opiOM.net

Version complète : Emon, fessier c'est de la galinette ?
Vous consultez actuellement la version basse qualité d’un document. Voir la version complète avec le bon formatage.
Pages : 1 2
[Image: football_200.jpg]

Franchement, de vous à moi, quelques soient les émois de ce fameux mois, je n'arrive plus à être d'un pessimisme béat ...

Alors que, quelques saisons en arrière, je vociférais à qui mieux mieux contre les pieds carrés et les prés ronds de nos chers, très chers porte-maillots olympiens, voilà qu'aujourd'hui, je suis, non pas résigné, mais heureux d'un rien ... Un contrôle désorienté involontaire me plait, une passe aléatoire en biais me satisfait, un tir au gabian me comble ...

Je me revois encore, tout jeune et tout con, du saez dans les oreilles, mes trophées capsulaires de Valstar accrochés à mes chaussures dépouillés, mon maillot sur les épaules (ou sur l'épaule quand la sueur se mêlait à la fibre), haranguant les joueurs du haut de mon mètre 20 sur le téléviseur du troquet du coin, leur intimant l'ordre de jouer plus haut, plus vite, plus fort au risque de subir le courroux de ma colère. J'en aurais fait trembler plus d'un à cette époque, à moins que ce ne fussent des soubresauts de spasmes zigomatistiques ... En tout cas, je vivais, vibrais, tremblais, jurais, exigeant l'impossible, un jeu parfait, un entraineur charismatique et de talent, une ambiance de feu (métaphoriquement bien sûr).

Et là, comble de la maturité, ou de la macération, devenu un jeune adulte ou déjà un vieux con, je regarde peinard sur mon sofa le match de l'OM en admirant un jeu pauvre, des résultats médiocres, proche de l'encéphalogramme plat, je ne bouge même pas mon derrière lorsqu'un but nous est insidieusement marqué après un slalom dans une forêt de défenseurs enracinés. Même pas surpris, même pas déçu, je me contente de ce qu'il y a, l'exigence a disparu, laissant place à une passivité morose.

Pourtant, tout ça ne reste que du football, un ballon et des pieds, rien de comparable au Darfour ou à la Sierra Leone. Je relativise. C'est là le drame en fait, j'ai perdu le sens des rêves et la direction de l'imaginaire enfantin, Peter Pan s'est pendu dans le vestiaire de l'OM. Je les regarde tomber sur de l'herbe, en réclamant une prime de verdure, ou s'échanger des maillots sur fond d'hymne national la larme à l'oeil comme si leur vie en dépendait.

A quoi bon ce texte me direz-vous, et vous aurez bien raison, il n'a pas de leitmotiv de toute façon. Qu'ils ne se prennent pas la tête à fanfaronner après 2 victoires, qu'ils ne nous saoulent pas à pleurer après 2 défaites, qu'ils jouent, qu'ils fassent leur métier puisqu'on a professionnalisé le plaisir du jeu, que l'on ne les voit plus faire des pubs pour des pyjamas synthétiques ou des brosses à dents rotatives avant la fin de leurs carrières, qu'ils prouvent enfin sur le pré carré qu'ils ont des dispositions physiques et techniques qui excusent leurs émoluments disproportionnés.

En gros, j'en appelle à tous les esthètes du mollet rebondi, exigeons du beau jeu, de la technique, brûlons les journaux qui jouent avec nos émotions, promettant bons et vermeilles chaque semaine chez nos buralistes enfumés. Ne cliquons plus sur les sondages nauséabonds demandant au quidam internophile ce qu'il pense de la position assise d'Albert ou des hémorroïdes de Malouda. Revenons à l'essentiel, les matchs de district, où l'apprenti-boulanger va jouer le match de sa vie contre Crassac-sur-Bégoule en multipliant les arrêts et en se luxant le dos sur un pas de danse improvisé. Le football est populaire, ce n'est pas un vivier à pigeons, une cages à sardine où les médias dictent ce qu'on doit penser par le biais de pseudo-articles de pseudo-pigistes, le talent de la plume ne s'apprend pas sur msn.

On perd un peu chaque jour la magie du cuir, au profit (sacré profit) de futures introductions en bourse, le football d'antan, celui de mon enfance, de mes premiers hématomes, voire de mes premiers cartons ... Et pourtant, je vous assure, mon enfance n'est pas loin, rien que la fin du dernier siècle, mais il parait bien loin.

