06-12-2003, 19:05
(Modification du message : 06-12-2003, 19:08 par boeuf mode.)
Aux armes, mitoyens !
Toujours problématique la cohabitation, que ce soit en politique ou entre voisins de palier. Idem au sein d'une assemblée nationale ou bien entre mari et femme. Au début, c'est toujours le nirvana, tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil. On sème pour la vie et tout le toutim. C'est après que çà se corse. Le temps passe et on ne supporte rapidement plus l'odeur des chaussettes (breveté Bérégovoy), l'intensité du ronflement (estampillé Raymond barre) et les réflexions intempestives de l'autre (choisissez qui vous voulez).
C'est pareil pour une équipe de professionnels en balle au pied. A l'orée de la saison, le groupe est soudé, l'ambiance au zénith et le coach adulé. Au gré des résultats médiocres et des gestions hasardeuses, l'atmosphère se dégrade, les coups de gueule se multiplient et les petites phrases assassines se propagent dans les canards à scandales comme la vérole sur le bas-clergé.
L'OM est ainsi fait. Né pour le conflit. Dressé pour (s'entre)-tuer. Ici, le calme quoique olympien, est suspect, la sérénité insupportable. Pourtant avec Perrin, on croyait enfin tenir le bon bout. Le mec plus ultra, le chaînon manquant, l'ultime pièce du puzzle. Le gendre idéal et le manager que toute la planète foot nous enviait, enfin presque. On le reconnaissait à la mi-temps à Milan, on en causait un peu à vide à Madrid, on en rêvait dès fois à Liverpool, ma poule.
Jamais un mot plus haut que l'autre, enfin pas en public, il avait remis de l'ordre dans la maison phocéenne et gérait la Commanderie en bon père de famille. Bon tout ça, c'était l'année dernière. Avec un troupeau de chèvres, il avait décroché la Ligue des Crampons. Avec trois francs six sous, il avait tiré le gros lot et la queue du Mickey. Le garçon Bouchet pouvait parader et Bob le Flambeur était aux anges. Il en aurait bientôt arrêté tout de go le cigare ainsi que le poker, le bon nabab.
Bah, le moins qu'on puisse dire, est qu'au jour d'aujourd'hui, l'affaire a pris du plomb dans l'aile. Sur le Vieux Port, y'a comme qui dirait de l'eau dans le gaz. Pis des cheveux dans le potage même si ça peut décemment pas être ceux de Fabulous Fab Pour l'heure, ça se tire dans les pattes tous azimuts. On se croirait quasiment à Bagdad. Manque plus que les ricains. On va pas revenir sur les dégâts collatéraux occasionnés par la vrai-fausse arrivée du divin chauve mais force de constater que la nouvelle risque de laisser du beau monde sur le carreau.
Pas uniquement Vedran. Depuis ce flop retentissant, notre arrière-garde réputée jadis fort solide ressemble plus à un gruyère à trou-trou qu'à une muraille de Chine. Plus souvent qu'à son tour, elle prend l'eau de toute part. Ça frôle l'inondation de sinistre mémoire. Question secret défense, c'est plus un coffre-fort qu'on verrouille, ça tient plutôt du moulin à vent version Alain Quichotte. Avec Albert Emon dans le rôle du valet fidèle, façon Sancho Pancha modern style.
La problématique du Cervantès des bancs de touche, c'est qu'il arrive pas à transcender son team intime contre les puissants. Les enjeux, ça le paralyse. Ça le coince grave au niveau des maxillaires mais aussi du mental. Mon petit doigt me dit qu'il pourrait être bientôt sur le départ. Si ça continue à ce rythme-là, sézigue, il va nous la jouer Partizan laisser d'adresse et on le retrouvera un jour quelque part errant entre Nancy et Troyes
C'est pas tout çà mais faut qu'on aille se faire voir dans les Balkans histoire d'arracher un strapontin en UEFA. Un nul suffirait à se qualifier. Mais dans les conditions actuelles de température et de pression, on ne sait pas ce que va nous réserver le menu slave. De toute façon, ce sera fromage ou des serbes. Un répit en sus ou un dépit de plus. A n'en point douter, il nous faudra construire mardi à Belgrade autre chose qu'une nième salle des passes perdues
boeuf mode
Toujours problématique la cohabitation, que ce soit en politique ou entre voisins de palier. Idem au sein d'une assemblée nationale ou bien entre mari et femme. Au début, c'est toujours le nirvana, tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil. On sème pour la vie et tout le toutim. C'est après que çà se corse. Le temps passe et on ne supporte rapidement plus l'odeur des chaussettes (breveté Bérégovoy), l'intensité du ronflement (estampillé Raymond barre) et les réflexions intempestives de l'autre (choisissez qui vous voulez).
