01-04-2005, 15:46
Dans quel état d’esprit abordez vous ce match ?
C’est un match comme un autre. Je pense qu’il faut le prendre comme un match comme les autres. Ces dernières années, on le prend souvent comme le match de l‘année, la rivalité entre Marseille et Paris. On se trompe souvent d’objectif. Aujourd’hui l’objectif, c’est la gagne. On joue contre une équipe qui, il ne faut pas l’oublier, est douzième du championnat. Je ne pense pas que ce soit un match exceptionnel à part pour la presse et l’environnement marseillais et parisiens par la rivalité. Pour nous c’est un match qu’il faut essayer de gérer comme tous les autres sachant qu’on est à domicile, qu’on est deuxième du championnat avec des ambitions, l’ambition de le gagner tout simplement. Il faut mettre de côté toute l’animosité qu’il peut y avoir entre ces deux clubs. Ça ne sera pas un combat mais un match de foot. Avant tout il faudra essayer de jouer au ballon et ne pas partir dans l’optique de dire il faut leur marcher dessus et tout parce que je pense que si les résultats ont été si mauvais ces dernières années, c’est peut-être dû à ça. Peut-être qu’on s’est trompé d’objectif.
Dans la rue les supporteurs vous en parlent beaucoup ?
Oui forcément. Comme chaque année. C’est toujours pareil. Quatre ou cinq jours avant, on retrouve souvent les mêmes mots. Je ne vais pas vous les dire ici parce que ce ne sont pas des mots très, très gentils. Je pense qu’aujourd’hui il faut répondre à l’attente de nos supporteurs par rapport au match, c’est-à-dire gagner.
Entre les joueurs l’ambiance est normale entre les joueurs du PSG et de l’OM ?
C’est l’environnement qui fait que ce match devient un peu spécial. Entre les joueurs ça reste un match de foot. Paris a l’ambition de gagner, nous pareil. Je pense que ça fera un beau match. Maintenant c’est vrai qu’on tombe contre une équipe de Paris qui a gagné contre Auxerre, qui sera forcément plus en confiance que d’habitude et en plus de par la série qu’ils ont réalisé contre nous ces derniers matchs, ils auront un avantage psychologique sur le début du match.
Une victoire ferait du bien pour les supporteurs, la fête serait belle au Vélodrome ?
Nous on a envie de gagner tous les matchs. Celui-là peut-être un peu plus pour nos supporteurs. C’est clair ! On a toujours l’ambition de gagner. Là, on sait qu’en gagnant on se fera plaisir à nous et à nos supporteurs. Peut-être qu’on pourra retrouver l’ambiance qu’on a connue l’année dernière en coupe d’Europe où ils étaient vraiment satisfaits. Là une victoire nous permettrait de rester deuxième et de mettre réellement le stade de notre côté en tout cas pour ce match parce que je pense qu’au-delà de la victoire, aujourd’hui ce sont surtout ces 8 défaites qui font un peu tâche. À nous de rétablir la situation.
La défaite serait terrible. Vous gambergeriez plus ?
Déjà on gambergerait parce qu’on vient de perdre à Monaco. Il ne faut pas l’oublier. Il faut repartir sur quelque chose de dynamique. Il ne faut pas oublier que depuis un mois et demi tout est mitigé, on gagne, on perd, on gagne, on perd, on fait un nul. On marque le pas depuis un mois. Il faut repartir de l’avant. On lâche des points, les autres n’en marquent pas beaucoup non plus, c’est un peu note chance. Mais il ne faut pas oublier qu’on a pris beaucoup moins de points que le mois précédent. Au-delà du match OM-PSG, c’est surtout les points qui comptent. On vient de perdre à Monaco, donc si on veut essayer de remettre les choses à plat par rapport à cette défaite, il faut l’emporter.
Comment ça se gère 8 défaites dans les têtes ?
J’en ai vécu une seule. J’en ai vécu c’est vrai comme beaucoup de joueurs. Tous les jours on entend parler de ça. Mais après il faut faire abstraction de tout ça. Penser à autre chose que le football. Forcément on va se préparer avec l’idée que c’est un Marseille PSG avec tout ce que ça implique. La pression avant un match, vous l’avez quoi qu’il arrive. Peut-être là elle sera plus importante, mais maintenant on ne va pas jouer pendant 90 minutes aussi avec la pression. La pression, vous l’avez au début, une fois que le coup d’envoi est donné, vous êtes dans le match. Forcément chaque joueur va préparer son match à sa façon.
