Aujourd'hui une famille marseillaise, la mère, le père, 51 ans, le fils (26 ans), s'est suicidée parce qu'elle ne s'en sortait plus, parce que la vie est devenue pourrie, pour de plus en plus de refoulés de la société.
Des nantis qui se gavent, et des petits qui meurent.....pas la peine de faire un dessin.
Pourquoi ce message de désespoir ici , alors que la misère ne fait que gagner partout, et c'est loin d'être fini, on n'en est qu'au début....
Pourquoi?
Parce que voilà ce qu'a écrit ce jeune, après avoir demandé à son père de le tuer avant que ce dernier ne se donne à son tour la mort.
"J'ai peur que ce jour finisse mal, je ne veux pas que mon père fasse de conneries, faites que l'on s'en sorte s'il vous plaît....
Je préfère m'en aller avec mes parents en famille plutôt que de vivre en enfer, Mon rêve était modeste, je suis un grand supporter de l'OM, mon club. Je souhaiterais obtenir de leur part une minute de silence, de la part de tous les supporters que j'aime tant. Le stade c'était mon temple, la passion de ma vie"
Eh bouse!!!!
Pas grand chose à ajouter. C'est bien triste de d'en arriver la.
ça me fout le cafard ! Pas de commentaires, ça ne mérite que la minute de silence demandée au Vélodrome et peut-être le silence, seul à même de nous faire réfléchir sur nos vies si précieuses mais si fragiles à la fois. J'espère qu'ils reposeront en paix...
punaise de bouse
Ouf, c'est triste, ça coupe le souflle, ça fout les glandes.
Il faudrai aller au delà de la minute de silence, lire le texte de ce garçon.
"faites qu'on s'en sorte" J'invoque souvent la Bonne Mère avec cette phrase moi même. Je compati donc à 10 000 %
ça devient dur pour la couche sociale la plus défavorisée et malgré tout honnète, rien que pour se nourrir, j'en parle souvent sur ce forum, ça fait rire, mais je m'en fous, l'alimentation de base...deux baguette de pain 1,50 10 francs c'est hyper exagéré.
On est vite rien sur cette terre, ça me mets la haine et de savoir qu'une famille met fin à ses jours à cause de cette misère, quand les nantis les regardent souffrir ou mourir.
Et certains ont encore le culot d'annoncer qu'ils doublent leur "petit
salaire" de 100 000 euros, ou que les francais doivent faire des économies.
Ouais, ça coupe le souffle, c' est insupportable.
...la vraie misère, heureusement qu' on est dans un pays civilisé.
Pas grand chose à rajouter de plus que les précédents posts, c'est vraiment horrible :( Pour ceux qui veulent lire l'article complet, c'est sur le blog de
Tout-Marseille (y'a aussi des articles sur le site de
La Provence).
J'espère vraiment que leurs dernières volontés seront respectés (même si je me doute qu'au stade y'aura toujours des abrutis pour gueuler pendant une minute de silence :censored)
-Mars- a écrit :Pour ceux qui veulent lire l'article complet, c'est sur le blog de Tout-Marseille
Pinaise.
Que dire
Funeste chronique de la misère quotidienne...
Heureusement que tous les démunis ne se suicident pas...En ce moment ce serait l'hécatombe.
Que rajouter de plus....
En arriver là pour des problèmes d'argent, société de bouse
Oh Aime a écrit :An arriver là pour des problèmes d'argent, société de bouse
Un suicide (et plus encore trois), c'est souvent plus complexe que de "simples" (entre guillemets) problèmes d'argent
Nil Sanyas a écrit :Un suicide (et plus encore trois), c'est souvent plus complexe que de "simples" (entre guillemets) problèmes d'argent
C'est quand même, d'après les différents liens, la cause principale de leurs ennuis (avec la maladie).
Paix à leur âme
Trois morts de plus au compteur des grands argentiers qui gouvernent ce monde de bouse
Les pauvres sont de plus en plus pauvres, la classe moyenne deviendra pauvre dans très peu d'années et les riches
seront encore plus riches :mf_uncles .