PS : Je squatte toujours chez les optimistes, vous pendez pas non plus Biggrin2
Usual a écrit :. C'est là le drame en fait, j'ai perdu le sens des rêves et la direction de l'imaginaire enfantin, Peter Pan s'est pendu dans le vestiaire de l'OM.


la beauté noire de cettre phrase...
Usual a écrit :[Image: football_200.jpg]

Franchement, de vous à moi, quelques soient les émois de ce fameux mois, je n'arrive plus à être d'un pessimisme béat ...

Alors que, quelques saisons en arrière, je vociférais à qui mieux mieux contre les pieds carrés et les prés ronds de nos chers, très chers porte-maillots olympiens, voilà qu'aujourd'hui, je suis, non pas résigné, mais heureux d'un rien ... Un contrôle désorienté involontaire me plait, une passe aléatoire en biais me satisfait, un tir au gabian me comble ...

Je me revois encore, tout jeune et tout con, du saez dans les oreilles, mes trophées capsulaires de Valstar accrochés à mes chaussures dépouillés, mon maillot sur les épaules (ou sur l'épaule quand la sueur se mêlait à la fibre), haranguant les joueurs du haut de mon mètre 20 sur le téléviseur du troquet du coin, leur intimant l'ordre de jouer plus haut, plus vite, plus fort au risque de subir le courroux de ma colère. J'en aurais fait trembler plus d'un à cette époque, à moins que ce ne fussent des soubresauts de spasmes zigomatistiques ... En tout cas, je vivais, vibrais, tremblais, jurais, exigeant l'impossible, un jeu parfait, un entraineur charismatique et de talent, une ambiance de feu (métaphoriquement bien sûr).

Et là, comble de la maturité, ou de la macération, devenu un jeune adulte ou déjà un vieux con, je regarde peinard sur mon sofa le match de l'OM en admirant un jeu pauvre, des résultats médiocres, proche de l'encéphalogramme plat, je ne bouge même pas mon derrière lorsqu'un but nous est insidieusement marqué après un slalom dans une forêt de défenseurs enracinés. Même pas surpris, même pas déçu, je me contente de ce qu'il y a, l'exigence a disparu, laissant place à une passivité morose.

Pourtant, tout ça ne reste que du football, un ballon et des pieds, rien de comparable au Darfour ou à la Sierra Leone. Je relativise. C'est là le drame en fait, j'ai perdu le sens des rêves et la direction de l'imaginaire enfantin, Peter Pan s'est pendu dans le vestiaire de l'OM. Je les regarde tomber sur de l'herbe, en réclamant une prime de verdure, ou s'échanger des maillots sur fond d'hymne national la larme à l'oeil comme si leur vie en dépendait.

A quoi bon ce texte me direz-vous, et vous aurez bien raison, il n'a pas de leitmotiv de toute façon. Qu'ils ne se prennent pas la tête à fanfaronner après 2 victoires, qu'ils ne nous saoulent pas à pleurer après 2 défaites, qu'ils jouent, qu'ils fassent leur métier puisqu'on a professionnalisé le plaisir du jeu, que l'on ne les voit plus faire des pubs pour des pyjamas synthétiques ou des brosses à dents rotatives avant la fin de leurs carrières, qu'ils prouvent enfin sur le pré carré qu'ils ont des dispositions physiques et techniques qui excusent leurs émoluments disproportionnés.

En gros, j'en appelle à tous les esthètes du mollet rebondi, exigeons du beau jeu, de la technique, brûlons les journaux qui jouent avec nos émotions, promettant bons et vermeilles chaque semaine chez nos buralistes enfumés. Ne cliquons plus sur les sondages nauséabonds demandant au quidam internophile ce qu'il pense de la position assise d'Albert ou des hémorroïdes de Malouda. Revenons à l'essentiel, les matchs de district, où l'apprenti-boulanger va jouer le match de sa vie contre Crassac-sur-Bégoule en multipliant les arrêts et en se luxant le dos sur un pas de danse improvisé. Le football est populaire, ce n'est pas un vivier à pigeons, une cages à sardine où les médias dictent ce qu'on doit penser par le biais de pseudo-articles de pseudo-pigistes, le talent de la plume ne s'apprend pas sur msn.

On perd un peu chaque jour la magie du cuir, au profit (sacré profit) de futures introductions en bourse, le football d'antan, celui de mon enfance, de mes premiers hématomes, voire de mes premiers cartons ... Et pourtant, je vous assure, mon enfance n'est pas loin, rien que la fin du dernier siècle, mais il parait bien loin.