Vous préparez plus ce match ?
Moi je ne suis pas du genre à préparer mon match bien avant. Je préfère jouer mon match pendant qu’après, ou avant. Personnellement ma préparation ne va pas changer. Ce n’est pas parce que je vais jouer Paris, que je vais me coucher une heure plus tôt ou une heure plus tard ou que je vais manger ça ou ça. Après, chaque joueur a sa façon de préparer le match. Maintenant c’est vrai que dans l’approche, forcément vous lisez la presse, on en parle plus qu’un autre match. Vous sortez faire vos courses, vous en entendez parler aussi. Il faut intégrer ça. Ça fait partie de Marseille Paris.
Mais ce n’est pas une pression positive ça ?
Aujourd’hui je préfère être à notre place qu’à celle de Paris. On est deuxième du championnat, ils sont 12e, on joue chez nous. C’est vrai qu’ils ont 8 victoires mais aujourd’hui je pense qu’on est en position de force par rapport à eux que ce soit psychologiquement ou au niveau du classement. Après c’est sûr que sur un match, la valeur de notre équipe et celle de Paris, on la verra dimanche. Maintenant je pense qu’il faut transformer toutes les pressions en positif comme vous le dites… Il ne faut pas que ce soit un match où on a peur, où on n’est pas sûrs. Le classement fait qu’on a une marge de man½uvre qui fait que dans l’approche du match, on doit être serein par rapports à Paris.
Mais vous dites toujours que c’est un match comme les autres. Pour atteindre vos objectifs il faudrait prendre les matchs autrement. À un moment donné, il faudra hausser le ton pur attendre vos objectifs ?
On va essayer de faire ça –sourires-, - je vais essayer d’en parler à mes coéquipiers.
Là il est en train de vous gronder notre confrère !
Non je ne gronde personne ! Je dis qu’on entend toujours c’est un match comme les autres, on prend un match après l’autre. Moi je ne crois pas que ce soient des matchs comme les autres ceux qui restent à jouer au Vélodrome non ?
Je vais en parler à Monsieur Troussier (sourires) Que voulez-vous que je vous dise. Je ne vais pas dire ça va être la guerre pendant 8 matchs ? Moi je donne mon sentiment et vous pouvez avoir votre avis. Mon avis c’est que Paris aujourd’hui c’est un match comme les autres à part qu’au niveau extérieur, ça mobilise beaucoup plus de gens, de choses. Ça fait parler, mais moi, vous pouvez passer chez moi, ma préparation n’a pas changé parce que c’est Paris. Je ne dis pas que je ne vais pas être motivé, mais je ne vais pas dire que je le suis dix fois plus parce que ça voudrait dire que je vais être plus motivé contre Paris que contre une autre équipe. Mon job, c’est d’être bon sur le terrain, on va essayer de le faire collectivement. Après on dit qu’on est deuxième, qu’on veut y rester donc pour garder une deuxième place il faut se bouger, ce qu’on a fait plus ou moins bien ces derniers temps. On a marqué le pas, à nous de relancer la machine. On le fera collectivement.
Paris n’a rien à perdre, mais ils sont sur une bonne série. Que pensez vous de cette équipe ?
C’est une équipe qui a eu beaucoup de difficulté depuis le début du championnat. Ils ont gagné à domicile. On sait que pour eux ça sera peut-être le match pour sauver leur saison, ils nous ont battu à l’aller, s’ils nous battaient au retour, par rapport à leurs supporteurs, ça peut être une fierté d’avoir battu Marseille. Nous on reste sur une défaite, eux sur une victoire. Psychologiquement ils seront peut-être tranquilles, mais on verra dès le début du match si on peut les mettre en difficulté. Ça reste la même chose. Un match au vélodrome, soit on leur met la pression d‘entrée et ça peut bien se passer, soit on va commencer petits bras et là on risque d’avoir des difficultés. Mais aujourd’hui, par rapport au classement et par rapport à la sérénité que nous on peut avoir par rapport à ce classement, je pense qu’on se doit de montrer à Paris qu’ils n’auront rien à prendre dimanche. C’est une volonté collective. On est conscient qu’on a perdu à Monaco et qu’il faut aussi marquer des points chez nous. Maintenant je ne vais pas dire aujourd’hui qu’on va commencer le match comme ça ou comme ça. Ça je ne sais pas. Le football, c’est indécis. On aura la volonté collective de faire quelque chose de bien. A nous de nous prendre en charge et de faire le boulot.
