Je n' avais pas compris, désolé.
Pour le reste, pas de réponses, seulement des interrogations, cela semble urgent!
Un Directeur sportif qui se déplace au Quatar avec son joueur Nakata "pour voir", qui le fait s' entraîner à part, avec des horaires invraisemblables, et qui dit en conf de presse que deux joueurs ont les portes fermées .
Curieuses méthodes
et si en fait Mendoza fézé esseuprés de mal jouer CAR la mondial Diouf je sais pas quoi promotion avait en sous marin un plan pour gratter quelque chose en Ukraine genre prendre le marché de création de routes et d'assainissement des eaux CAR le cousin du fleuriste de Diouf avait connu il y a longtemps CAR Sans travail, vivant seul, il se dégrade physiquement et mentalement. Dans la déchéance, il finit par trouver une place de boucher. Il évolue et progresse dans son nouvel emploi. En allant livrer dans les quartiers pauvres, il décide d'aider les gens à se nourrir en leur fournissant de la viande. Perdant la tête, chaque hasard devient un message divin, et il prépare pour ses pauvres toutes sortes de nourritures qu'il leur offre : chiens, chats, pigeons, mouettes ...etc.. Il est le chasseur de sa tribu. Sa folie augmente, il devient un envoyé de Dieu pour combattre la misère et assainir la ville des voyous en tout genre. Il devient le prédateur du mal et assassine les voyous pour nourrir ses agneaux, c'est : LE SACRIFICE DES LOUPS.
On le capture. Les services secrets ne parlent pas de l'affaire Meloch. On le psychanalyse. C'est le docteur Marie Christy qui est chargée de son examen. Ses idées et son action ne seront pas divulguées. Comme la révolution gronde dans le peuple, et que ce qu'il avait fait avait engendré l'évolution d'un quartier, les autorités décident d'appliquer ses recettes à une plus grande échelle. Le narrateur, habite un dépôt d'ordures où il a découvert les archives bases du roman. JOHN est désorienté, car cela peut laisser entendre que ces événements pourraient être d'actualité. Il a peur de sa découverte.Tu vas mourir... Tu es mort. Mais qu’est-ce que ça change... ?
Entre ces deux moments, combien est passé de temps ? Autant de silences, d'inquiétudes, d'incertitudes, que de douleurs ou d'insouciance rédemptrice.
Je ne m’en souviens pas. Je ne veux pas essayer de mesurer la distance entre ces deux périodes. La seule chose que je sais, ce sont des souvenirs qui remontent quelquefois à la surface mais que je refoule tout aussi vite qu’ils n’apparaissent.
A vrai dire, je n’ai pas encore la volonté de ce temps partagé avec des souvenirs comme ceux-là. Je préfère m'en inventer d'autres, au point quelquefois de ne plus faire la différence. Cela me semble plus vivable que de faire des tentatives d'oubli.
Pourtant, il est arrivé deux fois dans ma vie de parler de ces souvenirs douloureux et cachés au fond de moi. Mais ces moments de vérité jaillissaient quand je me suis abandonné sans raison apparente. Une seule certitude : chacune de ces personnes, dans ce moment-là, ne pouvait rien en faire, ni pour elles, ni pour moi. Rencontres de hasard et de désespoir, peut-être, pour faire un bout de chemin ensemble. C'était comme livrer cette vérité dans un espace en apesanteur et hors des réalités.
Le reste du temps, je semble lisse, inaccessible, sans prise. En tous cas pour imaginer de moi un être de chair et de sang, un homme avec qui il est possible de partager son intimité.
Paradoxalement, je ne vis pas dans une tour d’ivoire. Je suis devenu écrivain public sur un instrument dit de communication globale, puisqu'il s'agit d'Internet. J'y ai appris la curiosité, l’ouverture sur d’autres. Je me suis rendu compte qu’il devenait possible d’être très près de quelqu’un, même à des milliers de kilomètres. Le temps est tout aussi aboli que la distance. Je peux ainsi avoir un dialogue en direct avec une personne qui vit à une autre heure du jour ou de la nuit, sur un autre continent… J’y ai aussi découvert la tendresse et la complicité, avec d'autres êtres humains pas forcément trop seuls. Ils ont simplement ce désir d’aller au-delà des mers comme nos ancêtres finalement, lorsqu’ils partaient en bateau pour découvrir d’autres horizons.
