26-02-2005, 06:37
(Modification du message : 26-02-2005, 06:41 par Georges Profond.)
Que connais-tu d’Istres ?
Je connais tous les joueurs, le club. Si ce club évolue en LI cette saison c'est qu'il a fourni d’énormes efforts la saison dernière. Je crois que c'est une équipe sur laquelle il faut être vigilant parce qu’avec leur victoire sur Auxerre la semaine dernière, ils ont toujours un espoir de se maintenir en L I. A nous d'être vigilant, d'avoir la même détermination, la même envie, la même abnégation, qu'on a pu avoir ces derniers temps pour atteindre l’objectif de ce match, c'est-à-dire la victoire.
À Bastia vous avez démontré que vous pouviez remporter un match même si vous ne marquez pas très tôt dans la rencontre ?
Je pense que l'équipe est en nette progression dans tous les domaines depuis le début de cette année 2005. Ces derniers temps, par le fait de marquer rapidement on arrivait à se libérer, à prendre confiance réellement en nous et à tenir ce score. C'est vrai qu'à Bastia ça été tout autre chose. On a tout d’abord une certaine rigueur défensive, même si la prestation collective footballistiquement n’a pas été très haute. Mais je pense que l'ensemble du groupe avait envie de continuer sur cette lancée et de garder cette spirale positive. On a démontré d'autres qualités qui nous ont permis de remporter ce match.
Istres peut vous inquiéter ?
Toutes les équipes qui viennent au vélodrome viennent avec l'espoir de faire un coup. Ça été démontré à plusieurs reprise cette saison. Istres est une équipe qui n'a rien à perdre. Comme vous l'avez souligné ils sont derniers au classement, donc, pour eux, venir au vélodrome, c'est peut-être le match qui pourrait leur permettre de, pourquoi pas, faire un coup d'éclat. Maintenant c'est à nous de garder cette rigueur qu'on peut avoir depuis un certain temps et surtout de ne pas sous-estimer cette équipe qui a de la qualité. Maintenant vous savez que lorsqu'on est dans une spirale négative tout s’enchaîne défavorablement. Donc pour eux c'est difficile. Je pense que le fait qu'ils n'aient pas pu jouer chez eux, même s’ils jouent à Nîmes qui n'est pas très loin, ne les a vraiment pas avantagés. Pour eux ce n'est vraiment pas un atout.
Mais vous redoutez quoi ?
Je redoute un collectif et je redoute aussi le fait que nous même on n'ait pas cette même envie, cette même détermination qu'on a pu avoir ces derniers temps. Je l'ai toujours dit et je le dirais jusqu'à la fin, on atteint les objectifs d'un club sur ces matchs là et pas sur les matchs contre des concurrents directs où on sait que la volonté est présente. Sur ces matchs là on peut se relâcher un peu et malheureusement c’est souvent dans ces matchs là, qu’on doit absolument faire la différence.
Il faut être concentré dès le début de la rencontre. Motiver tout le monde pour cela ?
Oui mais on en a pu se rendre compte à Bastia, où la situation était un peu similaire, que tout le monde a pris conscience des choses. Ce match pouvait nous faire pencher d'un côté ou de l'autre et la victoire nous a permis de bien nous situer dans le haut du tableau. C'est une occasion qui se renouvelle, à nous de la saisir. Est ce que c'est une chance ou pas ? On verra ça dimanche après le match. De devoir jouer après tout le monde ça nous mettra peut-être une pression supplémentaire mais ça nous donnera aussi la possibilité, par rapport aux résultats connus, de faire un trou supplémentaire sur les équipes qui sont à la lutte avec nous.
De chasseurs vous êtes devenus chassés, psychologiquement ça peut changer quelque chose ?
Non, on est toujours chasseur puisqu’il y a toujours une équipe devant nous. Nous on ne se projette pas dans le futur. On joue les matchs les uns après les autres avec un objectif, c'est d'être dans les trois premiers du championnat à la fin de la saison. C'est l'objectif prioritaire du club. Dans un premier temps on s'y tient pour l'instant. On est là, on est bien et peut-être qu'on pourra, pourquoi pas, voir autre chose dans l'avenir. Mais aujourd'hui c'est trop tôt. Il faut simplement se projeter sur le match de Istres, c'est déjà une bonne chose. On tiendra les comptes lorsque ce sera venue l’heure d'en tenir.
Les qualifications de Lyon, Monaco, Auxerre, Lille sont bonnes alors ?
