09-02-2007, 20:53
(Modification du message : 09-02-2007, 21:52 par Wayne Pooney.)
Encore la Bretagne !
Après avoir reçu Rennes et joué deux fois Le Mans, voilà que l'OM se déplace à Bordeaux. J’en peux plus de la Bretagne. C’est sympa de sentir l’air iodé. Mais celui de la Méditerranée se respire beaucoup mieux quand la mariée est basse. Pour ce voyage, faut quand même que je prévoye mes briques de Tétra-Pack vides et mon bob avec les canettes sur les cotés. On ne sait jamais, d’ici à ce que je m’arrête dans un bon cépage... Ce week-end, y’aura de quoi en ramener une valise.
Probablement que Jack, mon ami qui nous veut du bien, sera du voyage. Pas avec moi, y’a des limites au bain de foule. Puis Horse Tappert a déjà du mal à dépasser le trot sur autoroute avec mézigue sur son dos...
Mais si le Monsieur va faire du tourisme au Mans, y’a pas de raison qu’il loupe une occasion de visiter des coteaux. Tant qu’on ne les lui plante pas dans le dos...
Après avoir enjambé la rocade, il me reste quelques mètres pour arriver au Bed and Breakfast de la place Pierre Palmade. Quand, stoppé au feu rouge de la Rue Robert Hossein, je tombe nez à nez avec un troupeau de ragondins. Un peu de savoir-vivre. Ils traversent sur les passages cloutés. « Etonnant » me dis-je, car le ragondin (Myocastor coypus) est un mammifère originaire d'Amérique du Sud, introduit en Europe au XIXe siècle pour l'exploitation de sa fourrure. De plus, si mes souvenirs sont bons, il me semble que tous les individus présents en Europe proviennent d'évasions ou de lâchers volontaires. En plus, malgré ses mœurs à tendance crépusculaire et nocturne, il peut avoir une activité diurne non négligeable. Présent dans seulement quelques départements français lors de son introduction, il est désormais présent dans plus 70. Il a colonisé des régions telles que le marais poitevin, la Camargue ou les Landes dans une moindre mesure. Il est maintenant présent dans les régions du sud de la France (Pyrénées-Orientales, Aude, Gard, Tarn, Haute-Garonne,...) mais on le trouve également sporadiquement dans certaines régions plus au nord (sud de l'Île-de-France et Alsace notamment...).
En me rappelant ses histoires que me racontait mon pépé, au coin du feu, je commence à flipper en voyant ce troupeau, si bien ordonné, traverser la rue. Heureusement qu’après ses histoires à faire cauchemarder, mon pépé s’empressait de rajouter que le froid est un facteur limitant pour eux et que les hivers rigoureux leur sont fatals. Car, d'origine tropicale, l'organisme du ragondin n'est pas adapté au gel comme celui du castor. Je me prends même à sourire quand je me rappelle que lors d'hivers rigoureux, de nombreux ragondins ont la queue qui gèle, ce qui dégénère en gangrène mortelle. Là, je me marre franchement, j’ai un pote qui a eu la même chose. Ecoeurant.
M’enfin, je rêve, assis sur mon cheval... et j’en oublie de vous raconter la troupe à Emon, le blues de Ricardo, la fatigue de la LDC, les errances de Micoud, les espaces qu’aura Cissé, le duel Nasri/ Faubert, la défense retrouvée, les 30 ans de virginité.
Le feu passe au vert et un sosie de Marthe Mercadier klaxonne derrière moi. Je file et Horse Tappert lève sa queue pour lui faire admirer la vue. Bon vent !
Après avoir reçu Rennes et joué deux fois Le Mans, voilà que l'OM se déplace à Bordeaux. J’en peux plus de la Bretagne. C’est sympa de sentir l’air iodé. Mais celui de la Méditerranée se respire beaucoup mieux quand la mariée est basse. Pour ce voyage, faut quand même que je prévoye mes briques de Tétra-Pack vides et mon bob avec les canettes sur les cotés. On ne sait jamais, d’ici à ce que je m’arrête dans un bon cépage... Ce week-end, y’aura de quoi en ramener une valise.
Probablement que Jack, mon ami qui nous veut du bien, sera du voyage. Pas avec moi, y’a des limites au bain de foule. Puis Horse Tappert a déjà du mal à dépasser le trot sur autoroute avec mézigue sur son dos...
Mais si le Monsieur va faire du tourisme au Mans, y’a pas de raison qu’il loupe une occasion de visiter des coteaux. Tant qu’on ne les lui plante pas dans le dos...
Après avoir enjambé la rocade, il me reste quelques mètres pour arriver au Bed and Breakfast de la place Pierre Palmade. Quand, stoppé au feu rouge de la Rue Robert Hossein, je tombe nez à nez avec un troupeau de ragondins. Un peu de savoir-vivre. Ils traversent sur les passages cloutés. « Etonnant » me dis-je, car le ragondin (Myocastor coypus) est un mammifère originaire d'Amérique du Sud, introduit en Europe au XIXe siècle pour l'exploitation de sa fourrure. De plus, si mes souvenirs sont bons, il me semble que tous les individus présents en Europe proviennent d'évasions ou de lâchers volontaires. En plus, malgré ses mœurs à tendance crépusculaire et nocturne, il peut avoir une activité diurne non négligeable. Présent dans seulement quelques départements français lors de son introduction, il est désormais présent dans plus 70. Il a colonisé des régions telles que le marais poitevin, la Camargue ou les Landes dans une moindre mesure. Il est maintenant présent dans les régions du sud de la France (Pyrénées-Orientales, Aude, Gard, Tarn, Haute-Garonne,...) mais on le trouve également sporadiquement dans certaines régions plus au nord (sud de l'Île-de-France et Alsace notamment...).
En me rappelant ses histoires que me racontait mon pépé, au coin du feu, je commence à flipper en voyant ce troupeau, si bien ordonné, traverser la rue. Heureusement qu’après ses histoires à faire cauchemarder, mon pépé s’empressait de rajouter que le froid est un facteur limitant pour eux et que les hivers rigoureux leur sont fatals. Car, d'origine tropicale, l'organisme du ragondin n'est pas adapté au gel comme celui du castor. Je me prends même à sourire quand je me rappelle que lors d'hivers rigoureux, de nombreux ragondins ont la queue qui gèle, ce qui dégénère en gangrène mortelle. Là, je me marre franchement, j’ai un pote qui a eu la même chose. Ecoeurant.
M’enfin, je rêve, assis sur mon cheval... et j’en oublie de vous raconter la troupe à Emon, le blues de Ricardo, la fatigue de la LDC, les errances de Micoud, les espaces qu’aura Cissé, le duel Nasri/ Faubert, la défense retrouvée, les 30 ans de virginité.
Le feu passe au vert et un sosie de Marthe Mercadier klaxonne derrière moi. Je file et Horse Tappert lève sa queue pour lui faire admirer la vue. Bon vent !
