15-01-2005, 04:36
(Modification du message : 15-01-2005, 04:47 par Georges Profond.)
Le groupe
Sakho, Marlet, Koke, Luyindula, Batlles Nasri, Costa, Pédretti, N’Diaye, Yahiaoui, Olembé, Ferreira, Méïté, Dehu, Beye Hemdani, Barthez, Gavanon. Soit 18 joueurs. Deux ne sont pas retenus… (Fiorese et Cheyrou iraient en CFA). Ecker et Bamogo sont blessés tandis que Christanval est souffrant.
Anelka ?
Le point c’est que les gens ont pris Anelka pour Pape Diouf parce que je mangeais avec lui mardi. Je ne vois pas autre chose. J’ai mangé avec Diouf. Le gars qui est passé à 250 km/h a vu Anelka. Je renvoie ce dossier du mercato à Diouf qui est chargé de répondre à toutes ces rumeurs qui appartiennent au marché de janvier. Beaucoup de choses se disent. Je démens le déjeuner, la rencontre avec Anelka. Je ne suis pas au courant des tractations. J’ai face à moi le groupe qui peut être transféré. Tout le monde est transférable mais aujourd’hui tout le monde est présent. Je suis l’entraîneur qui prépare un match important de dimanche. Il y a une réflexion pour des joueurs qui peuvent partir et sur ceux qui peuvent venir. Ca a été confirmé. Je précise que, compte tenu de notre économie, le mercato, on le considère comme une possibilité en terme de quantité pour doubler un certain nombre de postes déficitaires. Je ne crois pas au joueur providentiel…(Il remet sa théorie sur la concurrence loyale pendant 5 minutes)
Nakata ?
Le dossier est de la même teneur. Il rentre lundi en Coupe du Monde. Il prépare un match contre la Corée du Nord et dès lundi il sera en stage avec son équipe. Zico a donné son autorisation pour qu’il reste jusqu’à dimanche pour voir le match mais il doit rentrer lundi. Il est là il s’entraîne, il a pris la température, ça suffit pour voir que le gars est motivé, qu’il passe bien dans le groupe, qu’il peut rendre service mais il est trop tôt pour dire qu’il peut venir, c’est un extra communautaire et vous le savez il y aussi des considération économiques. Je peux dire ça serait bien que ce gars là puisse venir, je peux le dire, mais il y a d’autre considérations. Il est trop tôt pour dire que Nakata va venir à l’OM.
Il est en forme ?
On ne peut pas dire que nous avons fait des exercices qui nous permettent de dire s’il était en forme, mais il est bien, il connaît la méthode, il s’adapte vite il n’est pas impressionné. Ma présence, celle de Samir (son adjoint ndlr), celle de Franck (Le préparateur physique), ce sont des repères importants lorsque vous êtes à l’étranger. C’est important de sentir que vous avez autour de vous une petite famille.
Il déjeune avec les gars, je ne sais pas dans quelle langue ils se parlent mais ils communiquent. Nous aussi on est content d‘avoir un japonais, il a un goût exotique finalement. Ca change le caractère, ça peut apporter un peu de fraîcheur.
Je sais que les journalistes japonais vont envoyer ce que je dis directement au Japon. Je dis, il est parfait, c’est un grand joueur, le Japon a une équipe qui continue à grandir, j’en suis convaincu. Dites que ça se passe bien, qu’il a le niveau pour jouer à l’OM…
Quel est le calendrier ?
C’est la date limite que nous impose le mercato. Il va falloir se déterminer. A moins que le mois de janvier ne dure plus d’un mois. Je peux vous dire que ça bosse dur dans les bureaux, les gens sont là à 23h.
Nice, on attend un match référence ?
Il est clair que nous sommes convalescents sur le point de la confiance. J’ai dis ça après la victoire à Lille. Je n’ai pas changé. Ce déficit de confiance est lié au déficit de constance dans nos performances. On a besoin d’enclencher une série. Il faut gagner le match suivant. On se doit de renouer avec la victoire à domicile avec notre public, je rends hommage aux nombreux supporteurs présents à Lille, qui ont avalé 13h de car. L’image des joueurs qui donnent leur maillot est symbolique.
