03-01-2006, 12:35
C'est quand même assez exceptionnel de se retrouver aussi bête sur le marché des transferts.
On a prêté un joueur à 12 millions d'euros pour incompatibilité d'humeur avec un directeur sportif qui dit tout haut des choses qu'il ne pense même pas par stupidité. On a beau nêtre que des supporters, ne pas connaître les tenants et aboutissants de ce qui se trame dans les couloirs, on ne peut que rester dubitatif devant ce genre de situation, qui arrive certes ailleurs, mais tout de même beaucoup moins souvent. Nos attaquants marquent, mais pas chez nous
Au final, on a recruté un attaquant rapide (et pour moi efficace malgré tout), avec 2 inconnus au bataillon, qui ont fait leurs armes dans des championnats faibles. On a beau dire sur le niveau de la L1, nos défenses sont beaucoup plus rugueuses que dans pas mal de championnats.
On a joué, parié et misé sur Mendoza et Gimenez, en prêtant un ancien futur-espoir héraultais et un sélectionné en EDF en mal de confiance (là c'est sûr, à partir ailleurs, la confiance va revenir ...).
Finalement Mendoza na pas fait laffaire, cest le moins quon puisse dire. Sa nonchalance aurait pu cacher un talent à létat brut, mais on nen a rien vu. Aussi transparent quinutile, javoue que je métais fait des films quant à ses capacités. Pour Gimenez, je serais beaucoup réservé. Cest un joueur en manque de confiance, cest évident. Mais cest également un joueur qui a deux choses pour lui : son expérience (il est dun professionnalisme assez incroyable) et son sens du placement. Parce que comme beaucoup je lai sifflé, hué, conspué, il nempêche que pour rater des occasions, il faut tout de même en avoir.
Alors bien sûr, on a des satisfactions, de Taiwo qui a encore des progrès à faire, mais un potentiel énorme, à César, tout à fait dans lesprit de ce que jattends dun défenseur central (« Viens une fois, cest le tacle, viens deux fois, cest la mandale, à la troisième jte fais manger ton tibia »), de Cana (mentalité étrange mais joueur de talent), Lamouchi qui a tardé à démarrer mais qui simpose comme le mÔssieur Expérience cet année.
On a aussi Ribéry, sur un malentendu et une indigestion de kebabs, on se retrouve avec dans nos rangs la révélation de lannée, un tâteur de ballon comme on en voit plus, une sale trogne comme on les aime, un chtiot qui ne ressemble pas à un footballeur mais qui met à lamende qui il veut sur des gestes techniques que je narrive même pas à imaginer. Il nous fait rêver ce joueur, et il fait rêver les portefeuilles anglais aussi. Heureusement. Malheureusement. On trouve une perle, et il est tout de suite attiré par une autre huitre.
J'ai du mal à saisir la volonté de nos dirigeants, stabilité on le sait déjà, ils n'en veulent pas. Mais à vouloir déconstruire on va forcément dans des situations aussi compliquées que ridicules aujourd'hui.
Forcé de recruter au mercato, à quelques jours d'une confrontation contre le leader, avec les échéances européennes, sans avoir aucun piste sérieuse, c'est quand même symptomatique de notre immense passage à vide.
On va se rabattre sur des fins de série, même pas soldées, juste pour servir de rustine. Mais ce seront forcément des rustines qui coûteront cher, l'OM a un standing, nos dirigeants n'arrêtent pas de le rabâcher dans les médias. Alors forcément, à force de viser trop haut, on dépasse la cuvette, et on se retrouve le nez dans le Canard WC à négocier pour des joueurs qui ne veulent pas venir, à des prix exorbitants.
On essaie de donner le change, en jouant sur le côté "l'OM un grand club" alors qu'on ne joue que les milieux de tableau. On peut se transcender en Intertoto ou UEFA, ça ne change pas le problème de fond qui est : Quid de l'avenir d'un club condamné à n'être que l'ombre de ses anciens ?
J'aimerais plein de choses pour 2006. Et l'une d'entre elle, c'est le profil bas. Il n'y a qu'en baissant le nez un peu plus bas que son short qu'un club peut construire sereinement, être intelligent et opportuniste sur les transferts, sans attiser les convoitises anglais et espagnoles pour des joueurs repérés. On n'a pas les moyens, doublement même, d'une parce qu'on est en France (contrairement à Monaco qui n'a rien à y faire), et d'autre part parce qu'on est l'OM.
C'est beau l'OM, ça sent le soleil et la Provence, l'accent et la mer, mais ça transpire aussi le cuir rond. Un suisse aura du mal à saisir cette subtilité. L'OM, c'est plus qu'un club régional, c'est un club dans lequel se retrouvent des passionnés du monde entier. En gros, c'est un nom qui fait vibrer. Ce qui me fait mal, c'est que depuis quelques années de gestion imbécile, on ne fait ni peur ni envie. On fait pitié. On se gausse en parlant de l'OM.
Je n'arrive pas à me dire qu'on peut jouer une place européenne. Même sur un exploit de nos joueurs actuels, on perdra nos meilleurs éléments, par manque de soutien financier, par manque d'ambition à moyen et long terme.
