01-11-2025, 10:44
Dans le silence du vestiaire, Pablo Longoria fixe la carte de France comme si elle allait lui répondre.
Son doigt s’arrête sur un point minuscule : Auxerre.
Il souffle, l’air grave :
— « C’est là que tout a dérapé, Roberto. Le cauchemar a commencé ici. J’en ai encore des frissons. »
Roberto De Zerbi, accroupi devant le tableau tactique, trace un 4-3-3 rageur à la craie, comme s’il écrivait un sort.
— « Il n’y a pas de cauchemar, Pablo. Juste un souvenir qui refuse de mourir. Ce soir, on l’enterre. »
Pablo secoue la tête.
— « Facile à dire. L’année dernière, on menait, tout s’est effondré. Et derrière, les micros, les insultes, la suspension… Tu sais ce que c’est de se faire traiter de corrupteur par une tribune qui chante faux ? »
— « Oui, mais toi, t’es revenu. Et moi, je suis là. »
Il y a dans la voix de De Zerbi une conviction presque mystique. Il sort une petite bougie de son sac.
— « Qu’est-ce que c’est encore ? » grogne Longoria.
— « Une bougie bénite par un vieux tifoso napolitain. Il m’a dit : “si tu veux gagner à Auxerre, purifie les lieux.” »
— « Roberto… c’est un stade, pas une église. »
— « Justement. On va lui rendre la foi. »
Il allume la flamme. Le vestiaire se teinte d’une lueur tremblante.
— « Ce feu, c’est notre attaque. Si elle s’éteint, on est morts. »
— « Poétique, mais si Aubameyang la rate encore… »
— « Il marquera. Il a mangé des pâtes sacrées. »
Pablo lève les yeux au ciel.
— « On dirait que je parle à un gourou. »
Une voix s’élève alors du fond du couloir, un accent du sud, gras et assuré :
— « Et si c’était moi, le gourou ? »
Un type entre, lunettes rondes, foulard orange, odeur d’encens derrière lui.
— « Je sens les énergies du Vélodrome jusque dans vos crampons. »
De Zerbi sourit :
— « Parfait. Il nous fallait un exorciste. »
Le type sort un bâton de sauge.
— « Pour vaincre la malédiction auxerroise, il faut chasser le doute. »
Pablo éclate :
— « On a dépensé 100 millions cet été pour chasser le doute, ça n’a pas suffi. »
— « L’argent n’achète pas la sérénité, mon petit. Respire. »
De Zerbi ferme les yeux, respire profondément.
— « Ce soir, Pablo, on ne joue pas contre Auxerre. On joue contre nos fantômes. »
— « Si c’est encore une défaite, je brûle tes bougies, ton gourou et ton pressing haut. »
— « Deal. Mais d’abord, on prend trois points. »
Le gourou souffle sur la flamme. Elle s’élève, pure, bleue, presque marseillaise.
— « Le feu est vivant. L’OM aussi. »
Un grondement résonne dehors. Le stade s’allume. Le public chante.
De Zerbi attrape sa veste, claque la porte :
— « Fin du sort. Place au jeu. »
Pablo reste seul une seconde, regarde la bougie vaciller. Il esquisse un sourire.
— « Trois points… et pi c’est tout. »
ALLEZ L'OM !!!!
Les équipes probables :
AJA : Léon - Senaya, Diomandé, Sierralta, Akpa, Mensah - Coulibaly, Owusu (cap), Danois, Osman - Sinayoko.
OM : Rulli - Murillo, Pavard, Aguerd, Emerson - Højbjerg (cap.), Vermeeren - Greenwood, O'Riley, Vaz - Aubameyang.
Son doigt s’arrête sur un point minuscule : Auxerre.
Il souffle, l’air grave :
— « C’est là que tout a dérapé, Roberto. Le cauchemar a commencé ici. J’en ai encore des frissons. »
Roberto De Zerbi, accroupi devant le tableau tactique, trace un 4-3-3 rageur à la craie, comme s’il écrivait un sort.
— « Il n’y a pas de cauchemar, Pablo. Juste un souvenir qui refuse de mourir. Ce soir, on l’enterre. »
Pablo secoue la tête.
— « Facile à dire. L’année dernière, on menait, tout s’est effondré. Et derrière, les micros, les insultes, la suspension… Tu sais ce que c’est de se faire traiter de corrupteur par une tribune qui chante faux ? »
— « Oui, mais toi, t’es revenu. Et moi, je suis là. »
Il y a dans la voix de De Zerbi une conviction presque mystique. Il sort une petite bougie de son sac.
— « Qu’est-ce que c’est encore ? » grogne Longoria.
— « Une bougie bénite par un vieux tifoso napolitain. Il m’a dit : “si tu veux gagner à Auxerre, purifie les lieux.” »
— « Roberto… c’est un stade, pas une église. »
— « Justement. On va lui rendre la foi. »
Il allume la flamme. Le vestiaire se teinte d’une lueur tremblante.
— « Ce feu, c’est notre attaque. Si elle s’éteint, on est morts. »
— « Poétique, mais si Aubameyang la rate encore… »
— « Il marquera. Il a mangé des pâtes sacrées. »
Pablo lève les yeux au ciel.
— « On dirait que je parle à un gourou. »
Une voix s’élève alors du fond du couloir, un accent du sud, gras et assuré :
— « Et si c’était moi, le gourou ? »
Un type entre, lunettes rondes, foulard orange, odeur d’encens derrière lui.
— « Je sens les énergies du Vélodrome jusque dans vos crampons. »
De Zerbi sourit :
— « Parfait. Il nous fallait un exorciste. »
Le type sort un bâton de sauge.
— « Pour vaincre la malédiction auxerroise, il faut chasser le doute. »
Pablo éclate :
— « On a dépensé 100 millions cet été pour chasser le doute, ça n’a pas suffi. »
— « L’argent n’achète pas la sérénité, mon petit. Respire. »
De Zerbi ferme les yeux, respire profondément.
— « Ce soir, Pablo, on ne joue pas contre Auxerre. On joue contre nos fantômes. »
— « Si c’est encore une défaite, je brûle tes bougies, ton gourou et ton pressing haut. »
— « Deal. Mais d’abord, on prend trois points. »
Le gourou souffle sur la flamme. Elle s’élève, pure, bleue, presque marseillaise.
— « Le feu est vivant. L’OM aussi. »
Un grondement résonne dehors. Le stade s’allume. Le public chante.
De Zerbi attrape sa veste, claque la porte :
— « Fin du sort. Place au jeu. »
Pablo reste seul une seconde, regarde la bougie vaciller. Il esquisse un sourire.
— « Trois points… et pi c’est tout. »
ALLEZ L'OM !!!!
Les équipes probables :
AJA : Léon - Senaya, Diomandé, Sierralta, Akpa, Mensah - Coulibaly, Owusu (cap), Danois, Osman - Sinayoko.
OM : Rulli - Murillo, Pavard, Aguerd, Emerson - Højbjerg (cap.), Vermeeren - Greenwood, O'Riley, Vaz - Aubameyang.

![[Image: GVxgn8-UWUAAw-Adc.jpg]](https://i.ibb.co/C63PVNv/GVxgn8-UWUAAw-Adc.jpg)
Cette saison c'est pas la bonne, ou pas , je vous le dis