On aurait besoin de ce 12ème joueur dimanche. Je sais qu’ils seront nombreux mais je compte sur leur apport jusqu’à la fin du match. On aura besoin de ce partenariat avec nos supporteurs. Nous, on va afficher la détermination que nous avons affiché à Lille et à Lyon, ce sont des référence solides. On a pris 4 points. Maintenant il faut continuer à monter les murs, retrouver le chemin de la victoire, vérifier notre bonne disposition défensive qui a fait notre force et qui va être importante. Ici, on va jouer la meilleure attaque du championnat. Ils viennent de mettre 3 buts à Bordeaux et 3 à Auxerre. En terme de référence défensive ce sont peut être les deux meilleures équipe défensives du moment.
On a besoin de confirmer notre organisation offensive. On a vu à plusieurs reprises contre Lyon et Lille. On a des occasions, il faut montrer qu’on est capable d’enchaîner deux performances de suite. Il faut de la référence, de la constance. On va jouer une équipe au caractère bien trempé. Nous aussi, on devra avoir le même caractère. L’équipe de Nice peut nous imposer un défi athlétique. C’est un derby, il y a d’autres valeurs que les valeurs de terrain. Les valeurs de la région, le leadership est en jeu. Donc il y a des valeurs qui appartiennent à ceux concernés par ce contexte.
Un derby pour les marseillais, c’est un gros match et finalement c’est pas plus mal que ce soit un gros match pour qu’on puisse chasser les démons. L’expression est imagée mais c’est une façon de dire il faut exorciser ce mal. Ce n’est pas le syndrome du Vélodrome. Je ne tomberai pas dans cette réflexion mais c’est beaucoup plus le souci de trouver les failles dans ce rapport que nous avons en possession de balle lorsque nous jouons à domicile. En terme d’utilisation du ballon, d’efficacité, d’exécution, de précision, de détermination, je pense qu’il faut être plus efficace.
Mais c’est ce rapport favorable qu’il faut trouver au Vélodrome, ce n’est pas le syndrome du Vélodrome. C’est le syndrome d’avoir ce ballon dans les pieds favorablement, qui nous permette de man½uvrer, de chercher les failles, de trouver les solutions, c’est ça qu’il faut absolument régler aujourd’hui pour qu’on puisse être efficaces et éventuellement tuer le match.
Comment être actif et réactif ?
On sera actif dans le jeu. Pour être réactif il faudrait qu’on soit mené au score. Au pire les 20 dernières minutes contre Angers sont celles qui sont le plus significatives en terme de réaction. Tant que vous n’êtes pas mené au score, que vous n’avez pas de handicap, vous êtes dans la situation active. On ne va pas bien sûr dire qu’il faut être mené au score, mais on va être en position active. Comment changer ça ? Par le choix des joueurs, la mise en place d’un scénario, l’utilisation du ballon un ensemble de chose qui fait que l’équipe va se retrouver dans une situation ou elle sera obligée de répondre.
C’est à moi d’organiser ça. Si je repars dans la même organisation ça va être du 75/25, ça sera bien si on est efficace et dangereux. Si on n’est pas efficace, il faudra peut-être mettre en place une équipe qui aura 55/45. Dans ce rapport là on sera peut-être meilleur. La problématique se situe dans le choix des joueurs, de l’utilisation du jeu, pleins de chose peuvent se passer dans le football. C‘est pour ça que la constance des supporteurs devra être valable de la première seconde à la 94ème minute. Il ne faudra pas partir du stade lorsqu’on sera mené 1 à 0 au bout de la 6ème minute. C’est tout cet ensemble là, ça ne sera pas facile, jouer Marseille c’est toujours un moyen d’être hyper motivé.
