11-03-2011, 15:52
Rennes-om : Leroy dans l’arène.
![[Image: v5234w500]](http://www.look-zippy.com/show/v5234w500/)
Nous avons beaucoup de chance. Il n’est pas donné à tous les passionnés et amateurs de foot de pouvoir vivre des mois et des échéances comme celles que nous vivons actuellement, en ce mois de mars 2011. Car il faut bien reconnaitre que ce sont des giboulées de bons joueurs qui déferlent sur la cage de Mandanda. Lille, Rennes, MU, PSG, ça vous pose une équipe, et vous retourne l’estomac, de peur et de plaisir mélangés. Douce sensation, quand bien même certains en profitent pour fuir, encore, toujours…
La première levée de cette ascension par la face nord n’a pas très bien commencée, la faute à une bourrasque prise en pleine gueule, méthode PAF, et le camp de base a été fortement secoué… ajoutez à cela la grande gigue qui a trop dansé, et a finalement dévissé, sans que l’on puisse savoir s’il a réellement tenté de s’accrocher avec son piolet… bref, les conditions sont tristes, et on est encore loin du sommet, à ce rythme…
Mais haut les cœurs, chassez la gastro, et entrons en bombant le torse, avec l’œil brillant : regardez entrer le champion, appréciez la puissance, le métier, la souplesse et le talent… nous sommes venus pour vaincre, au moins nos peurs, et c’est avec du courage, du talent et de la chance que nous comptons arriver à nos fins…. Nos cornettes ont le regard noir, elles savent que c’est un combat intense, physique, tactique et psychologique qui les attends… et malheur au perdant !
Intense ? C’est peu de le dire… en fait, nous avons eu un thème donné, face à Lille, avec une équipe regroupée derrière ses trois milieux récupérateurs, et comptant sur son trident offensif pour jeter le trouble le plus vite possible, afin de pouvoir s’offrir des ballades assassines… le but d’Hazard a tué notre destin, la suite ne fut que péripéties…
Là, c’est une partie très similaire qui nous attend : le jeu rennais, c’est de ne pas en avoir, d’user, de malaxer, jusqu’à l’erreur, et ensuite de s’accrocher comme des morts-de-faim à leur pécule si chichement acquis. Un peu comme nous, donc… d’ailleurs, il y a pas mal de similitudes entre nos deux équipes…. Un détail, toutefois : les blessures multiples depuis le début de la saison ont usés nos titulaires, et les rennais peuvent se vanter de ne pas craindre l’impact de nos porte-drapeaux, de même que nos qualités de vitesse se sont évaporées comme sous l’effet d’un sort funeste, ce qui nous rend vulnérables, et tellement moins dangereux….
Ce qui risque de nous poser problème, c’est qu’en face, ils ont un vrai milieu défensif, M’vila, capable de compter pour deux, de jaillir, de marquer, mais surtout de récupérer nombre de ballons,ce qui permet de l’associer a de jeunes et talentueux joueurs, comme tettey, mandjeck, mais surtout, de faire varier le positionnement d’un joueur essentiel, le joker : Leroy ! D’ordinaire, on parle du fou du roi… là, le fou, c’est leroy… on croit le connaitre, ce vieux soldat… mais c’est Antonetti qui en tire enfin la grande cuvée entrevue si longtemps, et toujours si vite vinaigrée… Leroy, quand il entre dans l’arène, c’est un matador, c’est un lautréamont… bourrin d’apparence, il est l’essence de ce jeu : c’est un Joueur… il est capable de trouver du plaisir à vous harceler à la récupération, puis de faire charger la bête jusqu’à plus soif, et de s’amuser encore de coups bas, de plaisirs sado ou maso, selon son humeur… un fou, on ne l’explique pas, on ne l’enferme pas, on lui donne juste un cadre, à lui d’en profiter, ou pas…
en fait, et c’est surtout là qu’il représente un danger, il va donner l’exemple, mais autant que son caractère le lui permet, et chaque fois que nous allons perdre la balle, il sera, ou foncera, dans un espace « mort », là où aucun défenseur ne peut raisonnablement s’arrêter, afin de pouvoir , une fois servi, nous titiller l’arrière-train de sa fameuse diagonale, ou jouer au chef d’orchestre et réguler le jeu de son équipe. Les moments forts , faibles, et ceux oû l’autre fou, le corse, aura fait fondre les fusibles de sa jeune équipe….
Face à cette équation, juste ébauchée, DD a probablement une idée en tête… pourvu qu’il ne cherche pas à l’enfermer… aucune camisole autorisée sur un terrain de foot n’est assez forte pour lui, sauf à vouloir le couper de toutes relations : le vrai danger pour le fou, c’est sa folie !!
à suivre : un plongée en compagnie de caveman, à ne manquer sous aucun prétexte....