C’est un tournant ?
Pas forcément ! C’est en tout cas une étape importante dans la place pour la League des Champions.
Ils rentreront avec la confiance ce qui peut équilibrer le niveau sportif ? Qu’est ce qui te fait dire que ça va changer ?
On ne peut pas dire que 8 amène 9. Forcément ils sont sereins dans le sens où ils nous ont battu 8 fois. Toutes les séries sont faites pour s’arrêter. C’est vrai qu’au niveau psychologique samedi et dimanche, on lira Paris 8 Marseille 0. Maintenant c’est à nous d’arrêter la série. Soit on décide que Paris va en gagner 9, 10, 11 mais maintenant il ne faut pas s’arrêter à cette série. Aujourd’hui concrètement on regarde quoi ? On préfère que Marseille gagne 8 fois et soit 12ÈME ou que Paris voilà vous comprenez…Je préfère aujourd’hui être à ma place qu’à la leur même si on en a perdu 8 avant. Dans les têtes, ça va jouer avant le match, dans l’approche du match. Pendant le match, on ne va pas se dire punaise, ils ont 8 victoires et nous zéro ! Eux ont peut être aussi moins de pressions de la part de leurs supporteurs. Nous aujourd’hui on nous dit les gars pas de 9e défaite ou on arrête tout. Mais c’est juste pour l’approche du match. C’est sûr qu’il faudra faire une entame de match. Plus le temps va passer mieux ils seront. Plus le temps va passer, plus on se mettra la pression si on n’a pas marqué. C’est logique parce qu’on est domicile, c’est Paris. Si on fait une grosse entame de match, on peut les mettre en difficulté. Ce n’est pas parce qu’ils ont battu Auxerre qu’ils sont sereins à 100%. C’est une équipe qui est peut-être en confiance par rapport à cette victoire, mais il ne faut pas oublier qu’ils vivent un championnat très difficile.
Dire on est mieux classé que Paris c’est bien, mais vous n’avez pas envie de dire aussi que c’est un match dans lequel vous allez essayer de donner un plus, au moins pour faire plaisir à vos supporteurs ?
Contre eux on a joué un où on menait 2 à 0 et on a perdu 3 à deux. Je pense qu’au début du match, tout le monde disait Marseille, ils sont venus pour marcher sur Paris. On menait deux à zéro on en a pris trois derrière. Si on se résume au contexte supporteurs, on peut réagir comme ça et dire aujourd’hui c’est Paris, il faut gagner pour nos supporteurs. Mais dans une saison c’est la régularité qui prime. Aujourd’hui on est à domicile et on doit gagner. Alors que ce soit Paris ou une autre équipe l’objectif c’est de gagner. Pas parce que c’est Paris mais parce que c’est Paris qui se présente. On est dans une dynamique qui fait qu’il faut gagner ce match. Que ce soit Paris, Istres, Lens, il faut gagner. C’est sûr que si on gagne ça fera plaisir à nos supporteurs parce que c’est Paris. Dans le tableau de marche, c’est trois points qu’il faut prendre maintenant.
Vous allez jouer après tout le monde, jusqu’à présent ça ne vous a pas porté chance. Ça change quoi quand vous entrez sur le terrain ?
Ca peut vous lever une pression où vous en mettre une. Tout simplement. Si ceux qui sont derrière ont perdu, ça lève une pression. Comme contre Monaco. On savait qu’on resterait deuxième après le match maintenant ça serait bien qu’on nous mette un peu de pression peut-être qu’on réagirait mieux. C’est vrai que chaque fois qu’on a joué le dimanche on n’était pas sous pression… On verra les résultats de samedi. Si ça peut nous mettre sous pression tant mieux.
Vous préférez débuter le match en n’étant plus deuxième ?
Non je ne vais pas faire ce choix-là, mais je dis qu’aujourd’hui les résultats qu’il pourrait y avoir dimanche, ils sont là. Donc si on est 3e, on fera en sorte de gagner comme on l’aurait fait si on avait été deuxième. Forcément si on est 3e dimanche, on ne sera plus dans nos objectifs. On aura perdu une place et notre objectif c’est d’être deuxième.
Vous avez un contact avec l’Italie ?
Pourquoi ?
Vous portez un tee shirt Italien
Mais c’est Milan. C’est encore inaccessible. Puis il y a Cafou.