C’est sur cette durée qu’on comptabilisera la tenue de Marseille. Le discours que je tiens aux joueurs, c’est d’être attentif de la première à la dernière seconde. C’est avec cette détermination qu’on a vu à Lille, ce caractère bien trempé avec la volonté de dire "on va enclencher une série". Ce sont des mots, des éléments qui vont nous appartenir pour justement exorciser cette confusion qui existe qu’on pense qu’on ne peut pas marquer des buts ici au Vélodrome. Il faut s’attendre à une nouvelle équipe à un nouveau schéma tactique.
On a vu Sakho s’entraîner avec l’équipe, probable ?
Il retrouve des sensations, il est dans le groupe, je l’encourage un peu à lui montrer. Pour l’instant il est trop tôt pour dire s’il sera sur la feuille de match. Il ne faut pas se fier à l’équipe à l’entraînement. Je peux aussi provoquer un joueur en le mettant dans une autre équipe en face. C’est ma façon de voir la chose.
Vous pensez à Luyindula ?
Par exemple.
Il y a des possibilités ?
Il y a plusieurs possibilités. Les deux défensifs, vous pensez bien que si on a le rapport de force 75/25, on ne parle plus de défensif. Dans le langage défensif, on parle de récupérateur, ils en avaient 3 en équipe de France. Nous c’est deux récupérateurs, mais si c’est nous qui avons le ballon ça serait des relanceurs.
Changer les hommes ?
On peut partir sur ce duo qui est en forme qui donne une certaine stabilité. Je demande à Pédretti de sortir (verticaliser son jeu) de ne pas toujours rester un peu à la Makélélé ou à la Guardiola. On aura besoin un peu de joueurs comme Essien ou Bodmer capables de se retrouver en 3 secondes devant le but pour une reprise de la tête. Ça me ferait plaisir de voir Pédretti marquer de la tête.
Vous n’êtes pas un adepte du "on ne change pas une équipe qui gagne" ?
Non, parce que vous rencontrez des contraintes différentes d’un dimanche à un autre. Vous rencontrez Lille, demain Nice et après Metz. Ceux qui regarde le match disent lui attaque 45% à gauche l’autre 25% à droite, ça change. Les contraintes sont différentes. L’équipe se fait en fonction de la contrainte. Chaque match a sa contrainte, nécessite une équipe. Ceux qui ont gagné seraient sûr de jouer, les autres seraient sûrs de ne pas avoir besoin de venir à l’entraînement.
Le groupe se dégage aujourd’hui ?
Non. Je n’ai pas encore les vraies réponses. Le groupe ne se juge pas sur un match mais sur une forme de comportement. L’analyse des joueurs, le commentaire d’un joueur dans la presse, le comportement en et hors compétition. Dans et hors le club. La personnalité, la façon de s’engager, la détermination à l’entraînement, le respect des horaires, ce qu’ils peuvent apporter dans un groupe. Le groupe n’est pas essentiellement celui qui a gagné à Lille. Ils n’ont fait que leur métier. Ils l’ont bien fait. Mais ça ne pèse rien si après tout ça il n’y a pas des relais sociaux, affectifs, humains. Actuellement je crois que tout est lié au fait que nous n’arrivons pas à assumer une certaine constance dans le clan. Les gars ne se lâchent pas tous.
Vous connaissez tous les 18 joueurs capables de jouer. Où j’ai ma responsabilité c’est de trouver celui qui a moins faim, qui n’a plus envie de faire les mêmes efforts, la même motivation. Actuellement il est trop tôt pour dire que le groupe est vraiment bien ensemble. Il faudra plus de perfs, de continuité.
Nice ?