Le processus semble irréversible tant la résignation et l'indifférence sont de mise dans ce monde pourri et peuplé d'égoïstes.
Dans un monde ou on lobotomise à tour de bras à coup de "temps de cerveau disponible" vendre des livres est devenu un sacerdoce, bientôt une utopie. Dans cette histoire, c'est la misère humaine qui fait écho à la misère de la pensée. Il fut un temps ou on brulait les livres un autre ou on prédisait qu'un jour on les interdirai, j'ai faillit ouvrir une librairie, ça me donne une étrange sensation. J'imagine que la faillite n'est évidemment pas la seule cause de cet acte, bien sûr, mais le fait que leur métier était de dispenser du savoir, provoquer des questionnements, éventuellement du rêve, fait résonner ce drame un peu plus encore, au delà de la misère ordinaire, bien au delà des difficultés professionnelles des pauvres artisans ou entrepreneurs, comme semble le dire l'auteur du blog. Dans le septième continent Haneke décrit le vide d'une famille middle class qui finit par faire la même chose que ces malheureux sauf que là, même pas de nombrilisme existentialiste, juste la réalité, insupportable et banale... d'une famille de libraires.
Et cette dernière volonté tellement dérisoire...
Bonsoir
"They live we sleep"...
Mathildien a écrit :ça me fout le cafard ! Pas de commentaires, ça ne mérite que la minute de silence demandée au Vélodrome et peut-être le silence, seul à même de nous faire réfléchir sur nos vies si précieuses mais si fragiles à la fois. J'espère qu'ils reposeront en paix...
Tout comme toi Math'
.
prosper a écrit :Dans un monde ou on lobotomise à tour de bras à coup de "temps de cerveau disponible" vendre des livres est devenu un sacerdoce, bientôt une utopie. Dans cette histoire, c'est la misère humaine qui fait écho à la misère de la pensée. Il fut un temps ou on brulait les livres un autre ou on prédisait qu'un jour on les interdirai, j'ai faillit ouvrir une librairie, ça me donne une étrange sensation. J'imagine que la faillite n'est évidemment pas la seule cause de cet acte, bien sûr, mais le fait que leur métier était de dispenser du savoir, provoquer des questionnements, éventuellement du rêve, fait résonner ce drame un peu plus encore, au delà de la misère ordinaire, bien au delà des difficultés professionnelles des pauvres artisans ou entrepreneurs, comme semble le dire l'auteur du blog. Dans le septième continent Haneke décrit le vide d'une famille middle class qui finit par faire la même chose que ces malheureux sauf que là, même pas de nombrilisme existentialiste, juste la réalité, insupportable et banale... d'une famille de libraires.
Et cette dernière volonté tellement dérisoire...
Bonsoir
"They live we sleep"...
c'est très triste cette histoire... le fait que ce soient des libraires, ça rajoute encore un peu plus car il y a beaucoup de symboles dans ce métier, et c'est une profession qui est en grande difficulté...
à Marseille ils ferment les uns après les autres (exemple, la librairie qu'il y a sur la Canebière, vers le théâtre du gymnase) mis sous pression par la concurence de la fnouc et de virguin, mis sous pression par les grands propriétaires d'immobilier, les mêmes qui possèdent la rue de la République, riches à Milliards, et qui leur ont quadruplé le loyer, pour les déloger et les remplacer par un h&m ou autre truc bien rentable...
quand les passeurs de culture se suicident... que reste-t-il? qu'est-ce que ça veut dire sur la société? ça fait mal là...
c'est vraiment triste... j'espère qu'ils auront leur minute de silence au stade...
(
quand au blog qui relate une partie de l'info, la tirade anti-Etat de l'auteur, outre qu'elle est légèrement déplacée
, correspond tellement à ce qu'on dit depuis hier sur le fait que les gens se trompent de cible... ça fait de la peine et puis ça énerve de lire ça là)
Des petits entrepreneurs qui n'arrivent pas à joindre les deux bouts sont légions actuellement, c'est pas normal.
Le sort malheureux de cette famille en est l'illustration la plus dramatique.