16-02-2005, 07:04
(Modification du message : 16-02-2005, 07:11 par Georges Profond.)
Madame et messieurs, chose promise, chose due. Voici donc l’intégralité de la première conférence de presse de Koji Nakata, ambassadeur du Soleil Levant sur le vieux port. Pour la circonstance, Pape Diouf et Philippe Troussier étaient présents pour accueillir le nippon. Polyvalent, il peut évoluer en milieu récupérateur, stoppeur ou encore latéral côté gauche.
Diouf
Messieurs dames merci d'être là, un salut particulier à nos amis japonais qui sont en bon nombre aussi dans cette salle. Nous sommes heureux de vous faire aujourd'hui la présentation officielle de Koji qui intègre, à notre grande satisfaction, les rangs de l'olympique de Marseille. Nous nous en réjouissons particulièrement. C’est tout d'abord un souhait de Philippe Troussier auquel nous avons répondu. Je pense que vous tous, professionnels de l'information, connaissez le parcours de ce joueur. C'est un garçon qui est déjà passé chez nous, qui, en dépit de son statut d’international, avait accepté de faire ce qu'on peut appeler communément, un essai, qui avait pour but de nous familiariser à lui et pour lui de se familiariser à nous. C'est une forme d'humilité que nous avons appréciée et ce n'est pas étonnant que cette humilité ait payé puisqu’en dehors de Philippe, qui le connaissait, tous les membres du staff ont été séduits par son comportement d'homme mais également par ses qualités de footballeur. Bienvenue en tout cas à Koji et à tous ceux qui accompagnent ses premiers pas Marseillais.
Quand pourra-t-il jouer ?
Nous étions avertis de la difficulté de faire obtenir à un joueur non communautaire un permis de travailler. Aussi nous nous y sommes pris relativement tôt. Nous avons bon espoir que les choses vont aller vite et que la situation de Koji sera régularisée dans 10 jours.
Donc il ne sera pas qualifié pour Bastia ?
Non et puis je ne pense pas que le garçon soit dans les plans immédiats de Philippe Troussier. Le match de Bastia, c’est exclu.
Le contrat a été validé par la commission juridique ?
Oui, on a eu comme vous le savez après une première alerte qui tenait davantage du juridisme que d'un principe de réalité. Nous nous étions expliqués par écrit et même oralement avec les membres de la ligue de football à commencer par son président qui a tout à fait compris la position qui était la notre ce qui a conduit le conseil d'administration de la ligue, dans sa dernière réunion, à donner quitus pour homologuer le contrat. En principe tout est en place. Il y avait encore des documents qui devaient être réécrits, mais le principe est acquis, donc sur ce plan là il n'y a aucun problème.
Le montant du transfert ?
Les deux parties sont d'accord pour ne pas communiquer là-dessus. La durée du contrat c’est 18 mois. Si les choses s'avéraient satisfaisantes pour nous comme pour le joueur, nous pourrions peut-être étudier les conditions d'une prolongation du contrat.
Dans ce contrat quelle est la part qui relève de la stratégie de marketing international de l’OM ?
Il est de coutume, effectivement, lorsqu'un joueur japonais signe en Europe occidentale, que l'on avance l'idée qu'il y a aussi une part de stratégie marketing. Je dois ici dire très clairement que cela n'était pas au départ notre objectif. L'objectif était d'abord sportif. Nous avions besoin d'étoffer notre effectif après le départ de Lizarazu. Le marché étant ce qu'il était, c'est-à-dire difficile, difficile pour nous de trouver ce joueur de qualité susceptible de venir renforcer cet effectif, c'est là où effectivement l'idée d'engager un joueur connu de Philippe Troussier nous est venue. Cela dit, je ne ferme absolument pas la porte à voir quelles peuvent être les retombées sur ce plan là, de la venue de Koji Nakata à Marseille. Nous serions évidemment ravis si nous pouvions faire coup double. C'est être honnête de le reconnaître.
Mais c'est un jeune joueur, un contrat de 18 mois surprend ?