C’est un match comme un autre. Je pense qu’il faut le prendre comme un match comme les autres. Ces dernières années, on le prend souvent comme le match de l‘année, la rivalité entre Marseille et Paris. On se trompe souvent d’objectif. Aujourd’hui l’objectif, c’est la gagne. On joue contre une équipe qui, il ne faut pas l’oublier, est douzième du championnat. Je ne pense pas que ce soit un match exceptionnel à part pour la presse et l’environnement marseillais et parisiens par la rivalité. Pour nous c’est un match qu’il faut essayer de gérer comme tous les autres sachant qu’on est à domicile, qu’on est deuxième du championnat avec des ambitions, l’ambition de le gagner tout simplement. Il faut mettre de côté toute l’animosité qu’il peut y avoir entre ces deux clubs. Ça ne sera pas un combat mais un match de foot. Avant tout il faudra essayer de jouer au ballon et ne pas partir dans l’optique de dire il faut leur marcher dessus et tout parce que je pense que si les résultats ont été si mauvais ces dernières années, c’est peut-être dû à ça. Peut-être qu’on s’est trompé d’objectif.
Dans la rue les supporteurs vous en parlent beaucoup ?
Oui forcément. Comme chaque année. C’est toujours pareil. Quatre ou cinq jours avant, on retrouve souvent les mêmes mots. Je ne vais pas vous les dire ici parce que ce ne sont pas des mots très, très gentils. Je pense qu’aujourd’hui il faut répondre à l’attente de nos supporteurs par rapport au match, c’est-à-dire gagner.
Entre les joueurs l’ambiance est normale entre les joueurs du PSG et de l’OM ?
C’est l’environnement qui fait que ce match devient un peu spécial. Entre les joueurs ça reste un match de foot. Paris a l’ambition de gagner, nous pareil. Je pense que ça fera un beau match. Maintenant c’est vrai qu’on tombe contre une équipe de Paris qui a gagné contre Auxerre, qui sera forcément plus en confiance que d’habitude et en plus de par la série qu’ils ont réalisé contre nous ces derniers matchs, ils auront un avantage psychologique sur le début du match.
Une victoire ferait du bien pour les supporteurs, la fête serait belle au Vélodrome ?
Nous on a envie de gagner tous les matchs. Celui-là peut-être un peu plus pour nos supporteurs. C’est clair ! On a toujours l’ambition de gagner. Là, on sait qu’en gagnant on se fera plaisir à nous et à nos supporteurs. Peut-être qu’on pourra retrouver l’ambiance qu’on a connue l’année dernière en coupe d’Europe où ils étaient vraiment satisfaits. Là une victoire nous permettrait de rester deuxième et de mettre réellement le stade de notre côté en tout cas pour ce match parce que je pense qu’au-delà de la victoire, aujourd’hui ce sont surtout ces 8 défaites qui font un peu tâche. À nous de rétablir la situation.
La défaite serait terrible. Vous gambergeriez plus ?
Déjà on gambergerait parce qu’on vient de perdre à Monaco. Il ne faut pas l’oublier. Il faut repartir sur quelque chose de dynamique. Il ne faut pas oublier que depuis un mois et demi tout est mitigé, on gagne, on perd, on gagne, on perd, on fait un nul. On marque le pas depuis un mois. Il faut repartir de l’avant. On lâche des points, les autres n’en marquent pas beaucoup non plus, c’est un peu note chance. Mais il ne faut pas oublier qu’on a pris beaucoup moins de points que le mois précédent. Au-delà du match OM-PSG, c’est surtout les points qui comptent. On vient de perdre à Monaco, donc si on veut essayer de remettre les choses à plat par rapport à cette défaite, il faut l’emporter.
Comment ça se gère 8 défaites dans les têtes ?
J’en ai vécu une seule. J’en ai vécu c’est vrai comme beaucoup de joueurs. Tous les jours on entend parler de ça. Mais après il faut faire abstraction de tout ça. Penser à autre chose que le football. Forcément on va se préparer avec l’idée que c’est un Marseille PSG avec tout ce que ça implique. La pression avant un match, vous l’avez quoi qu’il arrive. Peut-être là elle sera plus importante, mais maintenant on ne va pas jouer pendant 90 minutes aussi avec la pression. La pression, vous l’avez au début, une fois que le coup d’envoi est donné, vous êtes dans le match. Forcément chaque joueur va préparer son match à sa façon.