Mais je sais également que ces êtres ne sont pas forcément palpables, physiquement, au sens commun du terme. Pour autant, dans d'autres réalités, les gens le sont-ils plus qu'ici ?
Toujours est-il que mes correspondants ont ce désir de se confier à un homme virtuel comme moi, plutôt qu'à un journal intime. Mais le principe semble rester le même. Et je me trouve bien dans cette profession renaissante en cette fin de siècle.
J'y vois la rencontre de désirs fulgurants ou anodins d’écrire ce qui est de plus intime. Et peu à peu, je sens cette sensibilité très humaine plus présente chez les femmes puisqu'elles sont l'essentiel de mes correspondances sur cette toile d'araignée mondiale. Elles se confient et me demandent de réécrire les choses pour qu'elles puissent se relire... se révéler parfois. Je corresponds probablement à ce profil de réécriture qui permet de vivre différemment ce qui peut faire mal ou ce qui n’est pas évident de découvrir tout seul.
- Et quand tu n’écris pas pour elles, ou en écho à ce qu’elles racontent, me disait Cathy, une amie qui osait affronter ma solitude, tu passes l’autre partie de ton temps à les séduire. Et au-delà de cette séduction tu y trouves le sens de ta vie. Mais en même temps tu refuses toute passion. L'écran de ton ordinateur est bien pratique pour cela. Il est le miroir sans tain d'une vie escamotée. Et tu refuses toute passion comme si tu en avais peur. Ou comme si on t’avait conçu ainsi, détruit cela en toi.
- Je ne sais pas si je pourrais, un jour, être passionné. Je crois que si la passion venait, il n'y aurait plus de temps pour l'écriture, alors que cette dernière m'est nécessaire pour devenir amoureux.
Mais à peine avoir répondu cela, je n'en étais déjà plus sûr moi-même.
- Ne serait-ce pas en réalité une façon commode de vivre les émotions en pointillé et à travers le prisme des écrans d'Internet où l'on communique, c'est vrai, mais sans prendre le risque de se toucher vraiment. Comme une sorte de dialogue avec préservatif. Mais çà, c'est dans l'air du temps…
Cathy, une fois de plus revient sur cette vieille discussion que nous avons toujours eu depuis que nous nous connaissons.
- Tant que tu n’auras pas extirpé du fond de toi cette brûlure intérieure qui fait que tu redoutes toute passion, comment peut-il en être autrement ?
Je répondais le plus souvent à côté, hors sujet. Probablement parce que le sujet en question était moi-même et que je ne souhaitais pas m’y confronter directement. Le temps était passé et j’avais enfin trouvé une distance suffisante et l'approche séduisante d’autrui.
Pourtant je répondais à Cathy :
- Pourquoi se remémorer cette brûlure ? J’ai encore quelques réticences à penser qu’aborder ce mal intérieur m’aiderait à donner un autre sens à la vie.
- Non, mais verrais-tu peut-être différemment les autres ?
- Et les autres, me voient-ils autrement qu'une simple fonction, qu'un élément anodin de leur univers ? Pendant longtemps, j’ai eu un emploi dans un service public. Au point que ma personne semblait se confondre avec ce que je faisais. J’étais comme le prolongement d’un instrument qui rendait peut-être service mais qui m’escamotait. Je remplissais des imprimés, cochais des cases, vérifiais la compatibilité entre la situation d’un individu et celle de la réglementation. Le moindre détail additionné à un autre devenait la réalité de l’individu. Il existait s’il se conformait au système. Mais rien de bien étonnant pour pouvoir en vivre de ce système. En tous cas c’est ainsi que je le comprenais. Je mettais les choses en ordre. Mais je n’étais que cela.