Ça risque d'être une stratégie globale du club de ne plus s'engager à très long terme avec les joueurs puisqu’on sait toujours au moment où on signe ce qu’on signe, mais on ne sait jamais ensuite comment les choses peuvent se passer. J'ai pour habitude de dire que bien recruter c'est réduire au minimum la part d'erreur possible. Ce n'est jamais de dire nous tombons, sur le joueur tel que nous l’attendions, tel que nous le souhaitions, en l'occurrence je pense que c'est de bonne mesure pour le garçon comme pour nous, de nous expérimenter, si on peut dire mutuellement et puis à partir de là d'envisager les choses. La qualité du garçon en elle-même n'est pas à mettre en doute, on la connaît. Il a été des dizaines fois international dans son pays. Je pense que le football japonais a montré ces dernières années ses progrès aussi bien dans les compétitions continentales que dans les compétitions internationales, genre coupe du monde. La plupart d'entre vous ont déjà vu Koji jouer avec l'équipe du Japon. Il était d'autant plus identifiable que son nom, du fait de l’homonymie, faisait qu'on le regardait plus particulièrement qu'un autre, moi je le connaissais bien avant sa venue à Marseille. Quand j'ai entendu Nakata la première fois au poste, j'ai pensé qu'il s'agissait de l'autre mais il s'agissait de lui. Je pense que c'est un garçon qui a déjà démontré ses qualités de joueurs et son niveau international.
C’est Troussier qui a insisté pour qu’il vienne ?
Heureusement que Philippe est là et qu'il apporte aussi sa quote-part à la réflexion. Son rôle ne se limite pas simplement mettre son survêtement et à s'agiter sur le terrain. C'est un garçon de réflexion qui peut étendre notre champ appréciation et notre champ de choix, donc nous nous réjouissons que l'internationalité de Philippe puisse aussi nous permettre de nous ouvrir à d’autres horizons et à d’autres champs d’expérimentation. Je pense que c’est une très bonne chose. Si Philippe n’était pas là peut être il nous ne serait pas venu l’idée d’engager Koji.
M. Troussier, pourquoi Nakata choisit l’OM ?
Lorsque Lizarazu nous a quitté, nous avons mené la réflexion de son remplacement dans l'esprit de renforcer ce poste. À partir de là, bien évidemment un ensemble de joueurs peuvent répondre à ce recrutement. Je pense notamment à tous les joueurs qui peuvent évoluer côté gauche. Moi j'ai mis dans la balance le joueur Nakata que je connaissais, qui était en fin de contrat avec son club et qui possédait toutes les qualités, les conditions qu'on recherchait à une certaine polyvalence sur le côté gauche. C'est dans cet esprit que cette candidature est venue se mettre dans le circuit. Après réflexions, on a pris la décision de le faire venir.
Mais ce n'est pas un vrai latéral gauche ?
Effectivement ce n'est pas un vrai latéral gauche, c'est un joueur qui peut évoluer latéral gauche, dans l'axe central à gauche, au milieu de terrain gauche, c'est quand même un joueur secteur gauche avec une dominante plus défensive qu’offensive, c'est ce qu'on recherchait. Connaissant particulièrement ses qualités, je n'ai pas oublié qu'avec quelques-uns c'est le seul joueur qui a vraiment participé à tout le processus dont j'avais la responsabilité c'est-à-dire depuis les moins de 20 ans jusqu'à l'équipe senior. Nakata a participé à la coupe du monde junior, aux jeux olympiques, à la coupe d'Asie et à la coupe du monde. C'est un joueur qui a travaillé en profondeur avec mes services pendant quatre années. Le connaissant bien, je savais pertinemment qu'il pouvait répondre exactement à nos attentes. De tous les joueurs que je connaissais là-bas, c'est celui qui possède de plus de polyvalence. C'est un élément important dans notre cadre.
Il est en mesure de prendre la place de l'un des titulaires ?
En théorie oui, maintenant il ne faut pas oublier qu'il y a des joueurs en avance, ceux qui jouent actuellement et qui ont acquis une certaine consistance et qui nous permettent aujourd'hui d'avoir des résultats. Il peut résoudre ce problème là, mais il n'est pas venu pour prendre la place de quelqu’un. Ça sera à lui de montrer sur le terrain sa potentialité. Il a la possibilité de pouvoir jouer à différents postes mais il attendra aussi le temps nécessaire pour pouvoir jouer.
Il parle M. Nakata ?
(Il répond en français)
Bonjour à tous, enchanté. Je m’appelle Koji Nakata.
Que ressentez vous ?
(Interprète) Je suis très heureux de pouvoir intégrer ce club européen qu’est l’Olympique de Marseille. Je voudrais vraiment remercier tous les dirigeants.
A quel poste allez vous jouer ?
Je suis polyvalent. Je respecte les choix de l'entraîneur et j'espère que je vais pouvoir répondre à ses attentes.
Comment avez-vous été accueilli ?