Vous préparez plus ce match ?
Moi je ne suis pas du genre à préparer mon match bien avant. Je préfère jouer mon match pendant qu’après, ou avant. Personnellement ma préparation ne va pas changer. Ce n’est pas parce que je vais jouer Paris, que je vais me coucher une heure plus tôt ou une heure plus tard ou que je vais manger ça ou ça. Après, chaque joueur a sa façon de préparer le match. Maintenant c’est vrai que dans l’approche, forcément vous lisez la presse, on en parle plus qu’un autre match. Vous sortez faire vos courses, vous en entendez parler aussi. Il faut intégrer ça. Ça fait partie de Marseille Paris.
Mais ce n’est pas une pression positive ça ?
Aujourd’hui je préfère être à notre place qu’à celle de Paris. On est deuxième du championnat, ils sont 12e, on joue chez nous. C’est vrai qu’ils ont 8 victoires mais aujourd’hui je pense qu’on est en position de force par rapport à eux que ce soit psychologiquement ou au niveau du classement. Après c’est sûr que sur un match, la valeur de notre équipe et celle de Paris, on la verra dimanche. Maintenant je pense qu’il faut transformer toutes les pressions en positif comme vous le dites… Il ne faut pas que ce soit un match où on a peur, où on n’est pas sûrs. Le classement fait qu’on a une marge de man½uvre qui fait que dans l’approche du match, on doit être serein par rapports à Paris.
Mais vous dites toujours que c’est un match comme les autres. Pour atteindre vos objectifs il faudrait prendre les matchs autrement. À un moment donné, il faudra hausser le ton pur attendre vos objectifs ?
On va essayer de faire ça –sourires-, - je vais essayer d’en parler à mes coéquipiers.
Là il est en train de vous gronder notre confrère !
Non je ne gronde personne ! Je dis qu’on entend toujours c’est un match comme les autres, on prend un match après l’autre. Moi je ne crois pas que ce soient des matchs comme les autres ceux qui restent à jouer au Vélodrome non ?
Je vais en parler à Monsieur Troussier (sourires) Que voulez-vous que je vous dise. Je ne vais pas dire ça va être la guerre pendant 8 matchs ? Moi je donne mon sentiment et vous pouvez avoir votre avis. Mon avis c’est que Paris aujourd’hui c’est un match comme les autres à part qu’au niveau extérieur, ça mobilise beaucoup plus de gens, de choses. Ça fait parler, mais moi, vous pouvez passer chez moi, ma préparation n’a pas changé parce que c’est Paris. Je ne dis pas que je ne vais pas être motivé, mais je ne vais pas dire que je le suis dix fois plus parce que ça voudrait dire que je vais être plus motivé contre Paris que contre une autre équipe. Mon job, c’est d’être bon sur le terrain, on va essayer de le faire collectivement. Après on dit qu’on est deuxième, qu’on veut y rester donc pour garder une deuxième place il faut se bouger, ce qu’on a fait plus ou moins bien ces derniers temps. On a marqué le pas, à nous de relancer la machine. On le fera collectivement.
Paris n’a rien à perdre, mais ils sont sur une bonne série. Que pensez vous de cette équipe ?
C’est une équipe qui a eu beaucoup de difficulté depuis le début du championnat. Ils ont gagné à domicile. On sait que pour eux ça sera peut-être le match pour sauver leur saison, ils nous ont battu à l’aller, s’ils nous battaient au retour, par rapport à leurs supporteurs, ça peut être une fierté d’avoir battu Marseille. Nous on reste sur une défaite, eux sur une victoire. Psychologiquement ils seront peut-être tranquilles, mais on verra dès le début du match si on peut les mettre en difficulté. Ça reste la même chose. Un match au vélodrome, soit on leur met la pression d‘entrée et ça peut bien se passer, soit on va commencer petits bras et là on risque d’avoir des difficultés. Mais aujourd’hui, par rapport au classement et par rapport à la sérénité que nous on peut avoir par rapport à ce classement, je pense qu’on se doit de montrer à Paris qu’ils n’auront rien à prendre dimanche. C’est une volonté collective. On est conscient qu’on a perdu à Monaco et qu’il faut aussi marquer des points chez nous. Maintenant je ne vais pas dire aujourd’hui qu’on va commencer le match comme ça ou comme ça. Ça je ne sais pas. Le football, c’est indécis. On aura la volonté collective de faire quelque chose de bien. A nous de nous prendre en charge et de faire le boulot.
