25-09-2005, 08:55
Douce soirée de fin d'été au Vélodrome où quelques cinquante mille fidèles colorent joliment les travées de béton.
Un joli tifo du virage Nord confirme le soutien intangible des supporters marseillais envers leur équipe.
Les compositions.
Metz : Wimbee en dernier rempart d’une défense à cinq composée de droite à gauche de Beria, Borbiconi, Meniri, Bassong et Huszti, deux milieux récupérateurs, Proment le capitaine et Morisot, un meneur axial Renouard et deux attaquants Gueye et Ahn.
OM : Carrasso toujours présent, au moins jusqu’au 15 octobre, retour d’une défense à quatre éléments Ferreira, Méïté, Dehu, Taïwo , Lamouchi et Cana en milieu défensif, Oruma alternant avec Ribery sur les côtés en soutien des deux attaquants associés, Gimenez et Niang.
Les faits marquants
Après une entame pleine de mollesse de nos petits Olympiens, il a fallu un mauvais renvoi dans l’axe d’un coup franc messin pour assister au premier coup de tonnerre du match ( 11ème) une reprise surpuissante sous la transversale du jeune Renouard qui comme son illustre homonyme s’y connaît en chef d’½uvre bien cadré.
La réaction des Marseillais ne se fera pas trop attendre, sous l’impulsion de notre petit lutin Franck Ribery, un énième de ses coups francs (24ème) trouvera la tête blonde du capitaine Dehu qui profitant d’une opportune prise d’élan, crucifie Wimbee le dégingandé.
Les visiteurs, loin d’êtres abattus réagissent par Proment sur coup franc (35ème) bien stoppé par Carrasso.
Le match s’endormira lentement jusqu’à la mi-temps, sans autres faits notables, hormis le remplacement du buteur marseillais en délicatesse avec son mollet, par Habib Beye ( 35ème) .
La seconde période sera d’une toute autre facture !
Le remplacement opportun d’un Gimenez transparent par Koke amène un changement tactique d’importance qui s’avère judicieux.(46ème).
Le 4-2-4 initial se transforme en 4-3-3 avec un Wilson Oruma replacé dans l’axe et Niang seul sur le front de l’attaque débarrassé de l’obstacle Gimenez.
Les bienfaits de ce changement tactique sera immédiat, une superbe percée dans l’axe d’Oruma suivie d’un tir puissant repoussé par le portier messin permet à Ribery de conclure avec son adresse habituelle ( 47ème).
Après ce retour en fanfare la partie sombre dans l’apathie générale, les deux camps faisant assaut de maladresse et d’inconstance technique, c’est pourtant dans ces moments de profond dénuement que l’OM fera le break selon l’expression consacrée par s½ur Mary de Wimbledon.
Sur une action d’école jouée à petite allure, Oruma toujours dans les bons coups décale Koke sur sa droite et celui-ci donne une petite balle en profondeur pour répondre au bon appel de Mamadou Niang. Une frappe sèche au premier poteau conclue l’action (68ème).
Nasri remplace Lamouchi dans la foulée et se distingue par un beau slalom géant (comme dit frère Lothar du couvent d’Innsbruck) côté gauche sans réussite par excès de personnalité !(77ème)
Une baisse de régime physique associée à un manque de confiance évident rend la fin de partie difficile. Récitant leur bréviaire laborieusement, sans génie, hormis Ribery, les Marseillais ne cessent cependant d’être encouragé dans un bel élan de fraternité.
Les notes
Carrasso : 6 / 10 : En attendant le retour du primat des goals, le jeune Cédric a parfaitement tenu son rôle dans la lignée de ses précédentes sorties, intervenant joliment sur les frappes de Froment il rassure sa défense .
Ferreira : 5 / 10 : Moins en vue qu’à l’ordinaire, manquant de jus défensivement, les balles aériennes lui passant invariablement au-dessus de la tête, il n’a pas apporté le soutien offensif espéré.
Méïté : 6 / 10 : Une partie sereine pour Abdou sans trop d’opposition on le vit parfois tenter des surnombres en attaque mais hélas peu souvent, on le regrette car sa puissance physique et son dynamisme pourraient débloquer bien des situations.
Dehu : 6 / 10 : Il se rachète d’un début de partie hésitant par un but de toute beauté où sa prise d’appel et son timing profitèrent du coup de patte du Boulonnais.
Sorti rapidement sur blessure il va peut-être rater le bon wagon ( comme dit s½ur Micheline du couvent d’Austerlitz) dans la recherche de la paire d’arrières centraux !
