pour dire qu'on fait une loi mais personne ne l'utilisera.
Débile du début à la fin. Encore un truc pour dire "on fait des choses".Vghgbg
Oui tout à fait,

par contre, avec notre projet de "nouveau stade", qui ne sera que l'ancien auquel on rajoute un toit et surtout de la surface immobilière (restaux, buros...), je sais pas ce qu'ils ont en tête nos chers dirigeants...

(même si pour l'instant la ville ne veut pas céder le stade, on peut imaginer le pire...)
Gateux
ToxPolyCarb a écrit :Oui tout à fait,

par contre, avec notre projet de "nouveau stade", qui ne sera que l'ancien auquel on rajoute un toit et surtout de la surface immobilière (restaux, buros...), je sais pas ce qu'ils ont en tête nos chers dirigeants...

(même si pour l'instant la ville ne veut pas céder le stade, on peut imaginer le pire...)
Gateux

La ville ne cèdera jamais le stade, elle se sert de ça pour utiliser l'OM comme un instrument politique.
(Je suis en train de changer d'avis sur le projet du stade, de devenir plus pragmatique... C'est paki l'me plaise, mais vu que ce sont des investisseurs privés, c'est tout béef pour le club. Et on aura peut être plus intérêt à avoir une équipe correcte. M'enfin c'est pas le topic...Biggrin2)
Espigoulien a écrit :Mouais... Déjà je vois mal Lens ou encore pire Auxerre entrer en bourse.

En France, aucun club à part peut-être Lyon ne peut se le permettre. Ce serait débile. Perso, je ne serais jamais assez stupide pour acheter des actions Lens ou Auxerre !

En gros on fait une loi pour dire qu'on fait une loi mais personne ne l'utilisera.
Débile du début à la fin. Encore un truc pour dire "on fait des choses".Vghgbg

C'est peut etre débile, mais ca nous est imposé par l'UE, donc cette manoeuvre vise juste à ne plus etre hors la loi, lamour y etant sur le principe opposé
Quant à Auxerre c'est le seul club ne pouvant être coté en bourse car ce n'est pas une SASP mais une SAOS je croie...
Et pis ils sont proprios de leur stade contrairement à 99% des équipes françaises !
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