Mes coéquipiers m’ont très bien accueilli lors de mon séjour en France. J'ai pu visiter le stade vélodrome, rencontrer les supporteurs qui sont vraiment très passionnés, très chauds et j'ai senti vraiment qu'il y avait un grand challenge a relever avec ce club. Il faut que j’apprenne rapidement le français pour pouvoir parler avec mes coéquipiers. Mais Philippe Troussier parle quelques mots de japonais.
Philippe Troussier faisait jouer l'équipe du Japon en 3,5,2, aujourd'hui ils jouent en 4,4,2,. Que pensez-vous de ça ?
Je ne suis pas inquiet. Je connais très bien Philippe Troussier et je pense que son système de jeu, sa stratégie, sa tactique n'a pas changé. Je ne suis pas inquiet.
Vous avez pu discuter avec l'entraîneur des prochains matchs. Et comment s’est passé votre entraînement de ce matin ?
Je n'ai pas eu encore l'occasion de discuter du calendrier à venir. À ce qui concerne l'entraînement j’étais déjà venu et j'ai déjà participé à des entraînements. Il n'y a pas de problème, les joueurs m'ont appelé par mon prénom. Il n'y a aucun problème sur ce point là. Moi aussi, très vite je veux progresser apporter un plus à l'équipe. Mon prochain objectif c'est d'apprendre le français pour pouvoir communiquer en français avec les joueurs.
Quelle image avez-vous de Philippe Troussier ?
Philippe Troussier est l’entraîneur le plus important pour moi. C'est lui qui m'a fait débuter en équipe nationale, il m'a fait progresser. Maintenant c'est à moi à faire épreuve pour le remercier sur le terrain.
Question à Philippe Troussier. Comment peut-on mesurer l'évolution de football japonais ?
Il évolue tout simplement par la reconnaissance que les étrangers ont sur les joueurs japonais. Aujourd'hui il suffit de voir que sur l'ensemble de l'équipe qui participe à la coupe du monde, il y a une quinzaine une vingtaine de joueurs japonais qui évoluent en Europe. Ces galons, ils les ont gagnés par leurs compétences et leurs qualités que nous avons aperçues pendant cette coupe du monde 2002. Aujourd'hui l'équipe japonaise est beaucoup plus forte que celle dont j'avais la charge, les petits-enfants qui avaient 21 aux 22 ans lorsque j'en étais le responsable en ont aujourd’hui 24,25,26, 27ans, ils sont plus mature, ils évoluent presque tous dans des grands clubs européens. Cela contribue à donner à l'équipe nationale beaucoup plus de consistance, maturité. C'est ce qui explique qu'aujourd'hui le football japonais se situe dans le top 15 mondial et je suis convaincu qui peuvent encore gagner quelques places.
Diouf
Messieurs dames merci d'être là, un salut particulier à nos amis japonais qui sont en bon nombre aussi dans cette salle. Nous sommes heureux de vous faire aujourd'hui la présentation officielle de Koji qui intègre, à notre grande satisfaction, les rangs de l'olympique de Marseille. Nous nous en réjouissons particulièrement. C’est tout d'abord un souhait de Philippe Troussier auquel nous avons répondu. Je pense que vous tous, professionnels de l'information, connaissez le parcours de ce joueur. C'est un garçon qui est déjà passé chez nous, qui, en dépit de son statut d’international, avait accepté de faire ce qu'on peut appeler communément, un essai, qui avait pour but de nous familiariser à lui et pour lui de se familiariser à nous. C'est une forme d'humilité que nous avons appréciée et ce n'est pas étonnant que cette humilité ait payé puisqu’en dehors de Philippe, qui le connaissait, tous les membres du staff ont été séduits par son comportement d'homme mais également par ses qualités de footballeur. Bienvenue en tout cas à Koji et à tous ceux qui accompagnent ses premiers pas Marseillais.
Quand pourra-t-il jouer ?
Nous étions avertis de la difficulté de faire obtenir à un joueur non communautaire un permis de travailler. Aussi nous nous y sommes pris relativement tôt. Nous avons bon espoir que les choses vont aller vite et que la situation de Koji sera régularisée dans 10 jours.
Donc il ne sera pas qualifié pour Bastia ?
Non et puis je ne pense pas que le garçon soit dans les plans immédiats de Philippe Troussier. Le match de Bastia, c’est exclu.
Le contrat a été validé par la commission juridique ?
Oui, on a eu comme vous le savez après une première alerte qui tenait davantage du juridisme que d'un principe de réalité. Nous nous étions expliqués par écrit et même oralement avec les membres de la ligue de football à commencer par son président qui a tout à fait compris la position qui était la notre ce qui a conduit le conseil d'administration de la ligue, dans sa dernière réunion, à donner quitus pour homologuer le contrat. En principe tout est en place. Il y avait encore des documents qui devaient être réécrits, mais le principe est acquis, donc sur ce plan là il n'y a aucun problème.