Moi je sais que c’est une équipe qui depuis 3 ans, depuis que Rohr est là, on sent la stabilité, elle est solide, elle est au milieu de tableau et peut aspirer à être mieux classée. On la respecte, elle dispose d’argument offensifs. Elle a mis 4 buts à Monaco, 3 buts à Auxerre…
Et là, pour les cinq dernière minutes mon sonotone me lâche. Désolé les jeunes vous n’aurez pas la fin. Je remet tout ça en charge pour dimanche. Georges
Sakho, Marlet, Koke, Luyindula, Batlles Nasri, Costa, Pédretti, N’Diaye, Yahiaoui, Olembé, Ferreira, Méïté, Dehu, Beye Hemdani, Barthez, Gavanon. Soit 18 joueurs. Deux ne sont pas retenus… (Fiorese et Cheyrou iraient en CFA). Ecker et Bamogo sont blessés tandis que Christanval est souffrant.
Anelka ?
Le point c’est que les gens ont pris Anelka pour Pape Diouf parce que je mangeais avec lui mardi. Je ne vois pas autre chose. J’ai mangé avec Diouf. Le gars qui est passé à 250 km/h a vu Anelka. Je renvoie ce dossier du mercato à Diouf qui est chargé de répondre à toutes ces rumeurs qui appartiennent au marché de janvier. Beaucoup de choses se disent. Je démens le déjeuner, la rencontre avec Anelka. Je ne suis pas au courant des tractations. J’ai face à moi le groupe qui peut être transféré. Tout le monde est transférable mais aujourd’hui tout le monde est présent. Je suis l’entraîneur qui prépare un match important de dimanche. Il y a une réflexion pour des joueurs qui peuvent partir et sur ceux qui peuvent venir. Ca a été confirmé. Je précise que, compte tenu de notre économie, le mercato, on le considère comme une possibilité en terme de quantité pour doubler un certain nombre de postes déficitaires. Je ne crois pas au joueur providentiel…(Il remet sa théorie sur la concurrence loyale pendant 5 minutes)
Nakata ?
Le dossier est de la même teneur. Il rentre lundi en Coupe du Monde. Il prépare un match contre la Corée du Nord et dès lundi il sera en stage avec son équipe. Zico a donné son autorisation pour qu’il reste jusqu’à dimanche pour voir le match mais il doit rentrer lundi. Il est là il s’entraîne, il a pris la température, ça suffit pour voir que le gars est motivé, qu’il passe bien dans le groupe, qu’il peut rendre service mais il est trop tôt pour dire qu’il peut venir, c’est un extra communautaire et vous le savez il y aussi des considération économiques. Je peux dire ça serait bien que ce gars là puisse venir, je peux le dire, mais il y a d’autre considérations. Il est trop tôt pour dire que Nakata va venir à l’OM.
Il est en forme ?
On ne peut pas dire que nous avons fait des exercices qui nous permettent de dire s’il était en forme, mais il est bien, il connaît la méthode, il s’adapte vite il n’est pas impressionné. Ma présence, celle de Samir (son adjoint ndlr), celle de Franck (Le préparateur physique), ce sont des repères importants lorsque vous êtes à l’étranger. C’est important de sentir que vous avez autour de vous une petite famille.
Il déjeune avec les gars, je ne sais pas dans quelle langue ils se parlent mais ils communiquent. Nous aussi on est content d‘avoir un japonais, il a un goût exotique finalement. Ca change le caractère, ça peut apporter un peu de fraîcheur.
Je sais que les journalistes japonais vont envoyer ce que je dis directement au Japon. Je dis, il est parfait, c’est un grand joueur, le Japon a une équipe qui continue à grandir, j’en suis convaincu. Dites que ça se passe bien, qu’il a le niveau pour jouer à l’OM…
Quel est le calendrier ?
C’est la date limite que nous impose le mercato. Il va falloir se déterminer. A moins que le mois de janvier ne dure plus d’un mois. Je peux vous dire que ça bosse dur dans les bureaux, les gens sont là à 23h.
Nice, on attend un match référence ?
Il est clair que nous sommes convalescents sur le point de la confiance. J’ai dis ça après la victoire à Lille. Je n’ai pas changé. Ce déficit de confiance est lié au déficit de constance dans nos performances. On a besoin d’enclencher une série. Il faut gagner le match suivant. On se doit de renouer avec la victoire à domicile avec notre public, je rends hommage aux nombreux supporteurs présents à Lille, qui ont avalé 13h de car. L’image des joueurs qui donnent leur maillot est symbolique.
