09-12-2025, 13:05
Il y a des soirs où une équipe ne joue pas seulement un match.
Elle se joue, elle, son histoire, ses doutes, ses cicatrices encore fraîches.
L’Olympique de Marseille arrive à Saint-Gilles comme on arrive face à un miroir qu’on ne peut plus éviter. Deux matchs difficiles encore collés à la peau — Toulouse d’abord, Lille ensuite — deux rendez-vous manqués où l’OM a semblé osciller entre hésitation et perte de contrôle, comme si la machine s’était mise à trembler juste au moment où elle devait accélérer.
Et pourtant, dans la victoire contre Newcastle, on avait aperçu autre chose : une intention, un souffle, une équipe qui regardait l’horizon sans baisser les yeux. Ce soir, c’est ce souffle qu’il faut retrouver. Pas demain, pas au prochain match. Ce soir. Maintenant.
Parce que l’Union Saint-Gilloise n’est pas un adversaire anecdotique.
C’est un club forgé dans la résistance, avec une âme qui refuse de mourir — un rival qui, lui aussi, s’est reconstruit dans la douleur et la patience. Un miroir parfait, finalement.
Mais quand Marseille regarde ce miroir, que voit-il vraiment ?
L’équipe qu’elle rêve d’être… ou celle qu’elle redoute de redevenir ?
La vérité, c’est qu’on arrive au point de bascule.
Ce point invisible où tout se joue : la direction de la saison, la dynamique d’un groupe, la confiance d’un club entier. Les grandes équipes avancent quand elles ont peur. Les autres trébuchent. Ce soir, si l’OM veut continuer à marcher en Europe, il n’y a qu’un chemin : gagner.
Pas calculer, pas survivre, pas se contenter de “faire le job”.
Gagner. Et surtout convaincre.
C’est là que se joue la psychologie d’une soirée comme celle-ci :
Le doute n’est pas un ennemi. Ce soir, il est un test. Une frontière.
Il faut le traverser, le dominer, le faire taire par l’action, par le jeu, par cette énergie folle que seul ce club sait générer quand il décide vraiment d’exister.
Marseille n’a pas besoin d’être parfaite.
Elle doit être vivante.
Elle doit être elle-même.
Il n’y a qu’une vérité avant ce match :
Si l’OM veut continuer l’histoire, il doit commencer par écrire celle de ce soir.
Allez, l’OM.
Toujours.
Encore.
Maintenant.
Les équipes probables :
OM : Rulli - Weah, Murillo, Aguerd, Emerson - Vermeeren, Höjbjerg, O'Riley - Greenwood, Aubameyang, Paixão.
Union Saint-Gilloise : Scherpen - Mac Allister, Burgess, Sykes - Khalaili, Zorgane, van de Perre, Niang - El Hadj - Florucz, Rodriguez.
Elle se joue, elle, son histoire, ses doutes, ses cicatrices encore fraîches.
L’Olympique de Marseille arrive à Saint-Gilles comme on arrive face à un miroir qu’on ne peut plus éviter. Deux matchs difficiles encore collés à la peau — Toulouse d’abord, Lille ensuite — deux rendez-vous manqués où l’OM a semblé osciller entre hésitation et perte de contrôle, comme si la machine s’était mise à trembler juste au moment où elle devait accélérer.
Et pourtant, dans la victoire contre Newcastle, on avait aperçu autre chose : une intention, un souffle, une équipe qui regardait l’horizon sans baisser les yeux. Ce soir, c’est ce souffle qu’il faut retrouver. Pas demain, pas au prochain match. Ce soir. Maintenant.
Parce que l’Union Saint-Gilloise n’est pas un adversaire anecdotique.
C’est un club forgé dans la résistance, avec une âme qui refuse de mourir — un rival qui, lui aussi, s’est reconstruit dans la douleur et la patience. Un miroir parfait, finalement.
Mais quand Marseille regarde ce miroir, que voit-il vraiment ?
L’équipe qu’elle rêve d’être… ou celle qu’elle redoute de redevenir ?
La vérité, c’est qu’on arrive au point de bascule.
Ce point invisible où tout se joue : la direction de la saison, la dynamique d’un groupe, la confiance d’un club entier. Les grandes équipes avancent quand elles ont peur. Les autres trébuchent. Ce soir, si l’OM veut continuer à marcher en Europe, il n’y a qu’un chemin : gagner.
Pas calculer, pas survivre, pas se contenter de “faire le job”.
Gagner. Et surtout convaincre.
C’est là que se joue la psychologie d’une soirée comme celle-ci :
Le doute n’est pas un ennemi. Ce soir, il est un test. Une frontière.
Il faut le traverser, le dominer, le faire taire par l’action, par le jeu, par cette énergie folle que seul ce club sait générer quand il décide vraiment d’exister.
Marseille n’a pas besoin d’être parfaite.
Elle doit être vivante.
Elle doit être elle-même.
Il n’y a qu’une vérité avant ce match :
Si l’OM veut continuer l’histoire, il doit commencer par écrire celle de ce soir.
Allez, l’OM.
Toujours.
Encore.
Maintenant.
Les équipes probables :
OM : Rulli - Weah, Murillo, Aguerd, Emerson - Vermeeren, Höjbjerg, O'Riley - Greenwood, Aubameyang, Paixão.
Union Saint-Gilloise : Scherpen - Mac Allister, Burgess, Sykes - Khalaili, Zorgane, van de Perre, Niang - El Hadj - Florucz, Rodriguez.

C'est parce que la vitesse de la lumière est supérieure à celle du son que certains paraissent brillants avant d' avoir l' air con.