Nous avons beaucoup de chance. Il n’est pas donné à tous les passionnés et amateurs de foot de pouvoir vivre des mois et des échéances comme celles que nous vivons actuellement, en ce mois de mars 2011. Car il faut bien reconnaitre que ce sont des giboulées de bons joueurs qui déferlent sur la cage de Mandanda. Lille, Rennes, MU, PSG, ça vous pose une équipe, et vous retourne l’estomac, de peur et de plaisir mélangés. Douce sensation, quand bien même certains en profitent pour fuir, encore, toujours…
La première levée de cette ascension par la face nord n’a pas très bien commencée, la faute à une bourrasque prise en pleine gueule, méthode PAF, et le camp de base a été fortement secoué… ajoutez à cela la grande gigue qui a trop dansé, et a finalement dévissé, sans que l’on puisse savoir s’il a réellement tenté de s’accrocher avec son piolet… bref, les conditions sont tristes, et on est encore loin du sommet, à ce rythme…
Mais haut les cœurs, chassez la gastro, et entrons en bombant le torse, avec l’œil brillant : regardez entrer le champion, appréciez la puissance, le métier, la souplesse et le talent… nous sommes venus pour vaincre, au moins nos peurs, et c’est avec du courage, du talent et de la chance que nous comptons arriver à nos fins…. Nos cornettes ont le regard noir, elles savent que c’est un combat intense, physique, tactique et psychologique qui les attends… et malheur au perdant !
Intense ? C’est peu de le dire… en fait, nous avons eu un thème donné, face à Lille, avec une équipe regroupée derrière ses trois milieux récupérateurs, et comptant sur son trident offensif pour jeter le trouble le plus vite possible, afin de pouvoir s’offrir des ballades assassines… le but d’Hazard a tué notre destin, la suite ne fut que péripéties…
Là, c’est une partie très similaire qui nous attend : le jeu rennais, c’est de ne pas en avoir, d’user, de malaxer, jusqu’à l’erreur, et ensuite de s’accrocher comme des morts-de-faim à leur pécule si chichement acquis. Un peu comme nous, donc… d’ailleurs, il y a pas mal de similitudes entre nos deux équipes…. Un détail, toutefois : les blessures multiples depuis le début de la saison ont usés nos titulaires, et les rennais peuvent se vanter de ne pas craindre l’impact de nos porte-drapeaux, de même que nos qualités de vitesse se sont évaporées comme sous l’effet d’un sort funeste, ce qui nous rend vulnérables, et tellement moins dangereux….
Ce qui risque de nous poser problème, c’est qu’en face, ils ont un vrai milieu défensif, M’vila, capable de compter pour deux, de jaillir, de marquer, mais surtout de récupérer nombre de ballons,ce qui permet de l’associer a de jeunes et talentueux joueurs, comme tettey, mandjeck, mais surtout, de faire varier le positionnement d’un joueur essentiel, le joker : Leroy ! D’ordinaire, on parle du fou du roi… là, le fou, c’est leroy… on croit le connaitre, ce vieux soldat… mais c’est Antonetti qui en tire enfin la grande cuvée entrevue si longtemps, et toujours si vite vinaigrée… Leroy, quand il entre dans l’arène, c’est un matador, c’est un lautréamont… bourrin d’apparence, il est l’essence de ce jeu : c’est un Joueur… il est capable de trouver du plaisir à vous harceler à la récupération, puis de faire charger la bête jusqu’à plus soif, et de s’amuser encore de coups bas, de plaisirs sado ou maso, selon son humeur… un fou, on ne l’explique pas, on ne l’enferme pas, on lui donne juste un cadre, à lui d’en profiter, ou pas…
en fait, et c’est surtout là qu’il représente un danger, il va donner l’exemple, mais autant que son caractère le lui permet, et chaque fois que nous allons perdre la balle, il sera, ou foncera, dans un espace « mort », là où aucun défenseur ne peut raisonnablement s’arrêter, afin de pouvoir , une fois servi, nous titiller l’arrière-train de sa fameuse diagonale, ou jouer au chef d’orchestre et réguler le jeu de son équipe. Les moments forts , faibles, et ceux oû l’autre fou, le corse, aura fait fondre les fusibles de sa jeune équipe….
Face à cette équation, juste ébauchée, DD a probablement une idée en tête… pourvu qu’il ne cherche pas à l’enfermer… aucune camisole autorisée sur un terrain de foot n’est assez forte pour lui, sauf à vouloir le couper de toutes relations : le vrai danger pour le fou, c’est sa folie !!
à suivre : un plongée en compagnie de caveman, à ne manquer sous aucun prétexte....
Merci Dougue !
donc on va gagné 
.
, et tout comme toi, beaucoup de respect (et de crainte, remember Sochaux en finale de la Coupe) pour Leroy... Surtout ne pas faire les bouffons...