Taïwo : 5 / 10 : En baisse par rapport à ses dernières sorties, manque de confiance ou consigne mal perçue ? Le jeune Nigérian oublie ses qualités, perd ses duels alors que sa masse physique devrait en imposer, son jeu à besoin d’être plus orienté vers l’avant.
La concurrence avec Alain Cantareil ou Koji Nakata serait opportune.
Cana : 6 / 10 : Très actif, malgré des erreurs techniques et des mauvaises passes inhabituelles chez ce jour, il apporte cependant un élan dans le pressing défensif et récupère grâce à son jeu de tête de nombreux ballons dans la zone de récupération.
[b]Lamouchi : 5 / 10 : [/b]Prestation en demi-teinte de Sabri, sans relief, les relances manquent d’accélération, une mise en concurrence avec José Delfim semble nécessaire.
Ribery : 8 / 10 : C’est le moteur de l’équipe, doté de capacités physiques hors normes, un déboulé en fin de match laissant sur place son adversaire direct en atteste, petit taureau au c½ur énorme, possédant une maîtrise technique exceptionnelle (comme dit s½ur Edith Tirambe jamais avare de compliment) Franck est l’idole du Vélodrome et il le mérite.
A droite comme à gauche il a rendu fous ses adversaires directs, provoquant nombre coups francs, il se sort de situations incroyables mais il faudrait pourtant songer à le soutenir par l’appui d’un joueur offensif, l’entrée de Nasri créant une complicité de bon aloi.
Oruma : 6 / 10 : Une première partie de match jouée à l’envers dans une position excentrée qui ne lui convient visiblement pas mais qu’il occupe à défaut, un subtil replacement dans l’axe où sa capacité d’accélération, son sens de la perforation ont fait merveille, il importe de stabiliser Wilson une fois pour toute à son poste de prédilection.
Niang : 6 / 10 : A l’instar ( comme dit S½ur Félicité de Lons-le-Saunier) de son compère Oruma un replacement tactique a joué sur sa prestation. Il semble qu’une position solitaire dans l’axe lui convienne mieux qu’une association brouillonne avec son compère argentin. Toute proportion gardée la paire Niang/Gimenez souffre du syndrome Henry/Trezeguet. Un joli but plein d’adresse !
Gimenez : 3 / 10 : Ce joueur me laisse perplexe, physiquement peu virulent ( comme dit S½ur Bénédicte du couvent de Carnoux) ses qualités techniques ne sautent pas aux yeux( ni aux cieux ) son adresse est en poste restante, il occupe le terrain en courant après une balle insaisissable et fait peine à voir…
Hélas nos dirigeants ayant démunis le secteur offensif les possibilités se remplacement sont rares, un neuf Koke pas assez dur, un Mendoza du genre prêt las….
Les remplaçants :
Nasri : 7 / 10 : Une rentrée intéressante, ce garçon a de l’envie et d’incontestables qualités techniques, il devrait faire profiter l’équipe de cet ensemble de qualité et, situé sur le côté gauche, permettre à Oruma d’être utilisé à son vrai poste.
.
Koke : 6 / 10 : Fidèle à ses capacités il apporte toujours un plus en qualité de joker.
Il offre une belle passe décisive à Niang.
Beye : 6 / 10 : Entré rapidement dans le match et placé dans l’axe il a su annihiler les quelques offensives messines par un jus emmagasiné durant son séjour sur le banc.
Il sera une alternative intéressante dans la constitution d’une paire de centraux.
Jean Fernandez : 6 / 10 : Son choix plus offensif, dicté par la venue du dernier au Vélodrome, ne lui a pas apporté dans un premier temps les satisfactions escomptées.
Faute d’un choix de joueurs déficients.
Le remaniement tactique de la seconde partie du match est à son crédit, le replacement d’Oruma apportant enfin de la percussion. Le travail est encore long avant d’obtenir une fluidité bien absente samedi soir !
L’arbitre M. Chapron : 5 / 10 : Jeune et velléitaire, il a semblé, surtout en première mi-temps vouloir s’imposer par des coups de sifflets intempestifs découpant un morne match !
La note du match : 5/10
Analyse
L’étroit point à l’horizon, si l’équipe poursuit dans cette voie nul doute que le champ d’espérance va s ‘élargir.
Cela passe par un repositionnement des joueurs ,The rigth man at the right place, comme dit S½ur Winston Churchill, La victoire amenant un semblant de sérénité, la confiance doit habiter les joueurs et les rendre plus efficaces, l’exemple de Ribery, un joueur qui tente et réussit devrait servir d’exemple indéfectible !