On aurait besoin de ce 12ème joueur dimanche. Je sais qu’ils seront nombreux mais je compte sur leur apport jusqu’à la fin du match. On aura besoin de ce partenariat avec nos supporteurs. Nous, on va afficher la détermination que nous avons affiché à Lille et à Lyon, ce sont des référence solides. On a pris 4 points. Maintenant il faut continuer à monter les murs, retrouver le chemin de la victoire, vérifier notre bonne disposition défensive qui a fait notre force et qui va être importante. Ici, on va jouer la meilleure attaque du championnat. Ils viennent de mettre 3 buts à Bordeaux et 3 à Auxerre. En terme de référence défensive ce sont peut être les deux meilleures équipe défensives du moment.
On a besoin de confirmer notre organisation offensive. On a vu à plusieurs reprises contre Lyon et Lille. On a des occasions, il faut montrer qu’on est capable d’enchaîner deux performances de suite. Il faut de la référence, de la constance. On va jouer une équipe au caractère bien trempé. Nous aussi, on devra avoir le même caractère. L’équipe de Nice peut nous imposer un défi athlétique. C’est un derby, il y a d’autres valeurs que les valeurs de terrain. Les valeurs de la région, le leadership est en jeu. Donc il y a des valeurs qui appartiennent à ceux concernés par ce contexte.
Un derby pour les marseillais, c’est un gros match et finalement c’est pas plus mal que ce soit un gros match pour qu’on puisse chasser les démons. L’expression est imagée mais c’est une façon de dire il faut exorciser ce mal. Ce n’est pas le syndrome du Vélodrome. Je ne tomberai pas dans cette réflexion mais c’est beaucoup plus le souci de trouver les failles dans ce rapport que nous avons en possession de balle lorsque nous jouons à domicile. En terme d’utilisation du ballon, d’efficacité, d’exécution, de précision, de détermination, je pense qu’il faut être plus efficace.
Mais c’est ce rapport favorable qu’il faut trouver au Vélodrome, ce n’est pas le syndrome du Vélodrome. C’est le syndrome d’avoir ce ballon dans les pieds favorablement, qui nous permette de man½uvrer, de chercher les failles, de trouver les solutions, c’est ça qu’il faut absolument régler aujourd’hui pour qu’on puisse être efficaces et éventuellement tuer le match.
Comment être actif et réactif ?
On sera actif dans le jeu. Pour être réactif il faudrait qu’on soit mené au score. Au pire les 20 dernières minutes contre Angers sont celles qui sont le plus significatives en terme de réaction. Tant que vous n’êtes pas mené au score, que vous n’avez pas de handicap, vous êtes dans la situation active. On ne va pas bien sûr dire qu’il faut être mené au score, mais on va être en position active. Comment changer ça ? Par le choix des joueurs, la mise en place d’un scénario, l’utilisation du ballon un ensemble de chose qui fait que l’équipe va se retrouver dans une situation ou elle sera obligée de répondre.
C’est à moi d’organiser ça. Si je repars dans la même organisation ça va être du 75/25, ça sera bien si on est efficace et dangereux. Si on n’est pas efficace, il faudra peut-être mettre en place une équipe qui aura 55/45. Dans ce rapport là on sera peut-être meilleur. La problématique se situe dans le choix des joueurs, de l’utilisation du jeu, pleins de chose peuvent se passer dans le football. C‘est pour ça que la constance des supporteurs devra être valable de la première seconde à la 94ème minute. Il ne faudra pas partir du stade lorsqu’on sera mené 1 à 0 au bout de la 6ème minute. C’est tout cet ensemble là, ça ne sera pas facile, jouer Marseille c’est toujours un moyen d’être hyper motivé.
