19-04-2008, 00:45
(Modification du message : 19-04-2008, 00:53 par hermeister.)
J.R. a écrit :Bein, à la Courbis, j'attends qu'on me démontre comment alors qu'à 6 milliards on en laisse un bon tiers sur le bord de la route (tout en foutant notre planète en l'air), on peut s'en sortir en étant encore nettement plus tout en arrêtant de foutre notre planète en l'air.
tout le reste, comme le dirait Boeuf, n'est que littérature...
Je ne cherche pas à te persuader ou à te convaincre pour que t’ailles dans mon sens, mais à réagir à cette démonstration dont la pertinence, à l’époque agraire où elle a été énoncée avait du mal à se vérifier. Imaginons, donc, de nos jours avec la forte industrialisation de nos économies, où peut-on encore la situer ; sans doute dans la hantise de la prolifération des pauvres ou de celle de l’humanité ?
Et puis faut quand même signaler que la plupart des pays pauvres ont déjà commencés leurs transitions démographiques et se trouvent actuellement à la moitié du chemin du processus où le taux de mortalité, en particulier la mortalité infantile, commence à décroître grâce à l’amélioration des conditions sanitaires. Cependant dans le même temps, le taux de natalité reste très élevé, ce qui engendre une très forte croissance démographique
Aussi la seule vision économique pour expliquer la reproduction, en occultant les diversités de cultures et de peuples et les causes complexes et profondes, en oubliant les mouvements migratoires et pour finir le déclin démographique à cause du vieillissement, est une autre polémique que je me garderai de soulever ici.
Pour ce qui concerne la crise de l’environnement à mon sens une des causes profondes tient au mépris de la nature. Il n’y a qu’à voir les solutions préconisées ; éco taxe, taxe carbone, construction HQE etc. en somme allons plus en avant dans la destruction mais ayons au moins la décence de contribuer financièrement pour apaiser notre conscience, on espère que cette bonne vieille « TERRE » se contentera de notre indemnité pour se refaire un lifting. Dans le savoureux, pour situer l'état actuel du débat, on trouvera bien des chercheurs américains du CNW Marketing Research pour véhiculer une conclusion d’étude que l’HUMMER est plus écologique que la PRIUS, et qui sera grandement diffusée avant que des études sérieuses et approfondies ne viennent la contredire, passons sur la grande idée des années 90 la vignette pollution pour différencier les voitures propres et les autres, pour s’entendre dire aujourd’hui qu'une voiture à essence équipée d'un pot catalytique est comparable, du point de vue pollution par monoxyde de carbone, hydrocarbures et oxydes d’azote, à un véhicule diesel. Ne nous attardons pas aussi sur notre rapport à la voiture ou bien si par le biais de cette BD visionnaire de Jacques LOB et José BIELSA, Les Manges-Bitumes, quand la réalité rattrape la fiction.
Quant au volet de la famine pour éviter de faire long et sans forcément réussir à t’éclairer, je te conseille le livre de Sylvie BRUNEL, Famines et politique
Le contrôle des pulsions sexuelles d’une partie de la population ne semblent pas être, à mon avis, suffisant pour expliquer la situation catastrophique qui nous guette. Sauf à imaginer qu’il existe dans une certaine mesure une limite quantitative à la population, pour être compatible qualitativement au bonheur de tous, et qui nous mettrait à l'abri de toute analyse, critique et réflexion sur la logique de nos structures économiques, politiques et sociales actuelles.
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