Lire c'est bon pour les yeux et les vieux...

[bouillabaisse]

Bof, ça c'est l'aiguille dans la botte de foin, sans importance pour la trame du bouquin

Ca va alors, je retire mon fouettage

[Kodiak]

J'espère qu'ils te plairont

Sinon en ce moment je me replonge dans l'uchronie de Robert Harris, Fatherland.

Et j'ai reçu le polar déjanté de Michael Chabon Le Club des policiers yiddish.

[Tofinou]

Mince alors ! Depuis le temps que j'aurais dû, après tant d'années à entendre son nom, sans jamais franchir le pas...

J'ai lu, non dégusté, non je me suis promené dans le "Livret de famille" de Patrick Modiano. J'en reste bluffé. Une écriture, comment dire, finement imprécise, millimétriquement floue. Le lecteur choisit toute la place qu'il veut bien occuper. Certes, il s'agit dans ce recueil de récits courts et non chronologiques, qui ne favorisent pas une trame marquée. Mais le flottement, la légèreté sont envoûtants.



Ca ne plaira pas à tout le monde, mais ce n'est pas grave
Modiano propose, je dispose

---

Vite fait, et surtout pour Kdom à vrai dire*, un bref retour sur "Haka" de Caryl Férey.

Un thriller (disons un polar qui se la joue trash et du même coup change de catégorie) en Nouvelle Zélande. Bon, c'est plus exotique qu'un énième récit scandinave. Relativement solide dans le scénario, avec d'incroyables faiblesses d'écriture par moment - une espèce de manque de maturité assez déroutante -, cela se lit vite et s'oubliera pareillement. La FNAC qui le conseille me doit un vrai bon bouquin





*spoiler dispensable : tous les personnages du roman portent le nom de joueurs de l'équipe des All Black. Je m'en suis rendu compte quand l'un des protagonistes apparaît sous le nom de Tuigamala. Du coup en repassant tout au peigne fin le "truc" est là. Faut connaître, et ça n'apporte rien.

[FBraudel de Pigeon]

Vite fait, et surtout pour Kdom à vrai dire*, un bref retour sur "Haka" de Caryl Férey.

Un thriller (disons un polar qui se la joue trash et du même coup change de catégorie) en Nouvelle Zélande. Bon, c'est plus exotique qu'un énième récit scandinave. Relativement solide dans le scénario, avec d'incroyables faiblesses d'écriture par moment - une espèce de manque de maturité assez déroutante -, cela se lit vite et s'oubliera pareillement. La FNAC qui le conseille me doit un vrai bon bouquin





*spoiler dispensable : tous les personnages du roman portent le nom de joueurs de l'équipe des All Black. Je m'en suis rendu compte quand l'un des protagonistes apparaît sous le nom de Tuigamala. Du coup en repassant tout au peigne fin le "truc" est là. Faut connaître, et ça n'apporte rien.

Tiens je viens de lire aussi . Et pour moi c'est assez décevant , ça part pas trop mal , mais après cela devient un peu n'importe quoi et ce n'est plus du tout crédible. L'écriture est très irrégulière.

[paddy]

Très bon thriller, un mélange entre Délivrance, La nuit du chasseur, voire même No Country for Old Men (j'ai eu en fond le visage du vilain pas beau sur un personnage du livre tout le long ).

La mort au crépuscule




J'ai testé ça aussi, une tranche de vie d'un joueur de foot de copro, genre FSGT foot à 7.
Il parait que ça a fait un gros carton.
J'ai moyennement aimé. ça manque de sang

[Tofinou]

Je me suis régalé grâce à Jonathan Coe et son "Testament à l'anglaise" :y:

Certes, le malaise social est omniprésent dans ce roman qui dépeint de façon assassine et malheureusement très exacte la domination des financiers sur notre monde - la famille Winshaw -, leur rouerie et la sauvagerie de leurs comportements à travers le XXe siècle en Angleterre (spéciale dédicace à Mrs Thatcher...).

Mais c'est bien écrit, fort bien construit, le personnage central est attachant. Le tout sans mièvrerie. C'est anglais, c'est flegmatique. Et comme c'est aussi un peu policier, c'est parfaitement roboratif :smoke1:



Du très solide, du très bon

[xigh]

Je viens de finir Transcendance de Stephen Baxter.
Deux histoires, deux temps. On comprends vite qu'elles sont liées, mais ça reste prenant.
Rapide à lire, avec pourtant à la fin 'philosophique' intéressante.
C'est le 3ème livre d'un cycle : (les enfants de la destinée), et je n'avais pas lu les deux autres. Mais ça me donne envie de lire le 2ème du coup.