Aujourd’hui, en devenant le porte-plume ou le cahier intime de femmes, j’ai le sentiment de sentir au fur et à mesure ce qu’il y a de plus humain chez l’être humain. La sensualité mais aussi la pudeur, la fragilité mais non la lâcheté, le doute et l’imperfection... Tout comme le don et le désir de vie. Et de penser aussi que je constate que la femme porte en elle tout cela et la rend plus humaine que l’homme...
Tout cela n’a rien à voir avec ce qu’on peut penser ou dire de la femme : " La femme, une blonde, une brune. Une brunette, une rousse. Une femme agréable, plaisante, accorte, gracieuse, distinguée, chic, élégante. Une belle femme. Une femme belle comme une déesse, comme une nymphe. Une femme d’une beauté éclatante. Une femme bien faite. Bien bâtie, bien balancée, bien roulée. Une pin-up. Une femme forte, corpulente, plantureuse. Gaillarde. Une femme d’allure masculine, autoritaire. Gendarme. Dragon. Hommasse. Virago, etc... "
Non, je la sens, la respire autrement, la vois autrement.
D’ailleurs, certaines ne se définissent pas ainsi. L'une d'elle m’a écrit :
" Finie la femme fleur dont on recherche l’odeur, qui s’offre généreusement au printemps. Mais qui en fait dure peu de temps. Finie la femme dévidoir, cocotte de délestage des querelles conjugales, chez qui va sonner ce monsieur attentionné car il lui reste une petite heure avant de rentrer.
Finie la femme déversoir. La femme du matin, celle du soir, qui lasse des obligations nuptiales envoie l’homme tout à coup chercher le journal.
Finie la femme plante verte, toujours dans le recoin d’une tête que l’on ressort quand une envie pressante fait penser qu’il faut séance tenante l’arroser puis la quitter. Finies toutes ces femmes comme toutes ces nuits où tout se joue, se déjoue ou crie ou gémit. "
Est-ce à entendre ce cri de raison que moi-même je revendique une certaine parcelle de féminité et qui me valut pour une fois un compliment de Cathy ? Non, ne rêvons pas.
Même si on ne naît pas femme et qu'on le devient, pour autant, l'homme a droit aussi à devenir humain, et ce dès sa naissance. Et de cela, Cathy n'est pas dupe. Elle ajouta aussitôt après son compliment :
- Dommage que tu sembles impassible au point que l’on peut croire que rien ne te touche, en dehors de ce réceptacle d’émotions féminines...
Alors, je suis allé voir le dictionnaire et je n’ai finalement pas vraiment trouvé de définition à la féminité autre que les traits de caractère de la femme. Et j’en fus heureux...
Aujourd’hui, Cathy essaie de me pousser dans mes retranchements.
- Il y a deux choses qui m’intriguent toujours. C’est l’impossibilité de partager avec toi cette douleur intime qui te fait refuser toute passion. Et c’est cette distance que tu as gardée avec tes parents, au point que je dois te rappeler de les appeler de temps en temps, comme si ce lien était superflu.
- Dans les deux cas, j'ai besoin de garder cette distance pour être et devenir moi-même et avec les autres. De trop grandes proximités me mettent forcément en danger, même si celui-ci apparaît comme délicieux.
Cathy sait alors qu’il ne pourra en être autrement puisque à l’instant, comme c’est toujours le cas, je n’en dirai pas plus. Je préfère laisser ces questions de côté.
De toute façon, nous sommes étrangers l'un à l'autre. Et c'est notre richesse. Nous ne vivons pas l'un par l'autre mais l'un avec l'autre. Chacun garde assurément son jardin secret, lui-même nécessaire à cette relation. Elle est une amie qui vit à mes côtés et moi ce vieux garçon que l'on regarde quelquefois, l'air attendri, quelquefois en haussant les épaules. Cela ne nous empêche pas de vivre avec les autres. Nous avons, chacun, un certain sens de la relation qui nous conduit à être le tiers instruit avec d’autres. Elle parce qu’elle est traductrice et qu’elle court le monde pour servir de parole ou d’écriture entre des gens qui ne peuvent communiquer autrement que par son intermédiaire. Moi, parce que je prends le temps de retranscrire les émotions, les pensées et les désirs de femmes qui ont fait appel à moi pour partager une intimité de l'écrit. Je le fais avec une plume ou un stylo. Je le fais aussi maintenant avec Internet... Les moyens peuvent changer, pas l'acte lui-même.