Le montant du transfert ?
Les deux parties sont d'accord pour ne pas communiquer là-dessus. La durée du contrat c’est 18 mois. Si les choses s'avéraient satisfaisantes pour nous comme pour le joueur, nous pourrions peut-être étudier les conditions d'une prolongation du contrat.
Dans ce contrat quelle est la part qui relève de la stratégie de marketing international de l’OM ?
Il est de coutume, effectivement, lorsqu'un joueur japonais signe en Europe occidentale, que l'on avance l'idée qu'il y a aussi une part de stratégie marketing. Je dois ici dire très clairement que cela n'était pas au départ notre objectif. L'objectif était d'abord sportif. Nous avions besoin d'étoffer notre effectif après le départ de Lizarazu. Le marché étant ce qu'il était, c'est-à-dire difficile, difficile pour nous de trouver ce joueur de qualité susceptible de venir renforcer cet effectif, c'est là où effectivement l'idée d'engager un joueur connu de Philippe Troussier nous est venue. Cela dit, je ne ferme absolument pas la porte à voir quelles peuvent être les retombées sur ce plan là, de la venue de Koji Nakata à Marseille. Nous serions évidemment ravis si nous pouvions faire coup double. C'est être honnête de le reconnaître.
Mais c'est un jeune joueur, un contrat de 18 mois surprend ?
Ça risque d'être une stratégie globale du club de ne plus s'engager à très long terme avec les joueurs puisqu’on sait toujours au moment où on signe ce qu’on signe, mais on ne sait jamais ensuite comment les choses peuvent se passer. J'ai pour habitude de dire que bien recruter c'est réduire au minimum la part d'erreur possible. Ce n'est jamais de dire nous tombons, sur le joueur tel que nous l’attendions, tel que nous le souhaitions, en l'occurrence je pense que c'est de bonne mesure pour le garçon comme pour nous, de nous expérimenter, si on peut dire mutuellement et puis à partir de là d'envisager les choses. La qualité du garçon en elle-même n'est pas à mettre en doute, on la connaît. Il a été des dizaines fois international dans son pays. Je pense que le football japonais a montré ces dernières années ses progrès aussi bien dans les compétitions continentales que dans les compétitions internationales, genre coupe du monde. La plupart d'entre vous ont déjà vu Koji jouer avec l'équipe du Japon. Il était d'autant plus identifiable que son nom, du fait de l’homonymie, faisait qu'on le regardait plus particulièrement qu'un autre, moi je le connaissais bien avant sa venue à Marseille. Quand j'ai entendu Nakata la première fois au poste, j'ai pensé qu'il s'agissait de l'autre mais il s'agissait de lui. Je pense que c'est un garçon qui a déjà démontré ses qualités de joueurs et son niveau international.
C’est Troussier qui a insisté pour qu’il vienne ?
Heureusement que Philippe est là et qu'il apporte aussi sa quote-part à la réflexion. Son rôle ne se limite pas simplement mettre son survêtement et à s'agiter sur le terrain. C'est un garçon de réflexion qui peut étendre notre champ appréciation et notre champ de choix, donc nous nous réjouissons que l'internationalité de Philippe puisse aussi nous permettre de nous ouvrir à d’autres horizons et à d’autres champs d’expérimentation. Je pense que c’est une très bonne chose. Si Philippe n’était pas là peut être il nous ne serait pas venu l’idée d’engager Koji.
M. Troussier, pourquoi Nakata choisit l’OM ?
Lorsque Lizarazu nous a quitté, nous avons mené la réflexion de son remplacement dans l'esprit de renforcer ce poste. À partir de là, bien évidemment un ensemble de joueurs peuvent répondre à ce recrutement. Je pense notamment à tous les joueurs qui peuvent évoluer côté gauche. Moi j'ai mis dans la balance le joueur Nakata que je connaissais, qui était en fin de contrat avec son club et qui possédait toutes les qualités, les conditions qu'on recherchait à une certaine polyvalence sur le côté gauche. C'est dans cet esprit que cette candidature est venue se mettre dans le circuit. Après réflexions, on a pris la décision de le faire venir.
Mais ce n'est pas un vrai latéral gauche ?