[Hellborg]

C'est marrant, ça me fait énormément penser au livre que je suis en train de lire, Hard-Boiled Wonderland and the End of the World de Haruki Murakami, deux récits à des époques différentes et dans des dimensions différentes qui semblent liés, un livre assez étrange pour l'instant .

[MeuMeu]

Voilà plusieurs semaines que je vis un livre.

Pour une fois je ne sais pas bien si je peux me permettre de le conseiller. Ou plutôt si. Ca me paraît en fait indispensable de le lire, mais c'est tellement compliqué...

C'est ultra-violent, c'est sordide, c'est "pornographique". Sauf qu'en disant cela on n'a rien dit de l'oeuvre magistrale, du regard historique, de la folie des hommes.

J'avais dit de "La route" de Cormack Mc Carthy qu'elle resterait gravée en moi ; je peux donc dire des "Bienveillantes" de Jonathan Littell que je ne suis plus le même après l'avoir fini.

Je l'ai fini il y a un an au moins, je n'ai toujours rien lu depuis...

Parfois très dur de continuer la lecture mais une œuvre majeure à coup sûr

Bienvenue au club Tof
Ce livre est une expérience de vie à part entière. Pour moi c'est le bouquin le plus bouleversant, dur, parfois à la limite du supportable que j'ai lu. Et c'est en même temps un chef d'oeuvre, un futur classique de la littérature, sans doute le livre le plus important de ces vingt dernières années.

En effet c'est un livre qui nous change profondément et c'est dur de se remettre à lire après ça.

Hou la la Tof, tu t’es attaqué au monstre ! (et pas que pour les 900 et quelques pages)

Madame Grieves me l’a offert à sa sortie, et je n’ai jamais posté dessus (sûrement parce que je n’ai pas les moyens de rendre un tel monstre)
C’est un grand roman, y’a pas de doute la dessus.
Après le fond et la forme peuvent rebuter au départ (le coté documentation et la façon d’"humaniser" les barbares ou comment Max Aue est amené à commettre des horreurs pour lesquelles il n‘était ni prédestiné ni "qualifié" - "Je ne regrette rien: j'ai fait mon travail, voilà tout" )
Sans compter que le mec se trimbale une tonne de casserole et que c’est parfois un peu too much (inceste, homosexualité refoulé, toussa). Disons que la mécanique de montrer comment un quidam peut devenir un rouage important de l’horreur nazie, même si elle est importantissime pour le bouquin, c’est pas ce que j’ai préféré...

Vraiment du mal à rentrer dedans donc puis le bouquin prend son envol (Hongrie; Front Russe et une incroyable description du Berlin version apocalypse )
D’ailleurs les trente dernières pages du bouquin sont juste admirables. Sûrement les plus belles (fortes) pages que j’ai lu ces dernières années…:incline::incline:



Sinon comme sur le fil des series et histoire de comparer nos différents niveaux de lecture
Selon vous, C’est Max Aue qui dézingue toute sa famille en Provence ou pass ?

Je viens de le finir, ça a été mon livre de l'été et effectivement, difficile d'en ressortir indemne ...
assez d'accord avec vos avis : Quel Bouquin !!!


(Rien à voir avec ci-dessus mais personne n'a lu (sur mon conseil) "ou on va papa ?" de Fournier ?)

[Lecquois?]

Je viens de finir Metronome de Lorant Deutsch: l'Histoire de Paris (et par extension de la France) en se promenant dans les métros parisens depuis les premiers habitants.
Bien sûr ce n'est pas de la Littérature, mais c'est un livre très facile à lire,et très instructif. Lorant Deutch arrive très bien à nous faire passer sa passion pour Paris et l'Histoire de France.
A mettre entre toutes les mains y compris non-parisiens et bibliophobes.
Je vais à Paris en metro avec un autre œil depuis...

[Caligula]

Je viens de terminer le marathon des 12 tomes (avec chacun leur millier de pages écrit petit) de Wheel of Time en VO. Je suis épuisé.

Je fini de me reposer le cerveau avec les 2-3 polars à base de Connolly et autres succès mondiaux type millénium qui trainent sur mon armoire depuis une éternité et ensuite je m'attaque aux bienveillantes, vous m'avez convaincu. :rld

[Jimmiz]

Tiens je viens d'acheter le dernier Connolly,je vous dirai ce que ça vaut à mon retour de vacances:smoke1:

[Tofinou]

On reste chez le même auteur : Michael Connelly. Mais cette fois il est question du "Poète".