Cette propension à se confier, au bout du compte, vient peut-être d'une profondeur des sentiments que je retrouve moins chez les hommes. Sont-ils plus superficiels ou tellement fragiles ? Je ne peux émettre de certitudes, tant il est imprudent de juger les autres et soi-même. Et puis, peu à peu, je me sens le lieu de convergence de tous ces sentiments contradictoires et attiré par l'état d'esprit de toutes ces femmes croisées sur le réseau mondial comme au hasard de correspondances souhaitées, un jour parmi d'autres.
Elle, Cathy, voyage beaucoup. C’est un choix. C’est probablement aussi un besoin de découvrir de nouveaux horizons qu'elle a besoin de palper, d'expérimenter. Un peu le pendant des relations virtuelles que je mène de mon côté. Et parce que nous savons depuis le début que nous ne vivrons pas toujours ensemble. Mais de cela nous ne parlons pas beaucoup. Peut-être pour pouvoir partager d'autres silences. Peut-être aussi, est-ce en écho à sa vie que je suis devenu ce lien entre des femmes et leur environnement. Qui répond en écho de l'autre ? Avec les femmes qui m’écrivent comme elles s’écrivent à elles-mêmes, nous échangeons ce qui résonnent en nous comme nos désirs tels qu’ils nous dévoilent. Nous avons chacun besoin de partager quelque chose d’impudique et de nécessaire. Et c’est devenu un jeu entre nous. Ses questions et l’absence de mes réponses. Elle sait que je vais fuir si elle insiste un peu trop pour me percer plus avant. J’ai seulement tenté d’inscrire de l’authenticité dans notre relation, dans la proximité aléatoire avec elle. Les rencontres que nous avons, souvent très espacées, nous maintiennent très proches l'un de l'autre. Cela nous suffit et en même temps, il ne peut en être autrement.
Pourtant, un jour que je lui disais que l’instant présent avec elle était ce qui comptait le plus, elle me répondit sans ambages :
- Tu sais, tu n’as jamais été mon centre du monde.
Et en riant et faisant allusion à un tableau que nous aimions tous deux :
- Je ne te donnerai ni mon nombril, ni ma naissance du monde, si tu gardes pour toi seul tes silences.
Alors, que dire d’autre que de retourner dans le silence. Même si je sais qu’un jour ou l’autre, il me faudra bien revenir sur ce passé et enfin partager cette mémoire-là.
Seul au creux de mes propres silences, des images remontent en moi. Mais elles restent encore à ma seule reconnaissance. Elles se bousculent encore trop pour avoir vraiment du sens pour moi comme pour d’autres. J’y entre comme on entre dans les eaux glacées d’un torrent. Ces soubresauts du passé sont des paroles muettes, un papillon noir sur mon épaule. Lorsqu’il s’envole, il va vers des ténèbres et s’y confond. Je me sens encore quelque part impur. Oui, le mot est dit. Impur.
Mais c'est quoi cette sensation ? Un doute vis-à-vis de soi ? Des ombres plus que des lumières dans l'espace vital ? Une solitude parce qu'on n'arrive pas à être simplement avec les autres sans penser à une possible agression ? Mais de qui ? De fait, je me sens surtout dans un trop plein d'ambivalence. Souvent je me trouve sur la défensive, en retrait d'avec moi-même. Le mot "aimer" a du mal à être traduit par le seul don de soi. Je me sens mal à l'intérieur et difficilement touché de l'extérieur.
