25-11-2025, 17:57
Vingt ans. Vingt ans exactement que le Vélodrome a vibré sous la folie d’un homme : Didier Drogba, fusée ivoirienne, éclair blanc dans la nuit européenne. Son but contre Newcastle, un soir de novembre 2003, reste l’un de ces instants que la mémoire collective du peuple marseillais n’efface jamais. Un but qui n’était pas seulement un but : c’était une signature, un manifeste, une promesse que Marseille, même bancale, pouvait soulever les montagnes.
Ce soir, les montagnes sont de retour. Et l’OM n’a plus le luxe d’attendre qu’elles se déplacent toutes seules.
La Ligue des champions ne pardonne rien, surtout pas les temps faibles. Avec un bilan famélique, et des matchs où chaque point a eu le goût d’une goutte de sueur, l’OM arrive devant son destin : battre Newcastle ou se résigner très tôt à regarder la suite de la LDC depuis son canapé. L’équation est simple, brutale, sans nuance. Un vrai verdict marseillais, comme on les aime : gagner ou s’effacer.
Le Vélodrome sera plein, nerveux, incandescent. Lui, il n’a jamais douté. Il n’a jamais attendu que l’Europe redore son blason. Il n’a jamais cessé de chanter même quand le tableau d’affichage hurlait l’injustice. Ce stade a connu des naufrages, des révolutions, des renaissances, des héros éphémères et des icônes éternelles. Ce soir, il attend juste une chose : une équipe capable de mériter son amour.
Roberto De Zerbi, lui, sait déjà : dans ce type de match, les tactiques s’effritent, les schémas volent en éclats, et la vérité appartient à ceux qui osent. Newcastle viendra pour enfoncer le clou, pour exploiter la moindre fragilité, pour réduire Marseille au silence. Mais l’OM a un devoir, presque une dette : briser le plafond de médiocrité qui l’accompagne depuis le début de cette campagne.
Le club phocéen n’a plus le droit au calcul. Pas de prudence, pas d’économie, pas de frilosité. Un seul mot d’ordre : prolonger le rêve. Parce que Marseille sans l’Europe, c’est une guitare sans cordes. Ça sonne creux.
Alors oui, ce soir, il faudra courir plus vite, aller plus fort dans les duels, hurler plus haut que le doute. Il faudra un leader, un geste, une folie. Il faudra, peut-être, un souvenir de Drogba pour rappeler à tous que l’histoire, parfois, accepte de se répéter.
À l’OM de provoquer le destin.
À l’OM de rallumer l’Europe.
À l’OM, enfin, de se donner une dernière chance.
Les équipes probables :
Marseille : Rulli - Weah, Pavard, Balerdi, Emerson - Kondogbia, Højbjerg - Greenwood, O'Riley, Paixão - Aubameyang.
Newcastle : Pope - Livramento, Thiaw, Schär, Burn - Guimaraes, Tonali, Joelinton - Murphy, Woltemade, Barnes.
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Ce soir, les montagnes sont de retour. Et l’OM n’a plus le luxe d’attendre qu’elles se déplacent toutes seules.
La Ligue des champions ne pardonne rien, surtout pas les temps faibles. Avec un bilan famélique, et des matchs où chaque point a eu le goût d’une goutte de sueur, l’OM arrive devant son destin : battre Newcastle ou se résigner très tôt à regarder la suite de la LDC depuis son canapé. L’équation est simple, brutale, sans nuance. Un vrai verdict marseillais, comme on les aime : gagner ou s’effacer.
Le Vélodrome sera plein, nerveux, incandescent. Lui, il n’a jamais douté. Il n’a jamais attendu que l’Europe redore son blason. Il n’a jamais cessé de chanter même quand le tableau d’affichage hurlait l’injustice. Ce stade a connu des naufrages, des révolutions, des renaissances, des héros éphémères et des icônes éternelles. Ce soir, il attend juste une chose : une équipe capable de mériter son amour.
Roberto De Zerbi, lui, sait déjà : dans ce type de match, les tactiques s’effritent, les schémas volent en éclats, et la vérité appartient à ceux qui osent. Newcastle viendra pour enfoncer le clou, pour exploiter la moindre fragilité, pour réduire Marseille au silence. Mais l’OM a un devoir, presque une dette : briser le plafond de médiocrité qui l’accompagne depuis le début de cette campagne.
Le club phocéen n’a plus le droit au calcul. Pas de prudence, pas d’économie, pas de frilosité. Un seul mot d’ordre : prolonger le rêve. Parce que Marseille sans l’Europe, c’est une guitare sans cordes. Ça sonne creux.
Alors oui, ce soir, il faudra courir plus vite, aller plus fort dans les duels, hurler plus haut que le doute. Il faudra un leader, un geste, une folie. Il faudra, peut-être, un souvenir de Drogba pour rappeler à tous que l’histoire, parfois, accepte de se répéter.
À l’OM de provoquer le destin.
À l’OM de rallumer l’Europe.
À l’OM, enfin, de se donner une dernière chance.
Les équipes probables :
Marseille : Rulli - Weah, Pavard, Balerdi, Emerson - Kondogbia, Højbjerg - Greenwood, O'Riley, Paixão - Aubameyang.
Newcastle : Pope - Livramento, Thiaw, Schär, Burn - Guimaraes, Tonali, Joelinton - Murphy, Woltemade, Barnes.