PS : Je squatte toujours chez les optimistes, vous pendez pas non plus Biggrin2
Il y aurait beaucoup a répondre, je suis entièrement de ton avis. Le foot est devenu de la bouse en boite, propagandé par de plus en plus d'encostardés. Plus moyen de frétiller sur son canapé ou dans des gradins devant un frappe sèche qui soit suivi ou devancés de belles intentions. C'est du coup par coup joué par des intermitents du football.
Luis Fernandez lui même disait sur RMC qu'il s'est ennuyé grave en regardant le match de Bordeaux contre Auxerre...c'est dire.
Encéphalo plat, c'est ça, après avoir espérer durant 5 ou 6 journées, je regarde maintenant un match de l'OM comme je regarderai un avion qui passe, sans émotions.
Je me suis mater ce week end un DVD retraçant l'histoire de l'OM, même en mal jouant, et descendant et évoluant en D2, l'OM suscitait plus d'émotions que les platitudes que nous vivons depuis 2 ou 3 ans.
super post usual, mais triste.
Usual a écrit :[Image: football_200.jpg]

Franchement, de vous à moi, quelques soient les émois de ce fameux mois, je n'arrive plus à être d'un pessimisme béat ...

Alors que, quelques saisons en arrière, je vociférais à qui mieux mieux contre les pieds carrés et les prés ronds de nos chers, très chers porte-maillots olympiens, voilà qu'aujourd'hui, je suis, non pas résigné, mais heureux d'un rien ... Un contrôle désorienté involontaire me plait, une passe aléatoire en biais me satisfait, un tir au gabian me comble ...

Je me revois encore, tout jeune et tout con, du saez dans les oreilles, mes trophées capsulaires de Valstar accrochés à mes chaussures dépouillés, mon maillot sur les épaules (ou sur l'épaule quand la sueur se mêlait à la fibre), haranguant les joueurs du haut de mon mètre 20 sur le téléviseur du troquet du coin, leur intimant l'ordre de jouer plus haut, plus vite, plus fort au risque de subir le courroux de ma colère. J'en aurais fait trembler plus d'un à cette époque, à moins que ce ne fussent des soubresauts de spasmes zigomatistiques ... En tout cas, je vivais, vibrais, tremblais, jurais, exigeant l'impossible, un jeu parfait, un entraineur charismatique et de talent, une ambiance de feu (métaphoriquement bien sûr).

Et là, comble de la maturité, ou de la macération, devenu un jeune adulte ou déjà un vieux con, je regarde peinard sur mon sofa le match de l'OM en admirant un jeu pauvre, des résultats médiocres, proche de l'encéphalogramme plat, je ne bouge même pas mon derrière lorsqu'un but nous est insidieusement marqué après un slalom dans une forêt de défenseurs enracinés. Même pas surpris, même pas déçu, je me contente de ce qu'il y a, l'exigence a disparu, laissant place à une passivité morose.

Pourtant, tout ça ne reste que du football, un ballon et des pieds, rien de comparable au Darfour ou à la Sierra Leone. Je relativise. C'est là le drame en fait, j'ai perdu le sens des rêves et la direction de l'imaginaire enfantin, Peter Pan s'est pendu dans le vestiaire de l'OM. Je les regarde tomber sur de l'herbe, en réclamant une prime de verdure, ou s'échanger des maillots sur fond d'hymne national la larme à l'oeil comme si leur vie en dépendait.

A quoi bon ce texte me direz-vous, et vous aurez bien raison, il n'a pas de leitmotiv de toute façon. Qu'ils ne se prennent pas la tête à fanfaronner après 2 victoires, qu'ils ne nous saoulent pas à pleurer après 2 défaites, qu'ils jouent, qu'ils fassent leur métier puisqu'on a professionnalisé le plaisir du jeu, que l'on ne les voit plus faire des pubs pour des pyjamas synthétiques ou des brosses à dents rotatives avant la fin de leurs carrières, qu'ils prouvent enfin sur le pré carré qu'ils ont des dispositions physiques et techniques qui excusent leurs émoluments disproportionnés.

En gros, j'en appelle à tous les esthètes du mollet rebondi, exigeons du beau jeu, de la technique, brûlons les journaux qui jouent avec nos émotions, promettant bons et vermeilles chaque semaine chez nos buralistes enfumés. Ne cliquons plus sur les sondages nauséabonds demandant au quidam internophile ce qu'il pense de la position assise d'Albert ou des hémorroïdes de Malouda. Revenons à l'essentiel, les matchs de district, où l'apprenti-boulanger va jouer le match de sa vie contre Crassac-sur-Bégoule en multipliant les arrêts et en se luxant le dos sur un pas de danse improvisé. Le football est populaire, ce n'est pas un vivier à pigeons, une cages à sardine où les médias dictent ce qu'on doit penser par le biais de pseudo-articles de pseudo-pigistes, le talent de la plume ne s'apprend pas sur msn.