C'est pareil pour une équipe de professionnels en balle au pied. A l'orée de la saison, le groupe est soudé, l'ambiance au zénith et le coach adulé. Au gré des résultats médiocres et des gestions hasardeuses, l'atmosphère se dégrade, les coups de gueule se multiplient et les petites phrases assassines se propagent dans les canards à scandales comme la vérole sur le bas-clergé.
L'OM est ainsi fait. Né pour le conflit. Dressé pour (s'entre)-tuer. Ici, le calme quoique olympien, est suspect, la sérénité insupportable. Pourtant avec Perrin, on croyait enfin tenir le bon bout. Le mec plus ultra, le chaînon manquant, l'ultime pièce du puzzle. Le gendre idéal et le manager que toute la planète foot nous enviait, enfin presque. On le reconnaissait à la mi-temps à Milan, on en causait un peu à vide à Madrid, on en rêvait dès fois à Liverpool, ma poule.
Jamais un mot plus haut que l'autre, enfin pas en public, il avait remis de l'ordre dans la maison phocéenne et gérait la Commanderie en bon père de famille. Bon tout ça, c'était l'année dernière. Avec un troupeau de chèvres, il avait décroché la Ligue des Crampons. Avec trois francs six sous, il avait tiré le gros lot et la queue du Mickey. Le garçon Bouchet pouvait parader et Bob le Flambeur était aux anges. Il en aurait bientôt arrêté tout de go le cigare ainsi que le poker, le bon nabab.
Bah, le moins qu'on puisse dire, est qu'au jour d'aujourd'hui, l'affaire a pris du plomb dans l'aile. Sur le Vieux Port, y'a comme qui dirait de l'eau dans le gaz. Pis des cheveux dans le potage même si ça peut décemment pas être ceux de Fabulous Fab Pour l'heure, ça se tire dans les pattes tous azimuts. On se croirait quasiment à Bagdad. Manque plus que les ricains. On va pas revenir sur les dégâts collatéraux occasionnés par la vrai-fausse arrivée du divin chauve mais force de constater que la nouvelle risque de laisser du beau monde sur le carreau.
Pas uniquement Vedran. Depuis ce flop retentissant, notre arrière-garde réputée jadis fort solide ressemble plus à un gruyère à trou-trou qu'à une muraille de Chine. Plus souvent qu'à son tour, elle prend l'eau de toute part. Ça frôle l'inondation de sinistre mémoire. Question secret défense, c'est plus un coffre-fort qu'on verrouille, ça tient plutôt du moulin à vent version Alain Quichotte. Avec Albert Emon dans le rôle du valet fidèle, façon Sancho Pancha modern style.
La problématique du Cervantès des bancs de touche, c'est qu'il arrive pas à transcender son team intime contre les puissants. Les enjeux, ça le paralyse. Ça le coince grave au niveau des maxillaires mais aussi du mental. Mon petit doigt me dit qu'il pourrait être bientôt sur le départ. Si ça continue à ce rythme-là, sézigue, il va nous la jouer Partizan laisser d'adresse et on le retrouvera un jour quelque part errant entre Nancy et Troyes
C'est pas tout çà mais faut qu'on aille se faire voir dans les Balkans histoire d'arracher un strapontin en UEFA. Un nul suffirait à se qualifier. Mais dans les conditions actuelles de température et de pression, on ne sait pas ce que va nous réserver le menu slave. De toute façon, ce sera fromage ou des serbes. Un répit en sus ou un dépit de plus. A n'en point douter, il nous faudra construire mardi à Belgrade autre chose qu'une nième salle des passes perdues
boeuf mode