Recommandé par les vendeurs de la FNAC, mais aussi par sa maison d'édition ("sans conteste son chef d'oeuvre et l'un des plus grands romans policiers à ce jour", rien que ça)

Et c'est vraiment bon. Une écriture fluide, une intrigue classique à mon avis mais très bien ficelée, une dose de technique mais juste comme il faut. Le Quatrième Pouvoir impliqué... Un signe qui ne trompe pas : on y pense quand on ne peut pas le lire :y:

Je ne connaissais pas l'auteur mais je suis plutôt convaincu. Un reproche s'il en faut un : peut-être un peu lisse dans son style. Encore que, c'est aussi ce qui en fait le charme.


Bonne pioche anyway :lpouletda

[Kodiak]

Fatherland de Robert Harris, je me régale. Ensuite j'enchaînerai sur Archange du même auteur.

[cetace]

Parmi mes dernières lectures j'ai apprécié :



La quatrième de couverture du Livre de Poche
1988. Joe Cullen, ancien du Vietnam, regagne New York chargé d'un secret qui le ronge comme un remords. Pour gagner sa vie, il a accepté de piloter un avion lors de navettes entre les États-Unis et le Honduras. Il emportait des armes pour les «contras». Il rapportait de la cocaïne. Tout cela discrètement orchestré par la CIA.
Un meurtre commis sous ses yeux le conduit à briser le silence. Mais le policier auquel il se confie pourra-t-il résister aux pressions - implacables - dont il fait désormais l'objet ?
L'Amérique de l'impérialisme et des trafics financiers, mise à nu par un des grands romanciers de ce siècle, l'égal de Steinbeck et de jack London.
Un petit roman par son format(250 pages) mais grand par son contenu.
Guère plébiscité par les amateurs de polars car passé inaperçu à sa sortie, il mérite assurément un lecture attentive.
Howard Fast est connu pour être l'auteur du roman historique Spartacus dont l'adaptation par Kubrick a popularisé le personnage...à défaut de l'auteur.
Épuisé, ce bouquin ne se trouve qu'en occasion.


Les chutes de Joyce Carol Oates


Prix Fémina du roman étranger 2005.


Quatrième de couverture :
Au matin de sa nuit de noces, Ariah Littrell découvre que son époux s’est jeté dans les chutes du Niagara. Durant sept jours, elle erre au bord du gouffre, à la recherche de son destin brisé. Celle que l’on surnomme désormais « la Veuve blanche des Chutes » attire pourtant l’attention d’un brillant avocat. Une passion aussi improbable qu’absolue les entraîne, mais la malédiction rôde…

Superbe écriture où l'on découvre l'enfer dans un coin de paradis dans un roman rythmé et bien construit avec les omniprésentes chutes du Niagara qui sonorisent de leurs sourds grondements une fresque de l'Amérique et de ses turpitudes du début des années 50 à la fin des années 70.

Enfin Le Papalagui.



Miraculeux petit recueil de moins de 150 pages.
http://annagaloreleblog.blogs-de-voyage....lagui.html

A dévorer sans réserve et s'en nourrir avec passion.

Indispensable !

[Kornog]

J' ai également adoré "Le Papalagui"

[usual]

J' ai également adoré "Le Papalagui"

Pareil

Ce regard simple sur nos modes de vie de cette époque, entre argent et temps

[cetace]

C'est fou comme c'est encore d'actualité quand on songe que ça date du début du siècle précédent.

[paddy]

Je viens de terminer Hypothermie, un thriller qui vient du froid comme c'est la mode en ce moment.

Sympa mais longuet quand même...

[usual]

Je viens de terminer Hypothermie, un thriller qui vient du froid comme c'est la mode en ce moment.

Sympa mais longuet quand même...

La notion de temps dans les romans islandais est vraiment particulière, mais avec ce que j'ai pu voir de ce pays cet été, ça s'explique. Les journées passent de nuit quasi-complète à jour quasi-complet, les espaces sont tellement grands que les échanges entre les gens sont rares, l'insularité culturelle rajoutée, ça donne un environnement étrange. Les romans d'Indridason suivent ce rythme islandais, lent, pesant qui convient malgré tout très bien aux Polars.

Pour l'anecdote, j'ai voulu acheté un roman de cet auteur en Islande, traduit en français. Edition de poche, prix indiqué derrière 7,50 euros. Passage en caisse, 24 euros en équivalent couronnes islandaises. Voleurs :helpsmili