Espigoulien a écrit :A- Combien d'entre vous ont changé d'avis durant ce débat-tv
ou suite aux discussions nourries dans ce topic ?
B- Combien d'indécis ont trouvé leur candidat(e) grâce au débat d'hier soir ?
Ce n'est pas le débat d'hier soir qui m'a convaincu: ce sont les échanges que j'ai pu avoir avec ma famillle, mes amis, ici, le débat de samedi également qui m'ont permis de faire un choix par défaut. J'ajoute que de mon point de vue, les législatives sont au moins aussi importantes que ces présidentielles.
You’re an idiot, babe
It’s a wonder that you still know how to breathe
RAI96 a écrit :Tu vois Wallace, les gentils gars du forum, qui sont tous d'accord entre eux, qui se congratulent d'avoir tout compris (en gros Ségo c'est cool, Sarko c'est de la bouse) finissent toujours par être très sympa.
Mais bon comme ils ont raisons, ils peuvent être méprisants, c'est normal... toi tu as tords alors il va falloir que tu y ailles.
Vraiment j'hallucine
Dites moi au revoir les uns après les autres... j'vais les compter
Old Trafford a écrit :Je n'ai pas aimé non plus (tout en ne croyant pas un seul mot de ce que Sarko a dit sur elle). Elle aurait pu faire un petit effort et dire un petit truc un peu sympa pour finir sur une bonne note.
Oui lui renter dedans si tel était son état d'esprit.
deepbluebdr a écrit :Par rapport aux "regards fuyants" de Sarkozy, j'ai une autre hypothèse. Je n'ai pas perçu cela comme une approbation recherchée vers les journalistes, mais plutôt comme une éventuelle vexation évitée en fixant du regard Ségolène. Il l'a regardé en face en de maintes occasions, la photo n'est pas représentative puisque les photographes sont visiblement placés derrière lui.
Au contraire d'une éventuelle crainte de sa part ou d'un aval des journalistes, je perçois cela, (bien que pas psychologue du tout) comme un sentiment de supériorité de N. Sarkozy. "Je ne te regarde pas, parce que tu n'es pas à la hauteur du débat et du poste que tu brigues. Qu'est ce tu fous là, va faire plutôt ton ménage. Et qu'est ce que je fous là a discuter avec toi ?" Si ça avait été son mari en face, je ne crois pas que Sarkozy aurait eu cette courtoisie que j'ai trouvé un tantinet condescendante.
Et je crois d'ailleurs, si ma mémoire est bonne, qu'elle a utilisé ce terme quand elle a poussé sa gueulante.
Je partage ton avis mais pas les conclusions.
C'est une stratégie délibérée de communication, très utilisé lors des négociations, il a cherché a ignorer son adversaire et l'isoler. En refusant le regard de Ségolène, il a refusé le dialogue en disant tu ne m'intéresse pas c'est aux électeurs que je parle. Par ailleurs , il a cherché à prendre à partie les journalistes de manière à l'isoler. Inversement Ségolène en fixant et s'adressant à lui m'a bluffé, elle n'a pas refusé le combat, ne s'est pas déstabilisée et démontrer quelle avait une carrure de président.
Sur ce débat de manière générale je trouve que les deux candidats s'en sont très bien sortis. Personne n'a gagné. Match nul.
Ségolène m'a agréablement surpris dans son attitude.
En effet, l'important dans ce débat n'est pas pour ma part le projet contre projet dans la mesure où tous le monde connaissait déjà les 2 projets mais plus une confrontation de 2 fortes personnalités. Un combat psychologique. L'intéressant était de savoir qui allait prendre le dessus et cela a été un choc où les deux ont pliés sans rompre.
Pour moi il y a 2 parties.
La première ou Sarko a dominé et la seconde où il a subit.
Dans la première, contrairement à l'image que Ségolène a essayé de montrer de lui pendant la campagne. Où elle le définissait comme quelqu'un de dangereux, nerveux, instable, colérique, elle a fait face à quelqu'un de posé, respectueux et consensuel, par contre sa gestuelle démontrait le contraire (le tripatouillage de l'alliance et du stylo) montrait qu'il était nerveux et mal à l'aise.
Au bout de 5 minutes Sarko avait pris le dessus en lui coupant l'herbe sous le pied.
A l'inverse Ségo se montrait très agressive et pugnace (logique dans la mesure où elle devait s'efforçait d'inverser la tendance) coupant la parole et en étant à la limite de la correction. Si Sarko avait eu cette attitude elle aurait été désastruseuse pour lui.
Si Ségo a été super solide elle a été néanmoins mise devant son incompétence supposée 2 fois lorsqu'elle a essayé d'attaquer Sarko sur son terrain et sur l'histoire de la flicette violée. Là elle a été contrée assez sévèrement et n'a pas été crédible et l'autre sur l'EPR sur la part du Nucléaire en France 17% alors que c'est 78%.
Par la suite le débat à tourner en faveur de Ségo où elle a démontrer qu'elle avait une force de caractère , une autorité naturelle et quel pouvait envoyé Sarko dans les cordes. Là elle a démontrer par son attitude qu'elle avait une stature de présidente. Néanmoins poussé par l'élan elle est a eu des attitudes méprisantes notamment au niveaux de la gestuelle des mains qui ont fait ressortir le côté maîtresse d'école.
Les deux ont été costaud et renvoyer dos à dos pour ma part ceux qui ont perdu le débat ces PPD et Arlette qui ont été incapable de diriger le débat et où ils ont été débordé par la forte personnalité des 2 candidats.
Au niveau de l'élocution par contre c'est une victoire de Sarko, Les deux avait un très bon débit mais le discours de Ségo était beaucoup trop monocorde et a lassé. Sur l'ensemble du débat j'ai zappé 5 fois non pas que Ségo ne m'intéressait pas mais parce que je la trouvait chiante et j'ai décroché. Inversement, Sarko, à eu un débit similaire mais avec des intonations différentes qui ont eu le mérite d'appuyer son discours
Cela a été un combat de boxe où les deux camps ont levé les bras en signe de victoire mais où ce sont les arbitres qui décide c'est à dire nous et plus particulièrement les électeurs de Bayrou.
A ce titre, je n'ai pas regardé les réactions des deux camps mais guetté la réaction de bisounours. Il n'y en a pas eu mais son porte parole à donner une indication en prenant position contre Ségo. Pouvait il en être autrement avec 21 députés sur 25 qui ont rallié la cause Sarko?