05-05-2007, 13:01
(Modification du message : 05-05-2007, 13:46 par Wayne Pooney.)
Horse Tappert vient me voir pour me murmurer quelques mots dans le creux de l’oreille ; il vient d’avoir un message subliminal de Kr1dég1, qui lui intime de respecter le temps de parole sur OpiOM.
Dans un désir ardent de plaire à notre dédié barde bolivien, je décide de céder la parole à Michel Sardou, qui, en dépit de quelque théorie campanienne, n'est toujours pas décédé. Bien au contraire, dimanche devrait sonner l'heure de sa résurrection. Soucieux de sa propre image, opiOM a préféré prendre les devants et jouer crânement la carte du promis despote.
Quand je n'étais qu'un minot, je regardais Di Meco, en bavant.
Et bien des années plus tard, j'ai chassé mes idées noires, en buvant.
Puis vint l’âge des premiers amours et des premières désillusions.
Du coup j’ai décidé d’avoir un cheval. Il serait mon fils, ma fontaine et ma bataille. Et avec lui, je suivrais mon nouvel amour : l’OM. Entre lui et moi... c’est un cri c’est un chant, c’est aussi la douleur et le sang.
Eh Oui ! Car il court, il court, le Mamadou d'amour !
Dans le coeur des enfants, de sept à soixante dix-sept ans.
Horse Tappert me souffle même qu’il chante, il chante, le virage insolent, qui unit dans son lit les chevaux blonds, les chevaux gris.
Mon amour m’obligeait même à faire les déplacements. J’ai donc voulu inventer l’hippo-tourisme évènementiel. Où l’OM irait, j’y serais.
Et j’en ai fait de la route. J'ai marché Madison, la Cinquième et Center Park. Le ciel crachait des bouffées de havane. Les bateaux de l'Hudson formaient sur l'eau comme un arc. Ils remorquaient comme une barque Manhattan. Des voitures-téléphones aux vitres aveuglées, passaient dans la fumée des chicanes.
Puis vint le temps des terres brûlées au vent, des landes de pierre. Autour des lacs, c'est pour les vivants un peu d'enfer, le Pooneymara. Des nuages noirs qui viennent du nord, colorent la terre, les lacs, les rivières : C'est le décor Du Pooneymara.
Mais pour l’OM C'est toujours la même eau qui coule, C'est toujours le raisin qui saoule,
Cissé retourne à Liverpool, La même saison qui fait danser la foule. Cet air qui me rappelle le rire du sergent, celui qui nous bassinait que si les 'Ricains n’étaient pas là, on serait tous en Germanie...
Pour revenir à l’actualité. Heureusement ce week-end on va à Monacal, pays des vieilles à la peau luisante comme un cierge pascal. Faut que je prépare mon passeport et que je passe mon cheval au polish avec lustrage du crin à la peau de chat moîte. Dernier espoir de revoir la LDC sous RLD car depuis 10 ans, sur mon cheval, tel un poor lonesome pooney, j'ai dans le cœur, quelque part, de la mélancolie. Je viens du Sud. Et par tous les chemins, j'y reviendrai.
Planté face à la Sardaigne, j'aperçois Sardou.
Dans un désir ardent de plaire à notre dédié barde bolivien, je décide de céder la parole à Michel Sardou, qui, en dépit de quelque théorie campanienne, n'est toujours pas décédé. Bien au contraire, dimanche devrait sonner l'heure de sa résurrection. Soucieux de sa propre image, opiOM a préféré prendre les devants et jouer crânement la carte du promis despote.
Quand je n'étais qu'un minot, je regardais Di Meco, en bavant.
Et bien des années plus tard, j'ai chassé mes idées noires, en buvant.
Puis vint l’âge des premiers amours et des premières désillusions.
Du coup j’ai décidé d’avoir un cheval. Il serait mon fils, ma fontaine et ma bataille. Et avec lui, je suivrais mon nouvel amour : l’OM. Entre lui et moi... c’est un cri c’est un chant, c’est aussi la douleur et le sang.
Eh Oui ! Car il court, il court, le Mamadou d'amour !
Dans le coeur des enfants, de sept à soixante dix-sept ans.
Horse Tappert me souffle même qu’il chante, il chante, le virage insolent, qui unit dans son lit les chevaux blonds, les chevaux gris.
Mon amour m’obligeait même à faire les déplacements. J’ai donc voulu inventer l’hippo-tourisme évènementiel. Où l’OM irait, j’y serais.
Et j’en ai fait de la route. J'ai marché Madison, la Cinquième et Center Park. Le ciel crachait des bouffées de havane. Les bateaux de l'Hudson formaient sur l'eau comme un arc. Ils remorquaient comme une barque Manhattan. Des voitures-téléphones aux vitres aveuglées, passaient dans la fumée des chicanes.
Puis vint le temps des terres brûlées au vent, des landes de pierre. Autour des lacs, c'est pour les vivants un peu d'enfer, le Pooneymara. Des nuages noirs qui viennent du nord, colorent la terre, les lacs, les rivières : C'est le décor Du Pooneymara.
Mais pour l’OM C'est toujours la même eau qui coule, C'est toujours le raisin qui saoule,
Cissé retourne à Liverpool, La même saison qui fait danser la foule. Cet air qui me rappelle le rire du sergent, celui qui nous bassinait que si les 'Ricains n’étaient pas là, on serait tous en Germanie...
Pour revenir à l’actualité. Heureusement ce week-end on va à Monacal, pays des vieilles à la peau luisante comme un cierge pascal. Faut que je prépare mon passeport et que je passe mon cheval au polish avec lustrage du crin à la peau de chat moîte. Dernier espoir de revoir la LDC sous RLD car depuis 10 ans, sur mon cheval, tel un poor lonesome pooney, j'ai dans le cœur, quelque part, de la mélancolie. Je viens du Sud. Et par tous les chemins, j'y reviendrai.
Planté face à la Sardaigne, j'aperçois Sardou.