C'est sur que pour l'instant tout est bénéfique pour nous. Mais ce n'est pas que par rapport au championnat qu'on souhaite que ça se prolonge, c'est pour que la France soit représentée à l'échelle européenne. Depuis un certain temps les clubs français ont des résultats dans les coupes d'Europe, on a envie que ça se prolonge. Pourquoi un club français ne gagnerait pas un titre ?
Les ex-marseillais de Istres commencent à téléphoner ?
Moi je n'en connais pas. On parle du match comme on parle des les autres matchs qu'on a effectués auparavant. C'est vrai que ça reste un derby parce qu'il n'y a pas beaucoup de kilomètres qui séparent les deux villes. Mais ce match n'a pas cette saveur d'un derby comme ça pourrait être le cas avec d'autres équipes. Je pense que les supporteurs Istréens, sont dans un deuxième temps supporteurs marseillais. Il n'y a pas cette notion de rivalité.
Ça va être un match Light, sans saveur ?
Pour moi la saveur c'est l'envie de gagner. J'ai envie de maintenir notre niveau actuel. On est bien situé, prolongeons cette situation qui est positive pour nous.
La position de deuxième peut changer votre objectif ?
Non c'est clair que dans un coin de notre tête on peut y penser, mais je crois que c'est trop tôt parce qu'il reste encore beaucoup de match à jouer. A l’heure actuelle on est bien, on a de très bons résultats mais le football va très vite. Il faut être vigilant et continuer comme on le fait. La priorité reste la ligue des champions pour la saison prochaine. Il y a eu trop de choses en dents de scie au niveau de nos résultats, après si on peut prétendre à autre chose c'est sûr qu'on ne s'en privera pas.
Vous n'avez pas oublié les mauvais moments passés du début de saison ?
En six mois de temps j'ai vieilli de deux ans ici. C'est difficile. On ne peut pas effacer parce que ça fait partie de notre championnat. Ce qui s'est passé auparavant, il ne faut pas revenir là-dessus mais ça nous a servi, si on en est là aujourd'hui c'est peut-être grâce à ce passage là. Dans une saison il y a eu toujours des hauts et des bas. Nous on a eu des passages aussi haut lorsqu'on a pu atteindre les sommets qu’aussi bas que lorsqu'on a pu pratiquement être enterré. Tout est relatif là-dessus. Il faut continuer comme on le fait à l’heure actuelle, sans se poser de questions et adviendra ce qu'il adviendra par la suite. Mais c'est trop tôt pour se projeter sur une possibilité de remonter sur l'Olympique Lyonnais...
Je connais tous les joueurs, le club. Si ce club évolue en LI cette saison c'est qu'il a fourni d’énormes efforts la saison dernière. Je crois que c'est une équipe sur laquelle il faut être vigilant parce qu’avec leur victoire sur Auxerre la semaine dernière, ils ont toujours un espoir de se maintenir en L I. A nous d'être vigilant, d'avoir la même détermination, la même envie, la même abnégation, qu'on a pu avoir ces derniers temps pour atteindre l’objectif de ce match, c'est-à-dire la victoire.
À Bastia vous avez démontré que vous pouviez remporter un match même si vous ne marquez pas très tôt dans la rencontre ?
Je pense que l'équipe est en nette progression dans tous les domaines depuis le début de cette année 2005. Ces derniers temps, par le fait de marquer rapidement on arrivait à se libérer, à prendre confiance réellement en nous et à tenir ce score. C'est vrai qu'à Bastia ça été tout autre chose. On a tout d’abord une certaine rigueur défensive, même si la prestation collective footballistiquement n’a pas été très haute. Mais je pense que l'ensemble du groupe avait envie de continuer sur cette lancée et de garder cette spirale positive. On a démontré d'autres qualités qui nous ont permis de remporter ce match.
Istres peut vous inquiéter ?
Toutes les équipes qui viennent au vélodrome viennent avec l'espoir de faire un coup. Ça été démontré à plusieurs reprise cette saison. Istres est une équipe qui n'a rien à perdre. Comme vous l'avez souligné ils sont derniers au classement, donc, pour eux, venir au vélodrome, c'est peut-être le match qui pourrait leur permettre de, pourquoi pas, faire un coup d'éclat. Maintenant c'est à nous de garder cette rigueur qu'on peut avoir depuis un certain temps et surtout de ne pas sous-estimer cette équipe qui a de la qualité. Maintenant vous savez que lorsqu'on est dans une spirale négative tout s’enchaîne défavorablement. Donc pour eux c'est difficile. Je pense que le fait qu'ils n'aient pas pu jouer chez eux, même s’ils jouent à Nîmes qui n'est pas très loin, ne les a vraiment pas avantagés. Pour eux ce n'est vraiment pas un atout.
Mais vous redoutez quoi ?