Effectivement ce n'est pas un vrai latéral gauche, c'est un joueur qui peut évoluer latéral gauche, dans l'axe central à gauche, au milieu de terrain gauche, c'est quand même un joueur secteur gauche avec une dominante plus défensive qu’offensive, c'est ce qu'on recherchait. Connaissant particulièrement ses qualités, je n'ai pas oublié qu'avec quelques-uns c'est le seul joueur qui a vraiment participé à tout le processus dont j'avais la responsabilité c'est-à-dire depuis les moins de 20 ans jusqu'à l'équipe senior. Nakata a participé à la coupe du monde junior, aux jeux olympiques, à la coupe d'Asie et à la coupe du monde. C'est un joueur qui a travaillé en profondeur avec mes services pendant quatre années. Le connaissant bien, je savais pertinemment qu'il pouvait répondre exactement à nos attentes. De tous les joueurs que je connaissais là-bas, c'est celui qui possède de plus de polyvalence. C'est un élément important dans notre cadre.
Il est en mesure de prendre la place de l'un des titulaires ?
En théorie oui, maintenant il ne faut pas oublier qu'il y a des joueurs en avance, ceux qui jouent actuellement et qui ont acquis une certaine consistance et qui nous permettent aujourd'hui d'avoir des résultats. Il peut résoudre ce problème là, mais il n'est pas venu pour prendre la place de quelqu’un. Ça sera à lui de montrer sur le terrain sa potentialité. Il a la possibilité de pouvoir jouer à différents postes mais il attendra aussi le temps nécessaire pour pouvoir jouer.
Il parle M. Nakata ?
(Il répond en français)
Bonjour à tous, enchanté. Je m’appelle Koji Nakata.
Que ressentez vous ?
(Interprète) Je suis très heureux de pouvoir intégrer ce club européen qu’est l’Olympique de Marseille. Je voudrais vraiment remercier tous les dirigeants.
A quel poste allez vous jouer ?
Je suis polyvalent. Je respecte les choix de l'entraîneur et j'espère que je vais pouvoir répondre à ses attentes.
Comment avez-vous été accueilli ?
Mes coéquipiers m’ont très bien accueilli lors de mon séjour en France. J'ai pu visiter le stade vélodrome, rencontrer les supporteurs qui sont vraiment très passionnés, très chauds et j'ai senti vraiment qu'il y avait un grand challenge a relever avec ce club. Il faut que j’apprenne rapidement le français pour pouvoir parler avec mes coéquipiers. Mais Philippe Troussier parle quelques mots de japonais.
Philippe Troussier faisait jouer l'équipe du Japon en 3,5,2, aujourd'hui ils jouent en 4,4,2,. Que pensez-vous de ça ?
Je ne suis pas inquiet. Je connais très bien Philippe Troussier et je pense que son système de jeu, sa stratégie, sa tactique n'a pas changé. Je ne suis pas inquiet.
Vous avez pu discuter avec l'entraîneur des prochains matchs. Et comment s’est passé votre entraînement de ce matin ?
Je n'ai pas eu encore l'occasion de discuter du calendrier à venir. À ce qui concerne l'entraînement j’étais déjà venu et j'ai déjà participé à des entraînements. Il n'y a pas de problème, les joueurs m'ont appelé par mon prénom. Il n'y a aucun problème sur ce point là. Moi aussi, très vite je veux progresser apporter un plus à l'équipe. Mon prochain objectif c'est d'apprendre le français pour pouvoir communiquer en français avec les joueurs.
Quelle image avez-vous de Philippe Troussier ?
Philippe Troussier est l’entraîneur le plus important pour moi. C'est lui qui m'a fait débuter en équipe nationale, il m'a fait progresser. Maintenant c'est à moi à faire épreuve pour le remercier sur le terrain.
Question à Philippe Troussier. Comment peut-on mesurer l'évolution de football japonais ?
Il évolue tout simplement par la reconnaissance que les étrangers ont sur les joueurs japonais. Aujourd'hui il suffit de voir que sur l'ensemble de l'équipe qui participe à la coupe du monde, il y a une quinzaine une vingtaine de joueurs japonais qui évoluent en Europe. Ces galons, ils les ont gagnés par leurs compétences et leurs qualités que nous avons aperçues pendant cette coupe du monde 2002. Aujourd'hui l'équipe japonaise est beaucoup plus forte que celle dont j'avais la charge, les petits-enfants qui avaient 21 aux 22 ans lorsque j'en étais le responsable en ont aujourd’hui 24,25,26, 27ans, ils sont plus mature, ils évoluent presque tous dans des grands clubs européens. Cela contribue à donner à l'équipe nationale beaucoup plus de consistance, maturité. C'est ce qui explique qu'aujourd'hui le football japonais se situe dans le top 15 mondial et je suis convaincu qui peuvent encore gagner quelques places.
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