boeuf mode a écrit :Il se passe de drôles de choses dans notre République. L'actuel Président avait bien promis la rupture. Rupture il y a, mais pas seulement telle qu'elle avait été annoncée.
Un gouvernement marginalisé, dont le travail s'avère pré-mâché par les conseillers du Prince. Rupture.
Un Président qui semble déserter la fonction, parlant tour à tour comme croyant ou comme laïc. Rupture.
Un Président qui veut mettre la politique en chiffres, comme s'il s'agissait de vendre des petits pois. Rupture.
Un Président qui entend diriger ses équipes comme un manager d'hypermarché, distribuant bons et mauvais points, primes ou sanctions. Rupture.
Un Président qui reste chef de parti et dont le domaine réservé est davantage la Mairie de Neuilly que la politique de défense. Rupture.
Un Président qui prétend substituer au débat contradictoire traditionnel entre majorité et opposition la mise en scène des divergences entre ses courtisans et ses ministres. Rupture.
Un Président qui affirme devoir être heureux pour gouverner le pays. Rupture.
Un Président qui annule ses rendez vous du soir et du matin pour vivre pleinement son couple. Rupture.
La liste est longue des stupéfiantes innovations, que, volontairement ou involontairement, Nicolas Sarkozy a introduit dans la politique présidentielle. Ce nouveau cours suscite donc des inquiétudes, une anxiété même. C'est cette anxiété, qui risque bien de s'amplifier dans les semaines et les mois à venir, que traduit l'appel républicain de dix-sept hommes et femmes politiques que nous reproduisons ci-dessous. On ne doit pas se tromper sur sa signification : si des personnalités politiques de premier plan qui ont l'habitude de s'affronter sur la scène publique depuis des années, prennent le risque de s'afficher au bas d'un même texte à quelques jours d'un scrutin dont le président lui a annoncé qu'il serait politique, si cet appel a recueilli la signature de plusieurs hommes et femmes politiques de la droite républicaine, c'est bien que le contexte politique créé par huit mois de sarkozysme est totalement inédit.
A lire. A méditer.
Avant d'agir ?
Pour une vigilance républicaine
Les soussignés se réclament de sensibilités très diverses, et ils ont sur un certain nombre de sujets importants des positions très différentes, mais ils ont malgré tout en commun un certain nombre de convictions et de valeurs qu'ils entendent réaffirmer.
- Leur attachement au principe républicain et, en conséquence, leur refus de toute dérive vers une forme de pouvoir purement personnel confinant à la monarchie élective.
- Leur attachement aux fondamentaux d'une laïcité ferme et tolérante, gage de la paix civile.
- Leur attachement à l'indépendance de la presse et au pluralisme de l'information.
- Leur attachement aux grandes options qui ont guidé, depuis cinquante ans, au-delà des clivages partisans, une politique étrangère digne, attachée à la défense du droit des peuples et soucieuse de préserver l'indépendance nationale et de construire une Europe propre à relever les défis du XXI° siècle.
Au-delà de leurs divergences, les soussignés tiennent à rappeler leur engagement à défendre, séparément ou ensemble, ces impératifs, comme toujours cela fut fait au cours de l'Histoire de la République.
C'est pourtant le meilleur ami de la grande Duduche pour qui il a fait campagne
"Sarkozy, ce grand malade", n'est pas une critique, mais tout simplement une insulte.
Alors je sais que la grande mode, c'est de crier à la liberté de la presse, mais cette dernière sous couvert, justement de "liberté" se permet tout et n'importe quoi, et c'est là la vraie dérive.
Le journaliste du nouvel obs qui a 'lache" son information sur le soit disant SMS envoyé par Sarko, a reconnu ne pas avoir ni vu, ni vérifié ses infos, il a fait confiance à son tuyau... C'est la porte ouverte à tout et n'importe quoi.
keyser a écrit :"Sarkozy, ce grand malade", n'est pas une critique, mais tout simplement une insulte.
Alors je sais que la grande mode, c'est de crier à la liberté de la presse, mais cette dernière sous couvert, justement de "liberté" se permet tout et n'importe quoi, et c'est là la vraie dérive.
keyser a écrit :C'est pourtant le meilleur ami de la grande Duduche pour qui il a fait campagne
ah ben oui c'était flagrant
keyser a écrit :"Sarkozy, ce grand malade", n'est pas une critique, mais tout simplement une insulte.
Alors je sais que la grande mode, c'est de crier à la liberté de la presse, mais cette dernière sous couvert, justement de "liberté" se permet tout et n'importe quoi, et c'est là la vraie dérive.
Le journaliste du nouvel obs qui a 'lache" son information sur le soit disant SMS envoyé par Sarko, a reconnu ne pas avoir ni vu, ni vérifié ses infos, il a fait confiance à son tuyau... C'est la porte ouverte à tout et n'importe quoi.
"Sarkozy ce grand malade" c'est dans ce cas la traduction d'un article sorti dans le plus grand journal espagnol et qui ne peut pas être repris en France dans une affiche pour un journal.
En Espagne on peut, en France on ne peut pas... et comme le dit le directeur, ça aurait été "Bush ce grand malade" ça passait comme une lettre à la poste.
L'autocensure c'est l'apanage des démocraties. Enfin des pays qui se veulent des démocraties. Il a réussi son coup avec sa plainte au pénal l'autre... enfin sauf que ça se retourne contre lui dans l'opinion.
boeuf mode a écrit :Tu sais très bien que c'est faux... que ça ne partira pas en vrille. c'est ton moyen d'éviter le débat...
Faux.
Il y a des limites.
Je comprends et je conçois que la politique actuelle déplaise, que la personnalité de NS puisse déranger, que les questions qu'il soulève et les réponses qu'il apporte choquent, je n'ai jamais évité le débat, et les décisions et déclarations de ces derniers temps ne facilitent pas ma position.
Par contre sortir le spectre de la liberté de la presse baffouée sous pretexte que Metrobus ait refusé d'afficher la une de CI qui titrait "Sarkozy ce grand malade" , je vais difficilement pouvoir en discuter tranquillement. On ne me fera pas entendre que c'est tout simplement une insulte.
22-02-2008, 17:04 (Modification du message : 22-02-2008, 17:10 par Mazargues.)
Pour moi ce n'est pas une insulte, enculé c'est une insulte par exemple. Et le mec d'El Païs donne un avis, je ne vois pas en quoi il "insulte".
M'enfin mon propos c'était bien de montrer que ce qui est possible en espagne, ou avec Bush, ne l'est pas en France avec Sarkozy. Ce sera la énième histoire d'autocensure dans le milieu médiatique français (là il s'agit d'une régie publicitaire) afin de ne pas déplaire à Sa Présidence.
keyser a écrit :On ne me fera pas entendre que c'est tout simplement une insulte.
«C'est une insulte "grand malade"? Honnetement "grand malade" c'est plutôt sympa (...) Il faut redonner la possibilité de s'exprimer et ne pas être tout le temps dans le politiquement correct au motif qu’il y a certains mots qu’on n’a surtout plus le droit d’employer (…), c’est qu’on refuse d’écouter telle catégorie de population, c’est qu’on refuse d’écouter telle autre…bon allez, ça va là» @La Panaf