L'année 2006 s'annonce comme 2005, 2004, 2003 ... Sans goût.
On a prêté un joueur à 12 millions d'euros pour incompatibilité d'humeur avec un directeur sportif qui dit tout haut des choses qu'il ne pense même pas par stupidité. On a beau nêtre que des supporters, ne pas connaître les tenants et aboutissants de ce qui se trame dans les couloirs, on ne peut que rester dubitatif devant ce genre de situation, qui arrive certes ailleurs, mais tout de même beaucoup moins souvent. Nos attaquants marquent, mais pas chez nous
Au final, on a recruté un attaquant rapide (et pour moi efficace malgré tout), avec 2 inconnus au bataillon, qui ont fait leurs armes dans des championnats faibles. On a beau dire sur le niveau de la L1, nos défenses sont beaucoup plus rugueuses que dans pas mal de championnats.
On a joué, parié et misé sur Mendoza et Gimenez, en prêtant un ancien futur-espoir héraultais et un sélectionné en EDF en mal de confiance (là c'est sûr, à partir ailleurs, la confiance va revenir ...).
Finalement Mendoza na pas fait laffaire, cest le moins quon puisse dire. Sa nonchalance aurait pu cacher un talent à létat brut, mais on nen a rien vu. Aussi transparent quinutile, javoue que je métais fait des films quant à ses capacités. Pour Gimenez, je serais beaucoup réservé. Cest un joueur en manque de confiance, cest évident. Mais cest également un joueur qui a deux choses pour lui : son expérience (il est dun professionnalisme assez incroyable) et son sens du placement. Parce que comme beaucoup je lai sifflé, hué, conspué, il nempêche que pour rater des occasions, il faut tout de même en avoir.
Alors bien sûr, on a des satisfactions, de Taiwo qui a encore des progrès à faire, mais un potentiel énorme, à César, tout à fait dans lesprit de ce que jattends dun défenseur central (« Viens une fois, cest le tacle, viens deux fois, cest la mandale, à la troisième jte fais manger ton tibia »), de Cana (mentalité étrange mais joueur de talent), Lamouchi qui a tardé à démarrer mais qui simpose comme le mÔssieur Expérience cet année.
On a aussi Ribéry, sur un malentendu et une indigestion de kebabs, on se retrouve avec dans nos rangs la révélation de lannée, un tâteur de ballon comme on en voit plus, une sale trogne comme on les aime, un chtiot qui ne ressemble pas à un footballeur mais qui met à lamende qui il veut sur des gestes techniques que je narrive même pas à imaginer. Il nous fait rêver ce joueur, et il fait rêver les portefeuilles anglais aussi. Heureusement. Malheureusement. On trouve une perle, et il est tout de suite attiré par une autre huitre.
J'ai du mal à saisir la volonté de nos dirigeants, stabilité on le sait déjà, ils n'en veulent pas. Mais à vouloir déconstruire on va forcément dans des situations aussi compliquées que ridicules aujourd'hui.
Forcé de recruter au mercato, à quelques jours d'une confrontation contre le leader, avec les échéances européennes, sans avoir aucun piste sérieuse, c'est quand même symptomatique de notre immense passage à vide.
On va se rabattre sur des fins de série, même pas soldées, juste pour servir de rustine. Mais ce seront forcément des rustines qui coûteront cher, l'OM a un standing, nos dirigeants n'arrêtent pas de le rabâcher dans les médias. Alors forcément, à force de viser trop haut, on dépasse la cuvette, et on se retrouve le nez dans le Canard WC à négocier pour des joueurs qui ne veulent pas venir, à des prix exorbitants.
On essaie de donner le change, en jouant sur le côté "l'OM un grand club" alors qu'on ne joue que les milieux de tableau. On peut se transcender en Intertoto ou UEFA, ça ne change pas le problème de fond qui est : Quid de l'avenir d'un club condamné à n'être que l'ombre de ses anciens ?
J'aimerais plein de choses pour 2006. Et l'une d'entre elle, c'est le profil bas. Il n'y a qu'en baissant le nez un peu plus bas que son short qu'un club peut construire sereinement, être intelligent et opportuniste sur les transferts, sans attiser les convoitises anglais et espagnoles pour des joueurs repérés. On n'a pas les moyens, doublement même, d'une parce qu'on est en France (contrairement à Monaco qui n'a rien à y faire), et d'autre part parce qu'on est l'OM.
C'est beau l'OM, ça sent le soleil et la Provence, l'accent et la mer, mais ça transpire aussi le cuir rond. Un suisse aura du mal à saisir cette subtilité. L'OM, c'est plus qu'un club régional, c'est un club dans lequel se retrouvent des passionnés du monde entier. En gros, c'est un nom qui fait vibrer. Ce qui me fait mal, c'est que depuis quelques années de gestion imbécile, on ne fait ni peur ni envie. On fait pitié. On se gausse en parlant de l'OM.
Je n'arrive pas à me dire qu'on peut jouer une place européenne. Même sur un exploit de nos joueurs actuels, on perdra nos meilleurs éléments, par manque de soutien financier, par manque d'ambition à moyen et long terme.
L'année 2006 s'annonce comme 2005, 2004, 2003 ... Sans goût.