A l'époque où j’essayais d’échapper à mes tourments nocturnes qui me faisaient douter de moi-même. Je faisais des rêves de chairs pourrissantes, d’ombres qui me poursuivaient à n’en plus finir. Je sentais tout autour de moi la lancinante peur d’être rattrapé par on ne sait quelle forme immonde. Cela pouvait durer plusieurs nuits de suite. Il était difficile de se découvrir soi-même, d’assembler les mots. Ceux-ci se bousculaient, se précipitaient dans la tête et finissaient par faire un nœud. Ces secrets qui remontaient quelquefois finissaient enfouis dans un tiroir secret d’une écritoire ancienne dont je ne trouvais pas encore la clé. Ces écritoires étaient serties de figures géométriques en formes de rosaces ou d’ellipses. Ces mêmes figures que l’on faisait quand il n’était pas possible de dévoiler directement ce qui était là, au creux de la gorge. Mais peu à peu, en pointillé, il m’apparaissait finalement plus facile d’être attentif aux autres que de se dévoiler soi-même. Ce cheminement devenait une évidence. Je captais leurs pensées et les mettais en formes. Cela allait au fur et à mesure me permettre d’aller aussi vers eux. De pouvoir enfin le faire et même le provoquer au point d’en être avide. J’allais devenir attentif à tout leur être. Celui qui se dévoile d’abord par le corps, celui que se dévoile aussi par l’âme. Je devenais étrangement celui qui allait être l’écrivain public. En interrogeant l’autre, en lui proposant de déposer ses mots, j’avais le sentiment d’être non seulement attentif à son existence mais aussi à la mienne.
Je me sentais humain et je croyais dans l’homme après avoir bien douté de lui. Mais c’était difficile. En raison de ma propre histoire que je gardais encore pour moi et en raison de celle que je découvrais en vieillissant.
Et comment ne pas douter ?
Lorsque des images viennent vous montrer d’abord la honte et l’obsession de saccager tout ce qui ressemble à la vie ? Des charniers d’une Afrique délaissée à ceux d’une Europe orientale. Quel est cet instinct de mort ? Et pourtant, je trouve quelque espoir. Je crois encore à la vie et à ses plaisirs. Je crois plus encore en ces femmes d’un continent à l’autre qui défendent le droit à la vie et à la dignité. En même temps, homme, je ne comprends pas mes semblables qui sont le plus souvent à l’origine de ces atrocités. Est-ce pour cela que je suis devenu exclusivement le scribe de ces dames ? J'en suis presque certain. J’étais devenu ce papillon noir qui se mêle aux ténèbres et secrets d’autrui.
Mais ce n’est pas moi qui me suis senti ainsi. C’est Cathy, bien plus tard, qui m’a appelé ainsi. Peut-être en référence à la chanson de Serge Gainsbourg dont elle me savait le lecteur et l’auditeur assidu. Mais surtout parce que, disait-elle, j’étais celui qui virevolte en silence, dans la nuit.
" ... Les autres filles te séduisent
De mille feux, leurs pierreries
Attirent au cœur de la nuit
Les papillons noirs
Les papillons noirs
Les papillons noirs
Aux lueurs de l’aube imprécise
Dans les eaux troubles d’un miroir
Tu te rencontres par hasard... "
et que par consequent tout ça se tient non ?
ESCROCS !!!!
Un roman d'amitié
Interprété par Elsa
sometimes I think of me and you
and every now and then I think
we´ll never make it through
we go through some crazy times
and everytime I wonder if I´ll be loosing you
but I never do
Oh my friend you give me a reason
to keep me here believing
that we´ll always be together this way
and you know my friend you give me a reason
to make me stay
and even through the longest night the feeling survives
seems that I can just look at you
and I find the reason in your eyes
Tu sais il me faudra encore du temps
pour être sure d´aimer quelqu´un et de l´aimer vraiment
on a toute la vie devant nous
mais garde bien tes sentiments
et puis surtout
écris-moi souvent
un roman d´amitié
qui s´élance comme un oiseau
pas une histoire d´amour vacances
qui finit dans l´eau
c´est un long roman d´amitié
qui commence entre nous deux
magique adolescence
où tout est un jeu
quand tu prends ma main tout va bien
fais comme tu veux mais ne dis rien
une amitié qui s´élance
comme l´envol d´un oiseau
pas un amour vacances
qui finit dans l´eau
c´est un long roman d´amitié
qui commence entre nous deux
magique adolescence
où tout est un jeux
and you know when you look at me
you´ll find the reason in my eyes
quand tu prends ma main
quand tu prends ma main
fais comme tu veux mais ne dis rien