C’est un tournant ?
Pas forcément ! C’est en tout cas une étape importante dans la place pour la League des Champions.
Ils rentreront avec la confiance ce qui peut équilibrer le niveau sportif ? Qu’est ce qui te fait dire que ça va changer ?
On ne peut pas dire que 8 amène 9. Forcément ils sont sereins dans le sens où ils nous ont battu 8 fois. Toutes les séries sont faites pour s’arrêter. C’est vrai qu’au niveau psychologique samedi et dimanche, on lira Paris 8 Marseille 0. Maintenant c’est à nous d’arrêter la série. Soit on décide que Paris va en gagner 9, 10, 11 mais maintenant il ne faut pas s’arrêter à cette série. Aujourd’hui concrètement on regarde quoi ? On préfère que Marseille gagne 8 fois et soit 12ÈME ou que Paris voilà vous comprenez…Je préfère aujourd’hui être à ma place qu’à la leur même si on en a perdu 8 avant. Dans les têtes, ça va jouer avant le match, dans l’approche du match. Pendant le match, on ne va pas se dire punaise, ils ont 8 victoires et nous zéro ! Eux ont peut être aussi moins de pressions de la part de leurs supporteurs. Nous aujourd’hui on nous dit les gars pas de 9e défaite ou on arrête tout. Mais c’est juste pour l’approche du match. C’est sûr qu’il faudra faire une entame de match. Plus le temps va passer mieux ils seront. Plus le temps va passer, plus on se mettra la pression si on n’a pas marqué. C’est logique parce qu’on est domicile, c’est Paris. Si on fait une grosse entame de match, on peut les mettre en difficulté. Ce n’est pas parce qu’ils ont battu Auxerre qu’ils sont sereins à 100%. C’est une équipe qui est peut-être en confiance par rapport à cette victoire, mais il ne faut pas oublier qu’ils vivent un championnat très difficile.
Dire on est mieux classé que Paris c’est bien, mais vous n’avez pas envie de dire aussi que c’est un match dans lequel vous allez essayer de donner un plus, au moins pour faire plaisir à vos supporteurs ?
Contre eux on a joué un où on menait 2 à 0 et on a perdu 3 à deux. Je pense qu’au début du match, tout le monde disait Marseille, ils sont venus pour marcher sur Paris. On menait deux à zéro on en a pris trois derrière. Si on se résume au contexte supporteurs, on peut réagir comme ça et dire aujourd’hui c’est Paris, il faut gagner pour nos supporteurs. Mais dans une saison c’est la régularité qui prime. Aujourd’hui on est à domicile et on doit gagner. Alors que ce soit Paris ou une autre équipe l’objectif c’est de gagner. Pas parce que c’est Paris mais parce que c’est Paris qui se présente. On est dans une dynamique qui fait qu’il faut gagner ce match. Que ce soit Paris, Istres, Lens, il faut gagner. C’est sûr que si on gagne ça fera plaisir à nos supporteurs parce que c’est Paris. Dans le tableau de marche, c’est trois points qu’il faut prendre maintenant.
Vous allez jouer après tout le monde, jusqu’à présent ça ne vous a pas porté chance. Ça change quoi quand vous entrez sur le terrain ?
Ca peut vous lever une pression où vous en mettre une. Tout simplement. Si ceux qui sont derrière ont perdu, ça lève une pression. Comme contre Monaco. On savait qu’on resterait deuxième après le match maintenant ça serait bien qu’on nous mette un peu de pression peut-être qu’on réagirait mieux. C’est vrai que chaque fois qu’on a joué le dimanche on n’était pas sous pression… On verra les résultats de samedi. Si ça peut nous mettre sous pression tant mieux.
Vous préférez débuter le match en n’étant plus deuxième ?
Non je ne vais pas faire ce choix-là, mais je dis qu’aujourd’hui les résultats qu’il pourrait y avoir dimanche, ils sont là. Donc si on est 3e, on fera en sorte de gagner comme on l’aurait fait si on avait été deuxième. Forcément si on est 3e dimanche, on ne sera plus dans nos objectifs. On aura perdu une place et notre objectif c’est d’être deuxième.
Vous avez un contact avec l’Italie ?
Pourquoi ?
Vous portez un tee shirt Italien
Mais c’est Milan. C’est encore inaccessible. Puis il y a Cafou.
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