En attendant prions et n’oubliez pas qu’il faut toujours à mes saints se vouer !
Mama cass
Un joli tifo du virage Nord confirme le soutien intangible des supporters marseillais envers leur équipe.
Les compositions.
Metz : Wimbee en dernier rempart d’une défense à cinq composée de droite à gauche de Beria, Borbiconi, Meniri, Bassong et Huszti, deux milieux récupérateurs, Proment le capitaine et Morisot, un meneur axial Renouard et deux attaquants Gueye et Ahn.
OM : Carrasso toujours présent, au moins jusqu’au 15 octobre, retour d’une défense à quatre éléments Ferreira, Méïté, Dehu, Taïwo , Lamouchi et Cana en milieu défensif, Oruma alternant avec Ribery sur les côtés en soutien des deux attaquants associés, Gimenez et Niang.
Les faits marquants
Après une entame pleine de mollesse de nos petits Olympiens, il a fallu un mauvais renvoi dans l’axe d’un coup franc messin pour assister au premier coup de tonnerre du match ( 11ème) une reprise surpuissante sous la transversale du jeune Renouard qui comme son illustre homonyme s’y connaît en chef d’½uvre bien cadré.
La réaction des Marseillais ne se fera pas trop attendre, sous l’impulsion de notre petit lutin Franck Ribery, un énième de ses coups francs (24ème) trouvera la tête blonde du capitaine Dehu qui profitant d’une opportune prise d’élan, crucifie Wimbee le dégingandé.
Les visiteurs, loin d’êtres abattus réagissent par Proment sur coup franc (35ème) bien stoppé par Carrasso.
Le match s’endormira lentement jusqu’à la mi-temps, sans autres faits notables, hormis le remplacement du buteur marseillais en délicatesse avec son mollet, par Habib Beye ( 35ème) .
La seconde période sera d’une toute autre facture !
Le remplacement opportun d’un Gimenez transparent par Koke amène un changement tactique d’importance qui s’avère judicieux.(46ème).
Le 4-2-4 initial se transforme en 4-3-3 avec un Wilson Oruma replacé dans l’axe et Niang seul sur le front de l’attaque débarrassé de l’obstacle Gimenez.
Les bienfaits de ce changement tactique sera immédiat, une superbe percée dans l’axe d’Oruma suivie d’un tir puissant repoussé par le portier messin permet à Ribery de conclure avec son adresse habituelle ( 47ème).
Après ce retour en fanfare la partie sombre dans l’apathie générale, les deux camps faisant assaut de maladresse et d’inconstance technique, c’est pourtant dans ces moments de profond dénuement que l’OM fera le break selon l’expression consacrée par s½ur Mary de Wimbledon.
Sur une action d’école jouée à petite allure, Oruma toujours dans les bons coups décale Koke sur sa droite et celui-ci donne une petite balle en profondeur pour répondre au bon appel de Mamadou Niang. Une frappe sèche au premier poteau conclue l’action (68ème).
Nasri remplace Lamouchi dans la foulée et se distingue par un beau slalom géant (comme dit frère Lothar du couvent d’Innsbruck) côté gauche sans réussite par excès de personnalité !(77ème)
Une baisse de régime physique associée à un manque de confiance évident rend la fin de partie difficile. Récitant leur bréviaire laborieusement, sans génie, hormis Ribery, les Marseillais ne cessent cependant d’être encouragé dans un bel élan de fraternité.
Les notes
Carrasso : 6 / 10 : En attendant le retour du primat des goals, le jeune Cédric a parfaitement tenu son rôle dans la lignée de ses précédentes sorties, intervenant joliment sur les frappes de Froment il rassure sa défense .
Ferreira : 5 / 10 : Moins en vue qu’à l’ordinaire, manquant de jus défensivement, les balles aériennes lui passant invariablement au-dessus de la tête, il n’a pas apporté le soutien offensif espéré.
Méïté : 6 / 10 : Une partie sereine pour Abdou sans trop d’opposition on le vit parfois tenter des surnombres en attaque mais hélas peu souvent, on le regrette car sa puissance physique et son dynamisme pourraient débloquer bien des situations.
Dehu : 6 / 10 : Il se rachète d’un début de partie hésitant par un but de toute beauté où sa prise d’appel et son timing profitèrent du coup de patte du Boulonnais.
Sorti rapidement sur blessure il va peut-être rater le bon wagon ( comme dit s½ur Micheline du couvent d’Austerlitz) dans la recherche de la paire d’arrières centraux !