Je redoute un collectif et je redoute aussi le fait que nous même on n'ait pas cette même envie, cette même détermination qu'on a pu avoir ces derniers temps. Je l'ai toujours dit et je le dirais jusqu'à la fin, on atteint les objectifs d'un club sur ces matchs là et pas sur les matchs contre des concurrents directs où on sait que la volonté est présente. Sur ces matchs là on peut se relâcher un peu et malheureusement c’est souvent dans ces matchs là, qu’on doit absolument faire la différence.
Il faut être concentré dès le début de la rencontre. Motiver tout le monde pour cela ?
Oui mais on en a pu se rendre compte à Bastia, où la situation était un peu similaire, que tout le monde a pris conscience des choses. Ce match pouvait nous faire pencher d'un côté ou de l'autre et la victoire nous a permis de bien nous situer dans le haut du tableau. C'est une occasion qui se renouvelle, à nous de la saisir. Est ce que c'est une chance ou pas ? On verra ça dimanche après le match. De devoir jouer après tout le monde ça nous mettra peut-être une pression supplémentaire mais ça nous donnera aussi la possibilité, par rapport aux résultats connus, de faire un trou supplémentaire sur les équipes qui sont à la lutte avec nous.
De chasseurs vous êtes devenus chassés, psychologiquement ça peut changer quelque chose ?
Non, on est toujours chasseur puisqu’il y a toujours une équipe devant nous. Nous on ne se projette pas dans le futur. On joue les matchs les uns après les autres avec un objectif, c'est d'être dans les trois premiers du championnat à la fin de la saison. C'est l'objectif prioritaire du club. Dans un premier temps on s'y tient pour l'instant. On est là, on est bien et peut-être qu'on pourra, pourquoi pas, voir autre chose dans l'avenir. Mais aujourd'hui c'est trop tôt. Il faut simplement se projeter sur le match de Istres, c'est déjà une bonne chose. On tiendra les comptes lorsque ce sera venue l’heure d'en tenir.
Les qualifications de Lyon, Monaco, Auxerre, Lille sont bonnes alors ?
C'est sur que pour l'instant tout est bénéfique pour nous. Mais ce n'est pas que par rapport au championnat qu'on souhaite que ça se prolonge, c'est pour que la France soit représentée à l'échelle européenne. Depuis un certain temps les clubs français ont des résultats dans les coupes d'Europe, on a envie que ça se prolonge. Pourquoi un club français ne gagnerait pas un titre ?
Les ex-marseillais de Istres commencent à téléphoner ?
Moi je n'en connais pas. On parle du match comme on parle des les autres matchs qu'on a effectués auparavant. C'est vrai que ça reste un derby parce qu'il n'y a pas beaucoup de kilomètres qui séparent les deux villes. Mais ce match n'a pas cette saveur d'un derby comme ça pourrait être le cas avec d'autres équipes. Je pense que les supporteurs Istréens, sont dans un deuxième temps supporteurs marseillais. Il n'y a pas cette notion de rivalité.
Ça va être un match Light, sans saveur ?
Pour moi la saveur c'est l'envie de gagner. J'ai envie de maintenir notre niveau actuel. On est bien situé, prolongeons cette situation qui est positive pour nous.
La position de deuxième peut changer votre objectif ?
Non c'est clair que dans un coin de notre tête on peut y penser, mais je crois que c'est trop tôt parce qu'il reste encore beaucoup de match à jouer. A l’heure actuelle on est bien, on a de très bons résultats mais le football va très vite. Il faut être vigilant et continuer comme on le fait. La priorité reste la ligue des champions pour la saison prochaine. Il y a eu trop de choses en dents de scie au niveau de nos résultats, après si on peut prétendre à autre chose c'est sûr qu'on ne s'en privera pas.
Vous n'avez pas oublié les mauvais moments passés du début de saison ?
En six mois de temps j'ai vieilli de deux ans ici. C'est difficile. On ne peut pas effacer parce que ça fait partie de notre championnat. Ce qui s'est passé auparavant, il ne faut pas revenir là-dessus mais ça nous a servi, si on en est là aujourd'hui c'est peut-être grâce à ce passage là. Dans une saison il y a eu toujours des hauts et des bas. Nous on a eu des passages aussi haut lorsqu'on a pu atteindre les sommets qu’aussi bas que lorsqu'on a pu pratiquement être enterré. Tout est relatif là-dessus. Il faut continuer comme on le fait à l’heure actuelle, sans se poser de questions et adviendra ce qu'il adviendra par la suite. Mais c'est trop tôt pour se projeter sur une possibilité de remonter sur l'Olympique Lyonnais...
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