On perd un peu chaque jour la magie du cuir, au profit (sacré profit) de futures introductions en bourse, le football d'antan, celui de mon enfance, de mes premiers hématomes, voire de mes premiers cartons ... Et pourtant, je vous assure, mon enfance n'est pas loin, rien que la fin du dernier siècle, mais il parait bien loin.

PS : Je squatte toujours chez les optimistes, vous pendez pas non plus Biggrin2
Les scientifiques affirment que les Dinosaures pendent, j’espère qu’on n’aura pas leur longévité pour finir dans la déprime sans consolation.King2

Ps : pas mal ton écrit.:pouce:




Usual a écrit :« qu'ils fassent leur métier puisqu'on a professionnalisé le plaisir du jeu »

:lpouletdaJe dirais même plus : qu'ils fassent leur travail ah !:punk1:
Merci Usual, très bon édito !
Je me sens comme un yaourt dans un bol devant les matches de l'OM
je plussoie sur ton sentiment
La nostalgie camarade disait la Simone n'est plus ce qu'elle était. Usual, je partage ton sentiment désabusé... désenchanté oserait chanter la vilaine fermière en corset et en cuir... Le jouet est cassé et aucun mécano de la générale ne le réparera plus... :camion
Très bonne analyse Usual que l'on pourrait étendre à bien d'autres sports, en gros tous ceux qui ont un rapport avec l'argent...
Alors, quand on en prend conscience, on se retourne vers d'autres plaisirs : une partie de foot entre copains le dimanche matin ou de fructueux échanges opiomanes...Dans les deux cas le football n'est plus qu'un prétexte à la convivialité !
Très bel écrit, beau phrasé, le tout ne faisant qu'amplifier la profondeur du malaise...

J'ai les mêmes sentiments que toi, je me suis même dit dimanche que c'était bien que nous n'ayons perdu qu' 1-0.

Il y a encore deux ans, j'aurais très mal dormi après une défaite et un tel match.

Encore félicitations !
Tout ce que dit Usual est vrai, l'an dernier j'aurais eu les week-ends gachés par ces resultats, mais là ça passe, peut être parce que j'ai d'autres chose à penser comme ma petite de 1 ans, mais aussi surtout que l'on joue un championnat sans intêret...Et je me vois mal jubiler cette fin d'année, un OM finir second ou troisième et aller me jeter dans le vieux port...Mondy a tué le ligue 1...Merci.:(
peñiscola a écrit :Mondy a tué le ligue 1...Merci.:(

et RLD a tué l'OM...Artist
Joli post Usual

Bizarrement ces mêmes sentiments me sont apparus, non pas dimanche soir, ou les 4 autres soirs de défaites récentes, mais au beau milieu de l’euphorie générale, lorsque notre équipe de cœur jouissait d’une embellie indécente.

En effet, un profond sentiment de malaise s’est emparé de moi quelques minutes après une éclatante victoire au Parc. La vision nauséabonde du vestiaire marseillais, réclamant avec une verve non dissimulée la négociation des primes à la victoire, m’ont tout à coup replongé vers des questions existentielles sur la notion du plaisir.
Je me suis dit : « Alors, tout ça, pour ça ?! ».

Mais bon, j’ai ensuite repris le courant euphorique du moment, laissant dans un coin ce sentiment de malaise, à côté de tous les autres mis de côtés…

Mais il est certain qu’avec ce genre de déceptions, la passion s’estompe et l’on se met à subir sans réaction les performances de joueurs peu généreux en terme d’offre de plaisirs.

Malgré tout…cela peut revenir.

Il y a quelques années, j’étais chez un collègue pour voir un match du Championnat d’Europe.
Assis face à la télé, appuyé sur la table ronde avec une bière à la main, se tenait son père de 80 ans, de nationalité belge. Ce soir là, les Allemands jouaient. Le paternel avait connu les camps pendant la guerre et je le voyais chaud comme la braise. Les Allemands marquent, tout à coup, je vois le vieux se lever comme un fou en gueulant, se placer à 50 cm de la télé et rejeter de tout son corps un magnifique mollard (qu’on aurait dit préparé de la veille) sur l’écran 16/9.
Mon collègue ne savait plus ou se mettre et je me sentait tout à coup obligé de prendre fait et cause pour l’équipe adverse.