Taïwo : 5 / 10 : En baisse par rapport à ses dernières sorties, manque de confiance ou consigne mal perçue ? Le jeune Nigérian oublie ses qualités, perd ses duels alors que sa masse physique devrait en imposer, son jeu à besoin d’être plus orienté vers l’avant.
La concurrence avec Alain Cantareil ou Koji Nakata serait opportune.
Cana : 6 / 10 : Très actif, malgré des erreurs techniques et des mauvaises passes inhabituelles chez ce jour, il apporte cependant un élan dans le pressing défensif et récupère grâce à son jeu de tête de nombreux ballons dans la zone de récupération.
[b]Lamouchi : 5 / 10 : [/b]Prestation en demi-teinte de Sabri, sans relief, les relances manquent d’accélération, une mise en concurrence avec José Delfim semble nécessaire.
Ribery : 8 / 10 : C’est le moteur de l’équipe, doté de capacités physiques hors normes, un déboulé en fin de match laissant sur place son adversaire direct en atteste, petit taureau au c½ur énorme, possédant une maîtrise technique exceptionnelle (comme dit s½ur Edith Tirambe jamais avare de compliment) Franck est l’idole du Vélodrome et il le mérite.
A droite comme à gauche il a rendu fous ses adversaires directs, provoquant nombre coups francs, il se sort de situations incroyables mais il faudrait pourtant songer à le soutenir par l’appui d’un joueur offensif, l’entrée de Nasri créant une complicité de bon aloi.
Oruma : 6 / 10 : Une première partie de match jouée à l’envers dans une position excentrée qui ne lui convient visiblement pas mais qu’il occupe à défaut, un subtil replacement dans l’axe où sa capacité d’accélération, son sens de la perforation ont fait merveille, il importe de stabiliser Wilson une fois pour toute à son poste de prédilection.
Niang : 6 / 10 : A l’instar ( comme dit S½ur Félicité de Lons-le-Saunier) de son compère Oruma un replacement tactique a joué sur sa prestation. Il semble qu’une position solitaire dans l’axe lui convienne mieux qu’une association brouillonne avec son compère argentin. Toute proportion gardée la paire Niang/Gimenez souffre du syndrome Henry/Trezeguet. Un joli but plein d’adresse !
Gimenez : 3 / 10 : Ce joueur me laisse perplexe, physiquement peu virulent ( comme dit S½ur Bénédicte du couvent de Carnoux) ses qualités techniques ne sautent pas aux yeux( ni aux cieux ) son adresse est en poste restante, il occupe le terrain en courant après une balle insaisissable et fait peine à voir…
Hélas nos dirigeants ayant démunis le secteur offensif les possibilités se remplacement sont rares, un neuf Koke pas assez dur, un Mendoza du genre prêt las….
Les remplaçants :
Nasri : 7 / 10 : Une rentrée intéressante, ce garçon a de l’envie et d’incontestables qualités techniques, il devrait faire profiter l’équipe de cet ensemble de qualité et, situé sur le côté gauche, permettre à Oruma d’être utilisé à son vrai poste.
.
Koke : 6 / 10 : Fidèle à ses capacités il apporte toujours un plus en qualité de joker.
Il offre une belle passe décisive à Niang.
Beye : 6 / 10 : Entré rapidement dans le match et placé dans l’axe il a su annihiler les quelques offensives messines par un jus emmagasiné durant son séjour sur le banc.
Il sera une alternative intéressante dans la constitution d’une paire de centraux.
Jean Fernandez : 6 / 10 : Son choix plus offensif, dicté par la venue du dernier au Vélodrome, ne lui a pas apporté dans un premier temps les satisfactions escomptées.
Faute d’un choix de joueurs déficients.
Le remaniement tactique de la seconde partie du match est à son crédit, le replacement d’Oruma apportant enfin de la percussion. Le travail est encore long avant d’obtenir une fluidité bien absente samedi soir !
L’arbitre M. Chapron : 5 / 10 : Jeune et velléitaire, il a semblé, surtout en première mi-temps vouloir s’imposer par des coups de sifflets intempestifs découpant un morne match !
La note du match : 5/10
Analyse
L’étroit point à l’horizon, si l’équipe poursuit dans cette voie nul doute que le champ d’espérance va s ‘élargir.
Cela passe par un repositionnement des joueurs ,The rigth man at the right place, comme dit S½ur Winston Churchill, La victoire amenant un semblant de sérénité, la confiance doit habiter les joueurs et les rendre plus efficaces, l’exemple de Ribery, un joueur qui tente et réussit devrait servir d’exemple indéfectible !
En attendant prions et n’oubliez pas qu’il faut toujours à mes saints se vouer !
Mama cass