C’est sur cette durée qu’on comptabilisera la tenue de Marseille. Le discours que je tiens aux joueurs, c’est d’être attentif de la première à la dernière seconde. C’est avec cette détermination qu’on a vu à Lille, ce caractère bien trempé avec la volonté de dire "on va enclencher une série". Ce sont des mots, des éléments qui vont nous appartenir pour justement exorciser cette confusion qui existe qu’on pense qu’on ne peut pas marquer des buts ici au Vélodrome. Il faut s’attendre à une nouvelle équipe à un nouveau schéma tactique.
On a vu Sakho s’entraîner avec l’équipe, probable ?
Il retrouve des sensations, il est dans le groupe, je l’encourage un peu à lui montrer. Pour l’instant il est trop tôt pour dire s’il sera sur la feuille de match. Il ne faut pas se fier à l’équipe à l’entraînement. Je peux aussi provoquer un joueur en le mettant dans une autre équipe en face. C’est ma façon de voir la chose.
Vous pensez à Luyindula ?
Par exemple.
Il y a des possibilités ?
Il y a plusieurs possibilités. Les deux défensifs, vous pensez bien que si on a le rapport de force 75/25, on ne parle plus de défensif. Dans le langage défensif, on parle de récupérateur, ils en avaient 3 en équipe de France. Nous c’est deux récupérateurs, mais si c’est nous qui avons le ballon ça serait des relanceurs.
Changer les hommes ?
On peut partir sur ce duo qui est en forme qui donne une certaine stabilité. Je demande à Pédretti de sortir (verticaliser son jeu) de ne pas toujours rester un peu à la Makélélé ou à la Guardiola. On aura besoin un peu de joueurs comme Essien ou Bodmer capables de se retrouver en 3 secondes devant le but pour une reprise de la tête. Ça me ferait plaisir de voir Pédretti marquer de la tête.
Vous n’êtes pas un adepte du "on ne change pas une équipe qui gagne" ?
Non, parce que vous rencontrez des contraintes différentes d’un dimanche à un autre. Vous rencontrez Lille, demain Nice et après Metz. Ceux qui regarde le match disent lui attaque 45% à gauche l’autre 25% à droite, ça change. Les contraintes sont différentes. L’équipe se fait en fonction de la contrainte. Chaque match a sa contrainte, nécessite une équipe. Ceux qui ont gagné seraient sûr de jouer, les autres seraient sûrs de ne pas avoir besoin de venir à l’entraînement.
Le groupe se dégage aujourd’hui ?
Non. Je n’ai pas encore les vraies réponses. Le groupe ne se juge pas sur un match mais sur une forme de comportement. L’analyse des joueurs, le commentaire d’un joueur dans la presse, le comportement en et hors compétition. Dans et hors le club. La personnalité, la façon de s’engager, la détermination à l’entraînement, le respect des horaires, ce qu’ils peuvent apporter dans un groupe. Le groupe n’est pas essentiellement celui qui a gagné à Lille. Ils n’ont fait que leur métier. Ils l’ont bien fait. Mais ça ne pèse rien si après tout ça il n’y a pas des relais sociaux, affectifs, humains. Actuellement je crois que tout est lié au fait que nous n’arrivons pas à assumer une certaine constance dans le clan. Les gars ne se lâchent pas tous.
Vous connaissez tous les 18 joueurs capables de jouer. Où j’ai ma responsabilité c’est de trouver celui qui a moins faim, qui n’a plus envie de faire les mêmes efforts, la même motivation. Actuellement il est trop tôt pour dire que le groupe est vraiment bien ensemble. Il faudra plus de perfs, de continuité.
Nice ?
Moi je sais que c’est une équipe qui depuis 3 ans, depuis que Rohr est là, on sent la stabilité, elle est solide, elle est au milieu de tableau et peut aspirer à être mieux classée. On la respecte, elle dispose d’argument offensifs. Elle a mis 4 buts à Monaco, 3 buts à Auxerre…
Et là, pour les cinq dernière minutes mon sonotone me lâche. Désolé les jeunes vous n’aurez pas la fin. Je remet tout ça en charge pour dimanche. Georges
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