[FONT=&quot]Tout ça pour dire que l’âge de la raison et de la résignation n’est pas une fatalité…[/FONT]
boeuf mode a écrit :et RLD a tué l'OM...Artist

Je pense que tu peux tajouter Courbis, car juste avat qu'il fasse partir laurent blanc et qu'il recrute porato, bakayoko et diawara on avait une sacrée équipe. Sans ses délires (qu'ils lui ont rapporté gros au passage) de recrutement on aurait au minimun joué la ldc tous les ans depuis 1999.
Excellent Edito As Usual ... :pouce:

Plein d'amertume, de douceur et aussi réaliste qu'un pavé dans une vitrine.
Magnifique ...
Ca fout un peu l'cafard, mais c'est parce que c'est tellement vrai ...
ça touche la corde sensible....
Bakaninho a écrit :Bizarrement ces mêmes sentiments me sont apparus, non pas dimanche soir, ou les 4 autres soirs de défaites récentes, mais au beau milieu de l’euphorie générale, lorsque notre équipe de cœur jouissait d’une embellie indécente.

Comment ça, tu pensais pas qu'on allait largement rivaliser avec Lyon cette saison toi ?

Tu verras, tu feras moins le mariole quand on aura une arrière garde Cissé-César-Zubar-Bamogo qui va tout déchirer... :pouce:
J'ai pour ma part été élevé au caviar, j'ai appris le football de club à la télé en regardant Papin et ses collègues Enzo, Chris, Abedi. Après la descente aux enfers pour quelques billets enfouis dans un près vert je me suis longtemps réfugié derrière l'adage qui dit qu'un grand club ne meurt jamais. Or grandir c'est apprendre à mourrir. C'est se confronter à la réalité, celle qui nous rappelle que seuls les souvenirs sont éternels.
C'est certain, la passion tend à s'étioler et il n'y a rien de pire qu'un homme mûr et raisonné pour éroder un peu plus profondément ce sentiment qui hier nous enflammer.
Mais sans aller jusqu'à dire que je me jetterai dans le Vieux Port je pense que même à 30 ans, à 40 ou bien plus, il est toujours possible de faire des folies, de s'abandonner, d'oublier que l'on est un être censé, de raisonner en passionné. Mais encore faut-il que la belle possède des atouts à vous rendre fou, car entre nous, le problème il est bien là. Certes nous avons vielli, mais c'est surtout la prétendante qui n'est plus la même, d'une demoiselle pleine de charmes et prête à mettre toute l'Europe à ses pieds nous sommes passés à une nana presque aguicheuse, usant d'artifices pour cacher ses défauts, et se laissant trop souvent aller. Alors je vous le dis : si elle ne veut pas se faire larguer, il est grand temps que l'OM se refasse une beauté!

Edit :
merci Usual, et quoi qu'il en soit gardons la positive attitude!!
foutcheubol a écrit :Alors je vous le dis : si elle ne veut pas se faire larguer, il est grand temps que l'OM se refasse une beauté!
Elle a le rimel qui dégouline et les nibards qui chatouillent son nombril.. mais bon y paraît que bob le flamby a des actions chez Loréal... Cool
jdp a écrit :Je pense que tu peux tajouter Courbis, car juste avat qu'il fasse partir laurent blanc et qu'il recrute porato, bakayoko et diawara on avait une sacrée équipe. Sans ses délires (qu'ils lui ont rapporté gros au passage) de recrutement on aurait au minimun joué la ldc tous les ans depuis 1999.
Alors si ma tante en avaient ....Perv
jdp a écrit :Je pense que tu peux tajouter Courbis, car juste avat qu'il fasse partir laurent blanc et qu'il recrute porato, bakayoko et diawara on avait une sacrée équipe. Sans ses délires (qu'ils lui ont rapporté gros au passage) de recrutement on aurait au minimun joué la ldc tous les ans depuis 1999.

Que la moquerie (légitime) de Zorg ne fasse pas oublier le fond de ce post, avec lequel je plussoie à 100% - jusqu'au mot "recrutement", je laisse à jdp la responsabilité de ses prévisions conditionnelles sur la LDC.

Quant à l'édito d'Usual, il est bien beau et bien triste...
Une question que je me pose depuis un bon moment : c'est vraiment le foot qui s'est dépassionné, ou c'est juste nous qui avons grandi..?
skoblar72 a écrit :c'est vraiment le foot qui s'est dépassionné, ou c'est juste nous qui avons grandi..?

Je crains que ce soit le foot.....du moins, si j'en crois ma copine... Sleep
Pages : 1 2